Balades Romantiques
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 Si seulement...

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Gentillefille
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MessageSujet: Si seulement...   Si seulement... EmptyVen 7 Oct - 17:34

Si seulement…


Et si Candy n’avait pas manqué Terry à Southampton….


Chapitre 1
« Si Londres m’était conté… »


La calèche arriva à Southampton, elle était à peine arrêtée que Candy se précipita au port en courant aussi vite qu’elle le pouvait.

- Le bateau pour l’Amérique ? Demanda-t-elle à un passant.

- Là-bas Mademoiselle, dit-t-il en lui montrant du doigt le bateau qui venait de partir.

Le monde de Candy s’écroula autour d’elle. Elle l’avait raté ! Elle avait ratée Terry ! Elle sentit son cœur se briser en mille morceaux. Elle aimait Terry, et il l’avait laissé ! Elle se précipita au port en se frayant un chemin parmi les gens qui faisait des signes à leur proches dans le bateau partant. Elle arriva devant et se mit à crier en faisant de grands signes avec son bras. Elle avait les larmes aux yeux.

- TERRY !!!!!!!!!!!TERRRYYYY !!!!!!!! JE T’AIME !!!! JE T’AIME !!!!TERRY !!!!!

- Taches de son ?! Tu m’aimes ?!…

Candy se retourna comme dans un rêve, et à sa grande surprise, elle vit Terry qui se tenait devant elle. Elle ne l’avait pas raté après tout ! Le garçon qu’elle aimait de tout son cœur, se trouvait devant elle. Sans réfléchir, elle lui sauta au cou et lui, la serra dans ses bras. Terry sentit l’odeur de fraîcheur de ses beaux cheveux blonds et bouclés. Il ne pensait pas la revoir aussi vite. Elle lui manquait tellement déjà ! Il ne l’avait pas revu depuis la punition. Candy ne pouvait pas croire la chance qu’elle avait ! Elle était avec Terry ! Apres tous ces jours horribles passés dans le donjon, enfermée, seule et surtout loin de Terry ! Elle sentait la force de son étreinte autour d’elle et elle en savourait chaque moment. Le moment de surprise et de joie passé, Candy se souvint tout à coup pourquoi elle était la. Il était parti ! Il lui avait laissé une note comme adieu ! Une colère la submergea soudainement. Elle se défit de son étreinte et se mit à lui donner des petits coups de poings répétés sur son torse.

- Comment as-tu osé ?!, Comment as-tu pu me laisser dans ce collège froid et glacial ?! Comment as-tu pu croire que j’allais rester là-bas sans toi ? Une note en guise d’adieu…. !

- Candy…. Je… mais… tu allais être expul…..

Il ne pouvait pas placer un mot dans sa tirade car elle continuait à lui marteler le torse en se lamentant. Terry lui prit les deux mains pour qu’elle arrête de le frapper et posa ses lèvres sur les siennes pour l’empêcher de continuer à parler. Candy fut prise complètement au dépourvu par ce baiser. Le deuxième qu’il lui volait, pour la faire taire bien sûr, mais pas sans passion. Cette fois-ci elle n’allait pas le gifler, elle ferma les yeux et répondit fougueusement à son baiser. Elle oublia sa colère et ses lamentations, les sensations délicieuses qu’elle ressentait suffirent. Terry lâcha les mains de Candy et elle les lui mit autour du cou.
Les gens autour d’eux souriaient et se mirent à applaudir. La plupart avait suivit la scène depuis le début ; l’arrivée de Candy en calèche, la course jusqu’au port, les appels de la jeune fille et sa grande déclaration d’amour, les retrouvailles, la petite chicane et enfin le baiser. Nos deux tourtereaux étaient tellement pris dans leur passion, qu’ils n’avaient pas entendu les applaudissements au début. Ils s’arrêtèrent lorsqu’ils se rendirent compte qu’ils avaient des spectateurs.

- On dirait qu’on a des spectateurs dit Terry.

- Et bien, toi qui veut devenir acteur, ça te fait de la pratique, dit-elle en souriant.

- Je t’aime aussi, dit Terry. Allons dans un endroit un peu plus discret, loin des regards et des oreilles des gens.

Une partie de la foule fit un « Aww » désappointé et une autre partie continuait à rire. Candy et Terry se dirigèrent vers une petite auberge pas très loin du port. Ils entrèrent et s’assirent à une table près de la fenêtre et commandèrent un petit déjeuner pour deux. Pendant qu’ils attendaient la nourriture, Terry demanda enfin.

- Ok, Candy, qu’est-ce que tu fais ici ?

- Je t’ai suivi.

- Sans blague. Pourquoi ?

- Je ne peux pas rester au collège sans toi.

- Mais, je l’ai quitté pour que tu ne sois pas expulsée.

- Merci. Mais j’aurai préféré être expulsée, je t’assure. Je veux rentrer en Amérique avec toi.

A part dans ses rêves les plus fous Terry n’aurait jamais cru qu’il entendrait Candy prononcer ces mots-la. Elle voulait venir avec lui ! Son sacrifice n’avait donc servit à rien puisque Candy avait quand même quitté le collège.

- Ton sacrifice n’a servit à rien, dit-elle comme si elle avait entendu ce qu’il pensait, Albert est parti aussi poursuivre ses rêves. Dis-moi ce que pourrait m’apporter le collège ?

- Euh…. devenir une lady ?

- Et qu’est-ce que ça va me rapporter ? Etre élégante pour les réceptions et les dîners ? Très peu pour moi ! Je veux plus de la vie.

Terry regarda Candy avec fascination. Il aimait sa force de caractère. Elle voulait faire quelque chose de sa vie. Il était fier d’elle intérieurement.

- D’accord, Taches de son, tu m’as convaincu. Tu ne peux pas savoir comme ça me fait plaisir que tu sois ici, avec moi ! Mais si mon père savait où j’étais…

- Oh, ne t’en fais par pour ça.

- Que veux-tu dire ?

- Je veux dire que je m’en suis chargé…

- Comment ?

- Je lui ai dit de te laisser poursuivre tes rêves. Je crois qu’il m’a écouté…

- Tu es incroyable, tu sais ? Dit-il en riant.

A ce moment la, le serveur leur apporta leur petit déjeuner et ils commencèrent à manger.

- Terry, tu as raté le bateau pour l’Amérique… ta note disait que tu quittais l’Angleterre à l’aube aujourd’hui….

- Je n’ai pas pu trouver de billet, heureusement, sinon tu m’aurais manqué ; il nous faudra attendre deux semaines…

- Deux semaines ? Dit-elle avec un air de réflexion, il faudrait que je me trouve du travail.

- Du travail ? Demanda Terry. Mais j’ai assez d’argent pour nous deux. Tu n’as pas besoin de travailler… Pour le moment du moins, parce que je suis sûr que mon père va me couper les vivres, si ce n’est pas déjà fait…

- Alors profitons de notre temps libre ! Deux semaines pour se promener à Londres ! Mais à propos, tu pourras me trouver une chambre à louer ?

- J’en ai une dans cette auberge. Tu veux la partager ? plaisanta-t-il

- Terrence Grandchester ! Dit-elle en imitant la Mère supérieure, vous ne suggérez pas que je partage votre lit sans être légalement vôtre… ?

- Bien sur que non ! Je suis un gentleman, Melle tâches de son ! Dit-il sur le même ton taquin. On va voir s’il y a une chambre de libre ici, D’accord ?

Terry savait que s’ils se retrouvaient dans la même chambre, il aurait toutes les peines du monde à résister à l’attraction qu’il avait pour elle. Ils terminèrent leur petit déjeuner et demandèrent à l’aubergiste si elle avait une autre chambre de libre.

- Mais bien sûr ! Vous avez de la chance, dit la bonne femme potelée avec le sourire, c’est la dernière. Elle est juste à quelques portes de celle de M. Granchester.

Terry prit la clé et amena Candy dans sa chambre emportant son sac. Elle prit une douche et se changea. Fini les uniformes stricts et la discipline trop dure du collège St. Paul. Elle pouvait porter ce qu’elle voulait et personne ne pouvait lui dire le contraire. Terry l’attendait dehors. Il prirent une calèche ensemble et allèrent au centre de Londres. Ils se retrouvèrent dans un marché aux puces. On y vendait toutes sortes de choses, anciennes, nouvelles, des bibelots, de la vaisselle de vieux tableaux de peintures, des bijoux, vêtements etc. Ils regardaient de vieux bijoux lorsque Terry remarqua de beaux bracelets en or qui lui plut beaucoup. Il décida d’en acheter un pour Candy. Il marchanda avec la vendeuse pendant un temps et enfin, ils s’entendirent sur un prix et il acheta le bracelet qu’il offrit à Candy immédiatement.

- Voilà, c’est pour toi dit-il, pour ta punition non méritée.

- Merci, Terry. Je vais le porter avec fierté. C’est très beau.

Elle le mit tout de suite à son poignet.

- Votre amie américaine a de la chance, dit la vendeuse. Au revoir !

- Au revoir ! Répondirent Candy et Terry en même temps.

Ils arrivèrent à Hyde Park en parlant de tout et de rien. Terry devait se rendre à la banque pour voir où son père avait laissé l’état de ses finances.

- Tu peux m’attendre ici, dit-il à Candy, les banques sont tellement ennuyeuses. Je te retrouve ici dès que j’ai fini, d’accord ? Dit-il en l’embrassant sur le front. A tout à l’heure ! Dans une demi-heure à peu près !

- Ok, je t’attends ici.

Terry s’éloigna et Candy regarda des enfants qui jouaient pas très loin de la où elle était assise. Il y eut un groupe de petits enfants d’environ six ans, des garçons et des filles en uniforme ; jupes et pantalons gris, chemises blanches, gilets bleu marine pour les filles et veste bleue marine pour les garçons. Ils parlaient français. Certainement des élèves du lycée français pensa Candy. Les garçons jouaient au ballon et les filles à la marelle. Un petit groupe chantait en jouant des jeux de mains. Les élèves étaient accompagnées par deux professeurs, une jeune sœur religieuse et une autre dame un peu plus âgée, aux environs de la trentaine. Elles s’assirent sur un banc pas très loin de là où Candy était assise. Les enfants avaient l’air tellement heureux. Ils ont certainement un papa et une maman, pensa Candy, qui subviennent à leur besoin. Une vague de tristesse la traversa en pensant à sa famille qu’elle ne connaîtrai jamais. Comment était sa mère, son père ? Avait-elle les yeux de sa mère ou de son père ? Pourquoi avait-elle été abandonnée ? Ces tristes pensées furent interrompues par les pleurs d’une petite fille qui était tombée et qui s’était fait mal au genou. Candy se précipita vers elle.

- Allons, allons dit-elle. Ne pleure pas. Ça va aller.

Elle prit un mouchoir dans son sac à main et se mit à nettoyer l’égratignure de la petite. Elle l’accompagna ensuite vers ses deux professeurs qui n’avait pas vu ce qui s’était passé.

- Excusez-moi dit Candy, la petite s’est fait mal

- Oh ! Dit la religieuse. Merci beaucoup Mademoiselle. Que Dieu vous bénisse !

- Elle était gentille la dame, dit la petite fille.

- Oh c’est rien j’étais un vrai garçon manqué et les égratignures, je connais, croyez-moi.

- Vous êtes américaine ? demanda la religieuse

- Oui. Je retourne en Amérique bientôt avec mon petit ami.

- Vous habitez ensemble ? Demanda la religieuse ?

- Nous avons des chambres séparées dans une auberge, dit Candy.

- Sœur Joséphine, laissez la jeune fille tranquille. Son mode de vie ne nous regarde pas. Arrêtez de faire la morale à tout le monde, dit l’autre professeur. Je parie que vous ne vous êtes même pas présentée avant de commencer votre sermon. Bonjour, dit-elle a Candy, je m’appelle Felicity Smith et voici c’est sœur Joséphine.

- Candice Neige André, mais vous pouvez m’appeler Candy. Enchantée.

- Enchantées, dirent les deux dames en même temps.

- Ne devez-vous pas être à l’école ? Demanda sœur Joséphine.

- Sœur Joséphine… dit Felicity avec un ton de reproche.

Candy leur raconta ce qui s’était passé au collège St. Paul, comment Terry s’était sacrifié et leurs retrouvailles.

- Ce garçon doit vous aimer beaucoup, dit Melle Smith.

- Vous devriez vous marier pour ne pas succomber à la tentation, dit Sœur Joséphine.

- Sœur Joséphine, arrêtez avec vos sermons !

Candy sourit et pensa à Melle Pony et Sœur Maria. Elle avait hâte de les revoir. Elle n’avait peut-être pas de vraie famille biologique, mais Melle Pony et Sœur Maria étaient vraiment maternelles avec elle.
La petite fille qui s’était fait mal – qui s’appelait Amélie – l’appela pour jouer au ballon avec les autres. Alors, elle courait et riait avec les enfants qui s’amusaient.
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Gentillefille
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MessageSujet: Re: Si seulement...   Si seulement... EmptyVen 7 Oct - 17:36

Un jeune homme aux cheveux blonds passait par le parc et regardait Candy jouer avec les enfants. Son cœur bondit dans sa poitrine. « Est-ce que ça ne serait pas… ? Mais non que dis-je ? Elle est certainement toujours en Australie. Il s’approcha et vit alors quelque chose qui brillait au bras de la jeune fille. Le bracelet en or ! « C’est elle ! » se dit-il. Et il courut vers la jeune fille qui était au milieu des enfants qui l’entourèrent en criant et riant.

- Georgie ? Appela le jeune homme blond.

Candy ne répondait pas, elle avait le dos tourné, et elle continuait à rire avec les petits.

- Georgie ! Appela encore le jeune homme, tu ne m’entends pas ? c’est moi, Laurent.

Candy se retourna finalement et vit un bel homme blond, élégamment vêtu qui la regardait en souriant. Mais son sourire s’évanouit quand elle vit qu’elle n’était pas Georgie.

- Oh excusez-moi dit-il confus, je vous ai pris pour quelqu’un d’autre…

- Ce n’est rien, dit Candy en souriant, moi c’est Candy.

- Laurent. Excusez-moi si je vous ai effrayé, mais vous lui ressemblez beaucoup, la même couleur des yeux et des cheveux, le même bracelet en or…

- Le bracelet ? Mon petit ami vient de me l’acheter au marché aux puces…

- C’est le bracelet de Georgie, elle a du le vendre lorsqu’elle était en difficulté financière. Il est unique en son genre…

- Vous voulez que je vous le donne ? Demanda Candy avec sa générosité habituelle.

- Non, il est à vous maintenant. Gardez-le précieusement. Au revoir.

- Au revoir.

Et il s’éloigna sans demander son reste. Candy était un peu perplexe. Qui était Georgie ? Etait-ce vrai son bracelet que Terry lui avait acheté ? Est-ce qu’elle lui ressemblait vraiment ? Toutes ces questions devraient attendre, car les enfants la rappelaient pour aller jouer.


**********



Terrence Grandchester entra dans la Lloyd National Bank et demanda à voir le manager. Il voulait savoir si son père lui avait coupé les vivres. Il avait un peu d’argent que lui avait laissé son grand-père, mais il ne pouvait le toucher qu’à sa majorité, c’est à dire, dans un an à peu près. Il voulait faire des arrangements avec la banque pour en prendre possession à partir des Etats-Unis si besoin est. Le manager de la banque l’accueillit chaleureusement.

- Bonjour Monsieur dit Terry.

- Bonjour, Monsieur Grandchester ! Roger Thornhart, dit-il en lui tendant la main droite, quel plaisir de vous rencontrer. Notre banque fait des affaires avec votre famille depuis des années. Votre père était ici ce matin et à laissé un pli pour vous au cas où vous passeriez par ici.


Il lui remit une enveloppe jaune. Terry prit l’enveloppe et l’ouvrit. Il trouva un chèque en son nom pour un montant exorbitant et une note de son père.

Mon cher fils,

Je te laisse poursuivre ton rêve. Ta petite amie m’a convaincu de te laisser

tranquille. Voici une petite somme pour t’aider à vivre jusqu'à ce que tu

trouves le moyen de t’assumer.

J’espère que tes vœux se réaliseront. Et n’oublies pas de venir remplir ton

Devoir . La porte sera toujours ouverte pour toi.

Bonne chance

Ton père,

Richard Grandchester



Terry ne pouvait pas en croire ses yeux ! L’argent que lui avait laissé son père était plus qu’assez pour qu’il puisse se loger et trouve du travail dans une troupe de théâtre en Amérique. Pourquoi l’Amérique ? Pourquoi pas l’Angleterre ? Il voulait inconsciemment être près de sa mère. Candy !! Elle avait su amadouer son père ! Sa bonté était contagieuse. Il remercia le manager et quitta la banque après avoir fait les arrangements nécessaires.
Il oublia son projet initial, il n’en avait plus besoin, maintenant. Il marchait et passa devant une bijouterie. Il entra et se dirigea la ou il y avait les bagues. Il regardait les bagues de fiançailles et les alliances lorsqu’il entendit une jeune femme parler.

- Vous êtes sur qu’il a été vendu ? Vous pouvez vérifier ? Demanda la jeune femme.

Terry se retourna et vit une jeune femme de dos, de longs cheveux blonds bouclés et son cœur fit un bond dans sa poitrine. Il s’approcha d’elle.

- Candy ? dit-il, je t’ai dis de m’attendre au parc…

La jeune femme se retourna et Terry arrêta son discours.

- Excusez-moi, dit-il confus, vous ressemblez tellement à ma petite amie !

- Elle en a de la chance, plaisanta la jeune femme. Je m’appelle Georgie.

- Terry. Je m’excuse pour la confusion.

- Pas de problème.

Terry s’éloigna et retourna là où il y avait les bagues. Le vendeur était la et il acheta une bague de fiançailles et des alliances. Le piège d’Eliza lui avait démontré qu’il ne fallait rien prendre pour acquis. Il jura que rien ni personne ne le séparera de Candy cette fois-ci. Ni Eliza, ni personne. Il sortit de la bijouterie et alla vers le parc. Il avait pris plus de temps qu’il ne croyait. Il arriva au parc et vit sa demoiselle tâches de son entrain de jouer gaiement avec un groupe d’enfants. Il sourit ; elle amenait la joie partout où elle passait. Il s’approcha et vit les deux professeurs qui parlaient de Candy.

- Elle est pleine de joie de vivre, dit Félicity.

- J’espère que son jeune homme l’épousera avant de faire quoi que ce soit…

- Assez ! Sœur Joséphine, Ça n’est pas votre problème.

- Mais…

- Hum ! Fit Terry pour montrer sa présence. Candy ? Cria-t-il.

Au milieu de tous les cris des enfants, elle entendit la voix de son bien-aimé.

- Terry, tu es de retour ! Dit-elle avec joie.

- Tu t’amuses bien sans moi, je vois, plaisanta-t-il

- Il fallait bien que je passe le temps, non ?

Elle s’approcha de lui et il l’embrassa sur la joue. Les enfants firent un HOUUU et rirent avec leur deux professeurs, les regardaient en souriant. L’amoureux de Candy était-la.

- Terry, voici la classe de première année de l’école française et leur professeurs, Sœur Joséphine et Melle Felicity Smith.

- Bonjour, dit-il.

- Bonjour, dirent les autres.

- Vous formez un beau couple, dit Felicity.

- Merci. On doit y aller, dit Terry à Candy.

- On doit y aller aussi les enfants, dit Felicity, allez tout le monde en rang !

Les enfants firent un « awww » désappointé et se mirent en rang à contre cœur. Ils se dirent au revoir et quittèrent le parc en direction opposée. Terry amena Candy faire du lèche-vitrines jusqu'à l’heure du déjeuner. Ils allèrent manger dans un petit restaurant au centre de Londres. Pendant qu’ils mangeaient, Candy demanda enfin comment s’était passé son rendez-vous à la banque.

- Très bien, merci. Grâce à toi d’ailleurs.

- Grâce à moi ?

- Oui, la conversation que tu as eue avec mon père…

- Oui… ?

- …a porté plus de fruits que tu ne l’espérais.

- Je ne comprends toujours pas.

- Tu es mon ange gardien, tâches de son. Mon père m’a non seulement donné sa bénédiction, mais assez d’argent pour vivre jusqu'à ce que je commence à faire du théâtre.

- Wow ! Tant mieux pour toi.

- Tant mieux pour nous ! Je peux t’entretenir maintenant.

- Mais Terry, je ne veux pas que tu m’entretiennes… je veux trouver quelque chose à faire.

- Tu sais ce que tu veux faire ?

- Albert m’a écrit qu’en Afrique, il y avait une infirmière qui lui faisait penser à moi, peut être vais-je aller à l’école d’infirmières…

- Ok. Je ne peux pas t’empêcher de poursuivre tes rêves… Dès qu’on arrive en Amérique, je veux aller avec toi à la maison Pony. Je veux voir où tu as été élevée… rencontrer tes deux mères et tous les enfants dont tu parles tant.

- Et tu verras enfin ma vraie colline Pony !

Ils terminèrent leur repas en parlant de tout et de rien. Ils étaient ensemble et ils se sentaient tellement bien. Terry l’amena faire du tourisme. Ils virent le palais de la Reine, Buckingham Palace, le pont de la tour Tower Bridge, Big Ben et la maison du parlement, le musée de cire, Madame Tussaud etc. Ils rentrèrent épuisés à l’auberge juste à temps pour que l’aubergiste leur servit le dîner. Ensuite, Terry suggéra qu’ils aillent prendre un verre dans un bar. Il se rendirent dans un bistrot pas trop loin de l’auberge. La musique était bruyante, les gens parlaient, d’autres buvaient, d’autre dansaient. Candy et Terry entrèrent, prirent un verre et dansèrent. Lorsqu’ils étaient assis à leur table, une jeune dame s’approcha d’eux et leur donna une feuille de papier qui parlait d’un bal qui devait avoir lieu dans deux jours, on cherchait des serveurs et des serveuses.

- Je peux user de l’influence de mon nom pour nous trouver des invitations si tu veux, dit Terry.

- Pourquoi, pas ? Ça pourrait être amusant, dit Candy. Excuse-moi, je dois aller me repoudrer le nez.

Elle se dirigea vers les toilettes des dames, lorsqu’un homme l’aborda.

- Georgie ! mets vite ton uniforme, on est plein à craquer…

- Excusez-moi…. Mais vous vous trompez de personne.

- Allons Georgie, cesse de plaisanter… mais… excusez-moi.

La lumière n'était pas très claire, mais l’homme se rendit compte qu’elle était pas Georgie. Candy resta pensive. C’est la deuxième fois de la journée qu’on la prenait pour Georgie. Elle avait de plus en plus envie de la voir. Elle finit ce qu’elle avait à faire et alla rejoindre Terry qui l’attendait à la sortie. Pendant qu’ils marchaient jusqu'à l ‘auberge, Terry remarqua l’air songeur de Candy.

- Ça va Taches de son ?

- Humm. Je pensais à quelque chose de bizarre qui m’est arrivé aujourd’hui.

- Ah! Oui ? Quoi donc ?

- Quand était au parc jouant avec les enfants, un jeune homme blond élégamment vêtu…

- Tu n’as pas perdu de temps je vois…

- Terry, je suis sérieuse. Il m’a abordé et m’a appelé « Georgie »

- Georgie ?

- Oui, il a dit que je lui ressemblais et que je portais le même bracelet qu’elle.

- C’est vrai que tu lui ressemble.

- Quoi ? Comment le sais-tu ? Tu connais Georgie ? Tu l’as vu ?

- Oui et j’ai cru que c'était toi.

- Quoi ? Toi aussi tu nous as confondues ? Elle me ressemble vraiment ?

- Oui, je l’ai vu de dos, dans une bijouterie, elle a les même cheveux blonds bouclés, les même yeux vert, mais l’accent australien aurait du m’alerter que ce n’était pas toi. Elle cherchait un bracelet en or qu’elle voulait racheter…attends un peu l’homme a dit que le bracelet que je t’ai acheté était le même bracelet que Georgie ?

- Il a dit qu'il était unique en son genre.

- Tu parles d’une coïncidence !

- J’aimerai bien rencontrer cette Georgie.

- Vos chemins vont se croiser, tu verras.

- Que faisais-tu dans une bijouterie ?

- Je regardais des bijoux.

- Oh, bien sur.

Terry était content qu’elle n’ait pas insisté. La bague des fiançailles devait être une surprise. Candy était de toute façon trop préoccupée par Georgie pour continuer la conversation. Terry la serra fort contre lui. Il savait que Candy espérait que Georgie soit une personne de la famille qu’elle n’avait jamais connue. Mais il ne voulait rien dire, pour ne pas la décourager si ce n’était pas le cas. Candy pensait la même chose aussi, et elle n’osait pas prononcer les mots de peur que ça porte-malheur.
Arrivés de la porte de la chambre de Candy, Terry l’embrassa sur le front, lui souhaita une bonne nuit et se dirigea vers sa chambre. Candy était perplexe. Elle espérait que Terry l’embrasse…depuis leur baiser en spectacle le matin, elle avait envie qu’il l’embrasse encore.

- Terry ?

Il se retourna et fut étonné de la voir encore dans le couloir.

- Oui ?

- Si je te promets de ne pas te gifler, tu peux m’embrasser ?

Terry sourit et ne se le fit pas dire deux fois. Il revint sur ses pas, prit la jeune fille dans ses bras et l’embrassa avec passion. Un baiser interminable qui emporta Candy dans un tourbillon de passion, de délices et de sensations exquises, de troubles et vertiges grisants. Lorsqu’ils s’arrêtèrent enfin, Candy était sur un nuage.

- Bonne nuit, Melle Tarzan.

- Bonne nuit, Terry.

Elle entra dans sa chambre, toujours grisée par les effets du baiser. Elle se changea, fit sa prière et se mit au lit. Elle ferma les yeux dès que sa tête toucha le coussin. La journée depuis la fuite du collège St. Paul à l’aube, au bistrot avec Terry, l’avait complètement éreintée.
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MessageSujet: Re: Si seulement...   Si seulement... EmptyVen 7 Oct - 17:47

Chapitre 2
« Nous allons au bal… »



Georgie était dans sa chambre en train de se préparer pour dormir. Elle était revenue en Angleterre la semaine précédente pour chercher ses origines, encore une fois. Tout avait commencé quand elle avait appris que la jeune femme sur qui on l’avait trouvée lorsqu’elle était bébé, n’était pas sa mère. Elle avait été adoptée. L’orphelinat avait donné le bracelet en or à ses parents adoptifs, qu’ils avaient trouvés dans le moïse dans lequel elle avait été abandonnée. On lui a dit plus tard que sa mère était partie pour l’Amérique pour tenter de refaire sa vie, loin des tous ces mauvais souvenirs. Contre l’avis d’Abel et Arthur, ses deux frères, elle quitta l’Australie encore une fois pour l’Angleterre. Elle faisait ainsi d’une pierre deux coups. Elle avait besoin de s’éloigner de « ses frères ». Ils étaient tous les deux amoureux d’elle. Elle les aimait beaucoup, mais elle ne pouvait pas en choisir un, sans blesser l’autre. Alors, après tout ce qu’elle avait découvert sur ses origines, elle décida de partir à la recherche de sa mère. Abel et Arthur étaient désolés de la voir partir. Elle n’avait pas voulu qu’ils l’accompagnent pour ne pas leur donner de faux espoirs. Sa décision était prise, elle ne choisira pas entre ses deux frères. Elle pensa à Laurent qu’elle avait sacrifié pour lui sauver la vie. A cause de la maladie du jeune homme, elle le retourna à sa famille car elle ne pouvait pas lui procurer les soins qu’il méritait. Elle avait donc prit la décision la plus difficile de sa vie, celle d’abandonner l’homme qu’elle aimait pour lui sauver la vie. Elle avait vendu son bracelet, le seul lien avec sa mère naturelle. Elle était allée à la bijouterie pour voir si son bracelet était encore la, mais il avait bien sûr été vendu. Il pensa au jeune homme qui l’avait confondu avec sa petite amie, il était charmant et beau. Comment l’avait-il appelé déjà ? Ah oui, Candy ! Lui ressemblait-elle vraiment ? Elle ne saura peut être jamais, et ses pensées retournèrent vers la quête de sa mère. Elle pria pour qu’elle retrouve son bracelet, elle ne savait pas comment, mais elle devait le retrouver. C'était le seul lien avec sa vraie mère. Mais par où commencer ? Elle se rappela alors des paroles de l’évangile, « ne vous souciez pas du lendemain le lendemain aura soin de lui-même A chaque jour suffit sa peine. » Elle décida de suivre ce sage conseil de la bible et se mit au lit pour tomber dans un sommeil sans rêves.


**********



Candy se réveilla très tard le lendemain matin. La journée précédente l’avait tellement fatiguée qu’elle dormit jusqu'à midi. Elle prit une douche, fit sa toilette et descendit pour manger. L’aubergiste lui dit que M.Granchester était déjà sorti et avait ordonné qu’on la laisse dormir. L’aubergiste lui servit quelque chose à manger. Elle termina son repas et alla se promener dehors.


**********



Pendant ce temps au collège St Paul, les amis de Candy étaient consternés et tristes que Candy se soit enfuit. Elle avait préféré quitter le collège, que d’y rester sans Terry.

- Tu crois qu’elle est partie avec lui ? Demanda Archie à son frère.

- Lui qui ? Fit Alistair un peu distrait.

- Ce maudit anglais ! Ce Grandchester !

- Apparemment c’est ce qui ressort de leur disparition simultanée…

- Qu’est-ce qu’il avait de plus que moi ? Pourquoi l’aime-t-elle tellement ? Il était arrogant et…

- Il n'était pas l’élu du cœur de sa meilleure amie. Allons Archie, tu sais bien qu’elle ne verra en toi qu’un bon ami, et en moi aussi d’ailleurs. Pour des raisons qu’on ignore, elle a d’abord préféré Anthony, ensuite Grandchester. Toi et moi ne seront que de bons amis.

- Mais elle me manque tellement déjà. Sa présence avait rendu le collège froid et glacial en un endroit abordable presque agréable.

Alistair ne répondit rien. Il souffrait en silence du départ de Candy.

Annie et Patty étaient dans la chambre, et elles avaient toutes les deux une tête d’enterrement. Leur meilleure amie les avait quittées pour poursuivre ses rêves. Pour être près de celui qu’elle aimait. Le collège n’était plus le même sans Candy. Elle apportait la joie partout où elle passait.

- Tu penses à Candy Annie ? Demanda Patty.

- Oui, tu sais pourquoi elle est partie ? Demanda Annie.

