Balades Romantiques
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 C'est lui le desir de mon coeur...

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Gentillefille
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C'est lui le desir de mon coeur... - Page 2 Empty
MessageSujet: chapitre 14 suite   C'est lui le desir de mon coeur... - Page 2 EmptyMar 18 Oct - 18:37

Terry ne répondit pas. Candy retourna dans sa chambre complètement déboussolée. Toutes ces années, elle avait été sure d’avoir pris la bonne décision en laissant Terry à Susanna. Toutes ces années où elle avait souffert parce qu’elle aimait un homme qui ne serait jamais à elle. C’était pour rien ? Elle passa une nuit blanche à tourner et se retourner sans son lit en pensant à Terry. Oh comme elle l’aimait toujours, comme au premier jour ! Le revoir après toutes ces années… Elle était contente.

Terry dans son lit, n’arrivait pas non plus à dormir. Il avait vu Candy et elle semblait étonnée par sa colère. Elle le croyait marié à Susanna. Pourquoi ? Et de quoi voulait-elle lui parler, de sa petite fille Rosemary ? La fille qu’elle avait eue avec Anthony ? La fille qui aurait du être de lui, s’ils avaient fait leurs vies ensemble ? Mais la colère qui le submergeait à chaque fois qu’il la regardait, l’empêchait parfois d’être rationnel. Mais une partie de lui était très contente de la voir. La partie qui avait tout son amour pour elle, la partie qui n’arrivait pas à l’oublier, malgré Susanna. Il avait essayé de l’aimer, mais, à part quelques baisers de temps en temps quand il était saoul, il ne la désirait pas. Il lui disait qu’il ne voulait pas la toucher tant qu’ils n’étaient pas mariés.

- Mais à Chicago, tu as passé la nuit avec Candy…

- Tu n’étais pas dans la chambre avec nous, tu ne peux pas assumer…

- Tu veux dire que vous n’avez rien fait ?

- Elle voulait attendre la nuit de noces

- Mais je ne suis pas Candy… je te veux Terry…

- Susanna, je ne veux pas profiter de toi, nous allons attendre notre nuit de noces

Susanna n’insista pas. Terry voulait la garder pour le mariage, ce serait ridicule d’insister pour qu’il la fasse sienne, alors qu’il la respectait en la préservant. Terry poussa un soupir de soulagement. Ce mariage n’aura pas lieu de si tôt. Mais il savait qu’il ne pouvait pas repousser la date éternellement.

**********


Le lendemain matin, Anthony alla à la conférence très tôt. Candy amena Rosemary prendre le petit déjeuner au restaurant de l’hôtel. Comme il n’y avait pas assez de table, on l’amena à une table où il y avait un monsieur qui lisait le journal.

- Rosemary, on va manger, tu veux quoi à manger du pain ?

- Toast ! dit Rosemary

- Avec de la confiture ?

- Oui ! yum yum !

Candy éclata de rire. L’homme qui lisait le journal, n’en croyait pas ses oreilles. Il baissa le journal pour être sur qu’il ne rêvait pas.

- Taches de son ?

- Terry ! On dirait que le destin s’acharne à nous mettre sur le chemin de l’un et l’autre…

- Peut être que c’est un signe que je dois t’écouter…

- Pas devant Rosemary, dit Candy, Où est Susanna ?

- Elle a une séance de rééducation…

- Pour sa jambe ? D’accord.

Ils parlèrent de tout et de rien. Aurélia arriva et prit Rosemary pour aller se promener avec. Ils étaient donc seuls.

- Ton mari revient à quelle heure ?

- Mari ?

- Brown…

- Je ne suis pas mariée non plus, Terry.

- Quoi !???

- Anthony et moi, nous ne sommes pas mariés…

- Mais le bébé… tu l’as fait sans être mariée ?

- Ces choses arrivent tous les jours, Terry.

- Mais avec moi…, on a fait la promesse…

Candy ne répondit pas. Elle devait lui dire qu’elle n’avait encore rien fait avec qui que ce soit. Elle devait lui parler de Rosemary, avant qu’Anthony ne le fasse. Terry était blessé de savoir qu’elle avait un enfant sans être mariée. Il lui avait la promesse d’attendre… Pourquoi n’a-t-elle pas fait la même chose avec Anthony ?

- Terry, je…

- Terry, Candy ! Dit la voix de Susanna, quelle bonne surprise !

Terry se leva pour aider Susanna avec son fauteuil roulant.

- Merci Terry dit Susanna.

- Comment ça c’est passé ? demanda Terry

- Très bien, mais c’était pénible…

- Ça en vaut la peine, dit Terry. Je vais aller voir ton physiothérapeute…

Il se leva et sortit du restaurant.

- Candy dit Susanna, laisse Terry tranquille…

Candy était sidérée ! Comment osait-elle ? Après son sacrifice…

- Susanna…

- Laisse-le, il est à moi. Tu me l’as donné, tu te souviens ?

- Susanna, Terry n’est pas un jouet…

- Mais il est avec moi…

- Tu avais promis de le rendre heureux…

- Mais j’essaye, laisse-le moi

- Susanna, je ne suis pas ici pour prendre Terry, j’ai ma vie, ma fille…

- Justement, concentre-toi sur ta fille et ton mari…

- Je ne suis pas mariée, Susanna…

- Quoi ?!! mais…alors tu peux me l’arracher si tu le veux…

- Ma parole, tu es obsédée par Terry ! dit Candy

- Tu as promis de rester à l’écart !

- Et toi tu as promis de le rendre heureux…

- Qu’est-ce que ça veut dire ? tu vas le reprendre ?

Candy ne répondit pas et se leva pour partir. La conférence des femmes allait commencer.

- Aurevoir, Susanna, passe une bonne journée…

Elle s’en alla sans se retourner. Cette Susanna avait le toupet de lui demander de laisser Terry tranquille, après le sacrifice qu’elle avait fait. Terry était malheureux, et c’était de sa faute. Elle aurait du lui parler, lui faire savoir qu’elle avait assisté à son premier grand triomphe et ils auraient peut être trouver une solution ensemble au problème de Susanna. Oh… mais ça ne servait à rien de pleurer sur du lait renversé…

Pendant l’après-midi les gens se reposaient et d’autres pouvaient aller faire du cheval s’ils le désiraient. Candy vit Terry de loin se diriger vers les écuries. Anthony avait rendez-vous avec un autre médecin européen pour discuter des nouvelles méthodes d’opération.

- Tu ne vas pas t’ennuyer tout seul dit-il à Candy

- Non, ça ira Anthony, je trouverai quelque chose à faire.

Elle décida d’aller faire de l’équitation. Voilà l’occasion de prévenir Terry.
On lui donna une jument blanche et très douce par le personnel de l’hôtel. Elle la monta et se mit à galoper en espérant tomber sur Terry. Elle galopait pendant un moment et elle se retrouva près d’une grotte. Elle se rappela de la grotte de l’Ecosse, lorsqu’elle était avec Terry après avoir vu Eliza ….
Elle descendit, attacha son cheval à un arbre. Elle se dirigea vers la grotte. Elle y entra, il n’y avait pas grand chose, elle vit des dessins sur les murs en pierre.

- Ça te rappelles quelque chose ? dit la voix de Terry

Candy sursauta. Elle avait trouvé Terry ou plutôt il l’avait trouvé…

- Oui, des souvenirs un peu…

- Erotiques ?

- Les pensées de ce moment-là, oui…

- Tu voulais me parler ?

- Oui. C’est au sujet de Rosemary…

- Parles, je t’écoute

- Ok, voilà, Anthony croit que c’est toi le père….

- QUOI ???!!!!

- Je sais, et toi tu crois que c’est lui le père…

- Candy… tu peux me dire … à moins que tu sois la deuxième immaculée conception…

Candy rit nerveusement. Terry n’en manquait pas une !

- … ou que quelqu’un se soit forcé sur toi…

Candy était impressionnée que Terry ne pensait même pas qu’elle avait fait ça avec un autre.

- Merci

- Pourquoi ?

- De ne pas avoir penser que j’ai couché avec quelqu’un d’autre qu’Anthony…

- Tu es peut être beaucoup de choses, mais Marie-couche-toi-là, tu ne l’es pas ! Tu ne l’as pas fait avec ton docteur, car sinon il saurait que…

- Je vais te raconter l’histoire, mais promets-moi que tu ne la répètera à personne, tu m’entends. Sinon, je pourrais perdre ma petite fille.

- D’accord.

Candy raconta ce qui était arrivé, avec Eliza, la clinique, Anthony, la Maison Pony. Terry écouta sans rien dire. Quand elle termina son récit elle lui dit :

- A part Martha et l’avocat, tu es la seule personne au courant de cette histoire.

- Cette irresponsable a eu un bébé sous ton nom ? Eliza, par un très curieux concours de circonstance, t’a fait un très beau cadeau…Tu es tellement bonne que ça ne t’ennuie même pas ce que les gens pensent d’une mère célibataire…

- Non. Alors tu acceptes de ne rien dire si par hasard Anthony aborde le sujet de paternité avec toi ?

- Je te le promets dit Terry. Mais si vous vous mariez, il faudra lui dire la vérité, sinon il s’en rendra compte lui-même pendant votre nuit de noce…A moins que tu veux que je t’aide à y remédier…

Candy rougit comme une pivoine.

