Balades Romantiques
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 Gagner ton amour

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Candy Neige André
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Candy Neige André


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MessageSujet: Gagner ton amour   Gagner ton amour EmptyJeu 6 Oct - 21:36

Gagner ton Amour

Public Adulte

Gagner ton amour 54




Cette fic a vu le jour grâce à un concours,mais des divergences au seins de l'équipes m'a poussée à éditer ma propre version qui à ce jour reste inachevée Embarassed
Quelques passages de certains chapitres sont inspirés de la fic originale.
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Candy Neige André
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MessageSujet: Re: Gagner ton amour   Gagner ton amour EmptyJeu 6 Oct - 21:38

Une fille ou un garçon ?


Cette histoire débute au printemps 1768, soit environ deux ans avant l’arrivée en France de Marie-Antoinette.

Notre jeune Oscar à peine âgée de douze ans et demi voit son corps se transformer d’une bien étrange façon. Cependant la transformation n’est pas uniquement physique, de nouveaux sentiments animent son cœur depuis quelques temps. La proximité de son compagnon de toujours la troublait de plus en plus.

Coupable de ne pouvoir réprimer certaines pensées, Oscar préférait fuir la présence d’André qui ne semblait rien voir du comportement étrange de sa jeune amie.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Oscar se tenait là dans sa chambre debout devant le miroir entièrement dévêtue.

« Je commence à me demander si je suis bien normale.
Pourquoi ce volume au niveau de ma poitrine ?
Je n’ai constaté rien de semblable chez André. »

Maintenant Oscar scrutait attentivement son visage, elle souriait en pensant qu’elle échapperait grâce à sa blondeur à ce ridicule duvet au dessus de la lèvre comme celui qu’avait eu André au même age. Soudain Oscar le feu aux joues songea qu’il serait amusant de pouvoir constater si d’autres parties du corps d’André différaient du sien.

Au même moment dans l’écurie André vaquait à ses tâches habituelles. Il se hâtait songeant qu’Oscar souhaiterait probablement chevaucher un peu aujourd’hui, quoique ces promenades en sa compagnie fussent de plus en plus rares ces derniers temps.

« André !
Tu es là ?
_ Par ici Oscar.
_ Ah ! Je vois que tu as déjà préparé ma monture.
_ Oui, je me doutais qu’avec ce temps splendide tu voudrais chevaucher un peu.
_ Ça te dis de m’accompagner comme avant ?
_ Avec joie !
_ Alors qu’attends-tu pour préparer ton cheval ! »


Oscar et André chevauchaient maintenant à travers la campagne. Ils arrivèrent près de ce petit étang où plus jeune ils aimaient aller se baigner.

« Que dirais-tu si ferraillions un peu pendant que nos montures se reposent un peu.
_ Si tu veux Oscar.
Voyons si tu as fait des progrès depuis la dernière fois.
_ cesse de bavarder et commençons le combat. »

Oscar lançait toutes les attaques et André malgré son habileté réussissait difficilement à contrer à chacune d’elles.

« Tu es en forme aujourd’hui Oscar.
Et toi André on dirait que tu as deux pieds gauches ! »

Un éclair de malice passa dans le regard d’Oscar. Elle fit une dernière attaque qui obligea André à reculer, quand soudain le malheureux déséquilibré ne pu échapper à un bain forcé dans l’étang. Triomphante Oscar ne pu s’empêcher de rire devant la mine défaite d’André.

« Tu n’es pas drôle Oscar.
L’eau est froide tu sais.
_ Et bien qu’attends-tu pour sortir de là.
Tu ne voudrais pas que grand-mère me gronde parce que par ta maladresse tu as pris un bain forcé. »

André frigorifié enfourcha sa monture et suivit une Oscar encore hilare du tour qu’elle venait de jouer à son ami. Lorsqu’ils arrivèrent au château grand-mère se mis dans tous ses états en voyant dans quel état son petit fils rentrait.

« André ! Mon petit que t’est-il donc passé par la tête pour plonger dans cet étang.
Tu tiens vraiment à attraper la mort.
_ Mais grand-mère…
_ ne discutes pas et dépêches toi d’aller à la cuisine près du feu.
Je vais te préparer un bain, mais chaud cette fois !
Et vous Oscar, vous devriez penser à aller vous changer, votre père veut que vous l’accompagniez.
_ Que je l’accompagne ? Mais où ?
_ Il doit contrôler les nouvelles armes destinées à la garde royale et souhaite que vous y assistiez.
_ Hum ! Ça risque d’être intéressant. » Répondit-elle ironiquement.

« Aller ! À nous deux André, je te prépare ton bain. »


Oscar fit mine de s’éloigner, mais elle guettait le moment ou grand-mère quitterait la pièce. Quand enfin son vœu fut exaucé, discrètement elle se glissa dans un coin sombre de la pièce. De sa cachette, elle pouvait voir clairement la baignoire près du feu. Elle cherchait fébrilement André du regard, quand soudain elle l’aperçu, il était là lui tournant le dos. Retenant son souffle, Oscar continuait à observer André. Déterminée, elle voulait savoir si le corps d’André était différent du sien. Certes elle avait songé un moment demander directement à André de lui dévoiler son corps, mais elle s’était ravisée trouvant cette idée beaucoup trop audacieuse.

La chemise d’André venait de tomber venait de tomber sur le sol, Oscar fut comme hypnotisée par la beauté de ce dos, certes encore très jeune mais on pouvait déjà deviner la puissance derrière cette fine musculature. Oscar sentit le feu gagner ses joues lorsqu’elle vit choir le pantalon.
Et au moment où André s’apprêtait à entrer dans l’eau en lui faisant face, elle ne pu retenir un hoquet de surprise.

« Qui est là ? C’est toi grand-mère ? »

Prise de panique Oscar quitta précipitamment la pièce en manquant de renverser grand-mère qui passait par là.

« Que vous arrive-t-il Oscar ?
Oscar ? »

Incapable de répondre, Oscar se précipita dans les escaliers afin de rejoindre ses appartements au plus vite.

Appuyée contre la porte, elle tentait de reprendre son souffle en vain, des dizaines d’images se bousculaient dans son esprit.

« André !
Mon dieu pourquoi suis-je aussi troublée par ces différences que je cherchais pourtant à découvrir. »

Une image cependant dominait toute les autres, l’expression même de ce qui représentait la virilité d’André la troublait.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

André venait de finir de se vêtir quand grand- mère pénétra dans la pièce.

« Et bien grand-mère, tu sais que je ne suis plus un enfant.
Ce n’était pas nécessaire de venir voir si je me savonnais partout.
_ De quoi tu parles André ? Je viens seulement d’arriver.
_ J’ai pourtant senti une présence.
Si ce n’était pas toi, alors…
_ Mon dieu Oscar !
_ Comment ça Oscar ?
Tu veux dire que c’est Oscar qui m’observait pendant que je prenais mon bain !
Qu’est-ce qui lui prend de faire des choses pareilles.
_ Et bien, je crois bien qu’elle commence à comprendre qu’elle n’est pas un garçon. » Répliqua grand-mère avec un large sourire.
« Peut-être grand-mère, mais j’aurai préféré qu’elle vérifie avec un autre que moi.
Tu imagines la situation, je vais plus oser la regarder en face après ça. »

* * * * * * * * ** * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Les jours qui suivirent personne ne fit allusion à l’incident du bain. Cependant grand-mère eut une conversation avec Oscar pour lui expliquer les changements auxquelles elle devait encore s’attendre.