- Elle ne voulait certainement plus rester ici après le départ de Terry. Il s’est sacrifié pour qu’elle reste. Je crois qu’elle est amoureuse de lui.

- J’espère qu’ils sont ensemble. Mais elle me manque tellement.

La Mère Supérieure écrivit à Georges pour l’informer de la disparition de Candy.

« Le sacrifice de Terrence Grandchester n’a servit a rien, elle a préféré partir » se dit-elle.



**********



Candy se promenait dehors près du port et se demandait comment elle allait expliquer sa fuite à l’oncle William. Il avait eu la bonté de la mettre dans ce collège réputé pour qu’elle apprenne à devenir une lady. Mais après le sacrifice de Terry, elle ne pouvait pas rester là-bas sans lui. Il était devenu la seule raison qui lui permettait d’aimer ce collège froid et glacial avec des religieuses sévères. Elle aimait Terry, elle voulait être avec lui, mais elle devait d’abord trouver sa vocation. Elle voulait quelque chose qui lui permettrait d’aider les autres. Infirmière…pourquoi pas ? Si elle allait à l’école d’infirmières, peut-être que l’oncle William lui pardonnerait d’avoir quitté le collège St Paul. En tant qu’infirmière, elle pourrait aider les malades à avoir le moral, à se sentir un peu mieux. Elle allait devenir infirmière, sa décision était prise. Elle ne voulait pas affronter l’oncle William tout de suite de peur qu’il ne la renvoie au collège.
Elle devait aussi en parler à Terry. Elle voulait bien passer le reste de sa vie avec lui, mais elle voulait aussi faire quelque chose. Elle avait le temps d’en parler avec lui.

- Un penny pour tes pensées… dit la voix de son bien-aimé qui la tira aussitôt de son monologue mental.

- Bonjour dit-elle en se retournant avec un beau sourire.

Elle le serra dans ses bras avec tendresse. Il lui rendit son étreinte.

- Je devrais m’absenter plus souvent…Bonjour, taches de son.

- Où es-tu allé ?

- User de mon influence pour nous trouver des invitations pour le bal royal demain soir…

- Celui où on cherchait des serveurs et serveuses ?

- Oui, seulement on sera des invités. Mon parrain m’a donné un coup de main.

- Mais la Mère Supérieure doit être à ma recherche…

- Je ne pense pas qu’elle va te chercher au bal royal.

- Mais, ça sera certainement couvert pas les journaux.

- Tu sais parfois les meilleures cachettes, c’est en publique devant tout le monde. Je ne pense pas que la Mère Supérieure ou Sœur Margaret fréquentent les réceptions mondaines ou lisent les journaux à sensation. Mais ne t’en fais pas, Taches de son, je ne laisserai personne te ramener dans ce collège glacial.

- Que le ciel t’entende !

- Maintenant il faut aller faire des achats. Il te faut une robe de soirée blanche et accessoires.

- Blanche ?

- Oui, c’est précisé sur l’invitation ; les femmes en blanc et les hommes en noir.

- D’accord. Tu ne vas pas m’accompagner. Je veux te surprendre.

- D’accord, pas de problème. On se séparera en ville. Je dois aussi m’acheter un smoking.

Ils se rendirent au centre de Londres ensemble. Ils s’arrêtèrent à Trafalgar Square.

- Rendez-vous ici dans deux heures, ça devrait te suffire pour trouver la robe qui te convient ? Ou tu as besoin de plus de temps ?

- Trois heures feront plus mon affaire, Terry.

- Trois heures ! Ah les femmes ! Ça va, dans trois heures ici à Trafalgar Square. Soit vigilante, ne t’attire pas trop d’ennuies

Il lui donna une grosse somme d’argent.

- C’est beaucoup trop, Terry.

- Mieux vaut prévenir que guérir. A tout à l’heure, Taches de son. N’oublies pas, le thème est noir et blanc, la robe doit être blanche.

Il lui donna une bise au front et ils se séparèrent. Candy commença à faire du lèche-vitrine tout d’abord. Elle regardait les robes à travers les vitres des magasins. Elle entra finalement dans une boutique appelé « Chez Nelly » spécialisée en robes de mariées. Il lui fallait une robe blanche, après tout, pourquoi pas une de mariée ? Mariée… mariage….allait-elle épousé Terry ? Seul l’avenir le dira. Mais ce serait son plus grand rêve qui se réaliserait. Eliza par sa jalousie les avait réunis sans le vouloir.

« J’aimerai voir sa tête, si elle voyait Terry et moi ensemble au bal royal… se dit-elle en souriant. Je vais la remercier le jour où je vais le revoir… elle explosera de colère….Assez avec cette méchante fille. Achetons notre robe. »

Candy entra dans la boutique et fut aussitôt accueillit par une vendeuse qui l’amena voir Nelly elle-même pour qu’elle s’en charge.

- Bonjour Mademoiselle. Puis-je vous aider ?

- J’ai besoin d’une robe blanche pour le bal royal demain soir.

- Vous vous rendez compte que c’est une boutique de robes de mariées ici ?

- Oui, mais vos robes sont tellement belles et les femmes doivent s’habiller en blanc, alors j’ai pensé que…

- Vous êtes au bon endroit, alors. Je voulais simplement m’assurer que vous étiez dans le bon magasin. Voyons voir ce qu’on peut faire pour vous…. Vous faites quelle taille, du small ?

Elle alla chercher quelques robes et Candy commença à les essayer. Elles étaient toutes très belles, mais aucune ne lui n’allait à Candy comme il se devait. Elle avait essayé presque toutes les robes de la boutique au bout d’une heure, sans résultat.

- J’en ai une qui n’est pas encore tout a fait terminée, c’est un nouveau model que je veux essayer, il est un peu osé…

Elle alla à l’arrière de la boutique et revint avec une belle robe sans bretelles, en satin blanc. La jupe du bas était longue mais pas bouffante, pas besoin de crinoline, elle ne sera donc pas très lourde. Elle aimait déjà la robe. Elle la prit et alla l’essayer. Lorsqu’elle revint toutes les vendeuses et les autres clientes firent toutes un grand « Oh ! ». La robe était parfaite pour elle. Le décolleté un peu osé faisait ressortir sa poitrine, qui paraissait un peu plus grosse qu’elle ne l’était. Nelly voulut mettre un voile et des bretelles pour couvrir le dessus, mais Candy l’en empêcha.

- Non s’il vous plait elle est parfaite comme ça.

- Oui, dit une des vendeuses, elle est parfaite.

- Ne la gâchez pas avec le voile et des bretelles, renchérit une cliente.

- D’accord dit Nelly, c’est ce que je croyais aussi, mais je n’osais pas…

- Personne ne fera attention lorsqu’ils verront notre jeune fille radieuse dans cette robe, dit une autre jeune cliente.

- J’ai enfin la robe, dit Candy. Maintenant il me faudrait les accessoires, gants chaussure, cape, bijoux, sac à main…

- D’accord, vous pouvez trouver tout ça ici, venez, dit Nelly, venez par ici.

Candy acheta une cape qui avait une cagoule pour mettre avec la robe, ainsi que des chaussures, un sac à main et des gants assortis.

- Pour la parure, nous avons quelques fantaisies, attendez je crois en avoir en vert… Voilà ! C’est exactement la couleur de vos beaux yeux.

- Merci, je vais prendre le tout.

Après avoir régler sa facture, Candy s’apprêtait à partir quand Nelly lui demanda où elle allait se coiffer.

- Me coiffer ? demanda Candy.

- Oui, il faut vous coiffer pour le bal, voyons ! Je vais vous donner l’adresse d’une de mes amies qui a un salon de beauté.

Elle alla à la caisse et lui apporta un morceau de papier avec une adresse. Candy sorti avec tous ces paquets. Pas très loin de la, il y avait le salon de beauté, elle prit rendez-vous pour le lendemain. Elle alla à Trafalgar Square pour rencontrer Terry qui l’attendait depuis 20 minutes.

- Terry ?

- Enfin ! Melle Tarzan, c’est pas trop tôt !

- Je suis désolée d’être en retard…

- Ne t’en fais pas… ça ne fait que 20 minutes dit-il en l’aidant avec ses paquets.

- Il faudrait que je revienne demain…

- Demain ? Pourquoi ?

- Pour me coiffer bien sûr !

- Oh, d’accord. Allons, rentrons à l’auberge. A propos, tu sais danser ?

- Danser ? Mais on a dansé au festival de mai sous la musique d’Anthony…

- Oui, je n’ai pas besoin d’un rappel. Je sais que tu sais valser, mais s’il y a un quadrille par exemple…

- Un quadrille ?

- Oui c’est une danse qui se danse à quatre d’où le nom de« quadrille »

- Et c’est compliqué ?

- Je vais te montrer, ne t’en fais c’est facile…

- Ça ne me rassure pas du tout, apprendre une nouvelle danse la veille du bal…

- Allons taches de son c’est tellement amusant, tu verras…

Les leçons de quadrille furent très amusantes. Terry était un bon professeur mais parfois il perdait un peu sa patience. Candy était une bonne élève, elle apprenait vite, mais elle se trompait aussi souvent. Terry se moquait un peu de ses erreurs ce qui l’énervait toujours. Il aimait la voir s’emporter comme au début de leur relation quand elle s’énervait à chaque fois qu’il l’appelait « taches de son ». Il y avait un autre jeune couple qui semblait intéressé à apprendre aussi la danse. Le jeune homme demanda s’ils pouvaient se joindre à eux.

- Pourquoi pas, dit Terry, ça se danse à quatre de toute façon.

- Super, dit le jeune homme je m’appelle Sean et voici Sally

- Je suis Terry et voici Candy

La leçon de quadrille devint beaucoup plus simple avec l’autre couple, ce qui semblait compliquée et ridicule était devenu tout à coup clair comme de l’eau de roche. Sally connaissait déjà la danse, Sean lui avait besoin de leçons. Il y avait donc une personne de chaque couple qui savait danser, et l’autre ne le savait pas. Au bout de 2 heures le quadrille était parfait sauf qu’il n’y avait pas de musique. Mais en comptant les pas comme il faut, danser au rythme de la musique serai simple et amusant. Candy et Terry dînèrent avec Sean et Sally. Le jeune couple était marié, ils étaient à peine plus âgés que Candy et Terry.

- Vous n’avez pas regretter de vous être mariés si jeune ? demanda Terry

- Non, dit Sean, si ça ne tenait qu’a moi, je l’aurai épousé le premier jour ! Tu vas épouser Candy ?

Terry était un peu pris au dépourvu par la question. Il ne voulait pas gâcher la surprise.

- Euh… un jour, oui…

Candy le trouva, mignon et elle le regarda avec amour.

- Tu l’aimes beaucoup n’est-ce pas ? demanda Sally à Candy

- A la folie ! dit Candy en riant et regardant Terry qui lui fit un clin d’œil.

- Alors ne prenez rien pour acquis, faîtes tout pour rester ensemble…il n’y a rien de plus important dans la vie que d’être avec l’être aimé, le reste suivra comme sur des roulettes, dit Sean.

- Crois-moi Sean, nous l’avons appris que trop bien, dit Candy

- Et on ne sera plus jamais séparé, dit Terry

Ils passèrent le reste de la soirée à bavarder et comparer leurs expériences.


**********
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MessageSujet: Re: Si seulement...   Si seulement... EmptyVen 7 Oct - 17:49

Georgie continuait les recherches pour retrouver sa mère . Elle avait appris que sa mère lors de son passage en Angleterre, avait travaillé pour Lord Brydon un aristocrate de Londres, comme assistante. Elle savait où habitait Lord Brydon, mais les domestiques ne voulaient pas la laisser entrer, sans rendez-vous. Une des bonnes, appelé Betty, lui souffla que Lord Brydon serait au Bal Royal, demain soir.

- Si tu peux t’y insérer, tu pourrais lui parler sans problème, au moins tu sauras à quoi t’en tenir. Il te faut une robe de soirée blanche c’est le thème.

- Mais je n’ai pas d’invitation, dit Georgie.

- Je vais y travailler comme serveuse, je pourrais te faire entrer par derrière,

- Mais il me faudra une robe de soirée pour demain.

- Attends, dit Betty je peux te prêter la robe de mariée de ma sœur, elle me l’a donnée pour mon propre mariage.

- Pourquoi es-tu si gentille avec moi ?

- J’ai une petite sœur, et si elle en avait besoin, je voudrais que quelqu’un l’aide aussi.

- Merci beaucoup. Mais je peux aller au bal comme serveuse.

- Les serveurs n’ont pas de droit de bavarder avec les invités… Il y aura tellement de monde, je doute qu’on vous remarquera… Venez tôt à Bacchanalia, le palais où aura lieu le bal, vers 4 heures le bal va commencer à 7 heures. Aux environ de 8 heures vous pourrez faire votre entrée, tout le monde sera occupé à danser.

- Merci beaucoup, Betty. A demain alors. Que Dieu te bénisse.

Georgie s’en alla contente. Si le plan réussissait, elle aurait plus d’informations sur sa mère. Le bateau pour les Etats-Unis partait dans un peu moins de 2 semaines. Elle avait besoin de plus de renseignements.


**********



Le lendemain Candy alla au salon de beauté pour se faire coiffer. Les dames du salon insistèrent pour lui faire aussi les ongles, le visage et le maquillage.

Terry l’attendait à l’auberge, mais il devait aller changer sa réservation pour l’Amérique ou du moins ajouter une chambre pour Candy à sa réservation.

- Monsieur, j’ai peur que nous n’ayons plus de place.

- Mais j’ai besoin d’une autre chambre !

- La vôtre est une double cabine, vous pouvez la partager avec votre amie.

- Comment ça une double cabine ? Ça devait être simple !

- Certainement une erreur, qui devrait vous arranger.

- Oui mais, partager la chambre avec elle…nous pouvons succomber à la tentation, murmura-t-il pour lui-même.

- Si vous ne voulez pas succomber à la tentation, dit l’agent, épousez votre petite amie !

- Comment ?

- Oui, le capitaine du bateau peut le faire pour vous.

- Mais…

- Ou bien, si vous voulez passer une semaine à vous torturer… excusez-moi, fit-il en voyant l’expression de Terry, c’était juste une suggestion.

- Oublions ça. Merci Monsieur.

Terry pensa à la suggestion de l’agent. Epouser Candy ? Si tôt ? Ce n’était pas une mauvaise idée. Il l’aimait de tout cœur et l’épouser faisait partie de ses projets d’avenir. Si Eliza ne leur avait pas tendu ce piège, ils seraient toujours à l’école. Eliza, cette idiote, quelle méchanceté ! Le destin leur souriait, pourquoi ne pas en profiter ? Comme ça personne et rien de pourrait les séparer. Il avait déjà acheté les bagues. Merci Eliza ! Pensa Terry.


**********



C’était presque le milieu de l’après-midi et Candy venait à peine de finir sa journée au salon de beauté. Elle acheta un foulard pour cacher sa coiffure car elle voulait faire une surprise à Terry. Elle marchait dans les rues de Londres quand elle se retrouva devant « Convent Garden », l’opéra. Il y avait une affiche de « Roméo et Juliette ». Elle pensa au festival de mai, la danse avec Terry, le baiser, le premier baiser, ils s’étaient giflé, mais c’était si bon ! Jamais elle n’aurait imaginer qu’un baiser soit si bon! Elle décida d’acheter deux billets pour « Roméo et Juliette. » Il n’y avait plus de billets pour toute la prochaine semaine, elle acheta donc 2 billets pour le jour avant leur départ pour l’Amérique. Terry sera content, il aimait le théâtre et il voulait devenir acteur. Il lui fallait une robe pour le théâtre. Elle passa devant une boutique où il y avait une robe verte en vitrine. La même couleur que ses yeux, elle est parfaite. Elle entra dans la boutique et acheta donc la robe verte. Elle retourna à l’auberge en début de soirée.

- Finalement, dit Terry en la serrant dans ses bras, tu m’as manqué, taches de son.

- Tu m’as manqué aussi, Terry. Mais je suis sûre que tu seras content du résultat. Allez, je dois aller m’habiller et toi aussi d’ailleurs…

- Oui, allons-y, je t’attendais.

Ils montèrent ensemble dans leur chambre en riant gaiement. Candy prit une douche rapide et s’habilla. L’aubergiste frappa à sa porte pour savoir si elle avait besoin d’aide.

- Vous voulez un coup de main ?

- Oh oui, s’il vous plait, j’ai besoin d’aide pour fermer ma robe.

- D’accord, tournez-vous.

Candy se tourna et l’aubergiste l’aida à fermer sa robe.

- Vous êtes belle à couper le souffle.

- Merci beaucoup. Pouvez-vous m’aider à fermer mon collier ?

- C’est la même couleur que vos yeux dit l’aubergiste, vous serez la belle du bal. Attendez, je vais vous aider avec la cape. Voilà amusez-vous bien. Et je veux tous les détails demain matin, d’accord ?

- D’accord. Merci beaucoup pour votre aide, dit Candy.

Elle descendit les escaliers et alla dehors Terry l’attendait devant le taxi.

- Taches de son, tu es en retard…

- Excuse-moi, Terry. Je voulais que tout soit parfait.

Il n’avait toujours pas vu sa coiffure et sa robe qui étaient maintenant cachées sous la cape et la cagoule.

- Tu sais bien que tu es toujours parfaite pour moi, taches de son.

Elle sourit et il l’aida à monter dans le taxi.

- Tu crois que la presse sera là ?

- Je crois, oui.

- Mais si la Mère Supérieure ou Sœur Margaret…

- Je crois que la Mère Supérieure a écrit à ton Oncle William pour lui demander quoi faire au sujet de ta disparition. Elle devra attendre sa réponse, pour savoir quoi faire, pour de ne pas te chercher en vain au cas où tu serais retournée chez toi. Alors ça nous donne quelques jours de répit. Et si par mégarde, nous apparaissons dans les journaux, je doute fort qu’il y aura les détails de là où nous habitons.

Candy sourit. Terry et elle prenaient le risque de se montrer en public avec la crème de la société de Londres, mais c’était justement ça qui rendait l’aventure excitante.

Ils arrivèrent finalement au Palais Bacchanalia où devait avoir lieu le Bal Royal de la jeunesse. Les enfants de la Reine devaient être la, mais il y avait aussi le Prince de Liège, l’héritier du trône de Belgique, en visite ; le bal était en son honneur. Il y avait plusieurs calèches et plusieurs voitures aussi. Ils durent faire la queue car ils avaient tous des invitations en main. Les gens autour d’eux parlaient entre eux.

- Il paraît que le Prince de Liège sera là !Il est en visite à Buckingham disait une jeune fille.

- Il court peut-être après une des filles de la Reine ! plaisanta une autre jeune fille.

Candy et Terry arrivèrent aux vestiaires. Candy enleva finalement sa cape et sa cagoule et Terry put enfin voir la beauté époustouflante de sa bien-aimée accentuée par sa robe sans bretelles. Les bijoux, bien que de fantaisie, habillaient son cou gracieux et avaient la même couleur que ses yeux. Terry était bouche-bée. Il entendit un murmure d’appréciation de la par des autres jeunes hommes.

- Tu es magnifique, Candy !

- Merci Terrence, fit-elle en souriant, c’est pour toi tout ça.

- Tu vas me tuer, ma chérie !

Il prit son bras et continua la queue. Les invités continuaient à avancer. Lorsqu’ils arrivèrent à l’entrée de la salle, il y avait un valet qui criait les noms que chaque invité lui soufflait doucement à l’oreille. La rumeur était bien vraie, le Prince de Liège était bien là, ainsi que les jeunes enfants de la Reine.

- Ce bal sera un régal pensa Terry.


**********



Pendant ce temps, Georgie était à l’arrière avec Betty et elle s’apprêtait pour le bal. Elle avait déjà mis la robe blanche de la sœur de Betty.

- Tu es sûre que je pourrais passer pour une invitée ?

- Georgie, il y aura tellement de monde et tu es tellement belle que personne ne pensera à te demander quoi que ce soit à part pour danser, assura Betty. Dès que je vois Lord Brydon, je te ferais signe et tu n’auras qu’à lui parler.

- Je ne sais pas comment te remercier, Betty.

- Ne me remercie pas encore, attendons que ça marche.

Elle finissait de lui mettre de petites boucles d’oreilles de fantaisie de la couleur de diamant et un collier assortis. Elle mis ses longs cheveux blonds bouclés en chignon.

- Voilà Georgie, aujourd’hui, ce soir du moins tu es Lady Georgie, la belle du bal, fit Betty en riant.

Georgie respira un grand coup et se dirigea vers la salle de bal. La plupart des invites étaient déjà là et Georgie n’eut aucun problème à se mêler au milieu de la foule. Les jeunes filles et les dames étaient en robe blanche. Toute la noblesse et la crème de la société de la Grande-Bretagne étaient là. Les serveurs et serveuses étaient aussi en uniformes ; les hommes pantalons noirs et chemises blanches et les femmes en robe noires et tabliers blancs. Georgie prit un verre de champagne du plateau d’un des serveurs et se mit à boire de petites gorgées.
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MessageSujet: Re: Si seulement...   Si seulement... EmptySam 8 Oct - 8:11

Chapitre 3

Première partie

« Je veux danser avec Terrence… »


La piste n’avait pas été encore ouverte. L’invité d’honneur, le Prince de Liège, qui devait ouvrir la piste avait le choix entre toutes les jeunes filles de la salle. Il se leva et chuchota quelque chose à l’oreille d’un des valets. Le valet en question se dirigea vers les invités. Tout le monde attendait et toutes les jeunes filles priaient intérieurement pour qu’elles soient choisies. Toutes ?

Candy était debout près de Terry et ne rêvait que d’une chose, de danser avec son bien-aime, être dans ses bras pendant toute la soirée.

- Excusez-moi, Melle André ? Melle André ? Dit une voix d’homme.

C’était le valet du Prince. Candy sortit de sa rêverie.

- Oui ? Dit-elle

- Le Prince de Liège demande si vous voulez bien avoir l’honneur de lui accorder la première danse, dit le valet

- Non, merci je veux danser ma première danse avec Terrence.

Le valet était stupéfait ! Personne n’avait jamais refusé de danser avec le Prince. Il ne savait pas trop quoi faire. La salle murmura et Terry était plus surpris que n’importe qui.

- Mais le Prince veut danser avec vous, insista le valet.

- Dites-lui que je suis très flattée, mais j’ai déjà mon Prince, dit-elle en regardant Terry.

Terrence G. Granchester rougit en public, peut être pour la première fois de sa vie.

- Melle André, vous savez combien de jeune fille voudrait être à votre place ? dit le valet.

- Bien sur que je le sais, j’ai le plus beau cavalier.

Les gens autour ne purent s’empêcher de rire sous cape.

- Je parlais du Prince de Liége, dit le valet.

- Alors, pourquoi il ne leur demande pas ?

- Parce que le Prince veut danser avec vous.

- Mais…

- Candice, chérie, tu ne peux pas refuser de danser avec le Prince, c’est un grand honneur, dit Terry doucement.

En entendant Terrence l’appeler « Candice », elle faillit éclater de rire, mais elle se retint à cause du monde qu’il y avait autour d’elle.

- Alors pourquoi envoie-t-il quelqu’un d’autre pour demander à sa place ? Il ne sait pas parler ?

Les gens autour d’eux riaient de plus belle. Terry regarda le valet et haussa les épaules en signe d’abandon.

- Dites à Son Altesse Royale de venir en personne, dit Terry.

- Mais… commença le valet.

- Vous l’avez entendu… et croyez-moi elle ne plaisante pas. A moins que vous vouliez continuer à discuter avec elle ?

Le valet retourna bredouille vers le Prince et lui chuchota quelque chose a l’oreille. Le Prince sourit et traversa la salle pour se diriger vers Candy a la grande surprise de tous. Lorsqu’il arriva, il fit une petite révérence et dit ;

- Voulez-vous m’accorder le plaisir de cette danse, s’il vous plait, Melle André ?

Terry priait intérieurement pour qu’elle accepte. Sa Candy avait parfois les réactions les plus surprenantes. Elle regarda Terry qui lui donna son accord avec ses yeux, ce qui la rassura. Elle voulait sa première danse avec Terry, mais…C’était presque à contre cœur, mais elle répondit en faisant une petite révérence :

- J’en serai honorée, Votre Altesse.

Terry poussa un soupir de soulagement. Candy et le Prince se dirigèrent vers le milieu de la piste et commencèrent à danser gracieusement. D’autres couples ne tardèrent pas à faire de même. Pendant qu’elle dansait, elle pensait ;

« Pauvre Terry ! Il est tout seul… que cette danse se termine pour que je puisse le rejoindre. »

- Vous pensez à votre cavalier ?

La voix du Prince la tira de sa rêverie.

- Je suis désolée, Votre Altesse.

- Ne vous excusez pas. Il en a de la chance, d’avoir une fille qui l’aime tant et qui n’est pas impressionnée pas la royauté.

- J’espère que je ne vous ai pas offensée…

- Non. Ça fait plutôt plaisir de ne pas être traité comme un prince, mais comme une personne normale. Vous êtes fascinante et très belle Melle André et j’aime vos taches de rousseur…

Candy rougit sous les compliments et rit.

- Merci, Votre Altesse.

- C’est un plaisir de vous faire des compliments.

La danse se termina et ils se séparèrent.

- Merci, Melle André. Pouvez-vous me réserver une autre danse plus tard ? Je promets de venir en personne.

- Oui, bien sur dit Candy en faisant une révérence.

Elle se dirigea vers Terry qui avait un verre a la main.

- On se saoule dans le désespoir ? plaisanta Candy.

- Dans la fierté plutôt. Le Prince est tombé amoureux de ma Melle Taches de son.

- Et il aime aussi mes taches de rousseur…

- Au moins il a bon goût. Dois-je me battre contre le Prince ?

- Ne dis pas de sottise, Terry. Tu vas m’inviter à danser ? Ou pas ? Je ne veux pas de prince, je veux mon Terrence.

Terry sourit et l’amena sur la piste après avoir déposé un verre sur un plateau porté par un serveur. Ils se mirent à danser comme s’ils étaient seuls sur la terre. Ils se regardaient dans les yeux avec tant d’amour. Tous ceux qui les regardaient, pouvaient sentir l’amour qui les deux jeunes adolescents éprouvaient l’un pour l’autre.

Le Prince de Liège regardait sa première cavalière avec celui qu’elle aimait. Dans la royauté, tous les mariages étaient arrangés, très peu trouvait le grand amour lors de ces mariages. Il se surprit à espérer trouver quelqu’un qui le regarderait avec amour, comme Candy et Terry se regardaient.


**********



Pendant ce temps-la, Georgie se demandait qui était Lord Brydon. Betty n’était pas encore apparut pour lui indiquer où se trouvait son patron.

- Mademoiselle, pourrai-je avoir cette danse ? dit la voix d’un homme.

- Oui, bien sûr, dit Georgie.

Elle suivit l’homme sur la piste de danse et ils se mirent à danser.

- Vous me rappeler quelqu’un, dit le jeune homme qui avait des cheveux bruns.

- Ah oui ? dit Georgie qui croyait qu’il voulait la draguer.

- Vraiment, c’était l’assistante de mon père il y a quelques années. Elle s’appelait Roxanne Bramwell.

- Et qui êtes-vous Monsieur…

- Brydon, Christopher Brydon.

- Vous êtes le fils de Lord Brydon ?

- En chair et en os !

Georgie faillit marcher sur le pied de son cavalier. Elle n’en croyait pas ses oreilles ! Ca ne pouvait pas être aussi facile !

- Oh, vous n’allez pas le croire, mais je suis ici pour parler à votre père. Je voulais lui demander des renseignements sur Roxanne Bramwell. Je crois que c’est ma mère biologique…

- Vraiment, ça expliquerait pourquoi vous lui ressemblez tant. Tout ce que je sais c’est qu’elle travaillait pour mon père pendant un temps et elle a quitté précipitamment son travail pour des raisons personnelles.

- Vous savez ça fait combien de temps ?

- 16, 17 ans peut être ou plus.

Elle pensa en elle-même « elle était sûrement enceinte… »

- Merci beaucoup, M. Brydon, vous ne savez pas combien vous venez de m’aider !

- Ce fut un plaisir de danser avec vous Melle…

- Georgie.

- Melle Georgie.

La musique s’arrêta et Georgie se dirigea vers le jardin pour prendre un peu d’air. Le jardin était typiquement anglais avec les buissons taillés en forme de labyrinthe.

- Georgie ? dit la voix d’un jeune homme.

Elle se retourna et reconnut Terry et elle sourit.

- Terry ? Bonsoir ! Comment vas-tu ?

- Je vais bien et toi ?

- Je vais bien, merci.

- Toi, ici ? Candy sera contente de te voir…

- Ta petite amie ? Elle est ici ? J’aimerai bien la voir.

- Elle aussi aimerait te voir.

- Où est-elle ?

- Elle est allée se repoudrer le nez. Si personne ne l’invite à danser, elle sera là bientôt. A propos tu veux danser avec moi?

- Avec plaisir.


**********


Candy sortait des toilettes des dames. Elle voulait boire quelque chose et cherchait les serveurs des yeux.

- Candy ? dit une voix masculine.

Elle se retourna pour voir d’où venait la voix.

- Laurent ? Bonsoir. Toi ici ?

- C’est toi qui as fait marcher le Prince de Liège ?

Candy rougit un peu.

- C’était sans aucune mauvaise intention.

- Veux-tu m’accorder cette danse ?

- Mais je…

- S’il te plait ?

- D’accord.

Candy et Laurent dansaient sur la piste et Terry et Georgie étaient à l’opposé de la salle. Ils ne pouvaient donc pas se voir.

- Tu sais, d’autres personnes m’ont confondu à Georgie.

- Vraiment ? Où ça ? Demanda Laurent.

- Dans un pub, ils me demandaient d’aller travailler…

- Tu te souviens du nom du pub ?

- Non, mais mon petit ami devrait s’en souvenir. Je vais le rejoindre au balcon des que cette danse se termine. Lui aussi a vu Georgie, dans une bijouterie.

- Il t’as confondu ?

- Elle doit vraiment me ressembler si Terry nous a confondues…

- On vous prendrait pour des sœurs.

La danse se termina et les deux couples se dirigèrent vers la terrasse. Il y avait quelques personnes déjà là. Ils ne se virent pas tout de suite. Candy et Terry se cherchaient des yeux.

- Candy ! Appela-t-il en levant le bras.

Candy se retourna et sourit. Elle se dirigea vers lui en souriant et Laurent la suivit. Lorsqu’ils se retrouvèrent tous les 4 l’un en face de l’autre, ce fut la stupéfaction totale !

- Georgie ?

- Laurent ?