- TERRY !!!!

- Quoi ? Je peux rêver non ? Ça m’ennuie seulement qu’il croit que j’ai eu du bon temps avec toi alors que je ne fais qu’en rêver…Je sais, tu ne veux plus de moi. Tu vas épouser ton docteur. Je me suis résigné à ne plus t’avoir dans ma vie

- Susanna a besoin de toi…

- Susanna est une bonne amie, qui voudrait plus, mais je ne l’aime pas…

- Tu es malheureux… je suis désolée Terry tout ça est de ma faute !

- Ta faute ? Pourquoi, ça serait de ta faute ?

- Oh, Terry, je vais te dire ce qui s’est passé. J’étais là…

- Où ?

- À New York, pour la première…

- Quoi ??

- Je voulais te faire la surprise après la pièce, mais pendant l’entracte, j’ai entendu les rumeurs sur Susanna… Je suis allée à l’hôpital et je l’ai trouvée en train d’écrire une note de suicide. Je lui ai promis de te laisser avec elle, car elle avait besoin de toi, elle m’a promis de te rendre heureux…

- Comment Susanna et toi, aviez-vous pu me faire ça ? Prendre une décision à ma place, comme si j’étais un jouet entre vous ? demanda-t-il en colère, vous auriez dû me laisser prendre la décision, après tout c’était seulement ma vie !

- Mais…

- Vous n’aviez aucun droit ! aucun droit de prendre une décision aussi importante à ma place ! tu m’entends ? Cria-t-il

- Mais, ça semblait être une bonne décision à l’époque…

- Bonne décision pour qui ? Je suis malheureux, car je suis bloqué avec une femme que je n’aime pas. Susanna est malheureuse parce qu’elle est avec un homme qui ne l’aime pas… apparemment il n’y a que toi qui soit heureuse dans cette histoire. Tu as ton docteur !

- Ce n’est pas juste Terry, tu ne sais pas ce que ça m’a coûté de partir…

- Mais tu es bien vite retomber sur tes pieds….

- Terry…

- Non, laisse-moi tranquille. J’ai besoin de m’éclaircir les idées.

- Ok. Et merci beaucoup pour le problème de Rosemary.

Il sortit de la grotte pris son cheval et s’en allant de là très rapidement. Candy retourna dans sa chambre d’hôtel pour réfléchir. Terry était très en colère. Il parlera sûrement à Susanna. Il avait raison ; Susanna et elle n’avaient pas le droit de prendre une décision aussi importante sans le consulter, car sa vie aussi était impliquée. Mais avait-elle pris la bonne décision de lui dire la vérité ? Susanna ne sera pas contente.
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MessageSujet: chapitre 15   C'est lui le desir de mon coeur... - Page 2 EmptyMar 18 Oct - 18:40

Chapitre 15
« Pour oublier un rêve… »



- Mais, Terry, Candy avait promis…commença Susanna

- « Candy avait promis… » est-ce que tu t’entends quand tu parles ? Ça ne te fait rien que Candy ait été obligée de me laisser tomber pour que tu sois avec moi ?

- Non, je t’ai sauvé la vie, et je t’aime tellement…

Terry soupira. Il était tellement en colère qu’il quitta la pièce en claquant la porte. Il avait passé toutes ces années à croire que Candy ne l’aimait plus, qu’elle ne voulait plus de lui, alors qu’elle s’était sacrifiée pour Susanna… Il descendit au bar de l’hôtel et commanda un whisky qu’il bu d’un trait. Il en commanda un deuxième quand il entendit une voix familière et irritante.

- Alors, on se saoule dans le désespoir ?

- Brown… je ne suis pas d’humeur… dit Terry

- Tu t’es disputé avec ta belle ?

Terry n’avait aucune envie de parler, encore moins avec Anthony. Il ne répondit pas.

- Au moins cette fois-là, tu as pris tes responsabilités avec Susanna…

Terry comprit qu’il faisait allusion à Rosemary, alors il décida de jouer le jeu malgré sa colère. Ça lui plaisait qu’Anthony pense qu’il était le père de Rosemary, qu’il avait ce lien avec Candy…

- Que veux-tu dire par « au moins cette fois-là… » ? Tu connais des responsabilités que je n’ai pas prises ? Dis-moi…

Anthony entendit la voix de Candy dans sa tête « s’il te plait, ne lui dis rien… »

- Rien, c’est un lapsus c’est tout

Terry ne pu s’empêcher de le provoquer.

- Tu te rends compte que s’il n’y avait pas eu l’accident de Susanna, ta famille serait la mienne ?

Anthony sentit la moutarde lui monter au nez.

- Que veux-tu dire par là ? Que je suis le prix de consolation ? demanda Anthony en colère

- C’est toi qui le dis…

- Espèce de…

- Anthony ?

C’était la voix de Candy.

- Notre table est prête

Anthony se retourna et vit Candy, Rosemary et Aurélia. Il ravala sa colère devant la petite.

- D’accord, allons-y…

Candy regarda Terry qui lui lança un regard glacial. Il continuait à boire. Elle ne dit rien et suivit Anthony jusqu’a leur table. L’atmosphère était lourde et tendue. Même la petite avait sentit la tension et ne disait rien.


Avant d’aller se coucher, Candy décida de briser la tension.

- Anthony, tu vas rester fâché longtemps ? Même Rosemary a senti la tension

Anthony la prit dans ses bras et la serra fort comme pour s’assurer qu’il ne rêvait pas. Il chercha ses lèvres et l’embrassa passionnément.

- Je vais bien dit-il enfin, je m’excuse pour ma mauvaise humeur.

Mais il ne pouvait s’empêcher de penser aux paroles de Terry. Etait-il le prix de consolation pour Candy ?


**********


Le lendemain, Candy rencontra Susanna dans le couloir en sortant de sa chambre.

- Susanna…

- Candy ! Il a fallu que tu le lui dises ! Que tu lui parles de notre arrangement ? Tu ne pouvais pas supporter qu’il te méprise, n’est pas ?

- Terry ne me méprise pas, et tu le sais…Susanna nous avons eu tort de prendre une décision aussi importante sans lui…

- Mais tu avais promis…

- Oui, s’il était heureux avec toi… mais il est misérable ! Ça n’a pas marché, Susanna…

- Tu vas le reprendre n’est-ce pas ? dit-elle les larmes aux yeux…

- Susanna, je dois aller à ma conférence

Et elle s’éloigna. Susanna resta pensive. Candy avait raison, Terry était malheureux. Elle avait tout fait pour que Terry tombe amoureux d’elle sans résultat. Elle l’avait souvent surpris à lire et relire les lettres de Candy et jouer à l’harmonica. Elle lui avait demandé comment il a commencé à jouer de l’harmonica.

- C’est une amie qui me l’a donné pour que je joue au lieu de fumer

- Candy ?….

- Oui.

Alors, à chaque fois qu’il jouait, elle savait qu’il pensait à Candy. Elle ne réussira jamais à lui faire oublier Candy. Malgré toutes ces années, il n’arrivait pas à l’oublier. Elle le savait, car il jouait souvent à l’harmonica.

**********


Pendant le dîner du dernier soir, tous les médecins étaient réunis comme le premier soir. Il y avait une discussion amicale entre les hommes et les femmes. Les femmes se plaignaient d’avoir été maltraitées à la faculté de médecine parce qu’elles étaient des femmes.

- J’ai eu un prof qui disait que les femmes n’avaient pas l’intelligence nécessaire pour être médecin, qu’elles devaient se limiter à être infirmière disait une des femmes

- Quelle remarque sexiste ! Dit Candy. Mais si les docteurs écoutaient les infirmières plus souvent au moins, regardez Florence Nightingale, elle a modernisé la stérilisation, désinfection et l’hygiène des hôpitaux…

La discussion continua ainsi jusqu’à tard dans la soirée.

La conférence était terminée, Susanna avait une prothèse à la jambe et elle ne marchait pas très bien, elle avait encore besoin de son fauteuil roulant pour se reposer, mais elle progressait bien avec sa jambe. Terry sentit un poids s’enlever de sa conscience. Susanna pouvait marcher ! Maintenant il fallait la convaincre de remonter sur scène. Sa mère devrait arriver à la convaincre, si Terry n’y arrivait pas.

**********


Le retour à Chicago fut court et paisible. Candy était contente de reprendre sa routine... Elle trouva Annie presque prête à ouvrir sa boutique de New York. Elle lui avait raconté ce qui s’était passé à la conférence des médecins.

- Tu vas m’accompagner à New York demanda Annie

- Bien sur, ma chérie tu as besoin d’un docteur dans ton état plaisanta-t-elle

- Comment c’était de le revoir ?

- Oh Annie, j’aurai voulu ne rien ressentir….

- Mais tes sentiments étaient toujours là ? Tu connais mon opinion, je ne vais pas me répéter

- Merci Annie. Alors, on va quand, à New York ?

- Dans trois semaines, pour que tout soit prêt. Il y a les invitations à faire et à envoyer…

- Apres ça tu me promets d’arrêter de travailler jusqu’a l’accouchement ?

- D’accord. Archie sera content…

- Je serais content de quoi ? Dit la voix d’Archie, Candy ! Comment était ton voyage ? Mouvementé d’après ce que j’ai entendu…

- Alors tu n’as pas besoin que je te raconte…dit Candy, Annie je dois y aller. Ne te fatigue pas trop. A tout à l’heure.