Dernière édition par le Jeu 6 Oct - 22:49, édité 1 fois
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Candy Neige André
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MessageSujet: Re: Gagner ton amour   Gagner ton amour EmptyJeu 6 Oct - 21:40

Une jeune fille s’éveille.


Oscar avait à présent pleinement pris conscience de sa féminité, la nature le lui ayant rappelée. Malgré les changements physiques de son enfant le général de Jarjayes souhaita que l’on continu à éduquer Oscar comme un homme, au grand désespoir de madame de Jarjayes et de grand-mère qui nourrissaient l’espoir de voir la cadette des filles de Jarjayes faire un bon mariage.

Bien que réticente aux choix de son père, Oscar consenti à poursuivre les cours d’escrime qui la passionnait d’ailleurs, après tout elle était consciente de l’opportunité que cette éducation masculine lui offrait. Elle pouvait côtoyer son cher ami André sans que cela ne choque personne, son amour pour lui ne cessait de croître cependant André semblait resté sourd à ses appels.

Un événement proche allait bientôt précipiter le destin d’Oscar. Le royaume de France allait se rapprocher de l’empire Autrichien en scellant une paix durable par le mariage du jeune Dauphin Louis et de la jeune Marie-Antoinette. En effet le général nourrissait l’espoir qu’Oscar soit prise au service de la garde royale perpétuant ainsi le nom des Jarjayes. Ce qui amusait énormément André qui ne cessait de taquiner sa jeune compagne de jeu.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

« Alors Oscar, tu es prête pour ta leçon d’escrime ?
_ bien entendu, et ce n’est pas encore aujourd’hui que tu me battras !
_ C’est ce qu’on va voir ma chère !
_ Grrr ! Tu sais pertinemment que j’ai horreur de tes sous-entendus.
Tu sais pertinemment que je ne suis pas qu’une faible fille
_ C’est pourtant bien ce que tu es. »

Oscar asséna rageusement une attaque qui déstabilisa André. Comment pouvait-il être aussi léger dans ses propos alors qu’il ne se rendait pas compte des sentiments qu’elle avait pour lui.

« Doucement ! On jurerait que tu veux ma mort Oscar !
_ Tu n’as qu’à être plus concentré au lieu de raconter toutes ces bêtises sur moi !!
_ Je plains sincèrement celui qui deviendra un jour ton époux.
Si jamais tu en trouves un !
Ah ! Ah ! Ah !
_ Suffit maintenant !
Si tu ne cesses de babiller comme une commère je préfère aller faire un tour à cheval et sans toi ! »


Furieuse, Oscar joignit le geste à la parole et se dirigea vers les écuries pour enfourcher sa monture, laissant André seul avec son fou rire.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

« Ce qu’il peut être stupide quand il s’y met.
Il ne comprend décidément rien à rien.
J’aime peut-être ces cours d’escrime, ainsi que toutes les autres contraintes imposées par mon père, mais c’est surtout parce que je peux être près de toi.
Et toi que fais-tu ?
Tu te moques de moi ! »

La colère d’Oscar l’avait mené inconsciemment près de ce petit étang qu’André et elle affectionnent depuis leur tendre enfance. Ils avaient aimé s’y baigner, pourtant aujourd’hui rares étaient les fois où ils y venaient. De toute façon sa féminité lui interdisait désormais de se dévêtir devant cet ami de toujours, cet ami qui faisait battre son cœur comme personne n’avait encore jamais pu le faire. Une larme perlait le long de sa joue rougie par la colère.

« Ô André que dois-je faire pour gagner ton amour.
Faut-il que je souffre en silence.
Non ! Il n’en est pas question.
Jamais je ne baisserai les bras, même si je dois attendre des années pour que tu me vois différemment !
Quoique j’entends bien ne pas attendre trop longtemps. » Ajouta Oscar avec un sourire plein de malice.

Enfin apaisée, Oscar se décida à rentrer, bien déterminée à séduire son compagnon quoi qu’il lui en coûte.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

André resté seul eu bien du mal à comprendre la réaction d’Oscar.

« Pourquoi continu-t-elle à nier sa vraie nature.
Après tout elle est une fille quoiqu’en dise son père le général.
Il ne pourra pas éternellement l’enfermer dans cette comédie.
Faut-il qu’il soit aveugle pour ne pas voir quelle beauté se cache sous ces habits d’hommes.
Si ce n’était son rang, je crois que moi-même je rappellerai à Oscar quelle doit être la vie d’une femme.
Oups ! Si grand-mère m’entendait j’aurai droit à un magistral coup de louche. »
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MessageSujet: Re: Gagner ton amour   Gagner ton amour EmptyJeu 6 Oct - 22:38

L’anniversaire et le choix d’une vie .



25 décembre 1769.
Oscar faite son quatorzième anniversaire.

Après avoir déclinée l’offre de madame de Jarjayes qui souhaitait organiser un bal pour fêter cet événement, Oscar préféra une fête plus intime. Finalement seul la famille proche était présente, ses sœurs toutes mariées ne purent venir.

Cette petite réception intime prit fin rapidement après la remise des cadeaux, la famille de Jarjayes étant conviée à un bal à la cour. Oscar ne préféra pas ce joindre à ses parents préférant rester au château pour obtenir un cadeau plus personnel d’André.

« André ! Tout le monde est parti à présent, j’ai remarqué que tu étais le seul à ne m’avoir rien offert.
_ Oh ! Je n’ai pas oublié, mais je ne trouvais pas convenable de te l’offrir en présence de toute ta famille.
_ Mais alors qu’attends tu pour me le donner !
_ Un peu de patience, il faut que j’aille le chercher dans ma chambre.
_ Bien ! Alors je t’attends dans ma chambre viens me rejoindre avec. »

Le plan d’Oscar se déroulait presque comme elle le souhaitait, mais elle était cependant intriguée par le cadeau qu’André lui réservait.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Toc, toc, toc.

« Entre André !
_ Tiens Oscar ! » Dit André en tendant un petit paquet enveloppé de soie.
_ Quel est dont ce mystérieux cadeau.
Non mais ce n’est pas vrai !
Comment as-tu osé ! » Furieuse Oscar lui lança au visage le joli éventail incrusté de nacre et de plumes blanches.
« Pourtant j’étais persuadé qu’il te plairait Oscar !
_ Tu te trompes André !
Quand crois-tu que cet accessoire pourrait-il me servir ?
Je ne crois pas qu’il soit assorti au moindre vêtement qui orne mon armoire. »

Confus André quitta la chambre, laissant Oscar rouge de rage.

