La vérité sur le départ aux Amériques

LA VÉRITÉ SUR LE DÉPART AUX AMÉRIQUES


Petit délire en deux actes, ou "Episode 20, les scènes scandaleuses qu'on vous a caché", ou "Hier, Mme de Noailles a regardé la Folie des Grandeurs à la télévision". Pensez que vous avez échappé à "Fersen à St Tropez", "Fersen fait du ski" et "Fersen meets Sissi".


Introduction


En ce beau matin ensoleillé, Oscar ferraillait avec le beau, le sublime, l'unique, j'ai nommé Hans-Axel de Fersen, héros de l'auteur de cette fic idiote. André les regardait, assis sur le smarches du perron, très occupé à avaler pomme sur pomme. Scronch-scronch-scronch, André croque ses pommes, puis cling-cling-cling, bruit des lames qui s'entrechoquent. Très vite, Hans-Axel en eut marre d'entendre André mâchonner dans son dos : "Tu n'as pas bientôt fini de manger ? Si tu continues tu vas ressembler à une barrique et tu vas exploser ! Ha-ha-ha !!!" Puis le plus bel homme du monde décida de se rendre à Versailles pour y voir l'amour de sa vie, j'ai nommé M-A superstar. jusqu'à présent, me direz-vous, c'est l'épisode 20. Oui, mais entre les scènes ? Quand on voit Oscar qu'arrive-t-il à Fersen ? Ah-ah !!

Acte I


Madame de Noailles, communément appelée Madame Noyau par M-A, se réveilla furieuse. Comme tous les jours, elle allait devoir faire la baby-sitter de cette idiote, et avoir le Mercy sur ses talons toute la journée. Mais surtout, elle allait encore voir l'homme dont elle était éperdumment amoureuse en sachant qu'il ne la regardait même pas, j'ai nommé le beau, le sublime, l'incomparable Suédois alias Hans-Axel. La Noailles rêvait de Fersen toutes les nuits depuis le jour où elle l'avait vu pour la prmeière fois. Elle se sentait prête à commettre des folies pour lui, des délires insensés. Elle avait bien tenté de le séduire, une fois, mais Hans-Axel n'avait même pas remarqué qu'elle lui parlait. Elle avait même essayé les poupées vaudous mais n'étant pas très douée elle était juste arrivée à se piquer avec les aiguilles. Non, il fallait une approche radicale, et super-noailles allait passer à l'action !!!!
Et voilà notre héros auprès de M-A, sa reine préférée. Vous remarquerez au passage qu'un héros est toujours accro à l'héroïne. Et la Noailles était là, verte de jalousie.
- Votre majesté, l'audience va commencer.
Hans-Axel décida de se retirer parce qu'il n'aimait pas que l'élue de son coeur ne remplisse pas ses devoirs. Pour sortir de la pièce, il dût passer devant la dame d'honneur. Ciel ! Avait-il rêvé ou bien la vieille chouette venait discrètement de lui donner une tape sur les fesses ? "Je dois rêver, se dit-il, mais ce n'est pas impossible, il est normal que cette vieille peau soit elle aussi amoureuse de moi, avec mon charme, avec mon élégance, avec mon physique d'Apollon." Mais quand même, la Noailles, il ne l'aime pas trop.
La Noailles se mit à sautiller dans les couloirs du château : elle l'avait fait !! Hourra !! Surgie de derrière un poteau, la Polignac la tira par la manche.
- Noailles, écoute, je vais t'aider !
La Polignac n'aimait pas Fersen car il avait persuadé M-A que le jeu d'argent, bouh, c'est pas bien, et ça coûte cher. Elle voulait se venger.
- J'ai une poudre d'amour, on la vaporise, et hop le premier mâle venu vous tombe dans les bras.
- Oooh, je la veux !!
- Ho-ho-ho !!
Justement, ce soir-là, il y avait un bal, cleui où Oscar est venue avec son bel uniforme tout blanc pour danser avec la reine. Vous vous souvenez ? On voit Hans-Axel boire un verre de vin puis s'éloigner. Notre histoire reprend ici.
La Polignac et la Noailles se préparaient à mettre leur plan sournois à exécution.
- Voilà la poudre, on fait comme ça, dit Julie.
Mais cette idiote a jeté la poudre sans regarder s'il y avait quelqu'un, et c'est Mercy qui a tout pris.
- Julie, s'écria Mercy, comment ai-je pu vivre sans toi ?
Mortifiée, la Polignac voyait Mercy s'approcher d'elle avec un petit air bizarre.
- Au s'cours ! Zu hilfe ! í Ayudame ! Ayuto !
Et elle cours, elle cours la Polignac, poursuivit par Mercy.
Noailles, elle, a récupérée le sachet d epoudre.
- Avec cette poudre magique, je suis la reine du monde !!!!!!
Et elle commença à faire des moulinets avec le sachet, jusqu'à ce qu'il lui échappe des mains.
- Ach, mein Gott !! Le sachet est tombé par la fenêtre !!
Et la poudre de s'étaler lamentablement par terre. le vent l'emporta peu après et la dispersa dans le premier bassin venu.
- Comment faire ???
Justement, Hans-Axel arrivait, triste que la reine danse avec Oscar et pas avec lui. Ni une, ni deux, Noailles attrappa un chandelier, et bing, elle assomma Fersen.
- Ho-ho-ho, tu ne m'échapperas pas !!