Annie resta avec son mari Archie. Il avait fait des études de droit et il était devenu avocat. Il avait ouvert son propre cabinet et il avait des associés. Les affaires marchaient bien. Il était aussi très fier de sa femme qui avait ouvert sa boutique et qui en ouvrait une autre.

Alistair était parti en guerre et il fut porté disparu jusqu’à la fin de la guerre. Il y eut même des funérailles, mais son corps n’avait jamais été retrouvé. Quelle n’avait pas été la joie de tout le monde quand Alistair se présenta à la villa de Chicago en béquilles mais bien vivant, après cette horrible guerre insensée ! Albert fut très heureux de retrouver son neveu. Alistair avait épousé Patty une fois rétablit. Il avait continué ses études d’ingénieur et Albert l’avait aidé à acheter une petite usine qui a prospéré pour devenir une des plus grandes compagnies de constructions du pays. Comme il était passionné des avions, il avait investi dans la construction des avions et des trains. Avec la technologie qui progressait, son investissement s’est avéré être une mine d’or. La compagnie ne s’est pas arrêter aux avions et trains, mais a commencé à construire tous les véhicules de transport en commun, bus, street cars etc. Mais il n’avait pas cessé ses inventions. Il continuait à essayer pendant son temps libre. Patty attendait famille, mais elle était au milieu de sa grossesse, 5 mois.

Daniel travaillait avec son père dans les affaires de familles. Eliza continuait sa vie de débauche. Elle ne cherchait même pas à savoir ce qu’était devenu l’enfant qu’elle avait abandonné au nom de Candy. Et curieusement, elle ne fit pas une remarque déplacée à Candy quand elle apprit qu’elle avait une petite fille ou même quand elle la voyait avec le bébé. Peut être le fait d’avoir abandonné sa fille l’empêchait d’insulter Candy pour avoir gardé la sienne, comme elle croyait.

Albert était toujours ami à Candy. Il l’avait encouragé quand elle avait décidé de devenir docteur. Il avait pris en charge les frais de ses études. Il avait été blessé de la voir avec un bébé, il croyait que c’était Anthony le père et ils ne l’avaient pas démentis. Mais il aimait son amie et avait respecté son choix de garder le bébé. Il avait rencontré une femme missionnaire comme lui pendant un de ces nombreux voyages, et il était devenu très lié à elle. Elle s’appelait Christina Powell. Il avait renoncé à espérer avoir Candy un jour, qu’il aimait en secret. Il aurait voulu être à la place d’Anthony ou même de Terry.


**********



Candy parlait avec Diana dans son bureau à la clinique.

- Alors Candy, c’était comment de revoir ton amoureux d’antan ?

- Diana…

- Il devait être un peu choqué de te voir avec un bébé et Anthony…

- Sans être mariée…c’est ce qui l’a le plus choqué

- Oh… mais quand tu étais avec lui tu étais une adolescente…

- Il n’a pas épousé Susanna…

- Qu’est-ce que ça te fait ?

- Je sais que je ne devrais rien sentir, mais je suis un peu soulagée, il n’est pas heureux avec elle… il l’aurait été avec moi, j’en suis sure. Elle a une prothèse elle peut marcher. C’est mal de penser ainsi tu crois Diana ?

- Non, Candy c’est normal, je crois que tu l’aimes toujours…mais tu as Anthony et Rosemary… vous êtes une famille.

Elle se souvenait comment elle avait été blessée d’apprendre que Candy et Anthony avait eu un bébé ensemble. Elle n’avait rien remarqué et elle était sa voisine de chambre. Mais Candy s’absentait souvent à cette époque. Mais elle n’arrivait pas à détester Candy, c’était une bonne amie et elle ne voulait pas s’en passer.

**********


La fameuse inauguration de la boutique « Annie’s » était enfin arrivée. Tout le monde était à New York pour supporter Annie. A part Eliza bien sur qui disait qu’elle avait mieux à faire.

Candy prenait un verre de jus de fruit quand elle entendit quelqu’un l’appeler.

- Candy ?

C’était Eléonor Baker, la mère de Terry.

- Mme Baker ! dit Candy en la serrant dans ses bras ! Ça fait longtemps, je suis surprise que vous m’ayez reconnue…

- Je n’oublierai jamais ton visage. Grâce à toi Terrence s’est réconcilié avec moi
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MessageSujet: Re: C'est lui le desir de mon coeur...   C'est lui le desir de mon coeur... - Page 2 EmptyMar 18 Oct - 18:42

- Je n’ai rien fait de spécial… à propos… merci pour le peignoir.

- De rien, c’était la moindre des choses.

- Vous aimez la boutique ? C’est à ma meilleure amie…

- Très impressionnant, dit Eléonor, je viendrai certainement faire quelques achats ici.

- Candy ? appela Anthony

- Oh Anthony, je te présente…

- Eléonor Baker, très heureux de vous connaître, dit-il en lui baisant la main. Je suis un de vos plus fervents admirateurs

- Merci dit Eléonor très flattée. Candy je te vois tout à l’heure ?

Elle s’éloigna pour parler à d’autres invités.

- Je ne savais pas que tu la connaissais, dit Anthony

- C’est la mère de Terry….

- Oh, je comprends

- Je l’ai rencontré en Ecosse pendant les vacances…

- Tu ne m’as jamais dit ça…

- Comme si tu avais envie d’entendre les histoires de Terry à l’époque ou maintenant d’ailleurs, dit Candy

- C’est vrai…

- Taches de son ? Fit une voix familière

- Terry ! dit Candy, Susanna

- Bonsoir Candy, dit Susanna

- Brown…

- Grandchester, Susanna

Il était là avec Susanna qui se tenait debout avec une canne. Candy maudit Annie pour ce vilain tour !

- Terry, Susanna, dit Annie, merci d’être venus, mettez-vous à l’aise

- Bonsoir Annie, dit Terry c’est gentil d’avoir pensé à moi

Candy prit Annie par le bras.

- Comment as-tu pu me faire ça ?!

- Quoi ? Fit-elle innocemment, j’ai invité la crème de New York et Terry en fait parti…

- Oh Annie ! Tu aimes vraiment me torturer…

- Tu me remercieras plus tard…dit Annie en s’éloignant

Candy se dit que Annie recommençait ses tours d’adolescence. Elle se dirigea vers Patty et Diana.

- Ça va Patty ? Dit Candy tu veux t’asseoir un peu ?

- Je vais bien Candy, dit Patty, comment vas-tu, toi ?

- Tu savais qu’elle avait invité Terry ?

- Je suis aussi surprise que toi de le voir ici, dit Patty

- Patty, dit Terry en arrivant et l’embrassant, toi aussi tu attends un heureux évènement je vois, il y a quelque chose dans l’eau ou quoi ?

- Bonsoir Terry, comment vas-tu ? dit Patty en riant

- Je vais bien. Je suis content de voir tout le monde, dit Terry

- Bonsoir, Diana Trevor, j’étais à la faculté de médecine avec Candy

- Enchanté. Terrence Grandchester, tu peux m’appeler Terry dit-il en lui baisant la main

- D’accord Terry, fit Diana en souriant, charmant…

Candy s’éloigna pour rejoindre Anthony et elle tomba sur Susanna.

- Tu as pris une décision ? Demanda Susanna

- Pas ce soir, Susanna…

- Je veux savoir si je dois attendre que Terry me quitte pour toi

- J’ai dit pas ce soir ! Dit Candy en s’éloignant.

Elle avait besoin d’air, elle n’arrivait plus à respirer. Elle sortit dehors pour prendre l’air. Pourquoi Annie avait-elle fait ça ? Depuis la conférence, elle était dans un tourbillon plein de confusion. Elle avait revu Terry et ça l’avait affectée plus qu’elle ne le croyait. Le savoir malheureux, savoir qu’elle aurait pu le rendre heureux,… mais elle aurait rendu Anthony malheureux… Elle aimait Terry comme au premier jour, mais il ne le saura jamais. Elle ne lui avait jamais dit qu’elle aimait.

- Un penny pour tes pensées…,dit Terry

- Tu n’es plus fâché contre moi ? Dit Candy

- Je ne changeais rien à la situation en étant fâché…, mais savoir que tu t’es sacrifiée pour qu’une autre soit avec moi. Tu as renoncé à nous pour que je m’occupe de Susanna. Taches de son, tu es trop bonne pour ton propre bien. Et je trouve ça très attirant…

- Va rejoindre ta fiancée Terry, laisse-moi tranquille…

- Elle est ma fiancée en nom seulement et avec un peu de chance, elle ne le sera jamais ma femme…

- Comment peux-tu dire ça ?

- Candy, tu as ton docteur que tu aimes et qui t’aime, et moi ? J’ai une femme follement amoureuse de moi que je ne n’aime pas et que je n’aimerai jamais…

- Je suis désolée…

- Je vais venir à Chicago avec ma troupe de théâtre, mais aussi pour acheter des chevaux. Le ranch Coleman a reçu un arrivage de chevaux arabes… j’espère trouver un autre Napoléon et une autre Joséphine…

- Pourquoi ne pas les appeler Clitandre et Henriette ?

- Bonne idée !

- Je plaisantais…

- Moi pas.