« IDIOTE !!
Pourquoi ai-je réagis avec une telle virulence.
C’était le moment ou jamais.
Grâce à ma bêtise je n’ai même pas réussi à obtenir ce que je voulais. »

Oscar en pleurs laissa toute sa frustration faire surface, cependant elle se saisie de l’éventail et le rangea soigneusement dans le tiroir de son secrétaire.

« Qui sait, peut-être qu’un jour je pourrai en avoir utilité. »

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Le bal à la cour fut une véritable torture pour le général de Jarjayes, tous cherchaient à savoir pourquoi Oscar n’était pas présent. Le roi lui-même fit quérir le général afin de l’entretenir d’Oscar. Le roi comme quelques membres de la noblesse connaissait parfaitement la condition d’Oscar et le choix du général de l’élever comme un garçon. Louis XV trouva fort amusant d’organiser un duel entre la jeune Oscar et le comte de Girodel pour le poste de capitaine de la garde royale. En effet, il souhaitait que le vainqueur soit mis au service de la future dauphine Marie-Antoinette dont l’union avec le dauphin Louis allait enfin avoir lieu. Le général était au comble de la joie, son fils au service de la famille royale et dans sa garde la plus proche, c’était plus qu’il n’en avait jamais désiré.

Le lendemain du bal le général de Jarjayes convoqua Oscar dans son bureau pour lui faire part de la demande du roi. Oscar rageusement déclina l’offre soulignant le fait qu’elle ne souhaitait pas être au service d’une femme en quittant le bureau. Pour toute réponse Oscar reçu une gifle magistrale qui la fit tomber dans les escaliers sous les yeux effarés de grand-mère et d’André. Oscar se releva sans dire mots et s’enfuit pour qu’on ne puisse voir les larmes qui lui piquaient les yeux. Non personne ne devait voir sa faiblesse puisque tel était le désir de son père.

Le soir même après avoir mûrement réfléchis le général décida de faire intervenir André auprès d’Oscar afin qu’elle accepte la demande du roi. Devant cet ordre André ne put refuser, bien qu’il ait préféré ne pas intervenir.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Les premiers rayons du soleil venaient tout juste de pointer quand Oscar s’apprêtait à aller chevauché. La présence d’André la surpris un peu, mais elle se doutait pourquoi il était là. Elle avait tout entendu de la discussion avec son père, mais elle l’invita malgré tout à se joindre à elle pour la promenade.

Ils arrivèrent à l’étang, ce lieu permettait à Oscar de surmonter tous ses chagrins, aujourd’hui le comportement d’André l’exaspérait. Elle le somma de lui expliquer ce qu’il cherchait à lui dire, décontenancé André ne su que répondre.

« Je sais bien André que tout comme mon père tu me souhaite voir endosser l’uniforme de capitaine de la garde.
_ Tu te trompes Oscar, si tu ne le souhaites pas, rien ne peut t’y contraindre.
_ Et tu crois que c’est ainsi que va me convaincre, en m’incitant à faire le contraire de ce que tu dis !
_ Oscar !
_ Sais-tu au moins ce que je désire ?» Oscar s’approcha d’André et le saisissant par le cou l’embrassa avec fougue.

« Mais Oscar ! Tu es devenu folle ? »

Vexée Oscar lui asséna un violent coup de point dans le visage, André tout d’abord surpris ne réagit pas, mais ensuite il lui retourna aussi un coup de point. Une bagarre acharnée s’engagea alors. Rompus par le combat qu’ils avaient eu, ils s’écroulèrent. A ce moment là Oscar avoua à André avoir tout entendu de la conversation qu’il avait eu avec son père.

Sans attendre la réponse d’André, oscar se dirigea vers son cheval.

« Oscar ! Laisse moi te dire quelque chose et ensuite je n’y ferai plus jamais allusion. »

Oscar demeura sourde à l’appel d’André et s’enfui au galop. Sous le cri d’André.

« Il n’est pas trop tard pour que tu mènes une vie de femme…comme toutes les femmes de la cour. »

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Le sort était jeté, elle deviendrait capitaine de la garde royal puisque André l’avait repoussée et que tel était le désir de son père.

Alors que le général cru voir à tout jamais ses espoirs perdus, Oscar fit son apparition dans les escaliers vêtue de l’uniforme de capitaine.
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Candy Neige André
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MessageSujet: Re: Gagner ton amour   Gagner ton amour EmptyJeu 6 Oct - 22:40

Marie-Antoinette



Oscar était au service de la dauphine Marie-Antoinette, adolescente la fille de Marie-Thérèse d’Autriche que certains trouvaient horriblement gâtée et vindicative surtout avec la comtesse du Barry à laquelle elle n’adressait pas la parole sur les conseils de ses tantes, les filles du Roi. Louis XV.

André et Oscar étaient divisés sur Marie-Antoinette

« J’aime Marie-Antoinette, elle est droite, fière, elle à une âme belle et forte.
_ Je la trouve frivole, très enfant
_ Non André, la dauphine est spontanée ce n’est pas quelque chose que l’on trouve fréquemment à la cour.
_ Elle a ses qualités et ses défauts. » Dit André philosophe.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

La rencontre de Marie-Antoinette avec le gentilhomme suédois Fersen ne fit que compliquer davantage la mission d’Oscar, elle devait être constamment à l’affût de la moindre tentative de la du Barry qui cherchait à discréditer la dauphine.

En choisissant les membres de son cercle parmi les sujets les plus jeunes et les plus intéressants à ses yeux parfois très imbus de leur personnes, la dauphine ne se rendait pas compte que son comportement faisait grossir les rang de ses détracteurs.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Un matin, en voyant passer madame du Barry à cheval et la prestance avec laquelle celle-ci montait, Marie-Antoinette ne put s’empêcher de vouloir en faire autant.
Le dauphin qui ne pouvait lui résister accéda à sa demande en lui offrant un magnifique cheval blanc.

La dauphine ravie était maintenant sur le dos de sa monture, tout à son excitation elle n’écoutait pas les recommandations d’Oscar et d’André. La foule, ses rires et ses mouvements brusques de la dauphine eurent bientôt raison du calme de sa monture qui dans un mouvement brusque partie au galop traînant derrière lui un André bien déterminé à ne pas lâcher ce cheval devenu fou.

«Madame tirez sur les rênes pour arrêter votre cheval.
ANDRE lâche les rênes ! »

La dernière attache qui permettait à André de retenir le cheval se rompit, faisant rouler le malheureux sur le chemin.
Terrifiée la dauphine appelait Oscar à son secours.

« Oscar…
_ Madame tirez sur les rênes. »
Mais voyant qu’elle ne pouvait pas les saisir et voyant le canal se rapprocher dangereusement du canal Oscar prit la décision d’intervenir avant qu’un malheur ne se produise.

«Madame fermez les yeux !!!
Et laissez- vous faire
- Oscar je vous en prie dépêchez-vous ! »
Oscar bondit sur le cheval de la dauphine, saisissant celle-ci, elles basculèrent toutes deux dans l’herbe. Oscar en se relevant ressentie une violente douleur dans son bras gauche.
Son bel uniforme blanc se couvrait de sang et une branche était plantée dans la blessure. Courageusement elle tira sur la branche et la retira. Elle prit la dauphine dans ses bras malgré la douleur et la ramena au château.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

« André » dit le roi Louis XV
« Vous êtes conscient des responsabilités qui pèsent sur vous dans cet incident, vous avez blessé la dauphine. Même s’il s’agit d’un accident vous n’échapperez pas à la peine de mort !!! »

André se tenait agenouillé, tremblant devant le souverain.