Il la prit dans ses bras et l’embrassa sur les lèvres sans se soucier du monde autour d’eux. Georgie était trop surprise d’abord pour réagir mais elle fini par répondre à son baiser. Candy était bouche-bée, non pas à cause du baiser mais à cause de sa ressemblance avec Georgie ; la même couleur des cheveux, les même yeux verts ; elle comprenait maintenant pourquoi même Terry les avait confondues ! Laurent et Georgie continuèrent à s’embrasser pendant un moment. Quand il la relâcha enfin, ils étaient tous les deux essoufflés.
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MessageSujet: Re: Si seulement...   Si seulement... EmptySam 8 Oct - 8:12

- Nous devons arrêter de nous rencontrer comme ça dit Georgie, faisant référence au baiser que Laurent lui avait volé lorsqu’elle avait gagné le concours de boomerang.

- Pourquoi, je me demande pas mieux, moi !

- Que fais-tu ici, Laurent ?

- C’est à moi de te poser cette question, je te croyais en Australie.

- Et moi je te croyais marié à ta fiancée de sang royal…

- Hum hum, fit Terry pour faire remarquer leur présence.

Candy lui toucha le bras pour lui dire d’arrêter.

- Laisse-les rattraper le temps perdu.

- Oh, dit Georgie en voyant la voyant, Candy ? Bonsoir !

- Bonsoir, répondit Candy.

- Je n’arrive pas à le croire, dit Georgie.

- Je suis abasourdie, dit Candy.

- On dirait des sœurs, dirent ensemble Terry et Laurent.

- Sœurs ? Dirent les blondes à l’unisson.

Serait-ce possible ?

- Je suis orpheline, je ne connais pas ma famille, j’ai été adoptée, dit Candy.

- J’ai aussi été adoptée, dit Georgie.

- On m’a prise pour toi…dit Candy.

- Ah oui ? Par qui ?

- Par Laurent …

- Et moi Terry m’a confondue à toi.

- Ils disent nous aimer et ils n’arrivent pas à nous distinguer ? plaisanta Candy.

- Je suis choquée, plaisanta Georgie.

- Moi aussi dit Candy sur le même ton.

- Il faut nous faire grâce, dit Terry, on vous prendrait pour des jumelles.

- Et c’est de dos qu’on vous a confondues, dit Laurent.

- Des excuses… dit Georgie.

- Rien que des excuses ! Fit Candy. Un monsieur dans un pub m’a aussi appelé Georgie, ton patron je crois…

- Oh Nick ? C’est là que je travaille.

- Terry et moi habitons pas très loin de là, dans une auberge.

- Je peux passer te voir après mon travail, on pourrait bavarder…

- D’accord.

Dans la salle, il y avait un quadrille qui commençait et Terry et Laurent avaient envie de danser avec leur bien aimées.

- Candy, dit Terry, j’ai envie de danser, c’est un quadrille…

- Moi aussi, dit Laurent, vous allez bavarder après…

Les deux jeunes femmes sourirent.

- Qu’en dis-tu Candy, on s’occupe de nos hommes ?

- Ils sont tellement mignons, comment résister ?

Elles se dirigèrent vers la piste avec leur cavalier respectif. Le quadrille se déroula sans encombre. Candy était contente de finalement danser le quadrille au rythme de la musique. Les leçons de Terry avaient été très utiles. Les deux blondes s’amusaient beaucoup et leurs deux cavaliers étaient aux anges. Le quadrille terminé, Candy s’éloigna de la piste avec Terry.

- Excusez-moi, Melle André ?

C’était le Prince de Liège.

- Votre Altesse ? dit Candy.

- Je viens pour ma seconde danse.

- Euh, dit-elle en regardant Terry

- Vas-y, Taches de son, je t’attendrai sur la terrasse, dit-il.

- Merci, dit le Prince.

Terry acquiesça. Le prince l’amena sur la piste.
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MessageSujet: Si seulement chapitre 3 2ieme partie   Si seulement... EmptyDim 9 Oct - 16:18

Chapitre 3
Deuxième partie

« J’aurai voulu danser toute la nuit… »



- C’est la fille qui a fait marcher le Prince ? Demanda Georgie, je ne l’ai pas vu mais j’ai entendu des gens en parler. Impressionnant !

- Vous n’avez encore rien vu ! Dit Terry, je n’en reviens toujours pas !

Il entendit une voix féminine que l’appelait.

- Terrence, Terrence Granchester ? Oui c’est bien toi !

Terry se retourna et vit une jeune fille aux cheveux bruns qui s’avançait vers lui avec un grand sourire.

- Elizabeth ? Demanda Terry, que fais-tu ici ?

- Je suis venu m’amuser aussi au bal voyons ! et toi ? Que fais-tu ici ? Je te croyais au collège St Paul.

- Et bien comme tu vois, je n’y suis plus.

- Et tu n’as pas cherché à me voir ? Je suis offensée !

- J’ai d’autres projets, Elizabeth.

Georgie et Laurent s’étaient éloignés pour parler.

- Tes « frères » sont restés en Australie ?

- Oui et c’est mieux ainsi.

- Toujours amoureux de toi ? Tu partages leurs sentiments ?

- Laurent…

- Tu peux me le dire Georgie.

- J’ai grandi avec eux croyant que c’était mes frères, tous ces sentiments ne peuvent pas s’éteindre par ce que j’ai découvert qu’on n’avait aucun lien de sang. Ce sont mes frères, liens de sang ou pas.

- Tu n’as pas voulu choisir … dit Laurent

- Je ne pouvais pas choisir l’un sans blesser l’autre et ça semblait un peu…

- …Incestueux ?

- Quelque chose comme ça… Alors quand j’ai découvert la vérité sur ma naissance, j’ai décidé de venir ici pour tâcher de retrouver les traces de ma mère. Et toi ? Tu n’es donc pas marié? Tu vas mieux, je vois.

- Georgie ton sacrifice de me rendre à ma famille pour qu’elle prenne soin de moi était la plus grande preuve d’amour que tu aies pu me donner. Une fois rétabli, on m’a dit que tu étais déjà retourné en Australie avec tes frères.

- Tu n’es pas venu me chercher en Australie.

- Je supposais que tu aurais épousé un de tes frères… Je m’étais résigné à me marier.

- Que s’est-il passé ?

- C’est elle qui y a mit fin. Apparemment ma fuite avec toi lui a montré combien je t’aimais et le fait que j’ai abandonné toute ma fortune pour vivre dans la pauvreté avec celle que j’aimais lui a fait comprendre qu’elle méritait aussi quelqu’un qui l’aime comme je t’aimais.

- Tu es donc libre ? !

- Oui, mais je n’osais pas aller en Australie. J’avais peur d’avoir le cœur brisé si tu étais déjà mariée. L’autre jour j’ai vu Candy au parc, je croyais que c’était toi ; elle avait les mêmes cheveux, les mêmes yeux verts, le même bracelet…

- Attends un peu, le même bracelet ? Candy à mon bracelet ? Tu es sûr que c’est le même ?

- Oui, c’est ce qui m’a convaincu que c’était toi, car je la voyais de dos… Elle m’a dit que c’est son petit ami, Terry c’est bien ça ? … qui le lui avait acheté au marché aux puces. Alors je me suis que c’était un signe…

- Un signe ?

- Que j’allais te revoir, et je ne me suis pas trompé. Je t’aime toujours…

- Laurent, je te croyais marié, et je me forçais de t’oublier sans succès. Je t’aime toujours.

- Oh Georgie ! Dit en la serrant dans ses bras.

Georgie n’arrivait pas à croire à sa chance… Elle était avec Laurent et il était libre ! Est-ce que la vie lui souriait enfin ?


**********


Candy avait fini de danser avec le Prince et elle fut aussitôt invitée par un autre jeune homme. Elle essaya de refuser, mais il était persistant. Elle fini par lui dire.

- Ok, mais juste une danse. Mon petit ami m’attend.

- Vous avez un petit ami ? J’ai le cœur brisé !

- Je suis sûre que vous avez une petite amie aussi.

- Pas aussi belle que vous.

- Ce n’est pas très gentil pour elle

- Je ne fais qu’exprimer la vérité, dit-il avec un sourire.

La valse terminée, le jeune homme la suivit lorsqu’elle se dirigea vers la terrasse à la recherche de Terry. Il lui prit le bras.

- Je vous accompagne…

- Mais… ce n’est pas la peine, dit-elle en essayant de se dégager, mais lâchez-moi !

Le jeune homme insistait, il avait le bras sur elle en arrivant à la terrasse.

- Vous pouvez me lâcher maintenant, dit Candy.

- Je ne vois pas votre petit ami, existe-t-il vraiment ?

- Comment osez-vous… ? Commença Candy

- Bas les pattes Junior ! Dit la voix de Terry. Laisse ma petite amie tranquille…

Le jeune homme lâcha aussitôt le bras de Candy. Cette dernière alla à côté de Terry.

- Terrence ?

- En chair et en os, Candy je te présente, mon frère Richard Grandchester Junior…

- Ton frère ? Dit Candy stupéfaite.

- Demi-frère, corrigea Richard, c’est ta petite amie ? Que faisais-tu avec Elizabeth ?

Candy se rendit alors compte qu’il avait une jeune fille à côté de Terry. Elizabeth ? Qui était-ce ? Terry semblait un peu mal à l’aise.

- Candy je te présente Elizabeth Barrington, une vieille amie…

- Elizabeth voici Candy.

- Enchantée, dit Candy.

Elizabeth ne répondit pas, elle regarda Candy avec dédain.

- Vieille amie mon œil ! Dit Junior.

- Tais-toi Junior ! Dit Terry entre ses dents.

- Terrence et Elizabeth doivent se marier… Tu sais, les mariages arrangés.

- Quoi ?! Dit Candy

Candy sentit une aiguille lui percer le cœur. Terry fiancé ?! Mariage arrangé ?! Terry sentit que sa bien-aimée avait pâli. Il maudissait la langue acérée de Richard Jr. Ce qu’il avait dit n’était rien que pour leur faire du mal. Candy ne voulait pas en entendre d’avantage, elle courut et se précipita vers le jardin.

- Candy ! Attends, je vais t’expliquer… ! Ce n’est pas ce que tu crois… ! cria Terry.

Elle entra dans le labyrinthe du jardin pour se cacher. Fiancé ! Terry était promis à une autre ! Il aurait un mariage arrangé comme son père ! Les larmes se mirent à couler sur ses joues. L’idée qu’elle ne serait pas avec Terry pour le reste de sa vie lui était insupportable. Elle l’aimait tellement.

Terry toisa Richard Jr. et du se retenir pour ne pas le frapper.

- Tu n’es qu’un salaud junior et tu mérites que je te mette mon poing sur ta figure ! Mais heureusement pour toi, j’ai des choses plus importes à faire, dit-il en courant après Candy.

- Ouais, cours après ta petite américaine !

- Beau travail Junior, dit Elizabeth ironiquement.

- Je croyais que ça te plairait…

- Me plaire ? Tu viens de le jeter dans les bras de son américaine ! Allons soyons sérieux. Tu ne l’as pas fait pour moi…

- A non ?

- Tu es seulement fâché par ce qu’il l’a vu en premier, tu es jaloux ! …qu’est-ce que vous lui trouvez tous à cette maudite blondinette !?

Terry cherchait Candy des yeux et entra dans le labyrinthe du jardin anglais. Il regardait dans tous les coins. Il y avait d’autres couples mais pas de Candy ! Il devait la retrouver pour lui expliquer qu’il n’aimait qu’elle, pas Elisabeth ! Il la chercha pendant un temps et finit par la trouver dans un coin reculé du jardin. Elle était la, le dos tourné.

- Candy, appela-t-il.

Elle ne répondit pas. Elle était blessée que Terry ne lui ait jamais parlé de sa vie avant qu’ils ne se rencontrent sur bateau et surtout qu’il devait avoir un mariage arrangé.

- Candy, pardonnes-moi dit-il. J’aurai du te parler de ma vie avant, je ne pensais pas rencontrer Junior…J’ai tourné le dos à cette vie.

- C’est rien Terry, Tu aurais seulement dû m’en parler toi-même. Apprendre que tu dois épouser une autre m’a…Je croyais que toi et moi…

Elle regardait dans le vide.

- Candice Neige André, Mlle Tarzan aux taches de sons, je t’aime et je veux passer le reste de ma vie avec toi, veux-tu me faire le grand honneur de devenir ma femme ?

Candy n’en croyait pas ses oreilles. Elle se retourna et vu que Terry était sur un genou avec une petite boîte contenant une bague avec un diamant au milieu et entouré de petites pierres en émeraude. Elle était bouche-bée.

- Tu ne fais pas ça à cause de ce qui c’est passe tout à l’heure Terry ? Ne te sens pas obligé…

- Et la bague ? J’avais prévu tout ça, Candy c’était ma surprise de la soirée…

« C’est vrai se dit Candy, il ne pouvait pas improviser une bague ! Il avait tout prévu ! »

Son cœur se remplit de joie, Terry voulait l’épouser ? L’épouser elle ! Elle se rendit compte qu’elle ne lui avait pas encore répondu et qu’il était encore sur un genou en train d’attendre sa réponse.

- Terry, quand j’ai appris que tu avais quitté le collège, mon monde s’est écroulé, l’idée d’être là sans toi, m’était insupportable. Te rattraper à été un miracle pour moi. Je t’aime et je veux passer le reste de mes jours avec toi. Alors, Terrence Graham Granchester, oui, je veux t’épouser, je veux avoir l’honneur de devenir ta femme.

Terry poussa un soupir de soulagement, il lui mit la bague à son annulaire droit, se leva et l’embrassa sur les lèvres. Ils étaient si jeunes ! Mais ils savaient qu’ils ne voulaient plus jamais être séparés.
Georgie et Laurent les avaient trouvé et les regardaient en train de s’embrasser, pendant un moment.

- Hum hum, fit Laurent pour montrer sa présence.

- Laisse les, Laurent, fit Georgie.

Nos deux amoureux s’arrêtèrent finalement et se regardaient avec amour. Candy sentit qu’on les regardait et se tourna. Elle vit Georgie et Laurent et elle leur sourit.

- Georgie, regarde ma bague ! Dit-elle en lui montrant sa main.

- Oh, c’est magnifique ! Félicitations ! C’est la bague que tu achetais quand nous sommes rencontrés ? Demanda-t-elle à Terry.

- Félicitations, dit Laurent.

- Coupable et Merci, dit Terry.

- Merci, dit Candy

- Viens Candy, allons célébrer avec une danse.

Ils retournèrent sur la piste pour une valse, mais il y avait quelque chose de différent cette fois-ci, la distance ; ils étaient si prés l’un de l’autre que leur visage se touchaient presque et leurs regards, plus amoureux que jamais. Et ce fut ainsi pour le reste de la soirée. Plus personne n’osait les déranger. Même le Prince n’osait plus demander à Candy de danser.
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MessageSujet: Re: Si seulement...   Si seulement... EmptyDim 9 Oct - 16:22

« Ils ont l’air tellement amoureux que ce serait un crime de les interrompre, pensa-t-il, Bonne Chance Melle André, soyez heureuse avec lu… Il en a de la chance »

Richard Jr et Elizabeth regardaient la scène de loin. Elizabeth était frustrée d’avoir vu celui qui lui était destiné par ses parents avec une autre dont il semblait tellement amoureux. Terry ne l’aimait pas, mais elle était amoureuse de lui. Richard Jr, enviait son frère. Il aurait voulu essayer de conquérir cette jeune fille aux yeux verts.

« Terrence l’a trouvé en premier. Maudit soit-il ! » Pensa-t-il.

- T’as vu ce que t’as fait ? Ils sont plus amoureux que jamais ! Dit Elizabeth.

- Ils s’aiment tellement que c’est dégoûtant ! Dit Junior


La soirée touchait à sa fin, les gens se mirent à partir après que le Prince ait quitté les lieux.

- Ce fut une soirée mémorable, dit Georgie.

- La plus belle qu’il soit, dit Candy.


- Je peux venir te voir demain après mon travail ?

- Bien sur, nous sommes à l’auberge de l’Ange gardien. Demande Candy à l’aubergiste et elle te dira où me trouver.

- D’accord, au revoir et à demain. Terry…

- A demain. Laurent…

- Au revoir, dit Terry

- Au revoir, dit Laurent.


***********



Pendant le trajet de retour, Candy était dans les bras de Terry.

- Tu m’as pardonné taches de sons ?

- Bien sûr, Terry, je ne peux pas rester fâchée contre toi longtemps tu le sais.

- Je ne l’ai jamais aimé, cette Elizabeth, mon père et ses parents ont fait ces arrangements sans nous consulter…

- Elle semblait avoir un faible pour toi…

- Comme toutes les filles…

- Terry, sois sérieux!

- D’accord... Mais ce n’était pas réciproque, Candy, même pas pour une seconde. Mon père veut faire ce qu’on lui a fait ; il a abandonné ma mère pour un mariage arrangé et il n’a jamais été heureux sans la femme qu’il aime.

- Mais, s’il te force à l’épouser ?

- Il ne le pourra pas si je suis déjà marié…

- Terry, qu’est ce que tu as en tête ?

- On pourrait se marier sur le bateau…

- Sur le bateau ?

- Le capitaine a l’autorité…

- Le capitaine ? Tu veux m’épouser pour ne pas qu’on te force à épouser Elizabeth ? Pas très flatteur.

- Ne le vois pas comme ça Candy je t’en prie. Nous nous aimons et nous avons déjà quitté le college en preuve d’amour. Où est le mal à mettre la charrue avant les bœufs ? Si ça peut nous permettre d’être ensemble pour le reste de nos jours. Eliza nous a prouvé qu’on ne peut pas prendre la vie pour acquise. Nous pouvons nous assurer que l’on sera toujours ensemble en nous mariant en secret.

- On va garder le mariage secret ?

- Jusqu'à ce qu’on soit capable de vivre indépendamment. On ne voudrait pas prendre le risque que nos familles annulent notre union. On est encore mineurs.

- Alors je retourne à la Maison Pony comme si de rien n’était…

- Tu sais ce que je veux faire ?

- Je veux devenir infirmière… je vais demander à Melle Pony, si elle connaît des écoles…

- D ‘accord. Je vais t’accompagner mais je vais aller à New York pour essayer de percer comme l’acteur…


Candy resta silencieuse. Tout se passait trop vite, Terry l’avait demandé en mariage, elle croyait qu’ils se marieraient dans quelques années, mais il voulait le faire tout de suite ? Elle l’aimait certes, mais… Et puis s’ils étaient mariés, ils seraient plus forts contre les obstacles qu’ils rencontreraient. Eliza leur avait prouvé qu’il n’y avait rien de sûr dans la vie. Ils croyaient passer une autre année scolaire au college…Ils étaient en fuite, bientôt en route vers l’Amérique pour affronter la vie et ses problèmes. Ils s’aimaient, ils étaient jeunes, alors pourquoi pas ? Pourquoi ne pas mettre la charrue avant les bœufs, pourquoi ne pas devenir Mme Terrence Granchester ? C’était son rêve de toute façon et l’opportunité lui était offerte de le réaliser tout de suite, on ne pouvait jamais savoir ce qui pouvait se passer dans le futur et ce qui pouvait les empêcher de réaliser leurs rêves. Ce serait une folie de laisser passer une chance pareille. Il n’y avait pas à réfléchir !

- D’accord, faisons-le, marions-nous sur le bateau. C’est de la folie, mais tu as raison, ne prenons pas de risque, si le sort s’acharne contre nous…

- On aura de quoi se défendre en étant déjà mariés, on ne laissera rien ni personne venir entre nous. Je t’aime, Candice Neige André.

- Je t’aime, Terrence Graham Granchester.

Il la serra dans ses bras plus fort jusqu'à ce qu’ils soient arrivés à destination.

- Alors ? Demanda l’aubergiste quand ils entrèrent, comment était la soirée ?

- Magnifique, dit Candy.

- Elle a ouvert la piste avec le Prince de Liège, dit Terry. Elle a tout d’abord refusé et a fait littéralement marcher le Prince pour qu’il l’invite en personne.

- Vraiment ? Pas possible, j’aurai aimé voir ça ! Ça sera certainement dans les journaux demain matin.

- J’espère que la Mère Supérieure ne va rien voir, dit Candy.

- Il faut arriver au pont pour le traverser. Ne t’en fais pas. Ne pense pas à ça. On vous racontera le reste demain, pour le moment nous allons dormir.

- Ok. Bonne nuit, dit l’aubergiste, à tout à l’heure.

- Bonne nuit, dirent Candy et Terry en même temps.

Terry l’accompagna devant sa porte et l’embrassa très rapidement sur les lèvres.

- Bonne nuit, Taches de son.

- Bonne nuit, Terry.

Cette fois-ci elle n’insista pas. Elle avait senti le désir de Terry et le sien. Pour ne pas succomber à la tentation, ils furent brefs sur le baiser, car ils savaient que ça pouvait les amener loin, très loin… et ils n’étaient pas encore mari et femme…

**********


Georgie et Laurent quittèrent la soirée ensemble. Elle vit Betty de loin et elle s’approcha d’elle pour lui chuchoter :

- Merci Betty je passerai demain matin pour te rendre tes affaires, avant d’aller travailler.

- Tu as trouvé un chevalier servant ?

- Longue histoire, demain, je promets, je te raconterai tout.

- D’accord à demain Georgie…

- A demain et merci encore.

Et elle partit au bras de Laurent. Dans la calèche qui les ramenait chez Georgie, Laurent la serrait contre-lui.

- Je n’arrive toujours pas à croire que je t’ai retrouvé… dit Laurent.

- Et je ne pensais pas te voir du tout. Je te croyais marié ou du moins fiancé avec…

- Elise…

- C’est comme ça qu’elle s’appelait ? Dit-elle ironiquement

- C’est le destin…

- Tu en es sûr ? Car la dernière fois le destin nous a convaincu à contre-cœur que nous n’étions pas destinés…

- Ton sacrifice a été grand, Georgie. Mais je vais bien maintenant et je sais ce que c’est que de vivre sans toi et je n’ai aucune envie de recommencer.

- Laurent, je suis entrain de chercher ma mère, et je vais en Amérique dans un peu plus d’une semaine…

- Mais ta vie en Australie, ta famille…

- Ma vie en Australie sera toujours là et ma famille aussi.

- Je ne veux plus jamais te laisser partir…

- Oh, Laurent ! Dit elle tendrement en de blottissant contre lui.

Ils restèrent ainsi savourant la chaleur et le bien-être qu’ils éprouvaient en ce moment-là. Arrivés à l’auberge où Georgie avait une chambre, Laurent dit au taxi d’attendre et l’accompagna jusqu'à la porte de sa chambre. Il l’embrassa sur les lèvres et lui dit :

- Je vais passer demain après ton travail… tu termines à quelle heure ?

- A cinq heures. Je vais aller voir Candy après…

- D’accord, je serai là avant. Bonne nuit Georgie.

- Bonne nuit Laurent.

Elle entre dans sa chambre et il s’en alla.

« Quelle soirée mémorable ! » Se dit Georgie. “Retrouver Laurent, La rencontre de Candy… Candy c’est vrai qu’on se ressemble…”

Elle était fatiguée et décida de dormir. Demain elle verrait Candy et Laurent, et tout ira bien
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MessageSujet: Re: Si seulement...   Si seulement... EmptyDim 9 Oct - 16:27

Chapitre 4
« À la une des journaux… »


Le lendemain matin au collège de St Paul, Patty et Annie se rendirent dans le bureau de Mère Supérieur pour aller chercher des lettres qui venaient de leurs parents. On venait tout juste de mener le journal quotidien.

- Annie! Regarde! S’exclame Patty, Le journal!

Annie regarda et on pouvait voir en première page une photo de Candy qui dansait avec le prince de Liège et un grand titre en lettres majuscules :

« UN ANGE AUX CHEVEUX BLONDS FAIT LITTERAMENT MARCHER LE PRINCE DE LIEGE. »

- On ne peut pas laisser la Mère Supérieure voir ça. Attends, je prendre la première page, ou le tout, dit Annie

- Non elles vont remarquer que le journal marque et enverra quelqu’un en acheter, prends la première page, dit Patty

Eliza passait par là avec son groupe d’amies et observait la scène de loin.

- Louise dit-elle, il faut qu’on sache ce qu’il y a dans ce journal, ça doit avoir un rapport avec cette fille d’écurie…

- D’accord je vais envoyer le jardinier nous en acheter un exemplaire après l’école, dit Louise.

- Super! Si ça un rapport avec Candy, elle va le regretter… dit Eliza avec son air méchant et moqueur…

Annie et Patty virent les garçons Alistair et Archibald un peu avant que la cloche ne sonne.

- Alistair, Archie dit Annie, on a des nouvelles de Candy!

- Vraiment ? Où comment ? Demanda Archie

- Elle a écrit ? Vous l’avez vu? demanda Alistair

- Non, dit Annie en leur donnant la page de journal, regardez!

Alistair et Archie n’en croyaient pas leurs yeux, Candy à la une des journaux!

- Elle a fait marcher, le prince de Liège ?! Fit Archie.

- Elle n’est pas possible, dit Alistair, elle devrait se cacher et elle trouve le temps de faire la une des journaux!

- Tu crois que Terry est avec elle? Demanda Patty.

- Je crois que l’influence du nom de Terry a du leur valoir une invitation au bal, dit Annie

- Attends un peu, dit Alistair en lisant rapidement l’article, oui voilà, elle refusa en disant qu’elle voulait ouvrir la piste avec son cavalier. Terrence Grandchester… »

- Ils sont ensemble ! Dit Annie. Elle l’a retrouvé, je suis contente pour eux deux

- Ils méritent d’être ensemble, ils s’aiment tellement! Dit Patty.

- Les filles, toujours aussi romantiques… fit Alistair.

- Comment Grandchester peut-il la laisser s’exposer de la sorte ? dit Archie en colère…

- Voyons Archie…, commença Patty.

La cloche sonna et ils durent rejoindre leur salle de classe.

**********


Candy était entrain de prendre son petit déjeuner quand elle vit un client qui lisait le journal du matin et faillit s’étouffer avec sa tasse de thé. Elle était à la une des journaux ! Si la mère supérieure voyait le journal ! Elle allait envoyer des gens pour la chercher ! Elle essaya de ne pas paniquer, sachant que Terry la protègerai. Ils allaient se marier sur le bateau, et plus rien ne pourrait les séparer.
Mais entre-temps, il allait falloir se cacher.

- Bonjour Taches de son, dit Terry en la tirant brusquement de ses pensées. Il lui donna une bise au front.

- Bonjour Terry, dit-elle en souriant. Tu as vu les journaux ?

Terry lui donna un exemple de journal qu’il avait en main.

- Eh oui, je suis fière de toi, ma chère. Tu as refusé de danser avec le prince à cause de moi. Il doit m’envier, car j’avais la plus belle fille du bal.

- Tu n’es pas inquiet pour l’article ? Et si on nous trouve…

- Taches de son, Londres est une très grande ville, autant chercher une aguille dans une botte de foin… Ne t’en fait pas. Je répète, je ne laisserai personne me prendre ma future femme.

- Future femme, répéta-t-elle, j’aime entendre ça… je t’aime Terrence.

- Je t’aime taches de son.

Ils passèrent la journée à se promener dans Londres, ils allèrent au zoo et pensèrent à Albert qui était partit poursuivre ses rêves, la journée touchait sa fin et Candy avait hâte de rencontrer Georgie…

- On doit rencontrer Georgie après son travail, tu crois qu’elle va venir avec Laurent ?

- S’il l’aime autant qu’il en à l’air, je crois qu’il ne va pas la lâcher une semelle…

Candy se contenta de rire.

- On peut avoir notre dîner ensemble tous les quatre ?

- Oui pourquoi pas ?


**********


Georgie alla voir Betty au manoir des Brydon pour lui rendre les affaires de la veille. Elle entra par derrière et alla dans la cuisine. D’autres domestiques étaient en train de travailler. La cuisinière faisait le petit déjeuner des patrons. D’autres faisaient la vaisselle et d’autres épluchaient des légumes. Betty qui faisait les chambres, attendait que ses patrons se réveillent. Elle attendait Georgie avec impatience.

- Alors racontes ! dit Betty. Qui était ton chevalier servant ?

- C’était Laurent, je le connais depuis l’Australie. Je ne pensais pas le revoir.

- Ravie d’avoir pu t’aider. Comment était la soirée ?

- Tout était parfait, dit Georgie.

Les autres domestiques tendaient l’oreille et écoutaient la conversation attentivement.

- Tu as rencontré M.Brydon ?

- Le fils, Christopher, m’a invité à danser par hasard, dit Georgie, il a dit que je lui rappelais quelqu’un, une certaine Roxanne Bramwell.

- Roxanne ? Dit la cuisinière en se retournant, je me souviens d’elle, yeux verts, cheveux blonds, maintenant que tu le dis c’est vrai que tu lui ressemble.

- Matilda travaille ici depuis plus de 20 ans, elle connaît pratiquement tous ceux qui sont passé par cette maison, dit Betty

- Vous savez ce qui lui est arrivé ? Demanda Georgie

- Elle s’est retrouvée dans l’ennui.

- Oh !

- Elle ne voulait pas faire la honte de ses patrons, elle a décidé de partir pour avoir son enfant, là où personne ne la connaissait. Je l’ai rencontré quand elle venait d’avoir son enfant, elle disait qu’elle devait l’amener à l’orphelinat, car elle n’était pas mariée.

- Est-ce qu’elle vous a dit qui en était le père ?

- Un de ces garçons américains riches d’un collège local, mais il avait quitté le collège pour l’Amérique et elle ne savait pas où le contacter. Elle m’a dit qu’elle allait partir en Amérique à sa recherche. Vous croyez être cette enfant ?

- J’ai été élevée en Australie. On m’a trouvée dans les bras mourant de ma mère adoptive, tout ce qu’elle dit est que je m’appelais Georgie et qu’on me donne un bracelet en or…

- Un bracelet ? Dit Matilda. Roxanne avait 3 bracelets en or identiques, c’était un cadeau de sa mère. Elle venait d’une riche famille américaine, mais elle s’était révoltée et avait quitté le toit familial pour essayer de faire fortune comme danseuse. Elle s’est retrouvée ici à Londres avec sa troupe de danse. Mais une fois le contrat fini, elle a voulu rester ici pour vivre. Elle a trouvé du travail ici comme assistante.

- Et où a-t-elle rencontré son …

- ….amoureux ? termina Matilda. Il venait ici tous les cinquièmes dimanches rencontrer leurs parents…

- Vous vous souvenez de son nom ?