Rosetta, un entonoir sur la tête, vous a mijoté
l'acte II


Dans la Galerie des Glaces, tout le monde admirait M-A et Oscar qui tourbillonaient ensemble dpeuis le début du bal. personne ne soupçonnait le drame qui se jouait un peu plus loin.
Hans-Axel ouvrit péniblement les yeux, se demandant ce qui avait bien pu lui tomber sur la tête. La dernière chose dont il se rappelait était un Bong ! sonore, et plus rien, il s'était étalé par terre. Comme dans les BD, des petits oiseaux qui faisaient "cui-cui" et des étoiles s'étaient mis à tourner au-dessus de lui pour nous expliquer qu'il était momentanement hors-service.
- Ouch ! Ma tête !!
Et ce n'était pas tout. Voilà notre Adonis complétement paumé, ne sachant où il se trouvait, si ce n'est dans un lit qu'il ne connaissait pas. Une petite minute... Dans un lit ?!? Et en plus qu'il ne connaissait pas ?!? Gloups...
Hans-Axel regarda autour de lui, à gauche, à droite, puis encore à gauche, comme pour traverser à un passage piéton, comme celui qu'il y aà côté de l'opéra de Stockholm, par exemple. Personne, la voie était libre. Puis il remarqua qu'on avait jeté en boule ses vêtements sur une chaise à l'autre bout de la pièce, re-gloups. Hans-Axel, inquiet, souleva le drap. Madame de Noailles lui avait laissé ses culottes parce qu'elle ne voulait pas avoir d'ennuis avec la terrible modératrice du forum des fics.
Quand on parle du loup, voilà la Noailles. Elle entra dans la chambre, affublée d'un costume espagnol du XVIIème siècle, celui qu'elle a vu dans "La Folie des Grandeurs" sur l'autre vieille chouette, son alter-ego. Et là, elle se la joua Full Monty, le Grand Jeu. Hans-Axel était en plein cauchermar !!
- You-hou !! criait Noailles, Hans, mon chou !!
Oh, quelle familiarité !! Quelle inconvenance !!
Et Noailles se livra à la grande scène des jupons, les enlevant les uns après les autres. Hans-Axel, pétrifié, restait immobile comme une statue, les yeux écarquillés comme pour dire "Non, j'ahllucine !!" Si en plus il avait su qu'André les espionnait et qu'il s'amusait comme un fou derrière la porte !! Madame Etiquette en satyre !!
La danse de Noailles continuait inexorablement. Ce fut lorsqu'elle se retrouva en corset et qu'elle lui sauta dessus qu'Hans-Axel réagit. Comme un ressort, il bondit hors du lit, mais s'empêtra dans les draps, tandis que Noailles se cassait la figure de l'autre côté. profitant de la confusion, il se rua sur ses vêtements, s'en saisit et se sauva dans les escaliers tout en s'habillant à la hâte. Heureusement, Hans-Axel était passé maître dans l'art de l'habillage précipité, alias le fast-clothes, car souvent il avait dû décamper vite fait quand il entendait ses maîtresses crier "Ciel, mon mari !"
Noailles le poursuivait-elle ? Oui !! Et elle cours vite, cette vieille folle, même enroulée dans un drap !! Mort de rire, André avait bien envie d elui proposer une course en sac. Hans-Axel atteignit enfin les grilles du château. Il se jeta dans son carosse qu'il ne fit arrêter qu'une lieue plus loin.
André s'était calmé. Il ne riait plus du tout lorsqu'Oscar l'appela pour rentrer. pour s'empêcher de rire devant elle, il avait avalé des biscuits amers, ce qui lui éviterait de lui raconter une chose qui était humiliante pour son cher Fersen. André aimait Oscar au point de ne pas vouloir désacraliser le mythe du Suédois. Soudain, ils virent Hans-Axel au bord de la route. "Je vais partir, Oscar", dit-il, "je vais mettre des mers, des océans entre elle et moi ! Adieu !!"


FIN.