« Vous êtes condamné !! »


Oscar prévenu par Girodel de la menace qui pesait sur André se précipita à son secours. Non, elle ne pouvait pas laisser son ami subir un tel châtiment, elle ne pourrait survivre si son cher André venait à disparaître.

« ATTENDEZ !!!
Madame de Noailles, comte de Mercy son altesse le dauphin et Monsieur de Fersen et toutes les personnes qui étaient présentes…
Sont tous témoins même
S’il a été maladroit André n’est pas fautif.
Si...si jamais vous voulez vraiment punir André…
Au nom des Jarjayes j’exige un vrai procès, sinon…
La responsabilité d’André est mienne moi son maître
C’est ma vie et non la sienne que vous devez prendre !
_ Oscar ! » Dit André

Fersen surprit par l’audace d’Oscar s’agenouilla près d’elle.
_ La mienne aussi je vous en supplie Majesté.
_ Fersen !!?
_ André n’est pas fautif
Son seul crime est de ne pas être de noble naissance comme nous.
_ Fersen !!

_ Votre majesté !!!
_ La dauphine » dirent à l’unisson Oscar et Fersen.

« Votre majesté oh…
Ne punissez personne. Tout est de ma faute j’ai insisté pour monter à cheval…
André Oscar, Monsieur de Fersen, n’ayez crainte sa majesté le roi est d’une grande bonté.
Non mes amis! Il est hors de question que vous mourriez pour moi !
Personne n’est fautif !
Relevez vous.
_ Bien. Si la dauphine implore mon pardon…
Pour cette fois et cette fois seulement je ne vous punirai pas.
André votre maître est bon.
Mais remerciez la dauphine d’être intervenue en votre faveur.

_ Merci Votre Majesté » dit André en larmes.

« Fersen » dit Oscar vacillante
« Je vous remercie de tout mon cœur. » Elle s’effondra sur le sol.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

« Oh Oscar, Oscar ?!!! »

Elle ouvrit les yeux.

« Tu vas bien ? » Grand-mère, André et Fersen se tenaient près de son lit.
« Oscar… » Grand-mère pleurait
« André murmura Oscar tout bas je ne pouvais pas les laisser te condamner mon amour, non. »
« Mon dieu Oscar nous avons eu si peur pour toi !
Pas autant que moi André. Tu as eu de la chance, tu dois être la seule personne qui ait eu la vie sauve après avoir blessé un membre de la famille royale. Autrefois tu aurais pu âtre torturé et écartelé.
_ Ne plaisante pas Oscar !
_ Où est mère ??
_ Madame est au chevet de la dauphine.
_ Je vois.
_ Je vais changer vos pansements.
André veux tu sortir avec Monsieur de Fersen!
_ Ah ? Pourquoi ça ?
Entre hommes nul besoin de se cacher ce n’est quand même pas un membre de la famille royale ! » Dit Fersen en riant.

Grand-mère le fixa interdite.
« Comment osez vous parler ainsi de ma maîtresse ?! SORTEZ !!!! »

Fersen ne se le fit pas dire deux fois et sortit rapidement de la pièce.

«O… Oscar, une femme !!
Évidemment ses traits sont trop fins pour être ceux d’un homme…quel personnage… »

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Suite à l’accident de la dauphine le regard de Fersen sur Oscar fut quelques peu différent, mais pour le bien de Marie-Antoinette qui avec la mort du roi Louis XV accédait à présent à la couronne de France, il dû quitter la France. Quatre longues années passeraient avant que Fersen ne foule à nouveau le sol français.
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MessageSujet: Re: Gagner ton amour   Gagner ton amour EmptyJeu 6 Oct - 22:42

Le réveil.



Oscar devint colonel de la garde royale à la demande pressante de la reine, son devoir l’étouffait de plus en plus. Son devoir et son amour pour André commençaient à lui peser, elle était de plus en plus irritable.

La coupe fut pleine le jour où elle assista impuissante au meurtre d’un jeune enfant,abattu de la main du duc de Germain. Allant contre l’avis d’André elle choisit de se battre en duel contre cet ignoble individu.

« Oscar ! Je ne pense pas que ce soit une bonne idée ce duel.
Ce duc de Germain n’est pas homme à respecter les règles et tu le sais !
_ Que crains-tu André ?
Il y a des témoins, de plus je ne souhaite pas ta présence à mes côtés, Girodel sera mon témoin.
_ Comment après toutes ces années, tu songes à m’éloigner de toi alors que tu risque ta vie !
_ Justement André, c’est pour ça que je ne te veux pas près de moi.
_ Mais pourquoi ?
_ Tu n’as toujours pas compris combien tu m’es cher, jamais je ne pourrai me concentrer si tu es là. Mais sache que quelques soit l’issue de ce duel mes pensées seront dirigées vers toi mon ami (mon tendre amour).
_ Oscar ! »

Oscar ne répondait plus elle était plongée dans une sorte de béatitude, André choisit alors de se retirer méditant sur la dernière phrase d’Oscar.

« Que voulait-elle dire, je comprends pas pourquoi ma présence nuirait à sa concentration. »

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Le matin du duel André ne put se résoudre à laisser Oscar se rendre sans lui sur les lieux du duel. Malgré les protestations de cette dernière, il se rendit avec elle et Girodel sur le lieu du duel.

Tout ce passa comme André l’avait imaginé, le duc de Germain aidé de Chartres avaient prévu de piéger Oscar grâce au reflet du soleil contre un vitrail pensant ainsi profiter de cet handicap, mais celle-ci une fois la première surprise passée atteint son adversaire à la main remportant ainsi la victoire. Bien que le duel eu été fait dans les règles le duc de Germain ne comptait pas en rester là quand l’arrivée providentielle de la reine mis un terme définitif à ses noirs desseins.

La reine tremblant pour son cher colonel ne put faire autrement que le condamner à un congé forcé d’un mois, et n’adressa qu’une simple réprimande au duc cherchant ainsi à calmer toutes tentatives futures de vengeances.

La sanction parue disproportionnée pour André, cependant Oscar l’accepta comme une chance de pouvoir enfin se reposer sur les terres de sa famille en compagnie de son cher André.

Le séjour ne fut malheureusement pas comme Oscar se l’était imaginé, l’accueil de ses gens fut plutôt glacial. Et toute cette douleur qu’elle a ressenti en voyant que cette famille de paysan ne pouvait faire soigner leur enfant faute de moyen.

Sans la présence d’André elle se serait probablement effondrée, il était là à veiller sur elle près de ce grand chêne. Elle souhaitait tant qu’il la serre contre lui, mais elle se souvint combien elle s’était sentie humiliée quand il l’avait traitée de folle après qu elle l’ait embrassée.