- Alors je te vois à Chicago bientôt ? dit Candy

- Comment va ma fille ?

Candy rougit, mais elle parvient à répondre

- Elle va très bien elle est restée à Chicago

- Elle te manque ?

- Enormément !

Elle s’était dit que ça de servait à rien de se tracasser, que Terry viendrait à Chicago qu’elle le veuille ou non. Elle laisse l’univers faire ce qu’il veut.

- Je vais voir Anthony, dit Candy

- A tout moment, dit Terry.

Terry la regarda partir. Elle ne l’avait pas oublié. Il en était certain. Il se sentait comme à l’époque du Collège St. Paul…Il avait fait la promesse de la laisser tranquille si elle ne l’aimait plus. Mais elle était venue à New York et elle s’était sacrifiée pour Susanna, Dieu sait pourquoi…. Maintenant, elle n’était pas encore mariée….

- Terry ? dit la voix de sa mère

- Maman ? Je suis là

- Ça va ? Je t’ai vu avec Candy… tu l’aimes toujours ?

- Je n’ai jamais cessé de l’aimer, maman

- Mais Susanna ?

- Maman, voyons voir ce que nous réserve le futur…dit Terry en lui prenant le bras, retournons à la soirée.

Le reste de la soirée se passa sans problème. Archie et Alistair virent Terry de loin et décidèrent de l’ignorer. Terry connaissait la plus part des gens et il parlait gaiement avec eux leur recommandant de venir faire des achats dans la boutique de sa vieille amie d’enfance Annie Brighton Cornwell. Annie était ravie, Archie boudait et Candy était impressionnée. Alistair et Anthony le regardaient avec indifférence. Susanna fulminait. Terry était en train d’aider Annie. Elle se souvenait de ce soir-la à Chicago quand Terry avait disparu de la réception après avoir parlé à Annie et elle l’avait ensuite trouvé dans la chambre avec Candy, torse nu. Elle trouvait Annie antipathique, c’était la meilleure amie de Candy.

Pendant le trajet du retour le lendemain soir. Ils étaient tous en train de parler.

- Ce fut un succès dit Annie, je suis soulagée, je peux maintenant me reposer

- Dieu merci !dit Candy

- Tu as eu de la publicité gratuite de la part de Terry, dit Patty

- Il voulait frimer, dit Archie, personne ne l’a engagé comme porte-parole…

- Peut-être bien, dit Patty mais il s’est comporté en ami et a fait la promotion de la boutique

- Même vous, les mecs vous devriez lui accorder ça, dit Annie

- C’était la première fois que je le voyais en personne et je suis complètement sous son charme, dit Diana

- Toi aussi Diana ? Dit Anthony, mais qu’est-ce que vous lui trouver toutes ?

- Je ne sais pas Anthony, le fait qu’il soit beau, sympathique et absolument charmant…dit Diana

- Ça va Diana ! Dit Anthony, assez avec cet acteur !

Candy ne disait rien, car tout ce qu’elle dira sera certainement interprété comme du… « fanatisme » pour n’utiliser que ce mot. Elle se contenta de sourire. Les mecs ne pouvaient pas dire grand chose car Terry s’était comporté en ami avec Annie, il lui avait fait de la publicité gratuite auprès de toutes ces connaissances. Apres avoir rencontré Terry, Diana comprit le dilemme de Candy, Terry était absolument charmant et dur à résister…
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MessageSujet: Re: C'est lui le desir de mon coeur...   C'est lui le desir de mon coeur... - Page 2 EmptyMar 18 Oct - 18:44

Chapitre 16
« Il n’est jamais trop tard… »


Susanna elle, par contre n’était pas contente. Elle n’aimait pas la façon dont Terry s’était comporté à la soirée de la meilleure amie de Candy. Elle lui fit part de son mécontentement le matin au petit déjeuner.

- Ça va Susanna ? Demanda Terry, depuis hier, tu n’as pas l’air de bonne humeur

- Ton comportement hier soir ne m’a pas plu…

- Pourquoi ? demanda-t-il étonné

- Toute cette promotion gratuite pour la boutique Annie’s…

- Annie est une vieille amie de l’école…

- C’est aussi la meilleure amie de Candy !

- Oh, nous y voilà ! Je me demandais quand ça allait venir…Tu es jalouse !

- Je ne peux m’empêcher de penser il y a quelques années à Chicago, tu as disparu après lui avoir parlé…

- Susanna, tu es ridicule…

- Et bien tu ne vas pas me voir faire des achats dans cette boutique !

- Tu es libre de faire ce que tu veux. À propos je vais aller à Chicago avec la troupe et en profiter pour acheter des cheveux arabes

- Chicago ? La troupe va à Chicago ? C’est une mauvaise plaisanterie ! C’est la que Candy habite !

- Et de milliers d’autres gens…Tu peux venir tu sais…

- Bien sur que je viens ! Il n’est pas question que tu ailles seul à Chicago !

Terry soupira. Il se demandait quand Susanna en aura assez.

**********

Annie était officiellement en congé de maternité et elle passait tout con temps libre avec Candy et Patty.

- Alors, dit Candy, tu ne t’ennuies pas trop ?

- Ne m’en parle pas ! Je n’ai rien à faire !

- Tu dois te reposer, pense au bébé

- Oui, je pense à lui mais je m’ennuie…

- Et bien, fais quelque chose de pas trop fatiguant comme dessiner des modèles de robes pour femmes enceinte ou même pour le bébé…

- Candy ! Tu es un génie ! Merci pour l’idée. Je vais faire une ligne Candy pour femmes enceinte et Rosemary pour bébé !

- Mais Annie…

- Je sais, je ne vais pas en faire trop, mais je vais rester assise…

- J’espère bien sinon je viendrai confisquer tout ton matériel de dessin… et je ne plaisante pas !

- Oui, Maman, dit Annie en souriant

- Tu as de la chance d’avoir tant d’énergie, dit Patty, moi je suis tout le temps fatiguée. J’ai toujours sommeil.

- Au moins une grossesse normale ! dit Candy

- Et toi ? Tu étais comment pour Rosemary ? demanda Patty

Candy était préparée pour ce genre de question.

- Je ne sentais rien du tout et c’est à peine si j’avais un ventre…

- Ça tu peux le dire ! Tu es une sacrée cachottière ! dit Patty

Elle n’aimait pas mentir, mais il fallait jouer le jeu.


**********


La troupe de Terry se rendit à Chicago pour une semaine pour la pièce « Beaucoup de bruit pour rien » de Shakespear, Susanna bien sûr n’avait pas voulu rater ce voyage. Mais elle savait que Terry verrait Candy qu’elle le veuille ou non.

Le même soir, Terry appela Annie pour avoir l’adresse de Candy.

- Tu es toujours dans mon camp ? Demanda Terry

- Je n’ai jamais quitté ton camp, dit Annie

- Même pendant toutes ces années ?

- Surtout pendant toutes ces années, dit Annie, elle va certainement me tuer, mais voilà l’adresse…

Il nota l’adresse et il dit ;

- Merci Annie, tu es un ange. Repose-toi bien

- De rien, Terry. Tout ce que je veux, c’est votre bonheur à tous les deux…

Candy était dehors devant sa maison avec Rosemary qui jouait à la poupée avec une des filles de la voisine.

- Bonjour ! Dit une voix d’hommes

Le visage de Rosemary s’illumina.

- Terry !

Candy leva la tête. C’était bien Terry et elle était étonnée de voir que Rosemary l’avait reconnu.

- Comment vas-tu ? Demanda Terry a la petite

- Je vais bien et toi ? Dit Rosemary

- Je vais bien aussi… dit Terry en souriant

- Maman, maman, Terry est ici ! Dit Rosemary

- Oui je le vois dit Candy, calmement, bonjour Terry

Elle semblait calme mais au fond d’elle, elle avait envie de courir dans ses bras et l’embrasser…

- Salut. Taches de son, dit Terry

- Quel bon vent t’amène ? Demanda Candy

- Ma troupe est à Chicago pour une semaine…

- Oui, pour « Beaucoup de bruit pour rien ». Vous ne jouez pas ce soir ?

- Non. Alors j’en profite pour venir voir ma Taches de son…

- Terry, qu’est-ce que tu veux ? dit Candy un peu ennuyée

- Je pourrai te dire que je veux le monde, je veux Hollywood, mais tout ce qu je veux, c’est toi.

- Terry…

- Toutes ces années, j’ai cru que tu ne m’aimais pas, que je n’étais qu’une passade, mais tu t’es sacrifiée …Candy, il n’est pas trop tard, tu n’es pas encore mariée. On peut avoir tout ce qu’on veut, le monde Hollywood, mais surtout nous deux ou trois si tu comptes Rosemary…

Candy ne savait pas quoi dire. Terry voulait être avec elle. Et Susanna ? Et Anthony ?

- Ne me réponds pas tout de suite, tu réfléchis et donne-moi ta réponse dans une semaine, dit Terry

Candy était bouche-bée. Terry se pencha et se mit à jouer avec Rosemary et son amie. Anthony arriva et le trouva là, avec Candy en train de boire de la limonade.

- Anthony, dit Rosemary, Terry est là !

Anthony n’avait aucune expression sur son visage en regardant Terry, mais il sourit à Rosemary.