- Bien sur, je ne souviens du nom de celui qui a volé le cœur de notre Roxanne, c’est Nathaniel Winstanley…

- Nathaniel Winstanley, répéta Georgie c’est peut-être mon père naturel… vous êtes sure qu’elle est repartie en Amérique ?

- Je ne l’ai plus revue, je pense donc qu’elle est partie…

- Merci Matilda, dit Georgie en l’étreignant, merci de tout mon cœur ! Je dois aller travailler maintenant Betty, à la prochaine.

Georgie alla donc travailler et pendant toute la journée, elle pensa à ce que lui avait raconté Matilda. Elle avait maintenant deux noms pour faire ses recherches. Le temps arriva pour sa rencontre avec Candy à l’auberge et elle se prépara.


**********


Eliza et son groupe d’amies essayaient de corrompre le jardinier pour qu’il leur achète le journal du jour. Le jardinier n’était pas très enthousiaste de rendre service à ses jeunes filles qui le traitaient comme la crasse. Finalement après une grosse corruption, elles finirent par le convaincre.
En début de la soirée elles avaient en main l’édition du journal du matin qui montrait Candy en train de danser avec le prince de Liège. Eliza n’en croyait pas ses yeux ; elle avait fait expulser Candy. Terry s’était sacrifié et avait pris sa place, Candy s’est enfui… et maintenant ils étaient ensembles ! Non, seulement ça, elle avait assisté à un bal royal et avait ouvert la piste avec le prince de Liège !

- Cette fille d’écurie à toujours de la chance ! dit-elle avec colère. Mais comment? …

- C’est grâce à toi, dit la voix d’Alistair derrière elle, on dirait que Candy et Terry te doivent une fière chandelle.

- Tu as voulu les séparer mais tu les as en fin de compte réunis ! dit Archie tu parles d’un effet inverse !

- Attends que je montre ça la mère supérieure…

- Oh vas-y, dit Archie, Londres est une grande ville…

- Autant chercher une aiguille dans une botte de foin renchérit Patty

- C’est ce qu’on va voir, dit Eliza en courant au bureau de la mère supérieure suivie de la bande.

Les autres la laissèrent aller. Ils savaient que c’était inutile d’essayer de la convaincre, étant donné sa haine pour Candy. Ils priaient pour simplement que personne ne trouve leur amie.

Eliza arriva chez la mère supérieure et frappa à la porte.

- Mlle Legrand, que me vaut l’honneur de votre visite ?

- Regardez ce journal ma mère, c’est Candy au bal royal ! Comment ne l’avez-vous pas encore retrouvée ? cria-t-elle


- Mlle Legrand, je ne tolérai pas que vous adressez à moi sur ce ton.

- Excusez-moi ma mère.

- Sachez que je suis au courant pour le bal, il y’a déjà un avis de recherche pour elle. dès qu’ils la trouveront, ils la ramèneront ici.

- Pourquoi est-ce que cela prend tant de temps ?

- Mlle Legrand, cette école ne vous appartient pas. A cause de vos manigances, nous avons perdu deux élèves. A cause de vous ils ont pu assiste au bal royal et s’amuser. Je crois que c’est la vraie raison de votre colère, fit sœur Margaret, n’est-ce pas. Qu’ils soient là-bas libres dans le monde et vous soyez enfermée ici ?


- Maintenant veuillez sortir de mon bureau et ne nous dérangez plus avec vos sornettes, dit la mère supérieure.

Eliza sortit du bureau très en colère. Son frère qui avait entendu ce qui c’est passé par les autres élèves, l’attendait dans le couloir, avec son groupe d’amis.

- Tu as encore fait des tiennes Eliza, dit Daniel

- Arrête, pas toi aussi !

- Il faut appeler « Chat » « Chat », dit Daniel, tu as tout gâché en voulant leur faire du mal, tu leur en as fait, et tu leur a facilité la vie. Quel beau gâchis !

Eliza ne répondit pas et s’en alla, laissant là sa bande d‘amis.

- Eliza est verte de jalousie, dit Louise, Candy est avec Terry entrain de s’amuser. La fille d’écurie à plutôt bon goût.

Elles se mirent à rire et se moquer de leur amie.
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MessageSujet: Re: Si seulement...   Si seulement... EmptyDim 9 Oct - 16:28

Les amis de Candy apprirent comment Eliza fut remise à sa place par les sœurs et furent ravis. Mais ils étaient inquiets pour Candy et priaient qu’elle ne soit pas retrouvée.

- Pourquoi sont-ils encore ici ? demanda Annie

- Ils doivent certainement attendre que le bateau de Southampton revienne de l’Amérique, dit Alistair, et ça devrait être dans plus ou moins, une semaine.

- J’espère qu’ils ne vont plus se donner en spectacle… dit Patty. C’était très imprudent de leur part, mais en même temps ça devait être très amusant…

- Je l’envie, dit Annie, le bal royal, le prince de Liège et en plus elle a d’abord refusé de danser avec lui ! Tu sais combien aurait voulu être à sa place ?

- Apparemment pas notre Candy, Terry est tout le prince qu’il lui faut, dit Patty.

- Comme c’est romantique ! dit Annie les yeux rêveurs.

- Ah, les filles ! dirent Archie et Alistair en même temps.

**********


Georgie et Laurent se rendirent à l’Auberge de l’Ange Gardien pour aller voir Candy et Terry. Laurent était venu l’attendre quelques minutes avant la fin de son travail. Candy et Terry les attendaient à l’intérieur de l’auberge. Candy ne voulait pas trop se montrer au cas où on la cherchait pour la ramener au collège.

- Bonsoir, dirent Georgie et Laurent.

- Bonsoir dit Candy en souriant.

- Salut ! fit Terry, on peut s’asseoir au restaurant, vous avez déjà dîner ?

- Non dit Georgie c’est gentil de votre part.

Ils s’installent donc à une table pour 4 et commandèrent à dîner. Georgie raconta ce qu’elle avait apprit chez les Brydon au sujet de sa mère, son père et du bracelet.

- Candy, Laurent m’a dit que tu avais un bracelet semblable au mien.

- Le bracelet ? Oh oui. Tiens le voilà c’est Terry qui me l’a acheter il y a quelques jours, dit-elle en le lui donnant.

- Merci dit Georgie en le prenant.

Elle observa pendant quelques instants et dit :

- Tu as raison Laurent c’est mon bracelet, celui que j’ai vendu… Je peux te l’emprunter ?


Candy regarda Terry et il acquiesça.

- Bien sur, en fait, tu peux le garder puisqu’il est à toi de toute façon. Et puis si ça peut t’aider à trouver tes parents…

- Oh mais je ne voulais pas… dit Georgie confuse.

- N’essayes pas de discuter, lui dit Terry, c’est peine perdue, quand elle a une idée en tête…

- Mais c’est un cadeau de Terry…

- Il m’en achètera un autre, n’est pas Terry ? dit elle en le regardant avec amour.

- Sans aucun doute, dit-il en lui embrassant la main.

- Mais ça ne sera pas le même, dit Georgie, il doit y avoir une raison pour laquelle il a préféré celui-ci.

- Georgie, il y a une raison pour tout, dit Candy, et je suis convaincue que la raison pour laquelle Terry m’a acheté ce bracelet, c’est pour que je puisse te le rendre…

- Merci. Tu es très généreuse, Candy. As-tu déjà essayé de trouver ta mère ?

- Non pas du tout, j’étais à l’orphelinat, j’ai été adopté à l’âge de 13 ans, je suis venu ici au collège et maintenant…je suis en fuite.

- Elle s’est enfuie pour venir en Amérique avec moi, termina Terry.

- Enfuie ? Demande Laurent.

Et ils racontèrent ce qui s’était passé au collège avec Eliza.

- Wow ! Dit Georgie, apparemment, à toute chose malheur est bon…vous êtes ensemble. Je parie qu’Eliza n’avait pas prévu ça !

- On ne te cherche pas Candy ? Demande Laurent. Je doute qu’un collège tel que St Paul prendra la perte de 2 élèves aussi peu au sérieux…

- Certainement, dit Candy, et l’article dans le journal n’a pas arrangé les choses.

- Si vous avez des problèmes, venez me voir ou appelez-moi si vous trouvez un téléphone.

Il leur donna un morceau de papier après avoir griffonné son adresse et son numéro de téléphone.

- Merci dit Terry.

- A propos, demanda Georgie, vous partez quand pour l’Amérique ?

- Dans plus ou moins une semaine, dit Terry, quand le bateau reviendra…

- Alors on pourra faire le voyage ensemble dit Georgie, j’ai vu une place, mais Laurent ne voudrait venir avec moi.

- Superbe ! Dit Candy. Rappelle-moi de dire une prière pour Eliza…

Ils éclatèrent tous de rire. Ils passèrent le reste de la soirée à parler. Candy et Georgie comparaient leur enfance, elles étaient toutes les 2 des garçons manqués. Georgie parla de ses frères restés en Australie.

- Ils me manquent beaucoup, dit-elle

- Pas trop j’espère, dit Laurent…

- Ne sois pas jaloux s’il te plait, dit Georgie.

- Ses deux frères sont amoureux d’elle expliqua Laurent

- Oh, fit Candy simplement.

- Ça te rappelle quelque chose tache de sons ? Dit Terry.

- Ne commence pas Terry… fit Candy.

- Quoi ? demanda Georgie.

- Tous les membres masculins de sa famille adoptive sont amoureux d’elle…

- Tu exagères Terry… Pas tous. Il y’avait seulement Anthony…

- Et Alistair et Archibald, termina Terry.

- Mais non, dit Candy.

- D’où vient l’hostilité d’Archie à mon égard… à ton avis ?

- Je ne sais pas, peut-être que c’est parce que tu l’as frappé le jour où il est allé dans ta chambre par erreur ?

- D’accord mais…Allons, taches de sons, si Annie n’avait pas crié ce jour là, que crois-tu qu’Archie t’aurait dit… ?

- D’accord, mais Alistair…

- …a le bon sens de ne pas montrer ses sentiments à ton égard…

- Oh Terry ! Dit Candy, c’est toi que je veux moi.

- Encore une chose que vous avez en commun, dit Laurent…c’est incroyable.

- Peut être qu’elles sont des jumelles séparées à la naissance, plaisanta Terry.

- Peut-être que tu ne crois pas si bien dire… dit Laurent, non je ne crois pas.

Il arrêta le fil de ses pensées. Il voulait donner de l’espoir aux deux jeunes filles. Il ferait sa propre enquête.

- Il se fait tard dit Laurent plus tard, on doit partir.

- D’accord, dit Candy, mais promets-moi de venir me voir et je passerai te voir à ton pub.

- D’accord. Et merci encore pour le bracelet…

Ils se dirent aurevoir et se séparent.
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MessageSujet: Re: Si seulement...   Si seulement... EmptyDim 9 Oct - 16:37

Chapitre 5
« Je suis désolée Messieurs, vous faites erreur… »



Le reste du séjour à Londres se passa sans encombre, les deux couples étant devenus des bons amis. Laurent invita Candy et Terry chez lui pour un Barbecue, le samedi avant leur départ. Ils devaient prendre le bateau, le lundi, à l’aube. Après le barbecue, ils décidèrent d’aller au zoo. Comme c’était samedi, il y avait beaucoup de monde. Candy pensait aller voir la tortue de Patty. Il y avait aussi beaucoup de policiers qui circulaient. Candy et Georgie portaient la même robe rose par coïncidence.

- C’est pas possible, dit Terry, vous l’avez fait exprès !

- Non, je t’assure dit, Candy.

- C’est tout à fait par hasard, renchérit Georgie.

Il y avait un homme vêtu de noir qui les observait de loin. Il avait une photo de Candy et essayait de se rapprocher pour vérifier si c’était bien elle. Terry qui tournait le dos aux filles, l’avait repéré en douce.

- Candy, dit-il doucement, il faut qu’on s’en aille d’ici, je vois quelqu'un nous observe on dirait qu’il a une photo en main.

- Oh mon Dieu ! Dit Candy horrifié, tu crois qu’il me cherche ?

- Je ne sais pas mais il ne faudrait pas prendre ce risque. Allons-y.

- Attendez ! Dit Georgie, si vous partez, il vous suivra et on saura ou vous êtes cachés. Je vais les divertir…

- Comment ? Demande Laurent un peu inquiet…

- Candy et moi nous nous ressemblons, non ? Les policiers ne nous connaissent pas, ils ne feront pas la différence.

- Mais s’ils te ramènent au college de St. Paul ? Dit Candy

- Les sœurs verront que je ne suis pas toi et me laisseront partir.

- Mais… dit Candy

- Allez-y dit Georgie, il faut faire vite. Laurent, viens m’attendre près du collège, ok ?

- Merci, à tout à l’heure.

Candy, Terry et Laurent s’éloignèrent.

Georgie se retourna et fit face au policier qui avançait et elle fit semblant de vouloir s’enfuir en le voyant.

- Mlle André ? Dit le policier en lui prenant les bras, vous venez avec nous !…

- Quoi ? Non ! dit Georgie… vous vous trompez, je ne suis pas Mlle André…

- C’est ça jouez la comédie ! Vous allez venir avec nous…

- Mais… dit Georgie.

Quatre autres policiers vinrent lui donner un coup de main. Ils amenèrent Georgie au collège St Paul sans tenir compte de ses protestations. La nouvelle de capture de « Candy » se propagea comme une traînée de poudre. Eliza et Daniel étaient contents. Les amies de Candy étaient mi-figue mi-raisin ; ils étaient tristes qu’elle ait été capturée, mais content d’avoir de retour de la « fille prodigue. »

Georgie était dans le couloir avec les policiers elle avait la tête baissée, quand la mère supérieure et la Sœur Margaret arrivèrent. Deux policiers étaient devant la jeune fille blonde, et s’écartèrent à la vue des sœurs.

- Alors, Mlle André, vous voilà de retour, dit la Mère Supérieure. Vous serez à nouveau puni rien que pour le dérangement que votre disparition a causé…

- Candy ? Dit la sœur Margaret… Levez la tête quand on vous parle.

- Ouais fille d’écurie montre ta face de pauvre ! dit Eliza d’un ton méchant, fini la belle vie, les danses avec le prince.

- Tais-toi Eliza ! Cria Annie.

- On en a assez de tes injures, dit Patty.

- SILENCE ! Dit la Mère Supérieure, Mlle André veuillez lever votre tête s’il vous plaît !

Georgie leva finalement la tête et tout le monde poussa un cri. La jeune fille, avait de longs cheveux bouclés, des yeux verts et ressemblait beaucoup à Candy, mais ce n’était pas Elle.

- Mais.. dit la Mère Supérieure.

- Elle lui ressemble, mais… commença Sœur Margaret.

- CE N’EST PAS ELLE ! Cria Eliza en s’adressant aux policiers, qu’avez-vous fait ? CE N’EST PAS ELLE !

- Mais… dit le policier, elle répond à la description et elle ressemble à la photo.

- Vous avez fait une erreur messieurs, dit la mère supérieure veuillez relâcher cette pauvre jeune fille immédiatement !

- Oui ma mère, dit le policier.

Eliza était rouge de rage, Candy était toujours libre avec Terry !
Annie, Patty, Alistair et Archibald poussèrent un soupir de soulagement.

- Suivons-la dit Annie peut-être elle peut nous dire quelque chose…

- Quoi ? Demanda Patty.

- Je ne sais pas, mais suivons-la

Elles suivirent les policiers et Georgie, Alistair et Archie firent de même.

- Bonjour, dit Annie à Georgie, je m’appelle Annie je suis une amie de Candy. Tu lui ressembles beaucoup.

- Moi, c’est Patty et voici Archie et Alistair.

- Bonjour, je m’appelle Georgie.

- Tu as l’accent australien dit Alistair, tu viens d’Australie ?

- Oui, je suis de passage, je vais en Amérique à la recherche de ma mère. J’ai été adoptée…

Une fois en dehors de la grille, les policiers s’éloignèrent.

- Toutes nos excuses Mlle, dit un des policiers. J’espère que nous avons pas contrariée. Encore une fois, toutes nos excuses. Au revoir. Vous voulez qu’on vous amène quelque part ?

- Non merci, dit Georgie. Je vais me débrouiller.

Dès que les policiers s’éloignèrent dans leurs voitures, Georgie se tourna vers les amis de Candy.

- J’attendais que les policiers s’en aillent. Candy va bien, vous lui manquez beaucoup.

- Tu connais Candy ? Demanda Annie.

- Oui, Terry aussi. Je leur ai servi de diversion pour les policiers.

- Tu veux dire que tu t’es laissée capturer à sa place ? Demanda Patty.

- Pour lui permette de s’enfuir… dit Alistair. Comme vous vous ressemblez, les policiers n’y ont vu que du feu !

- Oui.

- Merci Georgie, dit Annie, et embrasse Candy de notre part. Dis-lui qu’elle nous manque aussi beaucoup et souhaite lui bonne chance. A Terry aussi.

- Elle est avec Terry ? Demanda Archie.

- Oui dit Georgie, dans des chambres séparées.

Elle avait compris l’allusion d’Archie. Elle comprit aussi la remarque de Terry l’autre soir au dîner. Laurent arriva en voiture en ce moment-la.

- Georgie ? Appela-t-il.

- J’arrive, dit-elle. Aurevoir je dois y aller.

- Au revoir, dirent Annie et Patty.

- Au revoir dirent Alistaire et Archibald.

Ils la regardèrent entrer dans la voiture et embrasser Laurent. Elle leur fit un signe de la main et la voiture s’éloigna.

- Eh bien, c’est une bonne nouvelle, dit Archie.

- Si Candy était de retour elle aurait été encore punie, fit Patty.

- Elle est mieux là où elle est, dit Alistair.

- Avec Terry ? dit Archie, j’en suis pas si sûr…

- Allons Frérot, mieux vaut Terry que le donjon, non ?

- Ouais, tu as raison.

Eliza arriva avec son groupe.

- Que faites-vous à la grille ? Demanda-t-elle.

- Mêles-toi de tes affaires Eliza, dit Alistair.

Et ils s’éloignèrent, laissant Eliza entrain de fulminer. Elle détestait ne pas savoir ce qui se passe

- Maudit sois-tu Candy ! Marmonna-t-elle entre ses dents.


**********



Pendant ce temps dans la voiture, Georgie et Laurent parlaient.

- Alors dit Laurent, ça bien marché ?

- Comme sur des roulettes ! Répondit Georgie. Tout le monde a cru que j’étais Candy jusqu'à ce qu’ils voient mon visage…

- Les sœurs devaient être en colère.

- Tu n’en n’as aucune idée ! Mais je suis contente d’avoir pu aider Candy. Ce sont ses amis avec qui je parlais à la grille. Elle leur manque beaucoup. Mais à la place de Candy, je ne serais pas restée non plus dans ce collège froid et glacial avec des religieuses aussi sévères, sans l’amour de la vie…

**********


Candy et Terry étaient de retour à l’auberge. Encore un peu secoués par les évènements de la journée, Terry l’avait accompagné dans sa chambre ; cette fois-ci il était entré pour assurer qu’elle allait bien. Toutes ses émotions, fuir la police, laisser Georgie qu’elle prenne sa place l’avait effrayé, mais l’avait en même temps excitée ! Terry l’avait pris dans ses bras pour la rassurer, elle était blottie contre son torse. Il resserra son étreinte en lui caressant le dos, et les cheveux. Candy leva la tête et leurs lèvres se rencontrèrent. Le baiser était plus passionné que d’habitude, peut-être à cause de l’excitation de la journée… Leurs lèvres étaient soudées, ils se retrouvèrent sur le lit de Candy toujours en s’embrassant. Toutes les émotions de la journée furent oubliées…Il n y avait que ce moment là qui comptait, ce baiser qui réveillait en elle d’étranges sensations, des sensations qu’elle n’osait pas explorer. Il fallait arrêter avant qu’il soit trop tard. Mais c’était trop bon, trop bon pour arrêter… Mais il le fallait…Elle n’avait pas la force… on frappa à la porte .

- Candy, Candy tu es là ?

C’était la voix de Georgie. Ils s’arrêtèrent à regret, mirent un peu d’ordre dans leurs habits.

- Oui, répondit-elle. Attends une minute Georgie !

Elle alla ouvrir la porte, pour trouver Georgie et Laurent.

- J’espère que nous avons rien interrompu, dit Georgie en voyant Terry.

- Oh non, dit Candy, en se jetant à son sou, merci, merci de tout cœur ! On ne t’a pas trop malmenée ?

- Non non, je vais bien, dit Georgie.

- J’aurai voulu voir la tête de tout le monde quand ils ont réalisé que tu n’étais pas Candy, dit Terry.

- C’était drôle. J’ai du me retenir pour ne pas rire, dit Georgie.

- Descendons pour parler, dit Candy.

Ils descendirent et Georgie continua.

- Il y avait une fille qui a piqué une crise en voyant que je n’étais pas toi.

- Laisse-moi deviner, une rousse avec des papillotes ? dit Candy.

- Oui, Elle a faillit se jeter sur les policiers…

- Eliza ! fit Terry.

- Je ne sais pas pourquoi elle me déteste autant, dit Candy…

- Elle est simplement sans cœur, dit Terry

- Mais j’ai vu quelques visages soulagés, tes amies.

- Comment les as-tu reconnu ? Demanda Candy.

- Ils m’ont suivit à la grille et on a parlé après le départ des policiers. Tu leur manques beaucoup. Ils m’ont dit de t’embrasser et de te souhaiter bonne chance.

- Ils n’ont rien demandé d’autre ? Demanda Terry.

- Si vous étiez ensemble… dit Georgie.

- Laisse moi deviner, dit Terry, Archibald ?

Georgie sourit.

- Terry a raison, dit-elle à Candy, il est amoureux de toi.

- Et moi j’aime Terry,dit Candy simplement.

- Je t’aime aussi taches de son.
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MessageSujet: Re: Si seulement...   Si seulement... EmptyDim 9 Oct - 16:40

Le lendemain était la veille de leur départ. Candy avait presque oublié les billets de théâtre, « Roméo et Juliette » à Covent Garden.

- Terry dit-elle, tu te souviens quand je suis aller acheter la robe pour le bal ?

- Bien sur.

- Et bien j’avais acheté deux tickets pour « Roméo et Juliette. » pour ce soir. Ton cadeau de départ.

Terry était stupéfait, mais ravi de la surprise.

- Tu es merveilleuse Mlle Tarzan… Je suppose que tu as préparé une robe pour l’occasion…

- Mais bien sur, je suis une lady, plaisanta-t-elle

Ils arrivèrent à l’opéra et rencontrèrent Laurent et Georgie.

- On dirait qu’on ne fait que se croiser… dit Georgie.

- L’univers est peut être en train de dire quelque chose, dit Candy en souriant.

- Tiens, mon grand-frère et sa petite amie, fit une voix derrière eux.

Candy et Terry se retournèrent et virent Richard accompagné d’Elizabeth.

- Bonsoir, dit Candy.

- Bonsoir Melle André, et s’adressant à Terry, j’espère que tu n’as pas l’intention d’utiliser la loge familiale.

- Ils seront dans ma loge, dit Laurent venant à leur secours

- Et vous êtes… ? Demanda Junior.

- C’est le petit-fils du Gouverneur, dit Elizabeth.

- Ah fit Junior tout simplement. Ne t’en fais pas Terrence, je vais protéger ta promise…

- Ne commence pas Junior… dit Terry.

- Quoi ? Je ne voudrais pas que tu crois que je l’ai comprise. Fais comme père, amuse-toi avec ta traînée américaine, mais n’oublies pas ton devoir.

- Espèce de… dit Terry en se précipitant sur Richard Jr.

Laurent et Candy durent retenir Terry de toutes leurs forces pour qu’il ne se jette pas sur son frère pour lui casser la gueule.

- Woo woo Frérot où sont tes manières ? Avec tout l’argent que père a dépensé au collège pour toi…

- Allons Richard entrons c’est notre tour, dit Elizabeth en l’amenant.

Candy essaya de calmer Terry.

- Terry, calme-toi, dit Candy doucement, il n’en vaut pas la peine ! On peut partir si tu veux..

- Et lui donner la satisfaction d’avoir gâcher notre soirée ? Pas question !

- Alors, tu te calme et on va passer une excellente soirée Roméo…

- D’accord Juliette, dit-il en la regardant avec amour.

- Bon comme c’est régler allons- y dit Laurent dit Terry.

- Merci de nous avoir sauvé, Laurent, dit Terry

- Tout le plaisir était pour moi. Ton frère est un petit morveux…

- Laurent ! S’exclama Georgie.

Ils éclatèrent tous de rire et entrèrent au théâtre. La loge familiale de la famille de Laurent était spacieuse. Les 2 couples s’installèrent, Candy et Terry à l’arrière Georgie et Laurent en avant.

- Vous êtes prêts pour le voyage demain ? Demanda Georgie.

- Oui dit Candy, mais je me demande si la police ne sera pas là entrain de m’attendre…

- Déguise-toi dit Georgie, en garçon…

- Comme toi…fit Laurent puis expliquant à l’autre couple, elle s’est déguisée en garçon pour participer à un concours de boomerang interdit aux filles.

- Interdit aux filles ! fit Georgie, ah les hommes, ils nous prennent pour d’êtres inférieurs… Les filles ne peuvent pas lancer un boomerang ? J’ai gagné le concours…

- Le gagnant devait être embrassé par ma fiancée du moment…

- Mais comme on a découvert en enlevant ma casquette que j’étais une fille…

- C’est moi qui l’ai embrassé… termina Laurent.

- Je m’attendais à une bise sur la joue…

- Mais je l’ai embrassé sur les lèvres, à la grande colère de ses deux frères…

- Le baiser dura une éternité, là devant tout le monde,

- Devant Abel et Arthur tu veux dire… Abel a faillit me casser la gueule, je croyais que c’était son petit copain. Quelle était ma surprise d’apprendre que c’était son frère !

- Laurent est tombé follement amoureux de moi…dit Georgie ignorant la remarque de Laurent

- Comme c’est romantique ! Dit Candy.

Les 3 coups de théâtre se firent entendre pour montrer que la pièce devait commencer. Toute la salle se fit silencieuse. La pièce commença, Candy regarda Terry qui semblait être en transe. Il regardait la pièce attentivement et récitait le rôle de Roméo en chuchotant, sans aucune faute !

Pendant l’entracte, Georgie lui en fit la remarque

- Wow Terry, tu es un bien meilleur Roméo que l’acteur sur scène, tu connais toutes ces paroles par cœur..

- Tu seras un bon acteur Laurent.

- Le meilleur dit Candy et je ne dis pas ça parce que je suis sa fiancée

- Seul l’avenir nous le dira, dit Terry

- Et en plus il est modeste ! dit Georgie.

A la fin de la représentation, Candy avait les larmes aux yeux, tellement la performance de Terry était puissante. Terry la serra dans ses bras.

- Tu seras un grand acteur Terry, je n’ai aucune doute là dessus.

- Merci taches de sons, dit Terry, merci pour ta surprise

- Ce fut un plaisir

Il l’embrassa sur les lèvres. « Taches de sons » ce surnom l’ennuyait au début était devenu un signe d’affection de la part de Terry, pour Candy.
Elle l’aimait, il pouvait l’appeler comme il voulait !

- Hum hum, fit Georgie

Candy et Terry arrêtèrent de s’embrasser.

- Je suis désolée dit Georgie, il faut y aller…

Candy et Terry souriaient et Laurent secouait la tête.

- Georgie, on n’est pas pressé, dit Laurent

- Ça va dit Terry, on y va.


- Demain très tôt nous quittons Londres, dit Candy pendant qu’ils sortaient pour aller à la réception organisé après la pièce, Georgie tu seras sur le bateau ?

- Oui et Laurent aussi il a trouvé une place à la dernière minute…

- C’est super, dit Candy. Demain je retourne enfin en Amérique !

**********


Une fois de retour à l’auberge Terry l’embrassa et lui souffla à l’oreille.

- Notre dernière nuit en tant que célibataires…

- Et notre dernière nuit à Londres. Tu peux me prêter quelques vêtements, je ne veux pas prendre de risque demain matin.

- D’accord, je reviens tout de suite.

Il alla dans sa chambre chercher les vêtements et elle entra dans sa chambre pour se changer. Quelques instant plus tard, Terry frappa a la porte, Candy était en train de défaire sa robe, du moins elle essayait. Elle alla ouvrit la porte à Terry qui se tenait là avec les habits en main.

- Tu as besoin d’aide ? demanda-t-il.

- S’il te plait, avec ma robe.

Elle savait que ce serait un moment très délicat si Terry l’aidait à enlever sa robe… Ses mains sur son dos la faisaient frissonner de plaisir. Terry du sentir son frisson car l’embrassa très doucement au cou, après avoir bougé les cheveux blonds et bouclées, c’était presque une caresse… Candy resta d’abord immobile et ferma les yeux savourant chaque seconde de ce moment intense. Ensuite n’en pouvant plus, elle se retourna et leurs lèvres s’unirent dans un baiser doux et passionné… À chaque fois que Terry l’embrassait, tout son être s’embrasait et elle ne pouvait pas le contrôler. Demain se dit-elle, demain… Ils eurent la même pensées au même moment et ils s’arrêtèrent, brisant ainsi le courant qui devenait de plus en plus fort entre eux.

- Je vais te laisser te coucher, dit Terry, il faut que nous soyons au port à l’aube, même plus tôt pour ne pas rater le bateau.

- Ok à tout à l’heure…

- A tout à l’heure.

Et il sortit de la chambre, la laissant la frustrée par le feu qui s’était réveillé en elle et qui n’a pas atteint son apogée…

- Demain, demain tout sera en règle…


Et sur cette pensée positive, elle finit de s’apprêter et se mit au lit.
♪♪« Je me marie demain matin »♪♪… Chanta-t-elle dans sa tête.
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MessageSujet: Si seulement, chapitre 6   Si seulement... EmptyDim 16 Oct - 19:34

Chapitre 6
« Je me marie demain matin… »



La grand-tante Elroy était en ville pour le 5 ème dimanche pour voir ses petits-neveux. Ils allèrent à l’hôtel où elle logeait. La tante Elroy, bien qu’elle ne le montrait pas, était heureuse de voir ses petits-neveux.

- Vous avez des nouvelles de Candy ?

Elle était au courant de la disparition de Candy et ne se souciait que du « Qu’en dirait-on ? »

- Je savais que William perdait son temps et son argent avec cette fille… en plus elle a fait la une des pages de journal en Amérique, comme la fille qui refusa de danser avec le prince de Liège.

- La garce ! dit Eliza

- Pourquoi es-tu fâchée Eliza ? dit Alistair

- C’est grâce à toi après-tout…dit Archie

- Que voulez-vous dire ? Demanda la tante.