Le retour ne se fit pas sans heurt, le général outré par la légèreté du comportement d’Oscar lui fit clairement comprendre que son rôle n’était pas de s’occuper du peuple mais de servir la famille royale un point c’est tout.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Un mois s’était écoulé depuis le duel, Oscar reprenait enfin son service à la garde, cependant beaucoup de chose avait changé à la cour une nouvelle s’était fait une place très importante auprès de la reine. Madame de Polignac sous ses airs angéliques avait su conquérir la reine qui se languissait de Fersen.

Cependant la Polignac voyait d’un mauvais œil la présence de ce colonel qui hébergeait cette petite gueuse qui était prête à tout pour venger la disparition de sa mère. Au cours d’une tentative d’attentat visant à supprimer Oscar et sa jeune protégée, Oscar fut blessée, sans l’intervention providentielle de Fersen Oscar aurait succombé sous l’épée de l’un de ses assaillant.

Le retour de Fersen réjouit Oscar, cependant André ressentait un malaise en voyant ce gentilhomme prendre sa place au côté d’Oscar. Il ressentait un sentiment de gêne comme si quelque chose lui échappait.

Au grand soulagement d’André, Fersen dû quitter la France son amour pour la reine commençant à être trop destructeur. Il préféra se porter volontaire pour l’expédition française qui s’apprêtait à rejoindre les Amériques pour combattre auprès de cette jeune nation.

Tout comme la reine Oscar fut affectée par ce départ, non pas pour les mêmes raisons elle aimait la compagnie de Fersen, il était l’un des rares à connaître son secret et qui la traitait avec le même égard dû à une grande dame tout en sachant préserver son secret en publique.
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Candy Neige André
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MessageSujet: Re: Gagner ton amour   Gagner ton amour EmptyJeu 6 Oct - 22:44

Doutes et troubles.



Depuis le départ de Fersen Oscar était d’humeur maussade contrairement à André qui se réjouissait d’avoir son amie à lui seul, enfin presque il y avait Rosalie la jeune protégée d’Oscar.

André appréciait beaucoup cette jeune fille qui pourtant élevée dans Paris comme une pauvresse était de noble naissance. Il se surprit à lui conter fleurette ce qui exaspérait Oscar au plus haut point. Mais Rosalie n’avait d’yeux que pour Oscar, bien que celle-ci sache qu’Oscar était une femme.

« Alors Rosalie tu cueilles encore des roses pour décorer la chambre d’Oscar ?
Tu ne crains pas que toutes ces fleurs ne finissent par étouffer Oscar avec leur parfum ?
_ Ce que tu peux être bête André !
Oscar adore les roses.
Et ces fleurs, c’est tout à fait elle.
_ Tu as raison.
Belle et pourtant faut pas trop si frotter sinon on si pique !
Ah ! Ah !
_ Tu es décidément impossible. »

Rosalie se jetait sur André en faisant mine de vouloir le frapper quand Oscar arriva. Assistant à cette scène Oscar se rembrunie, cependant Rosalie l’aperçu et se précipita vers elle, mais le regard froid d’Oscar stoppa net son élan.

« Que vous arrive-t-il Oscar ?
Vous me paraissez bien sombre aujourd’hui.
_ Ce n’est rien Rosalie.
_ Pourtant, je vois bien que quelque chose vous tracasse.
Aller vous pouvez me parlez.
_ C’est cette Jeanne de la Motte l’épouse de l’un de mes hommes, il semble qu’elle soit à l’origine d’une bien mauvaise affaire qui risque de discréditer la reine aux yeux de ses sujets.
_ Comment dites-vous ? Jeanne de la Motte !
_ Pourquoi cet air ? La connais-tu ?
_ Euh ! Non ! Qu’allez-vous imaginer !
Excusez moi Oscar mais j’ai promis à grand-mère de porter ce bouquet dans votre chambre.»

Rosalie fuit Oscar aussi rapidement que ses jambes pouvaient lui permettre tant elles tremblaient. Oscar bien qu’intriguée par ce soudain changement de comportement laissa partir Rosalie sans lui poser la moindre question, cette affaire la préoccupait bien davantage. Elle devait procéder à l’arrestation de cette femme qui il y a quelques mois s’était présentée devant elle avec de l’or pensant ainsi obtenir les faveurs d’Oscar.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Au cours du procès Rosalie avoua finalement quel lien l’unissait à Jeanne de la Motte, Oscar compatis à la détresse de son amie, mais ne put se contenir quand cette femme insinua que la reine entretenait des relations intimes avec Oscar.

Alors qu’Oscar se préparait à fondre sur cette femme, André la retint par le bras.

« Oscar ! Tu es devenue folle ou quoi !
Que t’importe ce que cette femme peut dire, elle est aux aboies.
_ Mais André je ne peux pas accepter que de tels propos.
_ Laisse faire, tu es une femme.
Et la plus droite que je connaisse.
Ne laisse pas les paroles de cette femme t’atteindre.
Et pense à Rosalie
_ Tu as raison.
Pardonne-moi Rosalie, j’oubliai qu’elle est ta sœur. »

Condamnée Jeanne parvint à s’échapper de sa cellule, mais grâce à Rosalie Oscar put débusquer la fugitive. Cette affaire ne prit malheureusement pas fin avec la mort de la coupable, le destin d’Oscar et d’André allait bien malgré eux être bouleversé par cette affaire.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Lasse de toute cette affaire, Oscar pria André de l’emmener se distraire dans une taverne. Tout d’abord choqué par cette demande, il finit par céder, car Oscar était bien déterminée à ce rendre dans une taverne avec ou sans lui.

« Oscar ! Je crois que tu as déjà suffisamment bu.
_ Ne joues pas les nourrices André ! Ce rôle ne te va pas du tout.
Par contre j’en vois un que tu remplirais à merveille.
_ Oscar ! Mais que fais-tu ? Veux-tu bien me lâcher la main tu as l’air d’oublier où nous sommes. »

« HE ! Les gars regardez-moi ce mignon, il cherche la compagnie des hommes !
Ma fois il n’a pas mauvaise mine !
Si tu cherches un homme, je peux te montrer ce que c’est !
_ Monsieur veuillez me lâcher immédiatement, sinon je me verrais dans l’obligation de vous infliger une correction !!
_ Oscar !
_ Non mais voyez vous ça, ce jeune blanc-bec veut me corriger, je voudrais bien voir ça. »

Oscar blême de rage expédia un coup de point magistral qui envoya l’homme contre une table occupée, la réaction ne se fit pas attendre, toute la taverne devint un véritable champ de bataille. Les coups pleuvaient de tout côté, André eu bien du mal à extirper son amie de là.

Quand parvinrent enfin à sortir Oscar était à moitié inconsciente, elle s’accrochait désespérément au cou d’André.

« André. Murmura t elle.
_ Oui Oscar que dis-tu ? » Répondit-il en s’approchant plus près du visage d’Oscar pour mieux l’entendre, quand celle-ci en profita pour lui voler un baisé, tout d’abord surprit André ne réagit pas. Mais la douceur des lèvres d’Oscar eurent raison de sa dernière défense, et il répondit à ce baisé avec une passion qui l’étonna. Epuisée Oscar finit par sombrer complètement dans l’inconscience. André se saisie de ce charmant fardeau et la ramena au château sans que personne ne puisse se rendre compte de l’état dans lequel Oscar était.