- Bonsoir, ma chérie dit-il en l’embrassant

- Anthony, dit Candy, je vais te chercher un verre…

Elle entra dans la maison. Restés seul, les deux hommes se toisèrent.

- Qu’est-ce que tu fais ici Grandchester ? Tu es encore après elle ? Tu perds ton temps, on est ensemble, on va se marier…

- Alors tu n’as aucun souci à te faire, dit Terry

- Vous ne vous êtes pas tués entre-temps ? dit Candy en arrivant

Les deux hommes eurent un rire nerveux. L’atmosphère était un peu tendue alors, Terry ne resta pas longtemps.

- Je dois y aller, dit-il, aurevoir, Taches de son, aurevoir Rosemary… Brown…

- Aurevoir Terry, dit Rosemary

- Bye Terry, dit Candy

Une fois Terry parti, Anthony, qui n’en pouvait plus, explosa.

- Que faisait-il ici ? Demanda-t-il fort

- Doucement, dit Candy, pas devant la petite

- Je veux savoir… chuchota-t-il

- Il est venu me voir…

- Pourquoi ?

- C’est un vieil ami

- Tu sais de quoi je parle

- Anthony je suis ta fiancée, ne cherche pas la petite bête

- Il veut te reprendre ?

Candy ne disait rien.

- Maman, je veux faire pipi…dit Rosemary

- Ok, ma chérie, on y va…dit Candy

Elle entra dans la maison avec Rosemary. Anthony resta seul avec ses pensées. C’était une chose d’apprendre que Candy avait failli être mariée à Grandchester, il y a quelques années, mais le voir ouvertement après Candy, le mettait hors de lui. Qu’est-ce qui avait changé ? Que s’était-il passé ? Il entra dans la maison pour poser la question à Candy. La petite amie de Rosemary était retournée chez elle. Anthony trouva Candy en train de donner des biscuits et du lait à Rosemary.

- Candy…,dit-il

Elle laissa Rosemary à la table de la cuisine et alla au salon rejoindre Anthony au salon.

- Ne parles pas trop fort…,dit Candy

- Pour Grandchester, tu lui as dit ? Demanda Anthony

- Dis quoi ?

- La vérité…

- Sur… ?

- Rosemary…

Candy avait presque oublié que Anthony croyait que Terry était le père de Rosemary. Elle lui avait dit la vérité mais pas comme Anthony pensait.

- Qu’est-ce qui te fait dire ça ? Demanda-t-elle

- Il veut te reprendre. , pourquoi ? Demanda Anthony

- Pourquoi ? Tu crois que c’est parce que je lui ai dit la vérité sur Rosemary ? Le fait qu’il soit amoureux de moi ne te traverse même pas l’esprit ?

- Pourquoi maintenant ? Apres toutes ces années d’ignorance ?

- J’en sais rien, Il était ici pourquoi ne lui as-tu pas posé la question ?

Anthony se tut. Il se rendit compte que son insécurité paraissait enfantine. Il avait l’air d’un adolescent. Candy ne semblait pas prendre l'affaire au sérieux ou était-ce une façade ? Il laissa tomber le sujet et ils passèrent une belle soirée ensemble.
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MessageSujet: Re: C'est lui le desir de mon coeur...   C'est lui le desir de mon coeur... - Page 2 EmptyMar 18 Oct - 18:45

Terry alla la voir à la clinique le lendemain pour lui donne des tickets pour le théâtre, pour elle et ses amis.

- C’est gentil de ta part, Terry, dit Candy

- C’est la moindre des choses, dit-il

- Et ce que tu as fait à New York pour la boutique d’Annie…

- Elle a toujours encouragé notre relation, je lui devais bien ça… Mais je n’ai pas pu convaincre Susanna à devenir une cliente de la boutique Annie’s. Comme elle est ta meilleure amie et la dernière fois qu’elle avait vu Annie, c’était à la réception du roi Lear, quand elle m’a dit où tu étais et que j’ai disparu…

- …pour venir me voir. Elle est rancunière, ta Susanna…

- Ma Susanna ?

- Tu sais ce que je veux dire…

- Alors je te verrai un de ces soirs ?

- Bien sur compte sur moi, je viendrai avec Anthony

- Aurevoir, Dr Taches de son


**********



Les hommes boudèrent mais décidèrent d’accompagner leurs compagnes au théâtre voir « Beaucoup de bruit pour rien » Susanna avait un petit rôle pas trop fatigant. Elle remontait sur scène petit à petit, progressivement. Candy était heureuse et soulagée de voir Susanna sur scène. Pourquoi ? Inconsciemment, elle voulait que Terry se libère de Susanna et devienne libre, pour être avec elle. Terry était bien sur parfait dans son rôle, son élément. Après la première de la pièce y eu une petite réception avec des rafraîchissements. Candy, Annie et Patty se dirigèrent vers Terry pour le féliciter. Les mecs bien sur, frimaient de loin. Candy les trouvait ridicules. Anthony avait le droit de bouder, Terry était son rival, mais les autres ? Daniel et Eliza étaient là aussi. Daniel aussi boudait. Eliza ne se fatiguait pas, elle continuait à faire les yeux doux à Terry pour essayer de le séduire. Mais bien sur, Terry n’avait envie que d’une seule femme au monde, sa Taches de son devenue docteur, Candice Neige André. Susanna qui savait que Terry ne voulait que Candy, elle souhaite intérieurement qu’une autre séduise Terry pour qu’il cesse de penser un peu à Candy. Elle se disait que si Terry était avec une autre, elle pourrait aussi être avec lui. Terry avait été un bon ami, mais il n’avait jamais essayé de la séduire, ce qu’elle attendait avidement depuis des années.

Candy quant à elle ne pouvait pas croire à l’audace d’Eliza. Terry, qui voulait rendre Candy jalouse, flirtait avec Eliza pendant toute la réception. Annie observait la réaction de Candy.

- Ça t’ennuies n’est-ce pas ? Dit-elle à Candy

- Eliza ? Tu veux rire ? Fit Candy avec une voix incertaine, tout ce qu’elle veut c’est une partie de jambes en l’air !

- Candy ! Dit Annie, je ne te savais pas aussi grossière, tu es jalouse !

Candy rougit. Elle avait honte de ses pensées. Jalouse d’Eliza ! C’était la meilleure ! Diana était là aussi et observait la scène.

- Candy, dit Diana, tu veux que j’aille le secourir ? Attends j’y vais…

Avant que Candy et Annie ne puissent répondre quoi que ce soit, Diana se dirigea vers Terry et Eliza, parla un peu et s’éloigna avec Terry laissant Eliza furibonde. Candy et Annie éclatèrent de rire. Susanna avait vu le manège, mais ne pouvait rien dire. Les amis de Candy protégeaient Terry pour elle ! Elle tenait donc toujours à Terry !

**********


Le lendemain à la clinique, Candy parlait à Diana.

- Merci pour hier soir, Diana mais pourquoi m’as-tu aidée ?

- Tu es une amie…

- Mais ça ne t’ennuie pas ? Je veux dire, je suis fiancée à Anthony et je suis jalouse parce qu’Eliza avait l’attention de Terry…

- Candy, tu es fiancée, pas encore mariée. Tu peux changer d’avis. Je vois que tu aimes Terry et qu’il t’aime. Il n’y a qu’à voir comment vous vous regarder avec amour… Regarde, je ne suis pas là pour te juger. Je te dis seulement que c’est une décision qui va affecter de reste de ta vie. Il faut que tu sois sure d’avoir pris la bonne. Quand tu voulais être avec Terry il y a toutes ces années, étais-tu jalouse quand Eliza avait l’attention d’Anthony ? A tout à l’heure.

Candy resta silencieuse. Diana sortit pour aller s’occuper de ses patients. Diana avait-elle raison ? Annie avait-elle raison ? Devait-elle écouter Terry ? Mais les deux dernières fois qu’elle avait suivi son cœur, elle s’était brûlée. Elle ne voulait pas risquer encore, et puis Anthony ne lui pardonnerait pas éternellement. Elle ne savait pas quoi faire. Elle savait qu’elle serait heureuse avec Anthony, c’était la sûreté. Depuis le début, depuis qu’il s’était rencontré, il savait qu’il voulait toujours être ensemble. Mais Candy avait rencontré Terry, qui avait bouleversé tous ces plans. Et maintenant elle doutait… Non, elle ne doutait pas, elle allait rester avec Anthony !

Elle alla s’occuper de ses patients. Au moins elle pensera moins à Terry.
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MessageSujet: Re: C'est lui le desir de mon coeur...   C'est lui le desir de mon coeur... - Page 2 EmptyMar 18 Oct - 18:48

Chapitre 17
« La magie d’une voix… »



Les jours qui suivirent, Terry alla acheter des chevaux. Il prit un cheval noir et une jument blanche qu’il baptisa respectivement, Clitandre et Henriette. Susanna boudait ; Terry lui avait raconte la pièce de théâtre du college St. Paul… Candy toujours Candy, il n’arrivera donc jamais à la sortir de sa tête ?

Terry continuait à visiter Candy et Rosemary au grand désarroi d’Anthony. Il alla la voir un bon matin pour la réponse de Candy. Mais rien qu’en voyant son expression, il savait qu’elle restait avec Anthony.