- Eliza a tendu un piège à Candy et à un autre garçon parce qu’elle était jalouse… que le garçon préférait Candy…

- TAIS-TOI ! Cria Eliza,

- Un garçon ? Demanda la Tante, Tu as créé cette situation sans tenir compte de la réputation de la famille pour un garçon stupide ?!

- Il n’est pas stupide, ma tante, il est…

- ASSEZ ! Cria la tante.

- Mais…

- J’ai dit assez ! Eliza, j’ai honte de ta conduite.

- Mais ma tante, vous n’avez jamais accepté Candy…

- Mais William l’a adopté contre mon gré bien sur, mais qu’on le veuille ou non, elle fait partie de la famille, et ce que tu as fait et ce qu’elle fait, affecte la famille.

- Oui, ma tante, dit-elle malgré elle.

Alistair et Archibald étaient ravis. Daniel ne disait rien trop peureux de se faire engueuler par la tante.


**********


Georgie était au port avec Laurent et ses bagages prête à partir. Elle aperçut Terry de loin. Elle rapprocha de lui pour le saluer. Elle vit qu’il était seul.

- Terry ? Bonjour. Dit-elle, Tu es seul ? Ou est…

- Incognito…

- Oh…

- Ça pilule de policiers, dit Terry.

- Tu crois que ça ira ?

- Connaissant ma Candy, il n’y a rien qui l’empêcha de prendre ce bateau, rien du tout, dit Terry

- J’espère que tu as raison, j’ai peur pour elle.

Georgie se sentait très proche de Candy, non pas à cause de leur ressemblance ou de leurs vies similaires mais… Elle ne savait pas pourquoi.

Les Passagers commencèrent à monter à bord. Il y eut un groupe de petit porteur qui se précipitèrent pour prendre les bagages et mettre sur un petit chariot pour aider avec les passagers a monté à bord. Terry, Georgie et Laurent montèrent à bord suivit d’un groupe de petits porteurs. Ils avançaient lentement car il y avait beaucoup de monde. Il y avait des policiers entrain d’observer tout le monde. Ils observaient toutes les jeunes filles minutieusement, sans résultat. Ils montèrent à bord pour chercher Candy sur le navire. Le capitaine n’était pas content car toute cette perquisition dérangeait son horaire. Les policiers quittèrent finalement le navire une heure plus tard, les mains vides ; Ils n’avaient pas trouvé ce qu’ils cherchaient. Ils s’excusèrent auprès du capitaine et s’en allèrent.
Le bateau leva enfin l’ancre en partance pour l’Amérique.
Terry se demandait où se trouvait Candy. Cela faisait plus d’une heure qu’ils avaient quitté le port et il n’y avait aucun signe de Candy. Il commençait à s’inquiéter. Il rencontra Georgie en se promenant.

- Et alors ? Où est-elle ? Lui demanda-t-elle.

- Je ne l’ai pas encore trouvée dit-il et je commence à m’inquiéter.

Laurent arriva et demanda aussi où se trouvait Candy.

- On ne la pas encore trouvé, dit Georgie.

- Je vais aller dans ma cabine, pour un temps et l’attendre. A tout à l’heure.

Terry alla dans la cabine pour attendre Candy. Il entra et entendit du bruit dans la salle de bain. Son cœur bondit.

- Candy ? Appela-t-il, Candy ?

- Oui ! Répondit une voix sortant de la salle de bain avec le peignoir sur le dos.

Terry se précipita vers elle et la prit dans ses bras. Candy était un peu surprise par sa réaction. Il la serra contre lui pendant un moment.

- Terry ? Finit-elle par dire, est-ce que ça va ?

- Ne me fais plus peur comme ça ! Dit-il, où étais-tu ?

- Je suis désolée Terry, j’étais cachée dans un canoë de sauvetage et je me suis endormie…

Terry éclata de rire.

- L’essentiel est que tu sois là. Je vais parler au capitaine, pour nos noces secrètes…

- On a besoin de témoin, non. Pourquoi pas Georgie et Laurent ?

- Ils devraient se marier aussi…

- Bonne idée on pourrait avoir un double mariage, s’ils le faisaient aussi…

- Wo Wo attend un peu, il faut que les concernés soient d’accord.

- Oui bien sur, c’est juste une suggestion… Je vais aller voir Georgie.

- Vas-y, elle s’inquiétait pour toi. Je vais voir le capitaine.


**********



Candy et Georgie se serrèrent dans ses bras.

- Je suis contente que tu sois-là, dit Georgie.

- Je me suis endormie dans ma cachette, dit Candy, je suis désolée de t’avoir inquiété.

- C’est rien, je suis contente, tu vas bien. Je voulais te parler. Tu as la même cabine que Terry ?

- Il n’a pas pu en trouver de simple.

- Vous allez passer les nuits ensemble ?

- Ce n’est pas ce que tu crois, Georgie... Terry et moi, on a jamais…

- Parce que vous aviez des chambres séparées, maintenant dans la même chambre…

- C’est pour ça qu’on va se marier…

- Quoi ? Quand ?

- Tout à l’heure ; Terry est entrain de parler au capitaine

- Wow ! Mais vous ne le faites pas rien pour passer vos nuits ensemble ?

- Non, on s’aime, dit Candy. On va garder notre mariage secret jusqu'à ce que nous puissions être ensemble

- Je ne comprends pas…

- Terry doit épouser Elizabeth Barrington, un mariage arrangé, tu en sais quelque chose, non

- Ne m’en parle pas !

- Avec tout ce qui s’est passé avec Eliza Legrand, on a failli se perdre de vue…

- Vous ne voulez plus prendre de risques…

- Nous voulons affronter la vie en tant que mari et femme en secret.

- Mais pourquoi ne pas le dire à ta famille ? Je comprends pour Terry mais…

- Je me suis enfuie du college St Paul. Il faut que je fasse quelque chose de ma vie, avant que j’affronte l’oncle William, lui qui a eu la bonté de m’adopter et de m’envoyer dans le college réputé… Pour que je devienne une Lady. Et je le remercie en m’enfuyant. C’est ingrat, mais je ne pouvais pas rester là-bas sans Terry. Et puis je n’apprenais rien d’intéressant dans ce collège de toute façon.

- Bonne chance Candy, tu en auras besoin. Et si tu tombes enceinte ?

- Heu… dit Candy en rougissant, je suppose qu’il faut arriver au pont pour le traverser.

Georgie sourit en voyant Candit rougir.

- Tu es tellement mignonne.

**********


Terry parla au capitaine qui leur donna rendez-vous dans une heure. Georgie chassa Terry de la chambre et resta avec Candy pour la préparer.

- Tu ne dois pas voir la mariée avant la cérémonie, lui-dit-elle.

- Je ne crois pas a ces superstitions là, dit-il.

- Tu n’as rien à perdre en les respectant dit Georgie, allez, ouste !

Terry s’avoua vaincu, prit son smoking et alla dans la cabine de Laurent.

- Merci pour tout Georgie, dit Candy.

- Tout le plaisir est pour moi dit Georgie. Bon, selon la tradition il te fait quelque chose de bleu, de nouveau, de vieux et d’emprunté. Pour quelque chose de vieux et d’emprunté pour quoi pas le bracelet ?

- J’ai un mouchoir bleu, dit Candy.


- Et ta bague peut être quelque chose de nouveau. Nous sommes prêtes.

Candy avait remis la robe du bal royal, car elle était blanche et elle avait gardé le voile qui allait avec.

- Allons te marier ! Dit Georgie.

Terry et Laurent attendaient dans la salle à manger avec le capitaine, Candy et Georgie arrivèrent enfin. L’orchestre du bateau joua « La marche nuptiale » de Mendelson. Georgie entra, suivit de Candy. Au moment de vœux, le capitaine demanda s’ils avaient préparé leurs propres vœux.

- Oui, dit Terry.

- Allez-y. Commencez Melle Candice.

- Regarde dans mon cœur et tu trouveras, que je suis plus que celle qui te dis toujours « je t’aime ». Ce que je dis est vrai je t’aimerai toujours et je te le dis du fond de mon cœur. Je veux passer le reste de ma vie avec toi.

- M. Terrence votre tour dit le capitaine

- Dans mon cœur il y en seulement une qui vit. Et qui me donne tout l’amour donc j’ai besoin. Je me sens si bien quand je regarde dans tes yeux. Quand je suis avec toi, je suis au paradis. Je veux vieillir à tes cotés.

Candy avait les larmes aux yeux. Elle ne savait pas qu’elle était aussi émotionnelle. Georgie non plus ne put empêcher une larme de couler sur sa joue. La cérémonie continua et se termina par le baiser traditionnel. Ils étaient mari et femme, en cachette, mais mari et femme prêts à affronter les difficultés de la vie. Ils eurent un petit festin le soir au dîner. Laurent commanda du champagne en l’honneur des jeunes mariés. Candy avait enlevé son voile.

- Aux jeunes mariés ! Dit Laurent.

- A la vie qui les attend ! Dit Georgie.

Ils dînèrent gaiement en parlent de tout et de rien. Les passagers les regardaient en souriant. Ils étaient tous si jeunes et insouciants de la vie, pensaient-ils. Ils ignoraient que nos 4 jeunes gens avaient déjà traversé tant d’épreuves. Et d’autres épreuves les attendaient. Mais pour le moment ils célébraient le mariage secret de leurs amis. Ils passèrent le reste de la journée à parler et à se rencontrer leurs vies mutuelles.
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MessageSujet: Si seulement, chapitre 6 suite   Si seulement... EmptyDim 16 Oct - 19:36

- Vous êtes tombé amoureux au premier regard ? Demanda Georgie.

- Oui, dit Terry du moins pour moi, elle était amoureuse de quelqu’un d’autre qu’elle venait de perdre…

- Anthony, dit Candy doucement, mais tu m’as troublé. Je t’ai trouvé sensible…

- Je pensais à ma mère, dit Terry. Je suis allé jusqu’en Amérique pour rester avec elle et elle m’a renvoyé chez mon père.

- A toute chose, malheur est bon, dit Candy, si elle avait accepté, on ne serait pas rencontré sur le bateau. Pour masquer son trouble, il s’est mis à se moquer de mes taches de rousseur et il m’appelle « taches de sons » depuis lors…

- Ca ne te dérange pas ? Demanda Georgie.

- Au début, je me mettais en colère, mais à la longue, c’est devenu une marque d’affection…Mais Terry surnomme tout le monde !

- Notre première rencontre était plutôt mouvementée, dit Laurent, on a eu une altercation, elle était à cheval et elle voulait sauter la rivière et j’étais assis au bord…je me suis retrouvé dans la rivière avec une boite de pain dans les mains…

- Je voulais l’aider en le déshabillant, car il était tout mouillé…je ne voulais pas qu’il s’enrhume…

- Quoi ? Dit Candy.

- Je n’ai pas réfléchi, je pense le déshabiller comme mes frères…, mais quand il s’est retrouvé nu… j’étais embarrassée.

- Je voulais m’enterrer, dit Laurent.

- Tu déshabillais tes frères ? Demanda Terry

- Quand on était petit on prenait des bains ensemble…,dit Georgie

- Comme c’est comique, dit Candy.

- On s’est revue à l’inauguration du chemin de fer… je n’arrivais pas à le trouver.

- Elle m’avait déjà oublié ! Dit Laurent. Elle m’a vu nu, et elle m’a pas reconnu, habillé !

- Il était avec sa fiancée de sang royal ! dit Georgie

Candy et Terry ne pouvaient s’empêcher de rire.

- J’ai pris mon frère que j’ai trouvé entrain d’embrasser une fille et nous sommes partis à cheval.

- J’ai pris le train avec… dit Laurent.

- Ta fiancée de sang royal… compléta Georgie.

- J’étais en train de penser à Georgie et ma fiancée aussi parlait d’elle quand à ma grande surprise, je l’ai vu à ma fenêtre…

- Le train était en marche et j’étais à cheval avec mon frère et je l’ai salué ! Je lui donne un bouquet de fleurs pour sa fiancée, mais c’était surtout pour m’excuser de l’incident de notre première rencontre.

- Wow ! dit Candy

- Ensuite il y’a eu un concours de boomerang, vous connaissez cette histoire. Il m’a volé un baiser…

- Terry aussi m’a volé un baiser, dit Candy.

- Le mien était autorisé, dit Laurent.

- Il fallait que tu cesse de penser à Anthony et que tu sache que la vie continue.

- Je l’ai giflé…

- Et je l’ai giflé en retour…

- … mais je n’ai jamais oublié…

- Et vous voilà mariés aujourd’hui, plus amoureux que jamais. D’où viens Eliza dans tout ça ? Demanda Georgie.

- Je l’ai rencontré une fois et je l’ai traité comme une dame, elle avait l’air très surprise…dit Terry

- Pendant les vacances, en Ecosse elle était en barque, et elle tomba dans l’eau. Ses cousins Alistair et Archibald refusèrent de l’aider, en disant qu’elle faisant semblant.

- Alors, je suis allé la sauver alors que tout le monde me disait de ne pas tomber dans son piège, dit Terry ensuite j’ai appris qu’elle savait nager ! Elle voulait seulement que je la prenne dans mes bras…

- Et je crois que le fait d’être dans les bras de Terry, s’en fut trop pour Eliza, elle est tombée amoureuse de Terry…

- Elle essaya de discréditer Candy à mes yeux, mais je ne l’ai pas cru et je l’ai humilié… Le reste vous connaissez. Je ne te l’ai jamais dit Candy, j’ai craché sur elle…

- Quoi !? Je suppose qu’elle le méritait pour le tour qu’elle nous a joué. Je lui en suis reconnaissante, dit Candy, sans elle on serait toujours dans ce collège… maintenant, une nouvelle vie nous attends…

- Vous êtes mariés, ne laisser rien venir entre-vous, la vie est un combat. Vous allez avoir besoin de votre amour pour les épreuves à venir. dit Laurent. Vous êtes si jeunes…

- Merci dit Terry. Vous ne laissez plus la vie vous séparez.

Le dîner était fini. Avant de se séparer, Candy parlait à Georgie à l’écart.

- Ça va ? Demanda Georgie. Pas trop nerveuse ?

- Un peu, dit Candy.

- Tout ira bien tu verras. J’attends les détails demain matin. Bonne chance, dit-elle en la serrant brièvement dans ses bras.


Laurent accompagna Georgie à sa cabine. Il embrassa et s’éloigna, comme s’il avait peur d’être seul avec elle.

- Laurent ? Tu ne veux pas entrer un peu ?

- Euh…

- Je veux passer un peu de temps avec toi…

- D’accord, dit Laurent

Il entra dans sa cabine et passèrent leur temps à parler, s’embrasser et à se cajoler mutuellement.

- Tu penses à Candy ? demanda Laurent

- C’est sa nuit de noces, dit Georgie

- Tout ira bien. Terry l’aime beaucoup

- Quand aurons-nous notre nuit de noces… ? Après que je retrouve ma mère. Tu es d’accord ? Nous ne sommes pas pressés comme Candy et Terry. Si tu veux m’épouser bien sur…

- Bien sur que je veux t’épouser ! Nous aurions du nous marier la première fois….Mais oui, retrouvons ta mère ensuite on se marie…

- Je t’aime Laurent

- Je t’aime Georgie


**********



Candy et Terry allèrent dans leur cabine. Candy enleva sa robe, prit une douche. Terry se doucha après elle. Elle l’attendait sur le lit. Maintenant qu’ils étaient libres à se donner leur passion. Ils portaient tous les deux des peignoirs. Il s’approcha d’elle et s’assit sur le lit à coté d’elle.

- Je t’aime, dirent-ils en même temps.

Ils rirent doucement tous les deux. Il savait qu’elle était nerveuse et il voulait qu’elle se détende. Elle était nerveuse mais elle était aussi impatiente de finalement pouvoir explorer, vivre à son aise toutes les sensations que les baisers de Terry éveillaient en elle. Il posa ses lèvres sur les siennes dans un baiser fougueux, différent des autres fois, celui la semblait dire « tu es mienne pour toujours. » Elle s’abandonna entièrement et le laissa la guider dans cette odyssée pleine de sensations et de frissons dont elle n’avait fait qu’effleurer le seuil. Elle le suivit dans un monde nouveau et il lui montra pas à pas toutes les surprises et les délices de l’amour. Elle découvrit des sensations dont elle ne soupçonnait pas l’existence. Il prit son temps pour lui faire savourer le plaisir que chaque baiser et que chaque caresse éveillaient en lui. Elle s’adopta au rythme des sensations ce qui augmenta son plaisir et elle prit l’ascenseur du septième ciel avec celui qu’elle aimait de tout son cœur et qui lui rendait la pareille. Ils revinrent sur terre, différents pour toujours. Il était son homme elle était sa femme. Elle avait la tête sur son torse nu.

- Candy ?

- Hummm ? Répondit-elle avec une voix qui semblait être un gémissement.

- Ça va ?

- Oui mon amour. Combien de fois avais-tu déjà fait ça ?

- Euh…

- Non, attend ne me réponds pas. Je ne veux pas le savoir.

- Les autres fois, n’ont aucune importance. Ça s’appelle faire l’amour et aujourd’hui c’était la première fois pour moi aussi.

- Oh Terry, je t’aime.

- Je t’aime taches de son


Il embrassa et ils passèrent le reste de la nuit à se faire mutuellement plaisir.


**********



- Alors, dit Georgie, c’était comment ? Raconte !

- Plus merveilleux que les rêves, répondit Candy.

Elle parla à Georgie de sa nuit de noce en détail. Georgie semblait très intéressée.

- Je suis contente pour toi, dit Georgie j’espère éprouver ça un jour.

- Oh tu l’éprouveras, avec Laurent, tu verras comme c’est super.

- Il paraît que c’est différent pour chaque personne

- Je ne sais pas dit Candy en riant, je peux te parler que de ce que j’ai éprouvé…

- Assez, dit Georgie en riant, sinon je vais commencer à être jalouse.

Les deux jeunes femmes continuaient à parler et à rire.

Un couple du troisième age passait par-là et admirait les deux jeunes femmes.

- Ces deux sœurs se ressemblent beaucoup ! dit la vielle dame à son mari, puis se tournant vers ces 2 jeunes filles. Vous voyagez seules ?

- Avec mon mari, dit Candy

- Avec mon fiancé, dit Georgie.

- Mari ? Fiancé ? Dit la dame, ils en ont de la chance. Dommage vous auriez été parfaites pour mes petits-fils.

Candy et Georgie éclatèrent de rire.


**********



Ce bateau accosta au port de New York et les passagers se mirent à descendre. Certains se dirigeaient vers les taxis stationnés non loin de là et d’autres vers les amis et la famille qui les attendaient. Candy et Terry enlevèrent leurs alliances. Nos deux couples se rendirent à la gare.

- Voilà on se sépare, dit Candy, tu vas me manquer. Voici l’adresse de la maison Pony. Même si je n’y suis pas j’y passerai et j’aurai ta lettre. Tiens-moi au courant de l’évaluation de tes recherches. Laurent bonne chance.

- Vu la manière dont le hasard nous a mis sur le même chemin jusqu'à présent, je suis certaine que nos chemins se croiseront à nouveau, tu vas voir, dit Georgi en l’embrassant et la serrant dans ses bras.

- Aurevoir Georgie, dit Terry et s’adressant à Laurent aurevoir mon vieux, dépêche-toi d’en faire une femme honnête.
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MessageSujet: Si seulement, chapitre 7   Si seulement... EmptyDim 16 Oct - 19:41

Chapitre 7
« Là-haut, sur ma colline Pony… »



Candy et Terry prirent le train pour la maison Pony. Georgie et Laurent prirent le train pour Boston.

Arrivés à la maison Pony, les enfants qui jouaient dehors virent Candy de loin et se mirent à crier.

- C’est le chef ! Le chef est là ! cria Jimmy.

Les autres enfants sortirent de la maison et se précipitèrent vers Candy. Arrivés devant elle, ils se jetèrent tous sur elle et la firent tomber sur le sol. Terry observait la scène en souriant. C’était sa Candy, sa femme dans son monde à elle. Tous ces enfants l’aimaient, pas étonnant, elle était la joie de vivre. Après quelques instants, Candy pu enfin se relever.

- Les enfants, j’ai quelqu’un avec moi, dites bonjour à Monsieur Terrence Granchester…

- Bonjour M’sieur Grandchester.

- Bonjour, dirent les enfants.

Puis courant vers la maison Pony :

- Mlle Pony ! Sœur Maria ! Candy est de retour et elle est avec un monsieur !

Mlle Pony et sœur Maria entendirent les cris répétés des enfants et allèrent voir de quoi ils parlaient. Elles virent Candy de loin avec un jeune homme aux cheveux bruns et longs. Que s’était-il passé ? Pourquoi était-elle de retour ? Candy était presque arrivé à la porte. Elle courut embrasser Mlle Pony et sœur Maria, ses « deux mamans ».

- Mlle Pony sœur Maria, dit-elle en les serrant dans ses bras, vous m’avez tellement manqué !

- Candy ! Dit Mlle Pony, mais que fais-tu ici ?

- Pourquoi n’est-tu pas au collège en Angleterre ? Demanda sœur Maria.

- Permettez-moi de vous présenter, Terrence Granchester.

- Mesdames, dit Terry.

- Bonjour, dirent-elle en même temps. Entrez, je vous en prie, dit Mlle Pony.

- Merci, dit Terry.

Lorsqu’ils furent tous installés dans la maison, sœur Maria demanda :

- Candy, que fais-tu ici ? Et le collège ?
Tu ne veux pas devenir une lady ? Dit Mlle Pony.

- Non, dit Candy simplement. Je veux faire autre chose de ma vie…

- Comment peux-tu être aussi égoïste, M. André a eu le bon sens de… commença sœur Maria.

- Sœur Maria, laissez-la donc terminer, dit Mlle Pony.

- Eliza Legrand nous a tendu un piège à Terry et à moi et j’ai été renvoyée…

- Mon Dieu ! Dit Mlle Pony.

- J’ai proposé de partir et qu’elle reste, intervint Terry. Elles ne m’ont pas renvoyé à cause de mon père. Alors je suis parti pour que Candy puisse rester…

- Mais je me suis enfuie et j’ai suivi Terry.

- Oh Candy ! Dit sœur Maria.

- Que comptez-vous faire ? Demanda Mlle Pony.

- Moi, je vais à New York pour devenir acteur, dit Terry.

- Et moi je voudrais devenir infirmière, dit Candy.

- Au moins vous savez ce que vous allez faire, dit sœur Maria.

- Sœur Maria ! C’est leur vie après tout, ils peuvent en faire ce qu’ils veulent. Nous ne pouvons que les conseiller, dit Mlle Pony.

- Quand comptez-vous aller à New York ? Demanda sœur Maria à Terry.

- Le plus tôt possible, répondit-t-il, ce soir ou demain matin.

- Demain, s’il vous plait, dit Melle Pony. Vous devez dîner avec nous ce soir, passer la nuit et vous partirez demain.

Candy et Terry se regardèrent. S’ils passaient la nuit à la maison Pony, pourraient-il partager la même chambre sans dire aux autres qu’ils étaient mariés ? Certainement pas ! Avec la sœur Maria dans les parages… Même s’il louait une chambre au village elle ne pourrait pas l’accompagner.

- Oui Terry, fit Candy en le regardant dans les yeux, demain.

- D’accord, dit-il en lui rendant son regard. Je partirai demain.

Sœur Maria vit les deux jeunes gens échanger des regards, mais ne dit rien. Melle Pony et sœur Maria était dans la cuisine avec Candy qui servait les enfants.

- Candy, dit Melle Pony, ce jeune homme, c’est celui dont tu es amoureuse ?

- Mais comment ?…

- Il n’y a qu’à vous regarder, tous les deux, on peut voir…

Candy rougit. Leur amour était-il évident aux yeux de tous ?

- Vous avez des projets ? Comme le mariage ? Demanda sœur Maria.

Candy dut se mordre la langue pour ne pas dire qu’ils étaient déjà mariés.

- Euh….Oui bien sur, mais je vais d’abord devenir infirmière et lui acteur.

- Au moins vous aurez de quoi vivre, dit sœur Maria.

Elle se rendit compte qu’elle était plutôt dure avec Candy depuis son retour et dit :

- Candy, si je suis dure avec toi, c’est pour ton bien.

- Je sais, sœur Maria, dit Candy.

- Je t’aime, tu sais, dit-elle en la serrant dans les bras.

- Merci, sœur Maria.

Ils dînèrent gaiement en écoutant les aventures de Candy et Terry au collège et à Londres.

- Tu as refusé de danser avec le Prince de Liège ? Fit Mlle Pony perplexe.

- J’aurai aimé voir sa tête quand on le lui a dit ! Fit sœur Maria.

Ils parlèrent du théâtre, de Georgie du bracelet. Les enfants étaient fatigués, mais ils voulaient écouter la suite des histoires de Candy. Elle les amena au lit en leur promettant la suite pour le lendemain. Quand les enfants furent couchés, Candy et Terry restèrent avec Mlle Pony et sœur Maria pour parler.

- Candy, tu peux avoir ton ancienne chambre et Terry aura celle qui est juste à côté…

- Merci beaucoup Mlle Pony, dit Terry, et bonne nuit.

- Merci et bonne nuit.

- Bonne nuit, dit Mlle Pony.

- Bonne nuit, dit sœur Maria, soyez sages !

Candy rougit à l’allusion et eut un petit sourire forcé ! Elle se retrouva seule avec Terry et alla le serrer dans ses bras.

- Tu vas me manquer, mon chéri…

- Je sais de quoi tu parles, dit-il doucement, ça me brise le cœur de te laisser. Mais dis-toi, c’est pour que nous puissions être ensemble.

- C’est la seule chose qui me donne du courage.

Ils restèrent ainsi pour quelques instant.

- On devrait aller se coucher, dans deux chambres séparées, dit-il, ironiquement.

- Je vais venir tout à l’heure.

- Mais les autres…

- Terry, nous sommes mariés. Nous n’allons nous voir pendant un temps.

- Si elles nous attrapent…

- On leur dira la vérité et puis ça va ajouter du piquant…

- Oh mon Dieu, j’ai créé un monstre !
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MessageSujet: Si seulement, chapitre 7 suite   Si seulement... EmptyDim 16 Oct - 19:43

Ils allèrent donc dans leur chambre respective pour se changer et se coucher. Candy attendit quelques minutes et alla se glisser dans la chambre où était Terry.

- Tu es une petite coquine, dit Terry.

- Tu es mon mari… trêve de bavardage, dit-elle en l’embrassant.

Elle resta donc avec Terry la majorité de la nuit. Elle retourna dans sa chambre aux premières lueurs du jour et s’endormit dans son lit.

Le lendemain matin, les enfants étaient dans la chambre de leur « chef . »

- Chef, chef, réveille-toi ! dit Jimmy.

Candy ouvrit les yeux avec difficulté. Les enfants étaient là, elle était dans sa famille avec « ses deux mamans » et elle était mariée à Terry. C’était la gloire !

- Bonjour les enfants, dit-elle.

- Bonjour chef, dirent-ils à l’unisson.

- Tu viens jouer avec nous ?

- Les enfants ! Dit la voix de sœur Maria. Laissez Candy tranquille, allez sortez et laissez-la se préparer,

Candy regarda les enfants sortir déçus et remercia Sœur Maria du regard. Elle se leva et se prépara, fit sa toilette après avoir pris une douche. Quand elle arriva dans la salle à manger, elle trouva les enfants, Melle Pony, sœur Maria et Terry.

- Bonjour ! Dit-elle à tout le monde mais en regardant Terry avec amour.

Melle Pony et sœur Maria virent son regard sur Terry. « Notre Candy est amoureuse. »

- Bonjour, répondit tout le monde.

Ils prirent le petit déjeuner en terminant de raconter le récit de leurs aventures a Londres. Les enfants étaient suspendus à leurs lèvres. Terry étant un acteur jouait pratiquement toutes les scènes, ce qui fit rire les enfants et les autres. Quand leur récit fut terminé, Candy dit à Terry :

- On va voir ma « vraie colline Pony ? »

- Bien sur ! Si tu ne m‘avais pas retrouvé, je serai venu ici pour voir ta fameuse colline Pony.

- Maintenant je suis ici avec toi, allons-y !

Elle le prit par le bras et l’entraîna en courant. Ils arrivèrent à la colline Pony essoufflés, mais en riant.

- Terrence, mon amour voici ma fameuse « colline Pony » c’est ici que je viens quand je me sens bien, mal, quelle que soit la raison.

Terry ne dit rien il s’approcha d’elle par derrière et lui serra la taille avec les bras. Elle mit la tête sur son torse et ferma les yeux. Il y avait une brise légère qui soufflait.

- C’est très beau ici, très relaxant. Je comprends maintenant pourquoi tu t’es trouvé un « prétendue colline » au collège, tu essayais de recréer celle-ci. Mais c’est beaucoup plus beau ici.

- Je suis contente de partager ce moment avec toi ; nous deux ensemble sur la colline Pony regardant dans la même direction.

- « Aimer ce n’est pas se regarder l’un et l’autre ; mais c’est regarder ensemble dans la même direction. »

- Regardons dans la même direction et ne perdons pas de vue notre but final… pour que nous puissions être ensemble…

- Ensemble pour toujours.

- Tu vas tellement me manquer, mon amour..

- Tu me manqueras plus…

Elle se retourna et leurs lèvres se réunirent en un baiser passionné. Ils ne savaient pas dans combien de temps ils allaient se revoir. Ils allaient s’écrire des lettres régulièrement pour communiquer et voir l’évolution de leurs projets.

- Je me demande ce que fais Georgie, dit Candy

- Tu l’aime vraiment beaucoup ?

- Je me sens proche d’elle, je ne sais pas pourquoi.

- Elle t’aime bien aussi et se sent proche de toi…

- J’espère que ses recherches se passeront bien ;

- Mme Grandchester, je dois y aller.

Ils rirent ensemble et se dirigèrent à regret vers la maison Pony pour amener Terry à la gare. Terry dit au revoir à tout le monde et alla à la gare avec Candy. Les adieux à la gare furent touchants. Candy pleurait en embrassant son mari.

- Je t’aime, dit Terry, n’oublies jamais ça.

- Je t’aime, dit-elle, je ne l’oublierai pas.

Il monta dans le train et celui-ci démarra. Terry entra dans son compartiment et alla rapidement à la fenêtre lui faire des signes de main. Candy faisait aussi des signes jusqu'à ce que le train disparaisse. Elle se sentit tout à coup, seule ! Il lui faudra beaucoup de courage pour supporter sa séparation avec Terry, son mari ; Mais elle ne pouvait le dire à personne. Elle aurait voulu se confier à quelqu’un.