Il déposa avec douceur Oscar sur son lit, il préféra la laisser vêtue craignant de ne pouvoir résister à ce corps gracile qu’il pouvait deviné sous cet uniforme.

« Mon dieu Oscar que m’as-tu fait ? Quel est donc ce jeu cruel auquel tu veux me mêler.»

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Les jours qui suivirent l’incident de la taverne André ne cessa de fuir Oscar qui ne comprenait pas le comportement de son compagnon, la quantité d’alcool qu’elle avait bu ayant totalement embué son esprit. A bout de patience Oscar finit par mettre la main sur André et à lui imposer sa volonté, après tout n’était-elle pas colonel, elle ne pouvait décemment s’occuper elle-même de sa monture et personne à par André ne l’avait mieux préparer que se soit à l’épée ou au pistolet, à présent elle souhaitait approfondir le maniement du mousquet.

« André, je ne sais pourquoi tu me fuis, mais cela devient lassant, tu te dois de faire ton travail correctement.
_ Mais Oscar…
_ Il n’y a pas de mais qui tienne.
Ce soir après mon service j’exige que tu m’aides pour mon entraînement au maniement du mousquet.
_ Si c’est un ordre, je me tiendrai prêt pour la leçon. » Répliqua-t-il du bout des lèvres.

Oscar regrettait d’avoir été si brutale avec André, mais celui-ci ne lui avait vraiment pas laissé le choix. Et elle essaierait de se faire pardonner plus tard.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

La journée sembla bien longue à Oscar, elle était impatiente de prendre sa leçon de tire avec André, cela faisait plusieurs jours qu’il la fuyait elle avait craint que plus jamais ils ne seraient complices.

Après deux heures d’entraînement, ils se trouvèrent à court de bouteilles comme cibles. La leçon prenant ainsi fin, André proposa une pomme à Oscar pour se caller avant le dîner qui était encore loin. Au moment où il lui lança la pomme un coup de feu retenti pulvérisant la pomme. Oscar furieuse se tourna vers le sinistre individu coupable d’une telle audace. L’homme riait monté sur son cheval les cheveux au vent, Oscar scrutait cette silhouette sans être capable de l’identifier.

« Et bien mes amis !
Ai-je tant changé que vous ne me reconnaissiez pas ?
_ Fersen !
FERSEN ! » S’écria Oscar en se précipitant vers lui sous le regard voilé d’André.

Le retour de Fersen ne semblait pas être du goût d’André qui voyait là le retour d’un rival, car en effet il s’était rendu du compte des sentiments que Fersen éprouvait pour son amie. Mais lui-même ne commençait-il pas à éprouver le même type de sentiments, comment avait-il été aussi stupide d’avoir refusé à maintes reprises les avances d’Oscar, à présent il ne lui restait plus qu’à s’incliner devant cet adversaire d’un rang qui convient mieux à sa chère Oscar.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Oscar pria Fersen de demeurer au château souhaitant ainsi pouvoir connaître toutes les aventures que le gentilhomme avait vécues aux amériques.

Les jours passèrent Oscar et Fersen partageaient beaucoup de moment ensemble au grand damne d’André qui ne voyait pas ce rapprochement d’un bon œil. Il fut soulagé lorsque Fersen demanda à rencontrer la reine.

Comme d’habitude la présence du gentilhomme suédois eu une influence bénéfique sur la reine qui pour lui plaire décida de retourner vivre au Palais. Un incident se produisit lors du trajet entre le Trianon et le Palais qui retourna complètement Oscar.

Lassée de voir combien l’homme pouvait être brutal, elle décida de se rendre au bal vêtu comme une véritable femme, ce qui fit le bonheur de grand-mère qui n’espérait plus voir sa chère Oscar revêtir une robe.

André fut surpris par toute cette agitation et eu bien du mal à contenir un fou rire en imaginant Oscar vêtue d’une robe. Mais l’apparition de cette beauté en haut des marches le laissa sans voix, Oscar était absolument divine dans cette robe odalisque, une lueur de joie traversa le regard d’André lorsqu’il aperçu l’éventail qu’il lui avait offert pour son quatorzième anniversaire. Cependant il fut vexé qu’Oscar refuse qu’il l’accompagne, elle prétexta le désir de ne pas être reconnue à Versailles pour ne pas heurter son père.
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MessageSujet: Re: Gagner ton amour   Gagner ton amour EmptyJeu 6 Oct - 22:46

Révélations.



L’arrivée au bal d’Oscar ne passa pas inaperçu, tous furent subjugués par cette apparition céleste. Fersen lui-même ne put détacher son regard de cette beauté irréelle, il s’approcha d’elle l’invitant à faire quelques pas de danse en sa compagnie. Oscar acquiesça sans prononcer un seul mot de peur d’être démasquée.

« Madame
Voulez-vous m’accorder cette danse ?
_ Hum
_ pourrais-je connaître votre nom madame ?
Non !
Je n’insiste pas
Mais permettez madame
Vous ressemblez tellement à une personne que je connais »
Oscar est troublée par les parole de Fersen : »m’aurait-il reconnue. Non, ce n’est possible.

« Une belle jeune femme
Avec de magnifique cheveux blonds comme vous
Elle est généreuse et très cultivée
C’est une personne remarquable capable de donner sa vie pour ses idées
Elle est très belle
Mais elle est toujours vêtue d’un uniforme et évite le regard des hommes comme une fleur de glace »
Oscar troublée par ces derniers mots se pris les pieds dans sa robe et faillit tomber. Mais Fersen la retint en plongeant son regard dans le sien.
« Pardonnez-moi madame »son regard ce fit plus profond quand soudain :
« Mais vous êtes… »

Oscar s’enfuit précipitamment laissant Fersen au milieu de la salle de bal, mais celui-ci certain d’avoir reconnu son amie là suivit. Il la retrouva près d’une fontaine, à bout de souffle Oscar n’osa plus bouger en apercevant Fersen.

« Oscar, mon amie.
Pourquoi me fuyez-vous ainsi ?
_ Fersen je ne voulais pas vous manipuler, mais j’avais caressé l’espoir de vivre enfin comme une femme. » Répondit Oscar dans un sanglot.
« Ne pleurez pas, femme vous l’êtes.
Et la plus belle que je n’ai jamais vu.
Venez près de moi et séchez ces larmes qui voilent la beauté de vos yeux. »

Fersen serra Oscar près de lui et l’entraîna vers les appartements qui étaient mis à sa disposition lors de son séjour à Versailles. Oscar troublée pénétra dans ces appartements sans se douter des conséquences que cela pourrait entraîner.

« Oscar si je vous ait invitée dans mes appartements.
C’est aussi pour vous dire mes sentiments.
Je sais que vous êtes une femme depuis tant d’année.
Une femme si belle que cet uniforme ne peut masquer.
Oscar ! Permettez mon audace.
Mais je vous désire tant Oscar
_ Fersen. » Murmura Oscar surprise de cet aveu.