- Je suis venu pour ta réponse. C’est mon dernier jour et mon dernier soir au théâtre

- Terry, je suis fiancée, je vais me marier, il m’a donné une deuxième chance…

- L’univers nous en donne aussi une…

- Troisième chance. Troisième !

- La troisième fois, c’est l’apéritif

- Je vais rester avec Anthony et toi reste avec Susanna…elle a besoin de toi

Il avait fallu à Candy toutes les forces du monde pour prononcer ces mots. Elle était déchirée.

- Ok, dit-il tristement, c’est ta décision. Je croyais que tu partageais mes sentiments, mais je me trompais. Je suis désolé de t’avoir dérangé encore. Sois heureuse, avec lui. Embrasse Rosemary de ma part.

Il sortit de son bureau et de la clinique, complètement abattu. Candy avait choisi de rester avec Anthony. Sa vie, qui avait prit un sens depuis quelques semaines, n’avait tout à coup plus de sens. Candy était celle qu’il lui fallait. Depuis qu’il l’avait revu à New Jersey, à la conférence des médecins, sa vie avait été illuminée par sa presence. Maintenant elle était dans le noir l’obscurité, le gouffre du désespoir. Il décida d’aller monter à cheval pour s’éclaircir les idées.

Vers deux heures de l’après-midi, Susanna commençait à se demander où se trouvait Terry. Candy était à sa clinique, il ne pouvait pas être chez elle. Il n’était pas au théâtre non plus. Peut être était-il retourné à New York ? Sans rien dire et sans ses nouvelles montures ? Non. Elle alla au ranch où Terry avait acheté les chevaux. On lui dit que Terry était sorti avec Clitandre, tôt le matin, mais il n’était pas encore de retour. Pendant qu’ils parlaient on entendit du bruit, c’était le galop d’un cheval, Clitandre ! Mais il était seul sans Terry. On lança un avis de recherche pour Terrence Grandchester.

Eléonore Baker était arrivée à Chicago, le matin pour voir son fils et savoir où il en était avec Candy et le reste de sa vie. Elle ne le trouva pas à l’hôtel et elle décida de l’attendre.

Candy se sentait mal, très mal après le départ de Terry. Elle se demandait si elle avait pris la bonne décision. Rester avec Anthony, il l’aimait et il lui donnait une autre chance, malgré le fait qu’il croyait que Rosemary était la fille de Terry. Sa vie était devenue ce qu’elle aurait du être si elle n’avait jamais rencontré Terry, mais alors pourquoi se sentait-elle aussi mal ?

- Penny pour tes pensées… dit Anthony

Candy sursauta, Terry aussi employait cette expression, était-ce un signe ?

- Terry était ici …

- Et alors ?

- Je lui ai dit que je restais avec toi…

Anthony était si heureux qu'il la serra fort dans ses bras et l’embrassa sur les lèvres.

- Je t’aime Candy, on sera heureux ensemble, pour célébrer, je t’amène dîner ce soir…

- D ‘accord, dit Candy en souriant

Candy ne se sentait toujours pas mieux. Une fois Anthony parti, elle reçut son prochain patient, une petite fille.

- Bonjour dit Candy comment tu t’appelles ?

- Henrietta… dit la petite fille

Candy resta un peu pensive, Clitandre et Henriette, un deuxième signe ? Vers la fin de la journée, elle ne se sentait toujours pas mieux. Elle parlait avec une des infirmières qui avait reçu la visite de son fils adolescent.

- J’ai vu la pièce « Beaucoup de bruit pour rien », j’ai joué ça à l’école dit le jeune garçon, appelé Jason, et je veux devenir acteur !

« Beaucoup de bruit pour rien » ? Devenir acteur après avoir jouer la pièce à l’école ? … Comme Terry ! Un troisième signe ou quatrième signe? L’univers essayait-il de lui dire quelque chose ? Elle se sentait toujours très mal dans sa peau, elle ne savait pas pourquoi. Diana vint la voir et vit sa mine inquiète.

- Candy, ça va ? demanda-t-elle, tu as une tête d’enterrement

- Terry était ici

- Et alors ?

- Je lui ai dit que je restais avec Anthony

- Oh…alors pourquoi la tête d’enterrement ? Tu regrettes ?

- Non, Diana, ce n’est pas ça. Je me sens mal… Triste d’avoir fait de la peine à Terry, mais on dirait qu’il se passe quelque chose… Je n’arrête pas de penser à Terry… Et puis, tout me rappelle Terry aujourd’hui, les patients, leurs noms, les expressions…

- C’est peut être un signe dit Diana…

Julie, l’infirmière, amena la prochaine patiente, une petite fille et sa mère.

- Bonjour dit Candy, comment t’appelles-tu ?

- Teresa, mais on m’appelle Terry et j’ai besoin de votre aide docteur…

Candy resta sans voix. Diana eut un sourire et déclara en sortant ;

- Candy tu as besoin d’un dessin ? C’est on ne peut plus clair. A tout à l’heure

Candy s’occupa de sa patiente, mais continuait à se sentir mal. La sensation de malaise ne voulait pas s’en aller.

**********


On retrouva Terry inconscient dans le bois après deux heures de recherches intensives. Il était tombé de son cheval sur une branche qui l’avait transpercée la poitrine pas très loin du cœur. On l’amena tout de suite à l’hôpital. Son état était grave, très grave. Les médecins retirèrent la branche et réparèrent les dégâts mais Terry était toujours dans un état grave. C’est comme s’il ne voulait pas vivre. Les médecins disaient qu’il ne passerait pas la nuit. Il allait mourir…

Eléonor Baker se rendit au chevet de son fils à la quatrième vitesse, complètement bouleversée. Elle ne pouvait pas perdre son fils unique pour de bon ! Susanna non plus ne quittait pas son chevet.

Annie était avec Patty quand elles apprirent l’horrible nouvelle. Annie téléphona à la clinique pour de dire à Candy, mais elle trouva seulement Anthony.

- Anthony, dit Annie, tu peux dire à Candy que Terry a eu un terrible accident et que les médecins disent qu’il ne passera pas la nuit ? Elle voudra certainement lui dire aurevoir. Il est à St. Joanna…

- D’accord, dit Anthony ne sachant pas trop quoi dire.

Quand elle raccrocha, elle s’apprêta pour aller à l’hôpital avec Patty. Alistair et Archie les regardaient.

- Vous allez voir Grandchester ? dit Archie, Annie pense au bébé, tu dois te reposer…

- Oui, dit Alistair, vous saurez ce qui se passe au téléphone…

Annie et Patty étaient sans voix. Terry était mourant ! Et ces deux
hommes…

- Archibald, Alistair, dit Annie le plus calmement possible, on vous a observé, Patty et moi, pendant toutes ces années, être jaloux de Terry en vous cachant derrière Anthony qui était le seul, en fait, qui avait le droit d’être jaloux. Vous détestiez Terry mais en réalité, vous auriez donné n’importe quoi pour être à sa place, rien que pour avoir l’attention de Candy. On ne la blâme pas, après tout ce n’est pas de sa faute si vous étiez tous, amoureux d’elle ! Elle est et sera toujours notre meilleure amie qui ne nous fera jamais de mal intentionnellement. Terry est à l’article de la mort, s’il faut que je marche à l’hôpital, je le ferai volontiers… Ayez un peu de compassion pour votre rival qui vous laissera le champ libre bientôt !

Annie était très en colère. Patty et elle partirent pour l’hôpital, laissant les deux hommes entrain de réfléchir. Leurs femmes n’étaient pas dupes toutes ces années ! Elles connaissaient leur secret ! Ils se sentirent honteux, très honteux de leur comportement. Ils allèrent à l’hôpital pour avoir des nouvelles de Terry et être avec leurs épouses.


**********



Candy alla dîner avec Anthony dans un restaurant chic. Anthony n’avait pas dit à Candy que Terry était mourant, il savait que si Candy apprenait la nouvelle, elle allait se précipiter à son chevet et il allait devoir souffrir la douleur de la voir avec lui. Il voulait dîner avec elle et ensuite lui annoncer la nouvelle.

Candy ne se sentait toujours pas dans son assiette. Anthony le remarqua.

- Ça va chérie ? demanda-t-il

- Je ne sais pas ce qui ne va pas, dit-elle on dirait que quelque chose de mal se passe… une personne que j’aime est en danger…ou va très mal

Dans sa tête, Terry lui revenait à chaque fois, mais elle ne voulait pas le dire à Anthony. Elle croyait qu’elle pensait à lui à cause du choix qu’elle avait fait le matin et tous les signes qui lui rappelaient Terry.

Anthony commençait à croire que Candy et Terry étaient liés, elle avait senti que Terry n’allait pas bien, même sans qu’on lui dise quoi que ce soit ! Ça lui faisait mal. Il avait perdu Candy pour de bon, cette fois-ci, car une fois qu’elle saurait que Terry était à l’article de la mort….

Candy se leva pour aller se repoudrer le nez. Dans les toilettes elle entendit deux dames en train de parler.

- … oui c’est le dernier soir pour « Beaucoup de bruit pour rien » mais un des acteurs est à l’article de la mort…

Candy sentit son cœur bondir très violemment.

- Lequel ? Demanda l’autre

- Le plus beau, l’acteur principal, Terrence Grandchester. Il paraît qu’il a fait une mauvaise chute de cheval ce matin. Il ne va pas passer la nuit… dommage, un si bel homme !