**********



Georgie et Laurent avaient loué deux chambres séparées. Ils étaient allés voir un détective privé la veille pour qu’il leur trouve des renseignements sur Roxanne Bramwell et Nathaniel Winstanley. Il leur avait dit de passer le lendemain après-midi pour les résultats. Ils étaient au restaurent de l’hôtel en train de prendre le petit déjeuner :

- Je me demande ce que fait Candy en ce moment, dit Georgie.

- Elle te manque n’est-ce pas ?

- Beaucoup. Je lui ai déjà écris une lettre, je vais la poster tout à l’heure.

- Tu n’as pas perdu de temps…tu as écris à tes frères ?

- Oui, je vais poster aussi leurs lettres…

- Tu sais que cette recherche peut prendre des mois, voir même des années…

- Oui, je le sais, c’est pourquoi je ne voulais pas que tu viennes, je ne veux pas te mobiliser…

- Georgie, je t’ai retrouvé, et je n’ai aucune intention de te laisser seule…

- Mais Laurent, si l’enquête dure, il nous faudra vivre ici…

- J’ai de la famille ici, un oncle qui se fera un plaisir de nous accueillir…

- Mais de quoi allons-nous vivre ?

- De mes rentes bien sur ! Georgie, la première fois on a souffert et tu as du te sacrifier pour me sauver… Cette fois-ci je m’en charge, ne t'en fais pas. Toi, concentre-toi sur la recherche de tes parents…

- Je ne sais pas comment te remercier…

- Pas besoin, tout le plaisir est pour moi… dit-il en lui baisant la main. Je t’aime.

Ils finirent de déjeuner et allèrent voir le détective privé qui leur appris malheureusement que Roxanne Bramwell était partie comme infirmière en Afrique et devrait revenir dans plus ou moins six mois. Nathaniel Winstanley était en extrême - Orient où il travaillait pour les affaires de sa famille. Il viendrait probablement voir ses parents dans plus ou moins six mois aussi.

- S’ils sont vraiment tes parents, ils ont l’esprit de voyage… comme toi, ils ne restent pas sur place.

- Six mois ? Répéta Georgie. Mais, vous pouvez me donner les coordonnées de leurs parents…

- Oui, bien sûr, dit le détective, voilà. Les deux familles habitent Chicago.

- Mon oncle habite à Chicago…

- Heureuse coïncidence… peut être qu’il connaît la famille de mon « supposé » père.

- On verra bien dit Laurent, Merci beaucoup pour les renseignements.

Il paya le détective et ils partirent.

- Nous allons à Chicago ! Dit Laurent.

- Ce n’est pas loin de là où est Candy…

- De mieux en mieux, dit Laurent en riant.
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MessageSujet: Si seulement, chapitre 8   Si seulement... EmptyDim 16 Oct - 19:49

Chapitre 8
« Tu me manques tellement, mon chéri… »


Melle Pony envoya Candy à l’école d’infirmière Mary Jeanne, dont elle connaissait la directrice. Elle commença ses cours pour devenir infirmière, il y avait des jours meilleurs, comme des mauvais jours. Mais elle était déterminée à atteindre son but, faire quelque chose de sa vie et surtout être avec Terry.

Terry avait trouvé du travail dans la troupe Stratford. Les deux amoureux s’écrivaient presque tous les jours, et s’encourageaient mutuellement.

Candy écrivit enfin à ses amis à Londres. Ces derniers furent ravis de recevoir enfin de ses nouvelles. Le temps passa et Candy fut transférée à l’hôpital St. Joanna de Chicago avec d’autres infirmières. Elle n’eut pas le temps d’écrire à Terry pour le lui dire. Elle s’était dit qu’elle lui écrirait une fois à Chicago. Terry, de son côté, écrivit à Candy pour lui dire qu’il partait en tourné a plusieurs villes pour le « Le Roi Lear. » Mais elle n’avait pas reçu la lettre car elle était déjà partie pour Chicago. Arrivée à Chicago elle lui écrivit une longue lettre qu’il ne reçut pas car il était en tournée avec sa troupe. Elle avait des nouvelles de Georgie car elles s’écrivaient souvent. Melle Pony avait faisait suivre les lettres à son école. Candy était contente d’être dans la même ville que Georgie car elle lui manquait beaucoup. Leurs retrouvailles furent remplies de cris et de larmes.

- Comment vas-tu ? Demanda Georgie. Ca va ? Tu tiens le coup ?

- Etre sans Terry tu veux dire ? L’enfer ! Et toi comment vont tes recherches ?

- Eh bien mes « supposés parents » sont tous les deux en voyage. Alors j’attends leur retour chez l’oncle de Laurent.

- Oh, et que fais-tu de tes journées ?

- Pas grand chose, je m’ennuie à mourir parfois…

- Tu devrais peut-être trouver quelque chose à faire, dit Candy

- Laurent ne veut pas que je travaille dit Georgie

- Laurent, dit Candy, tu ne vas tout le même pas être comme toutes ces vielles personnes qui pensent qu’une femme doit rester à la maison…

- Elle n’en a pas besoin.

- Ce n’est pas le besoin, c’est question de s’occuper, faire quelque chose.

- Elle a raison Laurent, je m’ennuie…

- D’accord, dit Laurent, deux contre un ? Je suis vaincu. Que voudrais-tu faire ?

- Je croyais que je n’entendrais jamais cette question…

- Je peux m’occuper des enfants ou aider dans les écoles…

- Je vais voir ce que je peux trouver…

- C’est bien d’avoir quelqu’un qui s’occupe de toi… dit Candy.

- Mais je voudrais faire ça toute seule, si ça ne te dérange pas mon chéri…

- D’accord, pas de problème, dit Laurent. Vous avez même les mêmes idées !


Candy et Georgie se contentèrent de rire… Georgie trouva du travail dans une école primaire comme assistante. Elle aimait beaucoup travailler avec les enfants. Candy pensa qu’elle ferait du bon travail à la maison Pony.


**********


Terry, de son coté se demandait comment allait sa femme. Il savait qu’il ne pouvait avoir de ses nouvelles qu’une fois de retour à New York et ce n‘était pas demain la veille ! Il était dans un coin reculé du théâtre et jouait de l’harmonica en pensant à sa bien-aimée.

- Terry, tu veux quelque chose à manger ? Demanda Susanna Marlowe, une actrice de la troupe.


Terry la trouvait un peu envahissante. Elle était trop gentille avec lui, prenait sa défense quand on disait qu’il avait droit au traitement de faveur à cause du nom de sa mère… Serait-elle entrain de tombée amoureuse de lui ?

« Non, ne pense pas à ça, se dit-il. »

Il pensa à Candy, comme elle lui manquait.

« Encore un peu, bientôt j’aurai un grand rôle et on pourra être ensemble et toi tu seras infirmière, femme de carrière. Comme je suis fier de toi ma chérie ! »

- Non, merci Susanna, répondit Terry après un moment.


**********


Candy eut son premier patient M. McGregor… Il était méchant et arrogant au début, mais notre Candy avec sa bonté contagieuse, avait su l’amadouer. Elle avait même amené son chien Mina en douce pour lui remonter le moral. Le vieil homme lui avait dit que dès qu’il sortirait de l’hôpital, il allait l’engager comme secrétaire. Un jour en le promenant au jardin de l’hôpital, il s’endormit pour ne plus se réveiller.

Candy était bouleversée par la perte se son premier patient. Elle commença à penser à sa vie, à ses parents, étaient-ils morts ? A Anthony…Terry comme il lui manquait !

« Oh Terry, j’ai besoin de toi ! »

La directrice l’envoya à la maison Pony pour un jour pour se permettre de ses émotions.

- Vous allez subir beaucoup plus de perte dans ce métier, il faut vous préparer et être forte si vous voulez réussir dans cette profession.

- Oui, j’ai compris. Merci, dit-elle simplement.

Elle alla donc à la Maison Pony avec Mina la chienne. Les enfants furent ravis de la voir avec Mina, qu’ils adoptèrent immédiatement. Melle Pony et sœur Maria furent ravis de la voir et la réconfortèrent.

- Tu peux nous aider à faire le ménage, on met un peu d’ordre dans toutes nos vieilles affaires, dit Melle Pony.

- D’accord, ça va me changer les idées…

Elles se mirent au travail, en jetant ce qui ne leur servirait plus et en gardant les choses utiles. Parmi les choses, il y avait le panier dans lequel on avait trouvé Candy bébé avec sa poupée.

- Oh mon berceau ! Dit Candy. Elle le tâta et regarda à l’intérieur pour voir s’il était encore en bon état, quand elle sentit quelque chose de dur au fond du panier en enlevant le matelas.

- On dirait qu’il y a quelque chose à l’intérieur, dit-elle à sœur Maria.

- Vraiment ? Dit Melle Pony. Quand on t’a trouvé, il y avait la poupée, on n’a jamais regardé s’il y avait quelque chose d’autre.

- Vous ne pouviez pas savoir, ça ne se voit pas, dit Candy

Candy continua à tâter le berceau et alla chercher une paire de ciseaux. Elle coupa le fond du panier et sortit l’objet qu’il y était caché. Elle n’en cru pas ses yeux quand elle sortit un bracelet en or, identique à celui de Georgie…

- Oh mon Dieu ! Cria-t-elle.

- Quoi ? Dirent Melle Pony et sœur Maria en même temps.

- C’est un bracelet en or ! Dit-elle toujours sidérée.

- Wow ! dit Jimmy. Il est beau.

- C’est peut être un indice sur ta famille, dit Melle Pony.

- Pour que tu les retrouves, ajouta sœur Maria…

- Non, vous ne comprenez pas, dit Candy.

- Quoi ? Dit Jimmy.

- C’est le bracelet de Georgie ! Du moins c’est la réplique exacte…

- Georgie ? Dit Melle Pony.

- La fille qui vient d’Australie, que j’ai rencontré à Londres…

- Celle qui te ressemble ? Ajouta sœur Maria.

- Oui ! Dit Candy.

- C’est inouï… dit Melle Pony.

- D’où Georgie tient-elle ce bracelet ? Demanda sœur Maria.

Elle leur raconta ce qui s’est passé à Londres.

- Tu le lui as donné ? Dit Jimmy, alors ça ne peut pas être le même.
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MessageSujet: Si seulement, chapitre 8 suite   Si seulement... EmptyDim 16 Oct - 19:51

- Bien sur que non, dit Candy, elle porte toujours le sien.

- On dirait que Georgie et toi, avez plus en commun que vous ne le croyez, dit Melle Pony.

- Ça vous pouvez le dire ! Dit Candy. Attendez un peu que Georgie apprenne ça !!

Quand elle retourna à Chicago, elle apprit que Georgie avait accompagné Laurent à un voyage d’affaires pour quelques jours.

« Zut ! Le bracelet devra attendre ».

Mais elle eut une belle surprise, ses amis étaient de retour de Londres. Avec la guerre qui s’annonçait, la grand-tante avait préféré les ramener en Amérique. Annie aussi était de retour. Ils vinrent tous la voir à l’hôpital après son service. Il y eut des embrassades et des rires.

- Candy, tu m’as tellement manqué, dit Annie en la serrant dans ses bras.

- Toi aussi ! Vous tous, dit-elle en souriant. Comment va Patty ?

- Elle sera bientôt ici aussi d’après Alistair, dit Archie. Ce dernier rougit.

- Il est au courant de tout en ce qui concerne Patty, continua Archie.

- Tu exagères…

Candy et Annie riant.

- Candy, allez racontes-nous tes aventures à Londres, tu as vraiment fait littéralement marcher le Prince de Liège Qu’est ce qui t’as pris ? Demanda Annie.

- Eh bien, mon seul soucis était de danser avec Terry…

- Tu avais déjà ton prince, dit Annie…Quelle a été la réaction de Terry ? D’avoir une si belle preuve d’amour en public ?

- Je crois qu’il était embarrassé pour la première fois de sa vie, mais fier en même temps.

- J’aurai aimé voir Granchester embarrassé, dit Archie.

- Tu sais où il est ? Dit Annie.

- A New York, il fait du théâtre, je n’ai pas beaucoup de ses nouvelles ses derniers temps.

Elle était triste, car elle ne savait pas ce qui se passait. Terry n’avait pas répondu à ses lettres depuis qu’elle était à Chicago et ça faisait des semaines !

« Tu me manques tellement mon amour… ! » Pensa-t-elle.

- Allons, Candy vient, je vais te montrer le manoir des André à Chicago. C’est ici que nous resterons.

- Ici à Chicago ! Super !

Le manoir était immense !

- Wow, dit Candy. Il faut une heure pour se rendre de la grille à la maison !

Il y avait Daniel et Eliza au manoir. Toujours aussi mesquine, Eliza ignora Candy. Elle était toujours jalouse à cause du bal Royal, pour ne citer que cela.

- Alistair, tu peux m’accompagner en ville, je dois m’acheter une robe pour le théâtre jeudi, la troupe Stratford vient jouer le « Roi Lear » et Terrence Granchester sera du nombre.

Le cœur de Candy bondit ! Terry? Ici, à Chicago? Le jeudi ?

- Ne crois pas qu’il va se souvenir de toi, dit Eliza à Candy. Il est très lié avec sa partenaire Susanna Marlowe.

« Quoi ? Se dit Candy en tête, mon Terry ?Impossible ! C’est mon mari ! Jamais il ne me tromperait ! »

Mais pourquoi apprenait-elle par Eliza que sa troupe serait à Chicago ? Que se passait-il ?

- Nous sommes tous invités, mais pas toi, dit-elle à Candy.

- Candy fait partie de la famille aussi, dit Alistair.

- Elle a autant de droit que toi et moi, continua Archie…

- On verra bien qui commande, dit Daniel.

- Trouves-toi un autre chauffer, dit Alistair à Eliza, j’ai autre chose à faire…

Elle lui lança un regard courroucé et quitta la salle avec son frère sur les talons.

- Ne t’en fait pas Candy, tu peux venir voir Terry…dit Alistair.

- Oh, ne vous en faites pas du tout, je ne manquerai pas ça pour tout l’or du monde ! Dit Candy.

Il n’était pas question qu’elle manque la représentation de son mari ! Elle alla dans la chambre avec Annie pour essayer des robes et de nouvelles coiffures.

- D’après la photo que j’ai vue dans le journal londonien, tu n’as plus besoin de leçon sur l’élégance, dit Annie. Ta robe et ta coiffure étaient parfaites.

- Merci, je voulais être belle pour Terry.

- C’est lui ton influence ! Dit Annie. Dieu merci !

Elles éclatèrent de rire.

- Je peux me joindre à vous ? Dit une voix à l’accent britannique.

- Patty ! Dirent Candy et Annie en courrant vers elle pour l’embrasser. Quelle surprise !

Les trois amies étaient heureuses de se retrouver toutes les 3 ensembles. Ça faisait tellement longtemps !

- Quand es-tu arrivé ? Demanda Candy.

- Ce matin, l’Europe ne va pas bien du tout, dit-elle.

- Oh…dit Candy ! Et le collège ?

- Toujours aussi glacial. Et les sœurs avec !

Elles éclatèrent de rire. Ils passèrent tous, une belle journée.


**********


Le lendemain à l’hôpital on donna l’horaire pour la garde de nuit. Candy devait garder le jeudi soir ! Elle était dévastée par cette nouvelle. Elle ne pourrait pas aller voir Terry ! Non, impossible ! Rien ne pourrait l’empêcher de voir son bien-aimé, son mari. Elle trouvera une solution. Sa voisine de chambre, Flanny.

- Flanny ? Demanda-t-elle quand elle furent libres.

- Tu es de garde le vendredi, et moi le jeudi, tu veux échanger ?

- Pas question ! Répondit-elle d’un ton froid.

- Mais, le jeudi je dois aller voir un ami qui sera de passage…

- Ça ne me regarde pas ! Dit Flanny tu as ton horaire et j’ai le mien.

- Mais…

- Je dois aller travailler et toi aussi d’ailleurs…

Et elle partit sans demander son reste. Elle essaya avec les autres, mais elles ne voulurent rien entendre… Qu’allait-elle faire ? Tant pis, si elle se faisait renvoyer, car si elle ne voyait pas son mari, elle allait mourir, se dit-elle. Elle irait au théâtre voir la présentation et elle reviendrait plus tard pour la garde.

Le jeudi matin, la troupe Stratford arriva à Chicago et allèrent presque immédiatement au théâtre pour la répétition. Terry savait que leur temps était limité, mais il se demandait s’il avait le temps d’aller à l’école de Candy.

« Probablement pas ! Le temps est limité. » « Mais si je pouvais lui faire savoir que je ne suis pas loin, elle me manque tellement plus depuis que nous sommes arrivés ici. C’est comme si le fait de l’avoir prés, avait augmenté ma soif d’elle. »

- Terry, dit la voix de Susanna, la répétition va commencer.

- J’arrive. Merci Susanna.
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MessageSujet: Si seulement, chapitre 9   Si seulement... EmptyDim 16 Oct - 20:00

Chapitre 9
« Je ne manquerai pas ça, pour tout l’or du monde… »


Le soir arriva et Candy essayait de finir son travail le plus vite possible pour pouvoir aller voir Terry. Depuis le matin, elle avait une très forte envie de le voir. Peut-être. Que le fait qu’on soit dans la même ville….Mais que mon envie de la voir ait augmenté.

Elle termina son travail et alla se changer rapidement, elle allait être en retard…

- Où est-elle ? dit Annie, elle va rater la représentation !

Les amies de Candy l’attendaient devant le théâtre.

- La voilà ! dit Patty en la voyant arriver de loin.

- Candy dépêche-toi ! On va fermer les portes ! dit Archie.

- Merci de m’avoir attendu, dit-elle. Allons-y, mais je dois retourner à l’hôpital plus tard après la représentation


- Oh mais tu vas rater la réception, dit Annie.

- Oh, mais…je ne peux pas faire autrement.

Ils entrèrent dans le théâtre et arrivèrent devant la loge familiale. Il y avait la grand-tante Elroy, Daniel et Eliza.

- Candy n’entre pas ici, dit Eliza, elle n’est pas invitée.

- Toute la famille est invitée, dit Alistair, et Candy fait partie de la famille…

- Je ne veux pas d’elle dans ma loge, dit la tante.

- Mais ma tante… commença Archie

- Ça ne fait rien, Archie, dit Candy blessée je…

- Candy ? dit une voix familière.

Elle se retourna et un sourire illumina son visage.

- Georgie ! dit-elle en lui sautant au cou, tu es de retour ! Bonsoir Laurent.

- Bonsoir Candy ! dit Laurent.

- Tu es avec ta famille ou tu viens avec nous ? demanda Georgie.

- Je viens avec vous ! Ma famille est bien sans moi, dit-elle.

- Salut Georgie, dit Annie.

- Bonsoir tout le monde, dit Georgie, heureuse de vous revoir à tout à l’heure.

Candy était sur un nuage en allant dans la loge de la famille de Laurent. Eliza et Daniel fulminaient. Eliza était prête à exploser. La tante semblait indifférente. Les amis de Candy étaient contents pour elle.

Candy remercia Georgie de tout cœur.

- Merci de m’avoir encore sauvée, Georgie.

- Ce fut un plaisir, Candy. Cette Eliza me tape sur les nerfs.

- Je crois qu’elle va faire une crise d’apoplexie, dit Laurent.

Ils éclatèrent de rire tous les trois.

- Quand j’ai su que Terry allait jouer, je savais que tu viendrais voir ton mari contre vents et marées, dit Georgie.

- Je ne savais pas qu’il venait. Je l’ai su il y a quelques jours seulement. On semble avoir perdu le contact.

- Ils sont en tournée, dit Laurent, c’est probablement pour ça…ne t’en fais pas, ton mari t’aime.

Les trois coups de théâtre retentirent et annoncèrent le début de la pièce. Le silence se fit et tout le monde était concentré. Candy regardait son bien-aimé et était émue par sa performance. Pour Terry c’était comme si c’était la chose la plus naturelle du monde de faire du théâtre. C’était sa vocation. Elle ne l’avait pas vu depuis leur séparation et elle mourrait d’envie d’aller à la réception, mais elle devait retourner à l’hôpital, elle était de garde. Elle avait des larmes qui coulaient sur les joues. Elle ne pourrait pas lui parler ce soir. Quand la représentation fut terminée, Candy se leva pour partir.

- Tu es sûre que tu ne veux pas venir à la réception ? demanda Georgie

- C’est pas que je ne veux pas, Georgie. Je dois y aller… Merci encore pour tout, dit-elle en l’embrassant. Laurent…

Elle les laissa pour retourner à l’hôpital. Elle trouva une sortie où il y avait beaucoup de monde. Elle vit Terry et Susanna sortir et son cœur se serra de le voir avec une autre femme. Elle savait que ce n’était qu’une autre actrice avec qui il travaillait, Terry l’aimait elle. Mais son cœur se serra quand même. Son mari avec une autre femme au bras. Les fans se mirent à crier « TERRENCE, TERRENCE ». Candy était derrière et elle se dit que ça serait inutile de l’appeler, il n’allait pas l’entendre au milieu de ce brouhaha.

« Terry, je suis la, mon amour, je suis si près de toi se dit-elle »

Terry et Susanna se dirigèrent vers leur calèche. Susanna entra et Terry était sur le point d’entrer, mais il hésita un instant.

« Candy ? se dit-il, non, que dis-je. Elle est dans une autre ville ! »

Et il entra dans la calèche qui quitta les lieux.

- Ça va Terry ? Demanda Susanna.

- Oui, ça va.

Pour Candy voir son mari de si près et si distant à la fois, la fit changer d’avis, elle ne pouvait pas dormir sans le voir. Elle décida d’aller l’attendre à l’hôtel, comme elle ne pouvait plus aller à la réception sans invitation et sans ses amis qui étaient déjà partis. Mais dans quel hôtel était-il descendu ? Zut ! Elle serait obligée de faire le tour de tous les hôtels de la ville.


**********


Pendant ce temps-là à la réception, Annie et son groupe parlaient avec Georgie et Laurent.

- Merci d’avoir sauvé Candy, Georgie. C’est très gentil de ta part.

- Tout le plaisir était pour moi, dit Georgie, je savais combien elle voulait voir Terry.

- Qui êtes-vous ? demanda Eliza, comment osez-vous aider Candy encore une fois ?

- C’est une amie de Candy, dit Annie, je doute que tu saches ce que c’est…

Georgie ignora Eliza et se dirigea avec Laurent vers Terry qui était un peu plus loin. Les amis de Candy les suivirent.

- Georgie ? dit Terry en souriant et l’embrassant. Bonsoir ! dit-il en voyant Laurent et les autres.

- Bonsoir Terry, dit Eliza en souriant

- Eliza.

- Tu as des nouvelles de Candy, elle est toujours a l’école d’infirmières ? demanda-t-il à Georgie

- Mais non, dit Georgie, Candy est ici…

- Ici ? demanda-t-il stupéfait. Où est-elle ?

- Elle a assisté à la représentation, mais elle devait retourné à l’hôpital, dit Annie

- Mais… dans quel hôpital ?

- Tu l’as oublié n’est-ce pas, dit Archie, avec tes actrices, elle n’est plus importante pour toi…

- Tu ne sais pas de quoi tu parles ! dit Terry. Où est-elle ? Dans quel hôpital ?

- Pourquoi ? demanda Archie

- Elle est à l’hôpital St. Joan, dit Annie

Annie avait à peine fini sa phrase que Terry quittait les lieux précipitamment après s’être excuser auprès de ses amis.

- Terry, attends ! cria Eliza, Candy, Candy, Candy !! Mais qu’est-ce qu’il lui trouve ?

Susanna Marlowe avait assisté à la scène et vit tous ses espoirs s’envoler. Terry en aimait une autre. Qui était cette Candy ? Pourquoi allait-il à sa recherche ? Non, ce n’était pas possible. Elle aimait Terry, elle l’aimait de tout son cœur.

- Terry ? Appela-t-elle

Mais il était déjà parti. Il arriva à l’hôpital et demanda à voir Candy à la réception. Une jeune femme aux cheveux noirs avec des lunettes, Flanny lui dit fermement que Candy n’était pas rentrée et qu’il devait l’attendre dehors. Il attendit donc.

« Elle n’a donc pas reçu ma lettre ? et je n’ai pas reçu la sienne se dit-il »

Mais le temps passait et elle n’arrivait toujours pas. Il décida de rentrer à l’hôtel et de revenir très tôt le matin pour la voir avant son départ.


**********


Pendant ce temps-la, Candy avait finalement trouvé l’hôtel où logeait Terry et sa troupe. Elle entra et demanda le numéro de la chambre à la réception.

- Désolé Melle, dit le réceptionniste, nous ne pouvons divulguer ce genre d’information pour des raisons de sécurité. Les fanatiques…

- Mais je ne suis pas une fanatique…

- Désolé Melle, je ne peux rien faire pour vous.

Candy était abattue. Elle avait envie de leur dire qu’elle était sa femme, mais qui la croirait ? On allait la prendre pour une folle. Elle vit Susanna et la reconnut. Elle était avec d’autres membres de la troupe.

- Excusez-moi, dit Candy à Susanna, je m’appelle Candy, je cherche Terrence Granchester.

Susanna sentit un pincement au cœur. C’était donc elle la fille que Terry aimait ? Non, ce n’était pas vrai, c’était elle qui aimait Terry, elle l’aimait tellement. Il fallait se débarrasser de cette fille avant que Terry ne revienne.

- Oh vous êtes certainement une fan… dit Susanna froidement. M. Granchester est couché et ne peut être déranger, surtout pas par une fan…

Une fan ? Candy n’en croyait pas ses oreilles ! Une fan ? Elle était sa femme !!! Elle du faire appel à tout son sang froid pour ne pas exploser. Elle avait passé la majorité de la soirée à chercher l’hôtel et maintenant…

- Je ne suis pas une fan, dit-elle calmement, je suis sa f… sa meilleure amie.

- Si vous ne quittez pas les lieux je vais vous faire sortir, dit Susanna.

- Mais, insista Candy, dites-lui que c’est Candy… je suis sûre qu’il viendra me voir, vous n’aurez aucun problème, il vous en sera même reconnaissant…

- J’ai dit non ! Melle.

Susanna éleva la voix, ce qui attira l’attention des autres membres de la troupe. M. Hathaway, le responsable de la troupe arriva et demanda ce qui se passait.

- C’est une fan qui insiste pour voir Terry, dit Susanna très vite.

- Je ne suis pas une fan, commença Candy.

- Melle, dit Hathaway, vous n’êtes pas une cliente dans cet hôtel, veuillez partir, s’il vous plait. Vous dérangez les clients et les membres de ma troupe.

- Mais…dit Candy, il faut que je le voie…

- Partez ! dit Susanna plus fort.

- Si j’étais vraiment une fan, vous m’auriez perdu…

- Allez, dit Hathaway en lui prenant le bras… je vous escorte dehors.

- Non, dit Candy, lâchez-moi ! Comment osez-vous ? …

- Vous devez partir, dit Susanna.

- Qu’est-ce qui se passe ici ? Taches de sons ? fit une voix familière.

Elle se retourna et vit Terry qui venait d’entrer et semblait étonné de la voir en train de se disputer avec Susanna et Hathaway.

- Terry ?! fit-elle avec soulagement et un sourire.

- Vous la connaissez ? demanda Hathaway.

- Oui, veuillez la lâcher s’il vous plait, dit Terry le plus calmement possible.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Hathaway lâcha Candy, qui se précipita dans les bras de son mari et posa ses lèvres sur les siennes, sous les yeux étonnés de Susanna et des membres de la troupe. Susanna sentit son cœur se briser en mille morceaux.
Les deux amoureux s’embrassèrent passionnément pendant un moment, oubliant presque où ils étaient. Quand ils s’arrêtèrent enfin, ils étaient à bout de souffle.

- On dirait qu’on a encore des spectateurs, dit Terry en souriant.

- Ça devient une habitude et puis tu devrais être habitué à avoir un public, dit-elle en riant.

- Tu m’as tellement manqué, allons dans ma chambre.

- Avec plaisir, dit-elle en riant.

Comme ils passaient devant les membres de la troupe, Terry qui tenait sa femme par la taille leur dit ;

- Je vous présente Candice Neige André, ma fiancée. La prochaine fois qu’elle vient me chercher, ne lui racontez plus de sornettes et dites lui où je suis vraiment ou venez me chercher, d’accord ?

La trompe acquiesça de la tête. Il aurait du être en colère mais la présence de Candy avait fait fondre toutes ses frustrations. Candy regarda Susanna qui tourna la tête gênée. Pourquoi l’avait-elle traité de la sorte ? Etait-elle amoureuse de Terry ? On verra ça plus tard se dit-elle, pour le moment, savourons la présence de Terry. Ils allèrent dans la chambre d’hôtel de Terry. Une fois la porte fermée ils se jetèrent l’un sur l’autre avec passion. Ils parleraient après, pour le moment ils devraient se rassasier d’eux même. Ça faisait longtemps, trop longtemps, tous ces mois…

Une heure après, ils parlèrent enfin.
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MessageSujet: Si seulement, chapitre 9 suite   Si seulement... EmptyDim 16 Oct - 20:03

- Taches de son, dit-il, que s’est-il passé ?

- J’ai été transférée ici et je t’ai écris pour te le dire…

- Et moi je n’ai rien reçu et je continuais à t’écrire à l’école car j’étais en tournée…

- Je me demandais pourquoi je ne recevais pas de réponse, dit Candy…

- Tu ne pensais pas que je t’avais oublié…dit-il en riant.

- Non, je sais que tu m’aimes, je disais qu’il y avait certainement une explication, mais Eliza disait que Susanna et toi…

- Tu ne vas pas écouter cette peste.

- Non, mais je n’ai pu m’empêcher d’avoir un serrement au cœur.

- Oh ma chérie ! dit-il tendrement, tu n’as pas à t’en faire c’est toi et toi seule qui est dans mon cœur, je ne vois personne d’autre.

- Elle m’a chassé de l’hôtel et m’appelait une « fan »…

- C’est une bonne chose que je sois arrivé, hein ?

- Et comment ! Où était-tu ? demanda-t-elle.

- J’étais allé te chercher à l’hôpital…

- Oh…Et moi je te cherchais dans les hôtels de la ville.