Fersen était si proche, elle sentait son souffle sur sa nuque ce qui la fit frémir. Fersen prit ce frisson pour un invitation et commença à déposer de petits baisés dans le coup ses mains remontaient lentement sur la gorge dénudée d’Oscar. Grisée par ce contacte Oscar se laissa faire, Fersen commença alors à défaire sa robe dévoilant ainsi la beauté de sa poitrine. Fersen lui caressait les seins, ils étaient à présent allongés sur un sofa. Oscar pas complètement consciente du désir qu’elle provoquait chez le suédois voyait ses propres sens la trahir. Elle se laissa dévêtir.

« Oscar vous êtes merveilleusement faite » dit le jeune homme en enlevant sa chemise et son pantalon, il embrasa la jeune femme sur la bouche, le visage. Oscar admira ce beau corps fort et élancé qui lui faisait battre le cœur un peu plus vite.

« Oscar laissez moi vous aimer » murmura t’il. Il lui mordilla le cou et cela provoqua comme un courant électrique qui parcourut la jeune femme des pieds à la tête. Elle retrouva toute sa lucidité.

«Mon dieu André!
Quelle folie suis-je en train de commettre !
FERSEN!!
_ Chut laissez vous aller mon aimée!!» Elle sentit contre sa cuisse la virilité du suédois.

«Fersen il ne faut pas.
_ N’ayez pas peur je serais doux Oscar». Il avait posé sa main entre les jambes de Oscar.

«Non Fersen» dit-elle en retirant la main du suédois. Il n’insista pas et recommença à lui caresser les seins.

«Ne soyez pas tendue Oscar tout va bien se passer!!
_ J…je ne peux pas Fersen!!» Il l’enlaça et lui écarta les jambes.

«Noon Fersen arrêtez!!!
_ Oscar, laissez moi vous aimer!!
_ Lâchez moi Fersen». Il mit sa main sur la bouche de la jeune femme. Il la tenait d’une poigne de fer. Oscar se sentit paniquée. Echappant au bâillon de la main elle hurla :

« ANDRE, ANDRE AU SECOURS. AANNNDDDRRRREEE !!!!!!! » A ses mots surpris Fersen lâcha Oscar.

« Oscar je ne savais pas. Vous et André, oh pardonnez moi mon égarement mon amie ».
_ Non ce n’est pas ce que vous imaginez.
_ Ne vous excusez pas Oscar je me suis comporté en rustre.
Votre beauté et votre fragilité mon fait perdre la tête.
Pardonnez moi !!! » Oscar se rhabilla. Fersen n’osait pas la regarder dans les yeux il se servit un verre de vin.

« Je pars à présent Fersen adieu !!
_ Rentrez bien Oscar » Il la regarda s’éloigner.

« Oh quel imbécile se reprocha-t-il, qu’est-ce qui m’a pris. Oscar mon amie, pardonnez-moi !!! »

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Oscar sentait encore les baisers et les caresses de Fersen sur sa peau, toutes ces merveilleuses sensations, elle pensa à ce qui aurait pu se produire. Elle repensa aux paroles de sa sœur Florence : « Un jour un homme t’aimeras ». Non se dit Oscar pas avec cette violence. Et puis elle n’aimait pas Fersen du moins pas intimement. C’était André qu’elle aimait avec sa douceur, sa gentillesse, sa pudeur.

Elle le trouva endormi devant le feu à moitié éteint. Il tenait un verre de vin. Elle le lui enleva doucement des doigts et le recouvrit d’une couverture. Elle embrassa la tête aux abondants cheveux bruns. Elle ranima le feu qui prit de la vigueur. Puis elle monta se coucher.

André sentit la présence d’Oscar et s’éveilla, alors qu’elle gravissait les marches qui la menaient à ses appartements. Dans un élan il la rejoint au moment où elle s’apprêtait à franchir la porte. Surprise elle retint un petit cri.

« André ! Mais…
Je te croyais endormi !
_ Comme tu peux le voir ce n’est pas le cas.
Il semble que mademoiselle se soit bien amusée ce soir.
_ Pourquoi dis-tu cela ?
_ Il suffit de voir ta tenue et l’allure de tes cheveux.
Alors Fersen !
_ Et bien quoi Fersen !!!
_ Est-il si bon amant qu’on le prétend ? » Répliqua-t-il ironiquement.

« Comment oses-tu ?
Je ne te permets pas !
_ Et pourquoi pas ?
Après tout c’est bien toi qui me poursuis depuis tant d’années.
Ce que je ne t’ai pas donné.
Il semble que tu l’ais obtenu de Fersen.
_ NOON !! » Oscar administra une gifle à André qui ne chercha même pas à l’éviter. Le regard d’André se fit dur, cette lueur paralysa Oscar. Il saisit la jeune femme lui immobilisant les mains et l’embrassa brutalement. Oscar pétrifiée n’osait se débattre, André la poussait vers son lit, les yeux voilés de larmes elle se maudissait pour son manque de force physique.

« Et bien ma chère, je crois qu’il n’est pas trop tard pour nous.
Bien que je ne sois pas enchanté de me contenter des restes de ce cher comte.
Je vais quand même te donner ce que tu as toujours voulu.
_ André, non ! Je t’en supplie ne fait pas ça !!
_ POURQUOI !! Ça fait des années que tu joues avec moi !
_ André ce n’a jamais été un jeu pour moi !
Tu ne comprends pas !!
Je t’aime.
Je t’ai toujours aimé.
Mais toi tu m’a toujours repoussée » Les dernières paroles d’Oscar eurent l’effet d’une douche glacée sur André qui à présent contemplait le visage ruisselant d’Oscar.

« Oscar ! Pardonnes-moi.
Je ne savais pas.
Mon dieu le fait de savoir que Fersen ait pu obtenir tes faveurs m’a rendu fou.
_ André !! Jamais je ne lui aurai permis.
_ Pourtant ta robe.
_ Je sais un malentendu entre lui et moi.
_ Ne me dis pas qu’il a essayé de te prendre de force !!
Maudit soit ce suédois !!
_ Non André, ne dis pas ça !
_ C’est vrai !
Finalement je ne vaux pas mieux que lui.
Moi-même j’ai tenté d’abuser de toi.
J’ai passé tant d’année à ton service, sans jamais me rendre compte combien tu m’étais précieuse.
Mais aujourd’hui, quand j’ai cru t’avoir perdu pour toujours, je ne sais ce qui m’a pris.
Sauras-tu un jour me pardonner.
_ Je n’ai rien à te pardonner André. Je t’aime ! »

André se penchant vers Oscar et lui déposa un tendre baisé, ce ne fut un effleurement puis les lèvres d’André se firent plus pressantes et passionnées. Après tant d’année d’attente Oscar obtenait enfin ce dont elle avait toujours rêvé. Cette nuit là ils connurent leur première nuit d’amour, et dormirent tendrement enlacés.
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MessageSujet: Re: Gagner ton amour   Gagner ton amour EmptyJeu 6 Oct - 22:48

Une autre affectation.