Candy crut qu’elle allait s’évanouir… Terry était mourant ? Non, elle ne pouvait pas perdre Terry pour de bon. Elle devait aller à l’hôpital, tout de suite ! Quand elle arriva à la table, Anthony vit son expression et se dit en lui-même, « elle sait ».

- Anthony, je dois aller à l’hôpital, mais je ne sais même pas lequel…

- St. Joanna…

- Ste… tu savais ? Tu savais que Terry était mourant et tu ne m’as rien dit ? Pourquoi ? Demanda-t-elle les larmes aux yeux

- Je voulais que tu manges, j’allais te le dire après le dîner…

- Et s’il était mort entre-temps ? Ou bien c’est ce que tu voulais ?

- Candy comment peux-tu… ?

- Amène-moi à l’hôpital, Anthony ou dois-je prendre un taxi ?! dit Candy bouleversée.


**********


Pendant ce temps à l’hôpital, l’état de Terry se détériorait. On attendait qu’il rende son dernier soupir d’un moment à l’autre. On appela le prêtre pour l’extrême onction. Susanna pleurait et même Eliza était là et semblait bouleversée. Mme Baker était au chevet de son fils.

Annie et Patty se demandèrent où se trouvaient Candy et Anthony. Elles avaient cru qu’elles les trouveraient déjà à l’hôpital.

- Où est-elle Patty ? Dit Annie, elle devrait déjà être ici, j’ai dit à Anthony…

- Tu crois qu’Anthony lui a caché la nouvelle ? Demanda Patty

- Non, il ne peut pas être aussi cruel…

- Mais il est jaloux, ça peut l’empêcher de voir clair

- Il doit y avoir une autre explication…

- Laquelle ?

Alistair et Archibald étaient aussi dans la salle d’attente. Leurs femmes étaient toujours un peu fâchées contre eux. Albert aussi était arrivé avec Christina. Diana était arrivée aussi pour avoir des nouvelles de Terry.

Candy arriva enfin à l’hôpital avec Anthony presque en courrant.

- Candy dit Annie, finalement ! Où étais-tu ?

- Plus tard Annie, je dois voir Terry…dit Candy

Mais Susanna et Eliza l’empêchèrent d’avancer.

- Non, il n’en est pas question, dit Susanna, Terry n’a que toi en tête, tu ne peux pas le laisser mourir en paix ?

- Susanna, ce n’est pas le moment pour une scène de jalousie… Il va mourir…,dit Candy

- Et tu crois que tu vas le guérir ? Dit Eliza, tu parles d’une arrogance !

- TAIS-TOI, ELIZA ! dit Annie

- Ne la laissez pas entrer dit Susanna aux médecins…elle n’est pas de la famille

- Toi non plus, dit Annie, tu n’es pas sa femme…

- Je suis sa fiancée, dit Susanna

- Susanna, dit Candy s’il te plait…

- J’ai dit non !

Eléonor Baker qui avait entendu le tapage, et était sortie pour voir ce qui se passait.

- C’est un hôpital, dit-elle vous ne pouvez pas faire autant de bruit… Qu’est ce qui se passe ?

- Mme Baker, dit Annie, Susanna empêche Candy d’aller voir Terry

- Susanna tu es devenu folle ? Comment peux-tu être aussi égoïste ?

- Mais…Mme Baker…
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MessageSujet: chapitre 17 suite   C'est lui le desir de mon coeur... - Page 2 EmptyMar 18 Oct - 18:49

- Laissez-la, dit Eleonor aux médecins, c’est la femme que mon fils aime… il a besoin d’elle…c’est peut être le miracle qu’il nous faut

Candy fut ainsi autorisée à aller voir Terry sur son lit de mort. Elle entra dans la chambre et le vit là, étendu sur le lit. Son visage dépourvu de la joie de vivre habituelle. Elle s’assit à son chevet et prit sa main droite dans ses mains. L’homme qu’elle aimait de tout son cœur allait mourir et elle ne lui avait jamais dit qu’elle l’aimait!

- Terry dit-elle doucement, Terry tu m’entends ? Je sais que tu m’entends… Terry, c’est Candy. Tu dois te battre. Tu dois te battre pour revenir. Reviens-moi mon amour, je t’aime, je ne te l’ai jamais dit, mais je dois te le dire avant qu’il ne soit trop tard. Je t’aime de tout mon cœur, j’ai besoin de toi, ne me quittes pas, mon amour, je t’en prie. Reviens, reviens et on pourra enfin être ensemble comme on l’a voulu inconsciemment depuis la première fois qu’on s’est vu. Je m’excuse pour ce matin, je ne sais pas ce que j’avais en tête. Je veux être avec toi, je veux faire ma vie avec toi, tu as raison, la troisième fois, c’est l’apéritif, on va former une famille avec Rosemary et les autres enfants que nous aurons. On peut avoir le monde, comme tu l’a dis. Je t’aime, ne pars pas. Alors, reviens Terry, reviens-moi, mon amour, réveille-toi pour me dire combien tu m’aimes, pour que je te dise combien je t’aime….

Tout le monde entendait ce que disait Candy et elle s’en fichait, tout ce qui importait, c’était la santé de Terry. Anthony avait le cœur brisé. Susanna ne savait pas quoi dire, elle fulminait. Eliza était en colère. Alistair, Archibald et Daniel entendaient pour la première la déclaration d’amour de Candy pour leur plus grand rival et ça leur faisait un drôle d’effet. Albert avait renoncé à son amour pour Candy mais, ça lui faisait un drôle effet aussi d’entendre la voix de Candy avec tant d’amour pour Terry.

Eléonor Baker était ravie, elle priait secrètement que Candy fasse un miracle et lui ramène son fils. Elle espérait que l’amour de Candy pour Terry allait lui sauver la vie.

Dans la tête de Terry, il y avait de l’obscurité d’abord et ensuite une lumière. Il se sentait attiré par la lumière, il se sentait bien en suivant la lumière, mais une voix l’appela ;

«Terry, Terry tu dois te battre, reviens-moi, c’est Candy, je t’aime… j’ai besoin de toi…ne pars pas, reviens-moi mon amour… je t’aime. Réveille-toi ! … »

Il arrêta de suivre la lumière et fit demi-tour. Il devait voir Candy, il devait lui dire qu’il l’aimait, il continuait à se diriger d’où venait la voix.

« Réveille-toi, Terry ne meurs pas, sinon je vais mourir aussi, réveille-toi ! … reviens pour ta Taches de son, ta demoiselle Tarzan, pour Henriette, pour Juliette…Réveille-toi mon amour »

Dans la salle d’attente, Susanna n’en pouvait plus.

- C’est ridicule, les médecins ont dit qu’il était en train de mourir…

- Susanna, dit Eleonor, tu ne préfères tout de même pas que mon fils meurt au lieu d’être sauvé par Candy ?

- Bien sur que non…, dit Susanna

- C’est ce que je pensais, dit Eleonor

- Mais qu’est-ce qui dit que Candy peut le sauver ? Pourquoi pas toi ? Tu es sa mère…

- Parfois la voix de la personne qu’ils aiment, ramène les mourant à la vie, dit le docteur… Il aime sa mère, mais l’envie de voir celle qu’il aime vraiment est plus fort. Sans vouloir vous offenser, Melle Marlowe, mais d’après ce que nous voyons, le docteur André, est celle qui a l’amour et le miracle dont on a besoin…

- Oui, Candy est la femme que Terry aime, dit Annie

- Et si une personne peut lui donner l’espoir de vivre, c’est Candy, dit Patty

Susanna resta sans voix. Vaincue. Si Terry revenait grâce à Candy c’est que c’était vraiment son âme sœur.

Terry essayait d’ouvrir les yeux mais il n’y arrivait pas, il essayait de parler mais aucun son ne sortait de sa bouche. Il se força et réussi à ouvrir les yeux finalement et vit la tête blonde de Candy sur sa poitrine en train de pleurer et de l’appeler.

- Terry réveille-toi, je t’en prie, ne me quitte pas… Terry mon amour, je t’aime, ne me laisse pas, ne me quitte pas. Reviens, chéri dit-elle en sanglotant, Je t’aime…

- Je t’aime aussi Taches de son…dit une voix faible

Candy crut qu’elle rêvait. Elle leva la tête

- Terry ? dit-elle incertaine… TERRY !!!! TERRY !!!!!!!!dit-elle en le serrant dans ses bras, TERRY !!!!!!!!!tu es réveillé

- Oui mais, arrête de crier Taches de son, j’ai un mal de tête terrible…et je me suis réveillé au paradis, dit-il quand Candy le serra dans ses bars.

- Mme Baker ! Docteur ! Cria Candy, il est réveillé, Terry est réveillé !

Eléonor et le docteur se précipitèrent au chevet de Terry, avec des infirmières pour examiner le mourant qui s’était réveillé et qui se demandait encore ce qui se passait.

Candy sortit de la chambre et fut accueillie par Annie et Patty, elles pleuraient de joie toutes les trois. Les hommes avaient une expression indifférente sur leurs visages et Anthony était dévasté. Il avait perdu Candy pour toujours et il le savait. Seul un amour très fort et très intense, aurait pu ramener un mourant à la vie. Et c’est ce qu’éprouvait Candy pour Terrence Grandchester. Susanna était contente de voir Terry vivant, mais elle savait qu’elle l’avait perdu pour toujours. Eliza boudait, Candy toujours Candy.
Les docteurs sortirent de la chambre et leur dit que Terry était hors de danger.