- A la réception j’ai vu Georgie, Laurent et tes amies qui m’ont dit que tu étais à Chicago, que tu étais là mais que tu devais retourner à l’hôpital, je suis sorti de là en courant presque…

- Je t’ai vu à la sortie du théâtre avec Susanna et tous les fans…

- Tu étais là ? fit-il étonné. J’ai senti ta présence mais je me disais que c’était impossible, tu étais à l’école d’infirmière dans une autre ville…

- Attends une minute, tu as senti ma présence ? Mais je te parlais dans ma tête…

- Ça prouve qu’on est sur la même longueur d’ondes…on a failli ne pas se voir…Mais j’avais l’intention d’aller te chercher à l’hôpital aux petites heures du matin avant de partir à la gare, alors je suis revenu pour dormir comme ça j’aurai pu me réveiller très tôt pour aller à l’hôpital.

- Te réveiller tôt ? Avec moi dans ton lit ? Après tous ces mois… ? plaisanta-t-elle

Il se mit a rire et l’embrassa.

- Evidemment, maintenant c’est hors de question, ma petite infirmière aux taches de son. A propos, pourquoi n'es-tu pas à l’hôpital ?

- Te voir sur scène enfin, était merveilleux. Je ne t’ai même pas féliciter, mon amour. Excuse-moi. Tu étais fantastique sur scène, ça semble tellement facile naturel pour toi.

- Merci, chérie. Venant de toi c’est spécial…

- Tu ne penses pas que je suis partiale ?

- Non. Tu es la personne la plus honnête que je connaisse, même si tu es amoureuse de moi, si j’étais nul, tu me l’aurais dit !

Candy ria et lui donna une bise sur le menton.

- Tu me connais trop bien, chou. Je disais donc, je m’apprêtai à retourné à l’hôpital quand je t’ai vu avec Susanna et tous tes fans, te voir si près mais si loin à la fois…

- Tu voulais me voir…

- Après avoir fait tous les hôtels de la ville, je tombe sur ta collège qui me traite de « fan. »

- Elle voulait me protéger.

- Non, j’ai eu l’impression qu’elle savait qui j’étais et faisait exprès de m’appeler « fan. » Je crois qu’elle est amoureuse de toi…

- Et moi je crois qu’elle perd son temps, car je n’ai d’yeux que pour ta jolie frimousse ! Tu n’auras pas de problèmes à l’hôpital ?

- Pour être avec toi ? Les problèmes me semblent minimes… Tu m’as tellement manqué !

- Tu m’as manqué aussi. Lorsque je fais du théâtre, c’est pour toi que je joue, Candy.

- Oh Terry ! Combien de temps encore allons-nous être séparées ?

- Pas beaucoup, ma chérie. Il y aura bientôt des auditions pour « Roméo et Juliette » et si tout va bien, je vais jouer le rôle de Roméo...

- Ça serait super ! Tu connais déjà le rôle par cœur…

- Si tout va bien ça devrait lancer ma carrière…

- Et bientôt je vais terminer mes cours, je pourrais travailler et me avoir un salaire…

- Et nous pourrions enfin être ensemble…

Ils restèrent silencieux pendant un moment.

- Vous partez quand ? demanda Candy.

- Demain à midi.

- Je viendrai à la gare, c’est pendant mon heure de midi…

- Tu ne dois pas retourner à l’hôpital ?

- Oui, mais… je ne veux pas te laisser.

- Taches de son, ne néglige pas ton travail pour moi…

- Ok, je vais y aller… mais encore une fois, mon chéri…

Une heure plus tard ils étaient encore en train de parler.

- J’ai failli raté la présentation, dit Candy.

- Comment ?

- Eh bien, toute la famille était invitée ; Je suis arrivée en retard car j’étais de garde. Arrivée à la loge familiale, Eliza et la tante refusèrent de me laisser entrer malgré les insistances d’Alistair et Archibald.

- Ma pauvre chérie, comment as-tu fais ?

- J’ai entendu la voix de Georgie m’appeler…tu ne peux pas savoir comment c’était beau d’entendre sa voix.

- Elle t’a invité dans la loge de famille de Laurent, devina Terry

- Oui, tu aurais du voir la tête d’Eliza…

- Georgie est vraiment une très bonne amie.

Candy se rappela soudain du bracelet qu’elle avait trouvé dans son panier.

- Je crois qu’elle est plus que ça, dit Candy.

- Que veux-tu dire ?

- Avec tout ce qui s’est passé, j’ai même oublié d’en parler à Georgie…

- Taches de son, tu peux m’expliquer…

- Oh bien sur, mon chéri. Il y’a quelques temps, j’ai perdu mon premier patient, M. McGregor…Tu trouveras mes lettres à ton tour qui t’expliqueront tous. Marie-Jeanne m’a envoyé à la maison Pony pour un jour pour que je m’en remette. Arrivée là-bas, j’ai trouvé Mlle Pony et sœur Maria entrain de faire le grand ménage. Parmi les choses, il y avait bien sûr, le panier dans lequel on m’a trouvé et la poupée bien sûr. Alors je me suis mise à palper et observer le panier pour voir s’il était toujours en bon état. En palpant le petit matelas, j’ai trouvé quelque chose à l’intérieur. J’ai pris une paire de ciseaux et j’ai coupé, et j’ai trouvé un bracelet…

- Un bracelet ? Répéta Terry.

- Oui, et pas n’importe lequel, identique à celui de Georgie…

- Quoi ? Mon Dieu, ça voudrait dire que…

- Georgie et moi sommes des sœurs…

- Ça expliquerait votre ressemblance, dit Terry. Candy, c’est merveilleux. Ça veut dire que si Georgie trouve ses parents…

- Ils pourraient aussi bien être les miens… attends un peu que Georgie apprenne ça…

- C’est magnifique, chérie ! Mais, Candy, on a failli ne pas se voir…

- Terry, rien ni personne ne m’aurait empêché de te voir.

- Je sais ma chérie mais je vais te donner le numéro de téléphone du théâtre, comme cela s’il y a une urgence, appelles moi, ok ?

- Ok mon amour. Mais pour le moment. Montre-moi encore combien je t’ai manqué…


**********



- Flanny je suis désolée. Je vais rattraper les heures perdues.

- Je me demande ce qui te passe par la tête parfois Candy, dit Flanny.

- Flanny, je devais absolument le voir, ça faisait des mois… Si tu as un petit ami, je suis sure que tu me comprends…

- Il est venu te chercher ici, si tu étais à ton poste, tu l’aurais vu quand même… Tu as eu le bon sens de finir ton travail avant de partir.

Candy baissa la tête.

- Enfin retourne travailler, dit Flanny. Je ne ferais pas de rapport… mais ne recommence plus.

Candy n’en croyait pas ses oreilles ! Flanny, gentille avec elle ? Elle voulait la serrer dans ses bras… mais elle connaissait Flanny.

- Merci beaucoup dit Candy. Merci beaucoup.

Et elle s’en alla travailler…


**********


Vers 11h30 du matin, Terry vint la chercher pour aller à la gare. Une fois à la gare, ils virent que tout le monde était déjà là près à partir. Eliza aussi était allé pour voir Terry. Mais elle se fâcha quand elle vit Candy avec lui. Susanna les observait de loin et sentit son cœur se briser encore en mille morceaux. Elle n’arrivait toujours pas à croire que Terry ne soit pas libre. « Il a passé toute la nuit avec elle… d’où sort-elle ?

- Bonjour Terry, dit Eliza. Je suis venu te souhaiter un bon voyage.

Elle faisait comme si Candy était invisible.

- Eliza, dit Terry.

Et il continua son chemin avec sa femme, comme si rien n’était. Eliza était furibonde ! Candy, Candy toujours Candy ! Arrivés devant le train, Terry demanda.

- Tu as besoin d’argent, Taches de sons ?

- Non, merci, Terry. Je vais bien.

- Je vais t’en donner quand même, dit-il en mettant une enveloppe dans la poche de son uniforme.

- Mais Terry, ce n’est pas la peine…d’accord.

- A propos, tu es très belle dans ton uniforme d’infirmière.

Le haut-parleur annonça le dernier appel pour le train de new york.

- C’est toi, dit Candy les larmes aux yeux. Je ne veux pas te quitter….je t’aime.

- Ce n’est plus longtemps, ma chérie. Patience. Je t’aime ne l’oublie jamais.

Il l’embrassa sur les lèvres et monta dans le train qui démarra…Candy était sur le quai et regardait l’amour de sa vie partir. Elle essuya ses larmes de ses joues. « Je dois retourner à l’hôpital… se dit-elle » En sortant de la gare, elle entendit une voix qui l’appela.

- Salut Candy !

C’était Alistair en voiture avec Archi, Annie et Patty.

- Salut à tous, dit-elle en souriant.

- Tu as accompagné Terry à la gare ? demanda Patty.

- Oui.

- Vous avez pu vous voir hier soir ? demanda Annie, il est sorti comme une furie dès qu’il a appris que tu étais à Chicago.

- On a failli ne pas se voir, dit Candy, mais enfin de compte on s’est vu.

- Je suis contente pour toi, dit Annie.

- Je dois retourner à l’hôpital.

- Monte, dit Alistair, je t’amène...

- Ok, dit Candy, essaye de me ramener entière…dit-elle en riant.

- C’était gentil de la part de Georgie de te sauver encore une fois, dit Annie.

- Tu n’as aucune idée, dit Candy, elle ne pouvait pas mieux tomber.

- J’ai cru qu’Eliza allait exploser, dit Archie.

Ils éclatèrent tous de rire.
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MessageSujet: Si seulement chapitre 10   Si seulement... EmptyDim 16 Oct - 20:08

Chapitre 10
« Ma sœur, ma mie…. »


Lorsque Candy fut libre en début de soirée, elle alla voir Georgie. Elle se rendit au manoir des Grey et demanda à la voir. Cette dernière arriva et l’accueillit avec un grand sourire.

- Candy !!

Candy la serra dans les bras, un peu plus longtemps que d’habitude. Georgie remarqua son émotion.

- Ça va Candy ?

- Georgie, merci encore de m’avoir sauvée.

- De rien, ce fut un plaisir pour moi tu le sais. Tu as pu voir ton mari ?

Candy lui raconta ce qui s’était passé la veille, comment elle avait faillit rater Terry.

- Hum….Cette Susanna… commença Georgie.

- Je sais, elle doit être amoureuse de Terry.

- Elle a pratiquement tout fait pour m’empêcher de le voir…j’espère qu’elle va s’arrêter là… enfin.

Tout en parlant, elle se dirigèrent vers une de nombreuses salles de séjour du manoir. Elles prient place.

- Ou est Laurent ? demanda Candy.

- Il est sorti, il va revenir tout à l’heure.

- J’ai quelque chose à te dire, commença Candy c’est assez important…

- Tu ne peux pas être enceinte ou du moins, tu ne peux pas le savoir déjà… plaisanta Georgie, tu m’intrigues…

Candy ria nerveusement. Elle se mit à lui raconter ce qui s’est passé avec M. McGregor, la visite à la maison Pony et enfin le bracelet.

- Un bracelet ? Demanda Georgie doucement comme si elle avait peur de parler.

- Oui dit Candy et pas n’importe lequel…

En disant ça, elle sortit le bracelet de son sac, et Georgie poussa un cri de surprise.

- Oh mon Dieu… Candy ! dit-elle les larmes aux yeux. Il est identique au mien.

Candy acquiesça.

- Il était dans ton berceau, ça veut dire que…

- …Nous sommes des sœurs ?! dit Candy avec incertitude.

Pour toute réponse, Georgie la serra dans ses bras et se mit à pleurer. Candy ne tarda pas à faire de même. Elles restèrent ainsi en pleurant pendant un moment.

- Quelqu’un est mort ? fit La voix de Laurent.

Les deux jeunes filles se retournèrent sans se lâcher, leur visage baigné de larmes. Elle rirent au milieu des larmes.

- Georgie ? Candy ? dit-il le regard interrogateur.

- Oh Laurent, dit Georgie, une chose merveilleuse vient d’arriver…

- Merveilleuse ? Et vous pleurez ?

- C‘est de joie, lui assura Candy.

Elles lui racontèrent ce qui s’était passé jusqu'à la conclusion finale. Laurent était sidéré. Il soupçonnait que Candy et Georgie étaient peut-être des sœurs mais en avoir la preuve du bracelet, c’était plus qu’il ne pouvait espérer. Il serra Georgie puis Candy dans ses bras.

- Je suis très contente pour vous deux. Tu l’as dit à Terry ? demanda-t-il à Candy.

- Oui et il n’en croyait pas ses oreilles non plus.

- Maintenant tout ce que vous avez à faire, c’est d’attendre que vos parents reviennent.

- Et bien, dit Candy, c’est de ça que je voulais te parler. Mon stage à l’hôpital va bientôt finir . Je peux aller habiter au Manoir des André mais je préfère avoir mon propre appartement. Et si Terry vient me rendre visite, ça sera plus facile d’être ensemble qu’au manoir. Georgie, que dirais-tu de venir vivre avec moi pour un temps, comme ça on pourrait être toujours ensemble et rattraper le temps perdu ? Du moins jusqu'à ce que je quitte Chicago pour aller vivre à New York avec Terry.

Georgie regarda Laurent. Il acquiesça.

- Je ne peux pas t’empêcher d’être avec ta sœur…

- Merci Laurent, dit Georgie.

- Vous avez de l’argent pour vivre seule ?

- Terry m’a laissé de l’argent et je vais commencer à avoir un salaire bientôt.

- Et j’ai aussi un petit salaire dit Georgie, c’est parfait.

- Comment lutter contre deux esprits aussi indépendants ? Vous allez me laisser au moins vous trouver un appartement décent ?

- Pas trop cher Laurent, et pas trop luxueux non plus.

- D’accord, dit-il, je ferai de mon mieux.

- Je ne travaille pas demain, dit Candy, tu veux venir avec moi à la maison Pony ? J’aimerai que tu vois là où j’ai grandi…

- D’accord, dit Georgie.

- Je viens te chercher demain vers 10 heures.

- Tu veux dîner avec nous ? dit Laurent.

- Dis oui, s’il te plait.

- Ok, dit Candy.

Ils dînèrent avec la famille de Laurent. Après le dîner, Candy retourna à l’hôpital, alla au manoir des André pour parler à Alistair et Archie. Elle trouva Annie et Patty aussi.

- Candy ! dit Annie, quelle belle surprise !

- Tu vas passer la nuit ici ? demanda Archie, ce manoir est aussi à toi…

- Non, je dois retourner à l’hôpital… mais j’ai une nouvelle à vous annoncer. Vous connaissez tous Georgie.

- La fille qui te ressemble dit Annie, oui on l’a vue à Londres quand elle s’est rencontrés…

Elle leur raconta comment Terry lui avait acheté le bracelet au marché aux puces, et comment Laurent avait pris Georgie pour elle et la réunion du bal.

- J’ai donné le bracelet à Georgie, puisqu’il était à elle de toute façon et c’était le seul lien véritable avec sa mère. Ses recherches l’ont amenés ici à Chicago. Ses parents sont à l’étranger, elle attend qu’ils reviennent…

Elle leur raconta alors l’histoire de M. McGregor, la visite à la maison Pony et le bracelet…

- Tu es sure que c’est le même ? demanda Annie.

- Je viens de chez Georgie, ils sont identiques…

- Alors ça voudrait dire que Georgie, et toi êtes…

- Des sœurs ! termina Patty.

- Oh Candy, c’est merveilleux, dit Annie.

- C’est pour ça que vous vous ressemblez tant, dit Archie.

- Alors, si elle retrouve ses parents…

- Oh mon Dieu Candy, c’est magnifique ! dit Alistair.

Elle prit Annie à l’écart.

- J’espère que ça ne te dérange pas trop…

- C’est bien toi Candy, dit Annie, tu te soucis de moi au lieu d’être contente ? Candy, tu seras toujours ma sœur. Je suis très heureuse pour toi !

- Merci Annie. Je vais à la Maison Pony demain avec Georgie, tu veux venir ?

- Je ne vais pas vous déranger ?

- Georgie et moi allons habiter ensemble dans quelques jours, on aura tout le temps pour être ensemble.

- Ok. Je vais voir si Patty veut venir aussi. Je voulais te demander…

Patty arriver à ce moment-là.

- Pour Terry et toi… vous étiez ensemble à Londres…

Candy rougit comme une pivoine. Elle ne pouvait pas parler de son mariage, de ses nuits passionnées avec Terry, c’était toujours un secret.

- Euh bien, on avait des chambres séparées…

- Et sur le bateau ? demanda Patty.

- Euh, j’étais avec Georgie, mentit-elle.

- Oh, dit Annie. Terry et toi avez des projets ?

- Il m’a demandé en mariage au bal…

- Quoi ? dit Annie et c’est maintenant que tu en parles ? Petite cachottière !

- Je suppose que tu as dit oui, dit Patty.

- Où est la bague ?! dit Annie.

- Dans mes affaires, je ne veux pas l’abîmer à l’hôpital.

- Mais enfin Candy, pourquoi nous l’avoir caché ?

Le fait de vivre en mariage secret, l’avait fait oublier tout le reste.

- Annie, ce n’est pas tout à fait officiel. Le père de Terry veut le marier à la fille d’un de ses associés, une certaine Elizabeth Barrington…

- Un mariage arrangé, dit Patty, ça existe encore ?

- Et lui veut m’épouser...Alors il veut devenir indépendant pour qu’on puisse se marier. Alors je vous en prie, vous pouvez garder le secret ?

- Bien sûr Candy, dit Patty, tu peux compter dur nous.

- Tu l’as vu cette Elizabeth ? demanda Annie.

- Je l’ai vu au bal, avec le frère de Terry.

- Le frère de Terry ?

- Oui, Richard Jr.

Elle leur raconta ce qui c’était passé au bal et au théâtre.

- C’est un petit morveux ! dit Patty.

Elles éclatèrent de rire. Alistaire la ramena à l’hôpital en voiture. Candy put à peine fermer l’œil de la nuit. Toutes ses émotions la gardaient éveillé… Alistair vint la chercher le matin vers 9 heures moins le quart. Ils allèrent au manoir chercher Annie et Patty qui séjournaient là-bas. Daniel et Eliza étaient là.

- Alistair, tu peux m’amener au magasin ? Je dois m’acheter une nouvelle robe.

- Désolé, dit Alistair, j’amène Candy à la gare…

- Cette fille d’écurie passe avant moi.

- Mais, Eliza, dit Archie, la fille d’écurie a fait littéralement marcher le Prince de Liège..

- Grâce à toi d’ailleurs…si tu n’avais pas tendu le piège…

- Son grade a augmenté à cause de ta jalousie.

Candy ne pouvait pas rater cette occasion…

- Merci Eliza, dit Candy, merci de tout cœur. Grâce à toi j’ai retrouvé Terry, assisté au bal royal, et ouvert la piste avec le prince…ton geste était très généreux.

- La ferme ! dit-elle en sortant de la pièce.

- Je m’excuse, dit Candy, c’était irrésistible…

- Ne t’excuse pas, c’était pas trop tôt !

Annie et Patty arrivèrent et ils allèrent chercher Georgie chez Laurent et se rendirent à la gare.

Toute la maison Pony était contente de voir leurs deux anciennes pensionnaires et leurs nouvelles amies.

- Tout le monde voici Patty et Georgie, dit Candy.

- Bonjour, dit Melle Pony, wow Georgie tu ressembles beaucoup à notre Candy… Et vos bracelets… identiques !

- Tu sais grimper aux arbres comme notre chef ? demanda Jimmy.

- Oui dit Georgie, j’étais aussi un vrai garçon manqué !

- Pas possible, dit sœur Maria. J’aurai aimé vous avoir toutes les deux !

- C’est merveilleux que vous vous soyez retrouvées, dit Melle Pony.

Georgie et Patty s’adaptèrent facilement aux enfants. Candy et Annie étaient ravies d’être de retour dans leur ancienne maison. Elles passèrent un après-midi mémorable, plein de jeux et de rire. Candy amena Georgie voir « Sa colline Pony. »

- C’est ici que je viens quand je me sens bien ou mal. Je l’ai partagé avec Terry, l’homme que j’aime, mon mari. Il m’a dit que s’aimer ce n’est pas se regarder l’un et l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction. Tu ne peux pas savoir ce que ça me fait de t’avoir retrouvé, ma sœur… Je ne suis plus seule au monde, j’ai une sœur ! Je t’aime Georgie !

- J’ai grandi dans une famille qui m’avait recueillit, elle ne m’a jamais adopté officiellement. Le père et les garçons m’aimaient mais, la mère me traitait toujours froidement. Ca c’est empiré quand mon père adoptif est mort en me sauvant la vie. Mes deux frères m’aimaient beaucoup au grand désespoir de leur mère. Je crois qu’elle est morte de chagrin. Mais maintenant que je sais que je ne suis plus seule, j’ai retrouvé ma sœur…C’est un miracle ! Je me suis sentie proche de toi dès notre première rencontre, c’était sûrement la voix du sang…Je t’aime Candy.

Elles se serrent dans les bras. Georgie regardait leurs bracelets identiques.

- Matilda, la cuisinière des Brydon a dit que Roxanne avait 3 bracelets comme celui-ci. Tu en as un, j’en ai un, elle doit avoir le troisième.

- C’est surement un signe que c’est peut-être notre mère, dit Candy. Tu sais quand elle va revenir ?

- Dans quelques mois. Avec tout ce qui se passe en Europe, j’espère qu’ils reviendront entier…

- Il faut être optimiste Georgie, on s’est retrouvé, on les retrouvera. La vie nous sourit enfin. Bientôt je serai avec Terry, toi avec Laurent et on aura enfin une mère et un père.

- Et si elle ne veut pas nous voir ? Elle nous a après tout abandonnées…

- Si nous deux avons hérité de sa nature généreuse, c’est qu’elle sera ravie de nous voir, je t’assure. Et puis qui ne voudrait pas voir de jolies filles comme nous !!

Elles éclatèrent de rire et retournèrent à la maison Pony rejoindre les autres.

- Alors, les deux sœurs, dit Melle Pony, ça va ?

- Oui, je lui montrais ma colline Pony, dit Candy.

A l’hôpital il y avait une nouvelle patiente. C’était une vieille dame plutôt grincheuse. Elle n’était jamais contente et elle se plaignait de toutes les infirmières. Lorsque Candy arriva au travail le docteur l’appela.

- Melle André ! Vous êtes de retour !

- Oui, docteur. Je peux faire quelque chose pour vous ?

- Oui vous êtes un rayon de soleil ici, j’ai besoin de votre bonne humeur contagieuse…
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MessageSujet: Si seulement chapitre 10 suite   Si seulement... EmptyDim 16 Oct - 20:11

- Ma….. ?

- Oui, il y a une nouvelle patiente, une vielle dame, qui n’est pas à prendre avec des pincettes…J’aimerai que vous vous en occupiez personnellement.

- D’accord. Elle est dans quelle chambre ?

- La chambre 312, Mme Madeleine Thorpe. Elle est ici pour une opération. Merci, Melle André.

- Ne me remerciez pas docteur, c’est mon travail.

Candy alla dans la chambre 312 et entra. La chambre était toute sombre, les fenêtres étaient fermées, ainsi que les rideaux.

- Il fait noir ici, dit Candy, alors qu’il y a du beau soleil dehors.

Elle alla à la fenêtre et ouvrit les rideaux, laissant ainsi le soleil pénétrer dans la chambre.

- Mais quoi ?! commence la vielle dame.

- Bonjour, dit Candy en souriant. Je m’appelle Candice Neige André mais vous pouvez m’appeler Candy. Je suis votre infirmière à partir d ‘aujourd’hui…

- Comment osez-vous ouvrir mes rideaux ? Fermez-les sur-le-champ ! dit la vieille dame.

- Vous ne voulez certainement pas rester dans le noir à vous lamentez. Regardez-moi ce beau soleil ! Allez, vous êtes malade, mais vous êtes toujours en vie. Pensez au nombre de personnes qui sont mortes aujourd’hui…Vous êtes en vie et à l’hôpital pour vous soigner c’est-à-dire pour rester en vie. Pourquoi ne pas sourire ? dit Candy en souriant. Voyons- voir ce qu’il faut faire pour vous aujourd’hui…

Elle se mit à s’occuper de la vieille dame qui ne disait rien mais qui obéissait. Elle avait cessé de se lamenter. Les docteurs étaient ravis et félicitaient Candy. Un jour Candy avait son jour de congé et n’était donc pas au travail. Elle profita de son temps libre pour aménager avec Georgie dans l’appartement que Laurent avait trouvé pour elles. Les deux jeunes sœurs s’amusaient tellement pendant l’aménagement de l’appartement que leurs amies n’en revenaient pas.

- Je n’ai jamais vu deux jeunes filles aussi joyeuses que vous deux, dit Laurent. Les sœurs joyeuses.

« Elles » se contèrent de rire. Ils passèrent tous une belle journée et une belle soirée, à parler, rire et arranger l’appartement. Annie et Patty restèrent tard pour les aider. Laurent, Archie et Alistair étaient présents surtout pour porter les meubles. Laurent avait fait installer le téléphone malgré les protestations des deux jeunes filles.

- Je me sentirai plus en sécurité de savoir que vous pouvez me joindre avec un coup de fil, dit-il.

- D’accord, dit Georgie, mais ne nous déranges pas trop…

- Candy c’est sublime, dit Patty, on pourra s’appeler maintenant.

- Et tu peux donner le numéro à Terry, comme ça il pourra prendre de tes nouvelles régulièrement au lieu d’attendre des lettres.

- Oui tu as raison, dit Candy. Oh, comme je suis heureuse aujourd’hui !

Lorsque les deux sœurs se retrouvèrent seules, Georgie lui demanda :

- Tu sais où joindre Terry ou tu dois lui écrire ?

- Oui je le sais, avec ce qui a faillit se passer la dernière fois, il m’a donné un numéro.

- Super ! Tu peux l’appeler demain pour lui donner le numéro de téléphone.


**********



Le lendemain quand elle arriva à l’hôpital pour son service, les docteurs poussèrent un soupir de soulagement.

- Oh Candy ! dit une autre infirmière, Dieu merci tu es là ! Ta patiente est très irritée ! Elle ne veut personne !

- Mme Thorpe ? fit Candy étonnée.

- Ou étiez-vous Melle André ? fit le docteur.

- Euh, c’était mon jour de congé…

- Oh, d’accord. Mais pitié, allez vous occuper d’elle.

Candy alla se dirigea vers la chambre 312 et entendu la vielle dame dire.

- Sortez, sortez toutes ! Je veux mon infirmière ! Où est Candy?

- Je suis là, dit Candy. Mme Thorpe ! Qu’est-ce que c’est que ce genre de comportement ?

- Candy ! Où étiez-vous ? demanda Mme Thorpe. Comment avez-vous pu m’abandonner ?

- C’était mon jour de congé, dit Candy, je dois aussi me reposer, non ?

- Oui dit la vieille dame, mais il fallait m’avertir…

- Je m’excuse, dit Candy, la prochaine fois, je vous avertirai. A=Allons, laissez-moi m’occuper de vous, aintenant.

- Vous êtes charmante, cous me rappeler ma Roxie…

- Roxie ?

- Ma petite-fille...vous avez les mêmes cheveux, si mes yeux ne me trompent pas.

- Vraiment ? Mme Thorpe vous me promettez de ne plus faire des problèmes quand je ne suis pas là ?

- D’accord, je promets de me comporter comme il faut.

Quand Candy retourna à l’appartement, elle décida d’appeler Terry pour lui donner son numéro de téléphone. Dès qu’elle eut la communication elle parla.

- Allô ? Allô ?

- Allô ?

- Oui bonjour !

- Bonjour

- Est-ce que je peux parler à Terrence Granchester ?

- Oui. C’est de la part de qui ?

- Candy.

- Candy ? Bonjour…c’est monsieur Hathaway, vous allez bien ?

- Oui, ça va.

- Attendez, je vais le chercher pour vous.

Après la bavure de l’autre soir, Hathaway était gentil avec Candy. Il en voulait un peu à Susanna de l’avoir induit en erreur. Quelques minutes plus tard Candy entendit.

- Allô ? Taches de son ? Comment vas-tu ?

- Je vais bien, mon amour et toi ?

- Tu me manques beaucoup…il y a un problème ?

- Non, chéri. Excuse-moi, je ne voulais pas t’inquiéter. Je t’appelle pour te dire que j’habite avec Georgie maintenant et que nous avons un téléphone…

- Un téléphone ? Dans l’appartement ?

- Oui. C’est Laurent qui a insisté…

- Dis-lui merci de ma part c’est super ! Je vais en mettre un aussi dans mon appartement, comme ça on se parlera souvent. Attends je cherche de quoi écrire… Non, donne-le moi je vais le retenir.

- Tu es sûr ? Ça serait mieux si tu l’écrivais.

- Candy, je n’oublierai jamais le numéro qui me permettra d’entendre ta voix…

Elle rit et lui donna le numéro.

- Comment va Georgie ?

- Elle n’est pas encore revenue.

- Tu la salueras de ma part. Comment ça va entre-vous ?

- Oh Terry c’est merveilleux ! Elle a très bien pris la nouvelle que nous sommes peut-être des sœurs ! Elle n’en doute même pas.

- Vous habitez loin de chez Laurent ?

- Non, nous louons un appartement en ville pas très loin. Il voulait être près de Georgie. Je t’envoie l’adresse dans ma prochaine lettre. J’ai tellement de choses à te dire… ça serait trop long au téléphone.

- Ok. Alors je te laisse pour que tu ne payes pas trop cher. La prochaine fois, c’est moi qui t’appelle.

- Je t’aime.

- Je t’aime et bonne soirée.

- Bonne soirée.

Elle raccrocha le téléphone et se sentit heureuse et triste à la fois. Heureuse qu’elle ait parlé avec son bien-aimé. Georgie entra à ce moment-là.

- C’était Terry ?

- Salut ! Oui.

- Il te manque, hein ?

- Beaucoup. J’espère être avec lui bientôt.


**********


Quelques jours plus tard, on amèna un blessé à l’hôpital. La rumeur disait que c’était un espion et qu’il avait été blessé dans une explosion en Italie.
Candy travaillait aux urgences ce jour là et vit le blessé… C’était M. Albert ! Mais comment ? Elle le croyait toujours en Afrique… Après avoir reçu le traitement adéquat à sa condition, il dormait dans sa chambre. Lorsqu’il se réveilla quelques temps après, Candy alla le voir. Il était debout et regardait par la fenêtre.

- M. Albert ? M. Albert !

Il ne répondit pas. Candy se rapprocha de lui.

- Mr Albert est-ce que vous m’entendez ?

- C’est à moi que vous vous adressez ?

- Oui M. Albert… c’est moi Candy.