L’incident avec Fersen fit prendre conscience à Oscar qu’elle ne pouvait plus rester dans la garde rapprochée de la reine. Au cours d’un entretien avec celle-ci, elle supplia d’être relevée de son commandement à la garde royale. A contrecoeur Marie-Antoinette finit par accéder à cette demande et décida de lui confier une compagnie de garde française.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Oscar fit par de sa nouvelle affectation à André, mais elle le pria de ne pas la suivre désirant préserver ainsi leur amour. André, malgré la sommation d’Oscar entendait bien la suivre et veiller sur elle comme il l’avait toujours fait.

Sa première rencontre avec ses hommes ne se fit pas sans heurts, tous étaient issu du peuple et ne voyaient d’un mauvais œil un colonel qui n’avait jusque là uniquement servit à la cour. Oscar fut surprise de découvrir André parmi les rangs, comment avait-il put passer outre ses ordres et la suivre ici ou à chaque instant ses hommes pouvaient découvrir les liens qui les unissaient.

« Lieutenant, veuillez faire venir dans mon bureau le soldat Grandier.
_ Bien colonel.
_ Soldat Grandier veuillez me suivre !
_ À vos ordres lieutenant ! »

André suivit le lieutenant comprenant en ayant vu le regard foudroyant d’Oscar que celle-ci n’était pas particulièrement ravie de sa présence à la caserne.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

André referma la porte derrière lui, Oscar furieuse se précipita sur lui et le plaqua contre la porte.

« Comment as-tu ! ». Lui dit-elle en s’emparant de ses lèvres avec passion.

« Mon dieu ! André, comment crois-tu que je vais pouvoir agir normalement alors que tu es si près de moi.
_ Ma douce, je ne pouvais souffrir de te savoir seule avec cette bande de soudards. » Répliqua André en l’enlaçant tendrement.

« André, je crains qu’on ne découvre le lien qui nous unis et que les hommes ne s’en prennent à toi.
Tu sais ils ne voient déjà pas d’un bon œil mon arrivé et s’ils venaient à soupçonner que tu était à mon service avant d’intégrer la caserne tu serais perdu.
_ Ne t’inquiète pas Oscar.
Je suis de taille à affronter la terre entière tant que je peu demeurer au près de toi.
_ Promets-moi André alors d’être très prudent.
_ Promis !

Après un long baiser, ils durent se résoudre à se séparer André devant regagner ses quartiers pour ne pas éveiller les soupçons. Le cœur déchiré Oscar regardait André s’éloigner.

« Combien de temps pourrons-nous cacher notre amour André. J’ai tant besoin de toi et pourtant à chaque instant je tremble que mon amour ne précipite ta perte. Je ne pourrai te survivre s’il t’arrivais malheur ».

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

André de retour dans ses quartiers dû subir les asseaux de ses camarades, surtout ceux d’Alain grâce à qui il avait pu intégrer les gardes françaises.

« Alors André ! Il te voulait quoi le nouveau colonel ?
_ Oh ! Rien de particulier.
_ Il semble pourtant qu’il t’ait retenu longtemps.
_ Ah ! Et bien le colonel a tout simplement remarqué que j’étais nouveau à la caserne et il voulait connaître mes impressions.
_ Tu ne comptes pas te corrompre avec cet individu, j’espère André.
_ Que vas-tu chercher là Alain.
Ah ah !!
_ Bien ! Tu sais ici on n’aime pas beaucoup les traîtres. »

André fit mine de se sentir offusqué par la dernière remarque d’Alain et se dirigea près de sa paillasse mettant ainsi fin à la discussion. Alain ne formalisa pas le laissant tranquille pour cette fois, mais il souhaitait cependant percer le mystère dont André s’entourait.

Les jours qui suivirent à la caserne ne furent pas sans connaître un certain nombre d’incidents. Les soldats de la compagnie, ayant bien l’intention de renvoyer leur petit colonel d’où il venait, multipliaient les actes de rébellion envers Oscar. Epuisée Oscar rentrait chaque soir le cœur lourd de savoir son cher André en bien délicate posture.

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *

Cela faisait déjà bientôt un mois qu’Oscar avait pris ses fonctions aux gardes françaises, André et elle n’avaient réussi à être se retrouver en tête à tête une fois seulement, et ce grâce à un concours de circonstance En effet ayant eu besoin d’une escorte, Oscar profita de cette occasion pour choisir André justifiant son choix par le calme de cette recrue par rapport aux autres hommes de la compagnie.

La mission acquitté ils en profitèrent pour galoper jusqu’à leur lieu favori, le cadre idyllique du petit étang de leur enfance fut témoin de l’union de ces deux êtres. Ce fut avec regret qu’ils s’en retournèrent à la caserne.

Une semaine plus tard la compagnie dirigée par Oscar fut affectée à la protection du roi d’Espagne et de sa famille. Après avoir fait échouer une tentative d’attentat à l’encontre des hôtes royaux, Oscar s’élança à la poursuite des mécréants qui avaient attenté à la vie de ceux que l’on avait placé sous sa protection.

Flanquée d’André et d’Alain comme escorte, Oscar chevauchait à une allure effrénée. Cependant leur course fut stoppée par une explosion qui projeta les trois cavaliers sur le bas côté. L’aube pointait lorsque Alain reprit ses esprits, inquiet pour son ami il se dirigea vers lui. Alain fut frappé de stupeur en constant qu’André tenait fermement la main du colonel, gêne il préféra s’éloigner de cet étrange couple. Oscar et André aussi revinrent à eux, ils observaient le comportement d’Alain, quand soudain Oscar se tourna blême vers André.

« Mort bleu ! Le bébé !
_ Que dis-tu là Oscar ?
Il n’y a pas de bébé ici.
_ Tu ne comprends André !
C’est de notre bébé dont je te PARLE !!
_ COMMENT !
Mais Oscar, tu ne m’avais rien dit !
_ J’attendais confirmation
Et c’est seulement hier que le docteur Lassone a confirmé mes doutes. » Répondit Oscar en larmes.

Alain toujours à l’écart était de plus en plus intrigué par ces deux hommes, sa surprise fut à son comble quand il vit André enlacer le colonel qui semblait pleurer.

« Ah ! Lala ! Ces nobles, rien dans les tripes. Et ce pauvre André qui se laisse mener ainsi comme un vulgaire toutou. Je n’aurai jamais cru qu’il ait des penchants pour les hommes. Pouah ! »

« Alain, viens vite nous devons conduire Oscar au plus vite chez un médecin. » S’écria André.

« Que crains-tu André ?
Ah, ah ! Que ton petit colonel fasse une crise de nerf.
_ Tais-toi imbécile et viens plutôt m’aider.
_ Comment m’as-tu traité !!
_ Non ! André, ce n’est pas grave.
Je vais essayer de me débrouiller toute seule.
_ Il n’en est pas question.
_ Alain, je t’en prie aide moi ». Ce fut peine perdue Alain enfourcha sa monture et jetant un regard méprisant à Oscar, il pris la route de Paris.

« Je vous attends à la caserne messieurs. »
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et la suite?
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