- Albert ? C’est comme ça que je m’appelle…je ne me souviens de rien…

- Vous êtes amnésique ? Ah mon Dieu, c’est affreux ! Mais la plupart des cas d’amnésies sont provisoires. Vous retrouvez la mémoire, vous verrez.

- Soit ! Maintenant veuillez me laisser s’il vous plait, je dois me reposer…


- D’accord…je reviendrai vous voir demain. Aurevoir.

Albert ne dit rien. Cette gentille jeune fille, il l’a connaissait ? Il ne se souvenait de rien c’était frustrant. Les docteurs lui avaient dit de ne pas forcer, sa mémoire lui reviendrait en temps voulu. Le temps passa et Albert allait mieux et devait quitter l’hôpital. Comme il n’avait toujours pas trouver la mémoire, Candy lui proposa de venir avec elle et Georgie .

- Avec vous ?

- Oui…j’habite avec ma sœur…Comme ça quand la mémoire vous reviendra…

- Et vous me faites confiance ? Vous n’avez pas peur ?

- Monsieur Albert, en ce moment, je crois que je vous connais mieux que vous-même.

Albert rit.

- Oui vous avez raison.

- Alors c’est réglé…Vous venez avec moi ce soir après le boulot.

Candy savait qu’il fallait qu’elle en parle à Georgie et surtout à Terry.
Pendant la pause de midi, elle alla chez elle pour appeler son mari

- Taches de son ?

- Terry, bonjour.

- Ça va ?

- Oui. J’ai quelque chose à te dire…

- Il y a un problème ?

- M. Albert a été blessé et il est à l’hôpital où je travaille…

- Oh, il va bien ?

- Oui et non…

- Que veux-tu dire ?

- Physiquement il va bien, mais il a perdu la mémoire…

- Mon Dieu !

- Alors, je vais l’amener ici pour qu’il habite avec nous. Comme il ne sait rien sur lui-même….

- Quoi ??

- Terry, je t’en prie. Comprends-moi…M.Albert m’a toujours aidé quand j’étais dans le besoin et toi aussi d’ailleurs…

- D’accord. Tu as raison. Ça c’est ma Candy qui pense toujours aux autres…vas-y fais-le.

- Merci, chéri. Je dois retourner travailler. Aurevoir je t’aime.

- Je t’aime, à plus tard.

Elle raccrocha le téléphone et Georgie entra avec Laurent.

- Candy ?

- Salut Georgie, je suis venu appeler Terry. Et je dois vous parler à tous les deux.

Elle leur expliqua la situation avec Albert.

- Je suis avec toi Candy, dit Georgie. Cet homme est ton ami et tu dois l’aider.

- Moi aussi, dit Laurent.

- Vous n’avez pas peur du « qu’en dira-t-on ? » dit Candy.

- Nous connaissons la vérité, tu es mariée et je suis avec Laurent…Le reste du monde ? On s’en fou !

Candy la serra dans ses bras.

- Tu es merveilleuse Georgie. Je dois retourner à l’hôpital. A ce soir.

Mme Thorpe devait aussi quitter l’hôpital le lendemain. Sa famille viendrait la chercher. Quand sa famille venait lui rendre visite, Candy s’éclipsait discrètement. Mme Thorpe lui fit la remarque.

- J’aimerai que vous voyiez les membres de ma famille…

- D’accord. Quand j’aurai moins de travail, et que votre famille est là, je resterai pour la rencontrer…

Mais à chaque fois, elle était débordée. Mme Thorpe devait quitter l’hôpital.

- Vous allez me manquer

- Candy, dit Mme Thorpe, si j’ai besoin d’une infirmière à domicile, je viendrai personnellement t’engager.

- C’est très gentil, dit Candy. Vous allez me manquer aussi, bonne convalescence !
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MessageSujet: Si seulement chapitre 11   Si seulement... EmptyDim 16 Oct - 20:30

Chapitre 11

« L’amant d’un autre été… »


Roxanne Bramwell prenait l’air. Elle était sur un bateau qui la ramenait en Amérique après un long séjour en Afrique. Elle avait un beau bronzage qu’elle devait au soleil de l’Afrique. Elle retournait en Amérique pour voir sa famille et leur montrer qu’elle était vivante et en bonne santé. Ensuite elle repartirait peut-être en Europe. Avec tout ce qui se passait, ils n’avaient jamais assez d’infirmières. Mais elle voulait voir sa grande-mère. Sa sœur lui avait écrit qu’elle avait été hospitalisée. Elle sourit à la pensée de sa grand-mère, grincheuse comme elle était, dans un hôpital entrain de crier sur le personnel. Elle aurait aimé voir ça. Elle regardait l’eau de l’océan bouger. Elle venait d’avoir son dîner. La salle à manger était pleine à craquer. Il semblait que tout le monde voulait aller en Amérique.

- Roxie ?

C’était la voix d’un homme. Roxanne se demanda qui pouvait l’appeler par son diminutif.

- Roxie, c’est bien toi ? dit la voix.

Elle se retourna et vit un homme blond aux yeux verts et quelques taches de rousseur sur le visage. Elle n’en croyait pas ses yeux !

- Nathan ? dit-elle stupéfaite, Nathaniel Winstanley ? Oh mon dieu, le monde est petit !

Nathan se rapprocha d’elle et la serra dans les bras. Elle rit et fit de même. Ils relâchèrent leur étreinte.

- Ça fait combien de temps ? demanda-t-il.

- Trop longtemps !

- Tu retournes en Amérique ? Tu viens d’où ?

- De l’Afrique et toi ?

- De l’Asie…

- On aime voyager tous les deux on dirait…

- Une chose que nous avons en commun, dit Nathan, tu veux prendre un verre avec moi ?

- Je ne suis pas sûre, dit-elle, tu vas peut être encore me fausser compagnie et aller te marier… va retrouver ta femme…

- Oh, allons Roxie, laisse-moi au moins m’expliquer…Roxanne, s’il te plait….

- Presque vingt ans après ? C’est un peu trop tard !

- Roxanne, s’il te plait…insista-t-il

- Je ne suis pas intéressée, va rejoindre ta femme !

Elle le laissa pour aller à sa cabine, précipitamment. Elle ferma la porte et ferma les yeux. Les larmes se mirent à couler. Revoir Nathan après toutes ses années avait réouvert d’anciennes blessures. Et elles étaient douloureuses, très douloureuses. Nathan resta là un peu perplexe par la réaction de Roxanne. Il retourna aussi dans sa cabine. Il pensa à l’époque où il l’avait rencontré.

Roxanne dans sa cabine, pensait aussi à l’époque où elle avait rencontré Nathaniel Winstanley…

Ils étaient entrain de penser à l’unisson….

C’était le cinquième dimanche, celui où les élèves des collèges sociaux allaient rencontrer leurs parents ou les membres de leur famille. Roxanne Bramwell travaillait chez Lord Brydon comme assistante. Elle avait eu de la chance de trouver ce travail. Elle était venue en Angleterre avec une troupe de danse qui s’était dispersée à la fin du contrat. Comme elle était partie contre l’avis de sa famille, Roxanne ne voulait pas retourner chez elle en Amérique. Elle décida de rester et de se débrouiller. Elle avait trouvé du travail comme assistante. Les cinquièmes dimanches, plusieurs jeunes hommes et jeunes filles venaient pour rencontrer leurs parents. Elle aimait parler avec eux, et comme ils venaient du même milieu, ils avaient beaucoup en commun. Lord Brydon organisait toujours des barbecues à cette occasion. Il logeait toutes ces familles et ce n’est pas la place qui manquait qui manquait, c’étaient ses amis et associés.

Roxanne passait par le jardin pour aller se servir ; il restait un morceau de poulet. Elle prit une fourchette pour prendre le morceau, elle vit une autre fourchette se diriger vers le même morceau.

- Excusez-moi, dit Roxanne, mais j’étais là avant.

Elle leva la tête et vit et fit un jeune homme aux cheveux blond, aux yeux verts et quelques taches de rousseur sur le visage. Le jeune homme regarda la jeune fille aux longs chevaux blonds et bouclés et aux yeux verts

- Je l’ai vu avant, dit-il en souriant, j’aime vraiment beaucoup le poulet…

- Moi, aussi… On peut partager le morceau…

- D’accord, dit-il.

Il prit un couteau et coupa la cuisse de poulet en deux et posa un morceau dans l’assiette de Roxanne.

- Merci c’est gentil.

Ils terminèrent de se servir. Roxanne alla s’asseoir pas très loin de là, à l’ombre d’un arbre. Le jeune homme la suivit.

- Je peux me joindre à vous ? dit-il.

- Je vous en prie, dit-elle.

Il prit place à coté d’elle sur la couverture à terre.

- Nathaniel Winstanley, dit-il en se présentant.

- Roxanne Bramwell, enchantée.

- Enchanté.

- Tu vas dans quelle école ?

- Le collège St. Paul et toi ?

- Je ne vais pas à l’école, je travaille chez Lord Brydon comme assistante.

- Oh, mais tu es américaine…

- Oui, je suis venue avec une troupe de danse…

- Et tes parents n’ont rien dit ?

- Je suis une petite rebelle…

- Mais tu es si jeune, être aussi loin de sa famille…

- Elle me manque. Mais j’aime voyager…

- Fascinant. Tu comptes faire combien de pays ?

- On verra où la vie va m’amener.

Ils avaient eu une connexion immédiate. Ils passèrent le reste de la journée ensemble. A la fin ils échangèrent leurs adresses pour correspondre. Ils se mirent à s’écrire presque tous les jours, étant donné qu’ils étaient dans la même ville et la poste royal est la plus rapide au monde. Ils se voyaient à chaque visite d’élèves du collège. A la fin d’une des journées, la deuxième fois qu’ils se voyaient, ils étaient ensemble dans la bibliothèque.

- Je dois y aller Roxie, tu vas me manquer

- Tu vas me manquer aussi, mais on vient à peine de se rencontrer…

- Nous nous écrivons tous les jours. Je te connais et tu me connais. Et j’ai tous ces sentiments en moi depuis l’instant où j’ai posé les yeux sur toi

- Nathan…

- Je t’aime Roxie

- Je t’aime aussi

Il se pencha et l’embrassa sur les lèvres. Roxanne sentit le monde tourner autour d’elle. Elle était amoureuse pour la première fois de sa vie et lui aussi l’aimait. Elle n’arrivait pas à croire la chance qu’elle avait.

Roxanne et Nathan étaient follement amoureux l’un et l’autre. Ils étaient devenus proches, très proches. Elle était sûre de ses sentiments alors elle n’hésita pas à devenir intime avec lui.

- Je veux t’épouser, Roxie et me réveiller tous les jours dans tes bras

- Je vais abandonner mes voyages pour être ta femme

- Tu n’as pas besoin, j’aime aussi voyager… nous allons conquérir le monde ensemble… avec les enfants que nous aurons dans le futur

- Combien en veux-tu ?

- Autant qu’on peut…

- D’accord, mais je ne pense pas que j’aurai assez de force ! plaisanta-t-elle

Ils riaient, s’embrassaient et passaient de bon temps ensemble. Mais elle ne lui avait toujours pas dit qu’elle venait d’une famille aisée. Il croyait qu’il était avec une fille pauvre. Quant à Nathan, il ne lui avait pas dit que son père avait arrangé un mariage avec la fille d’un de ses amis qui allait à la même école. Le cinquième dimanche elle allait voir ses parents à l’hôtel si bien que Roxanne ignorait son existence. Lors d’une des visites, les parents de la fille qui s’appelait Louise Barclay, étaient au manoir Brydon pour la journée accompagnée par leur fille. Elle était mince avec des cheveux brun clair. Nathan était très mal à l’aise ce jour-là, il parlait à peine et quand il parlait il répondait par des mono-syllables. Roxanne ne comprenait pas ce qui se passait. Pourquoi Nathan se comportait-il ainsi ? Christopher, le fils de lord Brydon, qui était âgé de 8 ans à l’époque lui donna la réponse sans le savoir.

- Salut Chris, dit Roxanne, où vas-tu comme ça ?

- Je vais dehors, les grands m’ont chassé de la bibliothèque. Ils discutent le mariage…

- Mariage ? Qui va se marier ?

- Ton ami, Nathan et une certaine Louise…

Roxanne vit son monde s’écrouler autour d’elle. Nathan ? Epouser une autre ? Et elle ? Que se passait-il ?
Elle décida d’aller voir ce qui se passait. La porte était entrebâillée et elle entendit des voix.

- Tout est arrangé pour le mariage fit la voix d’une femme, nos deux enfants seront très heureux ensemble. N’est-ce pas Louise ?

- Oui, dit Louise. Je suis tellement heureuse. Nous sommes fiancées depuis notre plus tendre enfance…

- C’est parfait donc, alors rendez-vous dans un mois à Chicago.

Roxanne n’a pas voulu en entendre d’avantage. Elle quitta les lieux et alla dans sa chambre en courant. Nathan devait se marier à une autre. Il lui avait promis le mariage !

Nathan se retrouva seul avec son père dans la bibliothèque des Brydon.

- Père, commença-t-il, c’est à propos du mariage…

- Dans un mois tu seras un homme marié…
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MessageSujet: Si seulement chapitre 11 suite   Si seulement... EmptyDim 16 Oct - 20:32

- Mais père, j’aime une autre fille…

- La secrétaire de Lord Brydon ? Tu plaisantes j’espère ? … Ton mariage a été arrangé depuis le berceau. , il devrait avoir une fusion à cause de votre union.

- Mais père, je n’aime pas Louise !

- Qu’est-ce que l’amour à avoir là dedans ? C’est la transaction financière ! Tu vas faire ton devoir de fils aîné de la famille.

- Mais…j’aime une autre fille.

- Et tu aimeras une autre femme, ta femme. Je croyais qu’on était d’accord.

- C’était avant que je ne tombe amoureux d’une autre……

- Tu m’as fait une promesse, tu ne peux pas briser une promesse, tu ne le peux pas maintenant. Tout le monde compte sur toi, ton grand-père, ta mère, Louise…

- D’accord, père. Je vais remplir mon devoir dit-il d’un air triste.

Nathan partit à la recherche de Roxanne, il ne la trouva nulle part. C’était le dernier dimanche et il ne la reverra peut-être jamais, car il partait pour l’Amérique le matin. Il allait passer la nuit à Southampton pour prendre le bateau à l’aube. Il devait voir Roxanne, mais il ne la trouva pas. Il quitta donc le Manoir des Brydon, le soir même avec sa famille et sa fiancée sans avoir vu Roxanne. Il avait le cœur brisé.

Roxanne pleura toutes les larmes de son corps dans les bras de Matilda, la cuisinière.

- Allons Roxanne, ce n’est pas la fin du monde. Il y aura d’autres jeunes hommes…

- Mais c’est Nathan que j’aime ! Il va se marier à une autre ! Et moi je vais être seule avec…avec…

- Avec qui ? Avec nous ?

- Non. Avec mon bébé ! dit-elle en sanglotant de plus belle.

- Oh Roxanne ! dit Matilda, ma pauvre chérie.

- Je ne peux plus rester ici ! Je dois partir…

- Mais, non. Où vas-tu aller ?

- Je ne sais pas, mais je vais me débrouiller.

Elle avait donc démissionné et quitter le manoir Brydon. Elle avait fait des petits boulots, avait un appartement d’une seule pièce. La vie était très difficile ! Lord Brydon lui avait donné un peu plus d’argent qu’il ne fallait. Ce qui l’avait aidé beaucoup au début. Elle mit au monde des jumelles et alla en laisser une à l’orphelinat en pleurant comme une madeleine. Elle ne pouvait pas s’occuper de 2 bébés. Elle espérait que son bébé serait adopté par une bonne famille. Elle laissa un des trois bracelets en or qu’elle portait, que sa mère qui lui avait donné. Elle prit le bateau pour l’Amérique avec l’autre bébé. Mais, une fois à Chicago elle n’avait pas osé affronté ses parents avec un enfant illégitime. Nathan était marié avec Louise Barclay qui attendait un bébé. Son cœur se brisa en mille morceaux. Elle alla la laisser devant la maison Pony, elle vit un autre bébé devant la porte. Elle s’en alla en pleurant. Elle retrouva chez ses parents, alla à l’école d’infirmière et acceptait tous les postes à l’étranger pour ne pas rester sur place et penser à ses bébés. Elle avait passé plusieurs années en Afrique à travailler surtout avec les enfants. Elle revenait de temps en temps en Amérique pour voir sa famille, mais jamais pour longtemps. Elle retournait cette fois-ci pour voir sa grand-mère. Elle ne pensait pas revoir Nathan. Elle se changea, se mit au lit et pleura jusqu'à ce qu’elle s’endormit.

Nathan quitta l’Angleterre le jour suivant sans avoir revu Roxanne pour lui expliquer ce qui se passait. Il lui avait écrit une fois en Amérique, mais n’avait pas obtenu de réponse. Il avait le cœur brisé. Il avait un devoir à remplir, mais il était prêt à y renoncer si seulement il pouvait trouver Roxanne. Mais elle était introuvable. C’est comme si elle avait disparue de la surface de la terre. Il épousa donc Louise Barclay ; avait eu deux enfants avec elle ; Cassandra, qui avait 15 ans et Steven qui avait 10 ans. Il retournait en Amérique avec eux après avoir passé plusieurs années en Asie. Il avait divorcé de Louise qui était retourné vivre en Angleterre. Revoir Roxanne avait fait battre son cœur de nouveau. Tous les sentiments qu’il croyait éteints, s’étaient rallumés dès qu’il l’avait aperçu. L’univers lui donnait une deuxième chance. Roxanne Bramwell…

Roxanne se réveilla, s’apprêta et sortit prendre son petit déjeuner. Comme il y avait beaucoup de monde, on la mit à la même table qu’une jeune fille et son petit frère.

- Bonjour, dit Roxanne.

- Bonjour! répondit les enfants.

Ils se mirent à manger quand la jeune fille dit.

- Je m’appelle Cassandra et lui c’est mon frère Steven.

- Enchanté, je m’appelle Roxanne.

- J’aimerai que vous rencontriez mon père…

- Pourquoi ?

- Pour sortir avec lui…

- Cassie arrête, dit Steven, tu ne peux pas dire ça à toutes les femmes célibataires que tu rencontres…

- Qu’est-ce qui vous dit que je ne suis pas mariée ou fiancée?

- Je ne vois pas de bague à votre doigt… vous avez un petit ami ?

- C’est personnel…

- Je m’excuse, je veux savoir, oui ou non ?

- Non, mais…

- C’est parfait !

Roxanne sourit et regardait les deux enfants. Elle était blonde et lui brun clair. Ils avaient tous les deux les yeux verts. Elle avait des taches de rousseurs et lui, pas. Elle regarda le bras de la jeune fille. Non elle ne portait pas de bracelet. Elle pensa à ses deux filles, comment étaient-elles ? Lui ressemblaient-elles ? Elle se mit à parler avec les enfants en leur racontant ses aventures en Afrique.

- Tiens, voila papa, dit Steven.

- Roxie ? Dit le père

- Nathan ? Dit Roxanne

- Vous vous connaissez ? demanda Cassandra ravie…

- Je la connais depuis l’époque où j’allais à l’école en Angleterre…Je vois que tu as rencontré mes enfants.

- Oui, ils sont très beaux.

- Elle est à notre table à cause de la foule, dit Steven.

- Oh ! Mais c’est super ! Au moins quelqu’un que je connais…

Roxanne sourit devant les enfants de Nathan, mais elle ne pouvait pas trop répondre. Le petit déjeuner continua dans le calme. Après un moment, les enfants allèrent se promener. Roxanne se leva pour partir.

- Roxanne, attends, dit Nathan.

- Tu veux quelque chose ?

- Oui. Te parler. S’il te plait écoutes-moi ensuite tu feras ce que tu veux.

Roxanne réfléchit une minute. Après tout, elle n’avait rien à perdre. Et la blessure des souvenirs était déjà ouverte…
Et puis, elle était toujours amoureuse de lui…

- D’accord, je vais t’écouter.

- Merci allons nous asseoir quelque part, et laissons la place aux autres passagers. Tu veux venir dans ma cabine ? J’ai une suite avec les enfants, on sera plus tranquille.

- Je peux te faire confiance ? plaisanta-t-elle

- Toujours, dit-il en souriant.
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MessageSujet: Re: Si seulement...   Si seulement... EmptyDim 16 Oct - 20:35

Chapitre 12

« Tant d’années perdues … ! »


Roxanne et Nathan allèrent dans la cabine. Il avait une suite luxueuse de première classe avec trois chambres à coucher, une salle de séjour, toilettes, salle de bain et douche.

- Très beau, dit Roxanne.

- Merci, assieds-toi, je t’en prie… Tu veux quelque chose à boire ?

- On vient de prendre notre petit déjeuner, Nathan, je vais bien. N’y allons pas par quatre chemins ; parles, j’écoute.

- La dernière fois qu’on s’est vu, que s’est-il passé ? Je t’ai cherché partout !

- Tu étais distant avec moi, tu te souviens ? Je ne savais pas ce qui se passait. Ensuite le petit Christopher Brydon m’a dit qu’il avait entendu parler du mariage entre toi et Louise Barclay.

- Oh mon Dieu ! C’est comme ça que tu as découvert ? Je voulais te le dire moi-même…

- Quand ça ? Après la lune du miel ?

- D’accord, je mérite ça

- Je suis désolée

- Non tu as raison. J’aurai du t’en parler plus tôt.

- Je suis allé à la bibliothèque et j’ai écouté à la porte…

- Qu’est-ce que tu as entendu ?

- Tes parents parler du mariage et Louise dire que vous étiez fiancées depuis le berceau ensuite, je suis partie…Je ne pouvais plus en entendre d’avantage…

- J’aurai aimé que tu entendes ma conversation avec mon père. Je lui disais que je ne voulais pas épouser Louise mais toi…

- Vraiment ?

- Oui. Comme ses affaires passait avant tout il a insisté. Il ne voulait pas me voir épouser une fille d’origine modeste.

Roxanne eut un petit rire nerveux.

- Origine modeste ? répété-t-elle.

- Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ?

- Ma famille est riche, Nathan, très riche…

- Quoi ? !

- Je suis la fille de Maxime Bramwell. Etant un homme d’affaires, je suis sûre que tu as entendu le nom de mon père…

- Maxime Bramwell ? Les entreprises Bramwell ?

Elle acquiesça. Nathan était sans voix. Toutes ces années il avait cru qu’elle était pauvre. Alors qu’elle était riche. Si son père l’avait su, il aurait concocté un mariage d’affaires.

- Je suis désolée, Nathan. J’aurai du te le dire.

- Oui, tu aurais du…

- Mais ça ne devait pas avoir d’importance… On s’aimait et les portefeuilles de nos pères ne devaient pas avoir d’importance…

- Je sais mais pour mon père c’était primordial mais ce n’est pas de ta faute, j’aurai du te dire la vérité aussi. Mais je t’ai cherché partout. Je t’ai écrit quand j’étais en Amérique. Je voulais me révolter et ne pas épouser Louise, Mais tu étais introuvable. Tu n’as pas répondu à ma lettre alors je me suis dit que c’était une aventure pour toi que tu ne voulais plus de moi.

- Oh mon Dieu ! rit Roxanne doucement. Tout ce temps perdu ! Oh mon Dieu ! Toutes ces vies bouleversées !

Elle éclata en sanglots. Nathan la regarde surprise. Il s’approcha d’elle et la pris dans ses bras. Elle sanglota de plus belle. Nathan ne disait rien, la laissant se soulager par les larmes. Au bout d’un long moment elle s’arrêta enfin. Nathan lui donna un mouchoir pour essuyer ses larmes.

- Tu te demandes pourquoi, je pleure ? Tu vas être en colère contre-moi quand tu le serras.

- Roxanne, c’est le moment de vérité. Parles, je t’écoute

- Après avoir entendu la conversation entre tes parents, ta fiancée et toi… Je suis allé me cacher pour pleurer. Tu ne m’as pas trouvé parce que j’étais dans la chambre de la cuisinière en train de pleurer dans ses bras. Tous mes rêves étaient brisés. Tu m’as promis le mariage alors que tu devais épouser une autre. Je voulais attendre pour te dire quelque chose…

Elle resta silencieuse pendant un moment, la tête baissée et elle fini par dire :

- Je… J’étais enceinte.

C’était presque un murmure. Nathan croyait avoir mal entendu.

- Pardon ?

- J’étais enceinte, répéta-t-elle.

- Tu étais enceinte ? Oh mon Dieu ! Roxanne !

- J’ai quitté mon travail. C’est probablement pour ça que je n’ai jamais reçu ta lettre. Une adolescente célibataire enceinte, tu peux imaginer ce qu’a pu être ma vie. J’ai tenu bon j’ai eu des jumelles…

- Des jumelles…

- Je ne pouvais pas m’occuper de deux enfants, alors j’en ai laissé une à l’orphelinat… et j’ai gardé l’autre. Je suis retournée en Amérique, mais une fois là-bas, je ne suis renseigné et j’ai appris que tu étais marié et que ta femme attendait ton enfant. Je suis allé laisser l’autre bébé dans un orphelinat. Tu ne peux pas savoir ce que ça m’a pris de faire ça, non, pas une fois, mais deux fois… J’ai cru que j’allais mourir… Je suis rentrée chez mes parents, j’ai pris des cours d’infirmière et j’ai accepté tous les postes. Ceux qui pouvaient m’amener à l’étranger…

- Tu n’as jamais essayé de chercher nos filles ?

- J’ai leur ai laissé à chacune un bracelet en or, tu te souviens ? J’en avais 3 identiques… Et à chaque fois que je rencontre une fille qui a l’age que devait avoir nos filles, je regarde pour voir s’il y a un bracelet à son poignet. J’ai même regardé le poignet de Cassandra. Je suis désolée Nathan. J’ai abandonné nos filles, dit-elle avec des larmes aux yeux.

Pour toute réponse, il la serra dans ses bras.

- Tu n’étais qu’une enfant toi-même…Tu as pris une décision selon les circonstances.

- J’ai abandonné mes bébés !

- Chut ! Avec tout le pouvoir que j’ai, je vais faire mes recherches, on va les retrouver. Je suis désolé que tu aies eu à vivre tout ça. Dis-moi, tu ne t’es jamais mariée ?

- J’ai eu des prétendants, mais mon passé m’avait traumatisée…Je n’ai jamais eu confiance en aucun homme.

- J’ai divorcé avec Louise il y a 2 ans. Elle m’a laissé la garde des enfants. Elle les voit de temps en temps.

Elle se défit de son étreinte.

- Tu n’es pas en colère contre moi ?

- Roxie, on a perdu tant d’années à cause d’un terrible malentendu. Me fâcher contre-toi maintenant, ne changera rien à la situation. « Mieux veut allumer une chandelle que maudire l’obscurité.. »

- On voit l’influence de l’Asie sur toi. Alors je te réponds. « Celui qui ne sait pas se fâcher est un sot, ce lui qui ne veut pas se fâcher est un sage. Et aussi, « Le passé a plus de parfum qu’un bouquet de lilas en fleurs. »

- « Jusqu’à ce qu’aujourd’hui devienne demain, on ne saura pas les bienfaits du présent. » Roxanne, je ne t’ai jamais oublié…

- Nathan…

- Je n’ai jamais cessé de t’aimer…

- Oh mon Dieu. Tout ça va trop vite…

- « Le moment donné par le hasard vaut mieux que le moment choisi » Roxie L’univers nous donne une autre chance, ne la laissons pas passer. J’ai passé toute ma vie sans toi. Louise et moi étions bons amis, mais nous n’étions pas amoureux. Nous avons divorcé lorsqu’elle est tombée amoureuse d’un autre homme. C’était très amical. Roxanne je t’en pris dis-moi si tu m’as oublié ou pas…

Roxanne resta silencieuse pendant un moment elle regarda Nathan ; Oh elle l’aimait, comme le premier jour. Mais fallait-il y aller aussi vite ? Ils avaient perdu presque vingt ans. Pourquoi ne pas saisir cette deuxième chance ? Entendre Nathan, lui dire qu’il l’aimait encore était un rêve qu’elle n’aurait jamais cru possible après toutes ces années. Elle serait folle de refuser !

- Nathan Winstanley, dit Roxanne avec des larmes aux yeux, je t’aime, je n’ai jamais arrêté de t’aimer…

Il poussa un soupir de soulagement, il s’approcha d’elle et la serra dans ses bras. Il chercha ses lèvres et il l’embrassa passionnément.
Ils entendirent la porte de la cabine s’ouvrir, c’était les enfants. Ils se séparèrent pour ne pas les choquer.

- Papa ? dit Cassandra en entrant, oh tu es avec Roxanne, vous parlez du bon vieux temps ?

- Salut papa, dit Steven. Roxanne.

- Je vais aller dans ma cabine. A tout à l’heure, dit Roxanne

Nathan l’accompagna à la porte.

- Je suis dans la cabine #221, dit Roxanne.

- Je viens te voir. A tout de suite. Je t’aime.

- Je t’aime.

Il retourna dans la cabine.

- C’est une ancienne petite amie ? demanda Cassandra.

- Tu as l’air de l’aimer bien, dit Steven.

- Oui, j’étais amoureux d’elle quand j’étais jeune…On s’est perdu de vue à cause d’un malentendu.

- Oh ! dit Cassandra en souriant. Et tu veux la reprendre ? Es-t-elle libre ?

- Oui…

- Oh, Papa ! Tu as besoin d’une femme. Maman est déjà remariée, on a besoin d’une mère !

- Ça ne t’ennuie pas ?

- Papa, qui a essayé de te mettre en ménage avec toutes les femmes célibataires au monde ?

- Et toi Steven ? Tu aimerais avoir une belle-mère ?

- Oui. Ça serait amusant, dit Steven.

- Mais les enfants, j’ai autres choses à vous dire. Je ne veux rien vous cacher.

- Qu’est-ce qu’il y a papa ? Tu sembles sérieux…

- C’est parce que c'est sérieux.

- Ok. Papa, je t’écoute.

- Il y a très longtemps avant que j’épouse votre mère, j’étais avec Roxanne, je voulais me marier avec elle…Mais il y a eu un malentendu…

- Et tu as épousé maman ? dit Cassandra.

- Oui. Mais Roxanne, je ne savais pas qu’à l’époque attendait un bébé…

- Un bébé ! dit Cassandra stupéfaite.

- En fait, elle a eu des jumelles…

- Des jumelles ? Nous avons des sœurs ?

- Oui mais elle ne les a pas gardé, comme elle était à peine plus âgée que toi, elle les a abandonné pour que d’autres personnes les adoptent.

- Alors, on ne sait pas où elles sont ? Dit Cassandra

- Je vais remuer ciel et terre pour les retrouver.
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