- Candy, dit Eleonor

Candy s’approcha d’elle et Eleonor la serra très fort dans ses bras.

- Merci, merci d’avoir ramené mon fils à la vie. Les médecins disent que c’est un vrai miracle ! Il veut te voir….
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MessageSujet: Re: C'est lui le desir de mon coeur...   C'est lui le desir de mon coeur... - Page 2 EmptyMar 18 Oct - 18:52

Chapitre 18
« Je ne peux pas vivre sans toi… »



Candy entra dans la chambre de Terry, l’atmosphère y était différente comparée à celle de quelques temps plutôt.

- Taches de son…entre, dit Terry

Elle entra et alla s’asseoir à son chevet comme tout à l’heure.

- Les docteurs et ma mère m’ont expliqué ce qui s’est passé. Alors je voudrais te demander, car j’ai entendu ta voix m’appeler du fond ce gouffre noir dans lequel j’étais, j’ai suivi le son de ta voix et j’ai ouvert les yeux, tout ce que tu as dit, c’était sincère ou c’était pour me faire revenir ? Ce matin tu as dis que tu restais avec Brown…

- Qu’est-ce que tu crois, Terry ?

- Je sais ce que je crois, je veux savoir ce que tu as à dire…

- Terry, savoir que tu allais mourir m’a donné l’impression que j’allais aussi mourir… Tu es mon autre moitié, je ne peux pas vivre sans toi… Je… je t’aime. Si tu veux encore de moi, de nous…

Terry entendit enfin les mots qu’il voulait de Candy depuis toutes ces années. Candy mit sa tête sur la poitrine de Terry. Il caressa ses cheveux tendrement.

- Je t’aime Candy, depuis la seconde où j’ai posé mes yeux sur toi…

- Je ne veux plus vivre sans toi, après avoir eu un avant-goût en pensée seulement de ce que ça serait, je ne veux plus jamais éprouver ça.

- Candice Neige André, Dr Taches de son veux-tu être ma femme ?

- Tu ne perds pas de temps, je vois.

- Après avoir été à l’article de la mort … j’ai failli mourir sans entendre ta déclaration d’amour, je n’ai pas te temps à perdre…

- Non, vicieux, dit Candy en riant, tu veux faire l’amour avec moi le plutôt possible…

- Je t’ai donné ma parole d’honneur…

- Et un gentleman tient toujours sa parole….

- J’attends toujours ta réponse…

- Terry, je suis toujours fiancée à Anthony, mais entre nous seulement, oui, Terry je veux être ta femme.

- Après ce qui vient de se passer, je crois que Susanna et Anthony comprennent que nous sommes faits l’un pour l’autre…

- Oui mais, il faudra leur parler quand même…dit Candy, je vais parler à Anthony et je dis à Susanna que tu veux la voir.

- Ok.

Candy sortit de la chambre et dit à Susanna que Terry voulait lui parler. Susanna savait que c’était la fin, elle avait perdu Terry pour toujours. Candy se dirigea vers Anthony qui savait aussi que c’était la fin. Ils allèrent ensemble à l’écart.

- Comment vas-tu ? demanda Anthony

- Je suis un peu fatiguée et soulagée…

- Je suppose que Grandchester avait raison, j’étais ton prix de consolation…

- Anthony, tu étais là avant lui, pourquoi tu parles comme ça ?

- Je ne sais pas, après avoir vu ma fiancée déclarer son amour éternel à un autre homme, qui l’aime aussi tellement que, rien que le fait d’entendre sa voix l’a ramené à la vie…

- Anthony, je suis désolée dit-elle les larmes aux yeux, tu sais que je t’aime, on devait se marier…

- Tu aimes Grandchester plus…

- Je suis amoureuse de lui, dit Candy

- Alors c’est la fin, n’est-ce pas ? Tu veux être avec lui…

- Je n’ai jamais voulu te faire de mal, Anthony. Ce n’était pas mon intention…

- Il a fallu qu’il soit à l’article de la mort pour que tu t’en rendes compte, sinon, tu m’aurais épousé …

- Je m’excuse pour la remarque au restaurant…

- Ce n’était pas mon intention de te cacher la vérité, je voulais te donner la nouvelle sur un ventre plein et passer mes dernières heures avec toi car j’avais le pressentiment que c’était la fin…Je t’aime Candy.

Elle serra Anthony dans ses bras. Elle était désolée de le blesser, mais elle devait suivre son cœur. Et son cœur était avec Terry.

Susanna était dans la chambre avec Terry.

- Je suis contente que tu ailles bien, dit-elle

- Merci. Il faut qu’on parle…

- Je sais, tu veux être avec Candy… Après avoir vu comment son amour t’a ramené à la vie littéralement, je ne peux que me plier, dit-elle les larmes aux yeux

- J’ai essayé Susanna, j’ai essayé de t’aimer…

- Mais c’est elle que tu aimes. Je le savais depuis le début. J’ai cru que j’aurai pu te la faire oublier et te faire tomber amoureux de moi avec le temps….

- Je suis désolé, Susanna. Je n’oublierai jamais ce que tu as fait pour moi. Tu m’as sauvé la vie

- Mais Candy t’a ramené à la vie… Je suppose que c’est elle qui gagne. J’ai aimé chaque moment passé avec toi Terry. Je t’aime et je t’aimerai toujours.

Susanna sortit de la chambre et quitta l’hôpital. Elle rencontra Anthony à la sortie.

- On t’a larguée aussi ? Plaisanta Anthony

- Bienvenu au club ! Dit-elle d’une voix incertaine

- Tu veux venir avec moi broyer du noir ?

- Pourquoi pas ? C’est certainement mieux que de pleurer seule toute la nuit…compagnons dans la misère…

- Parfait, je connais un palais ou on peu faire tout ce qu’on veut…

Anthony l’amena au manoir des André et ils burent verre après verre et partageaient leur chagrin ensemble.

Annie et Patty arrivèrent avec leurs époux pour trouver Anthony et Susanna en train de boire, dans leur misère.

- Anthony, dit Archie, qu’est-ce qui se passe ?

- C’est fini avec Candy, elle reste avec son acteur…, dit Anthony

- Et que fait Susanna ici ? Demanda Annie

- C’est sa compagne dans la misère, dit Patty

- C’est fini avec Candy ? Dit Alistaire, et Rosemary ?

- Je crois que je peux vous dire la vérité, dit Anthony…

- Tu vas le laisser élever ta fille ? Demanda Archie

- C’est sa fille…, dit Anthony

- QUOI ????!!!!!!!!! Dirent les autres dans la salle

- Oui, c’est la fille de Grandchester…dit Anthony

- Mais on croyait que…,dit Archie

- Oui et je ne vous ai pas démenti, c’est tout, dit Anthony

- Oh mon Dieu, dit Annie, tu parles d’une surprise ! Même moi je n’ai rien vu !

- Susanna, tu le savais toi ? demanda Patty

- Non, je suis aussi surprise que vous ! Mon Dieu, encore un autre lien indestructible entre eux ! Dit Susanna, il était avec elle pendant qu’il était avec moi ? Et toi Anthony ?

- Non, on avait fait une pause depuis le college, on s’est remis ensemble il y a un an seulement….dit Anthony

- Leur amour était plus fort qu’eux… dit Annie


**********


Terry fit un brin de toilette pendant que Candy l’attendait dans le couloir. Il était maintenant propre et frais. Candy entra dans la chambre et s’assit sur le lit cette fois-ci au lieu de sur la chaise. Elle posa sa tête sur sa poitrine.

- Ça va, Taches de son ? Ce n’était pas trop dur ?

- Et bien après ce qu’il a vu, c’était un peu plus facile

- Pour moi aussi…

- Cette fois-ci, il s’est passé quelque chose pour nous mettre ensemble…

- Que veux-tu dire ?

- Et bien, à St. Paul il y a eu l’incident de la grange, qui nous a empêchés d’être ensemble…

- Je me suis sacrifié et je suis parti en te souhaitant d’être heureuse avec Anthony

- Ensuite il y eut l’accident de Susanna, je me suis sacrifiée en te souhaitant d’être heureux avec elle

- On, est trop bon pour notre propre bonheur on dirait !

- Pour moi. C’est une preuve que qu’on est fait l’un pour l’autre, on a eu la même pensée…

- Il était temps que l’on pense aussi à nous ! Dit Terry en souriant

- Plus que temps !

- Tu sais ce que je veux faire ?

- Ce que tu as eu envie et que tu as fait la seconde où tu m’as vu pour la première fois ?

- Tu lis dans mes pensées…

- Alors que fais-tu là, à parler… ?

Il sourit et il posa ses lèvres sur les siennes en un baiser passionné. Il la serra dans ses bras avec force, comme s’il voulait s’assurer qu’elle ne disparaîtrait pas comme dans ses rêves. Candy savourait le baiser de l’homme qu’elle aimait et qui lui manquait tellement depuis toutes ces années.

- Hum hum…

C’était Eleonor qui se tenait à la porte. Les deux amoureux s’arrêtèrent.

- Maman ? Fit Terry

- Excusez-moi, dit Eléonor, mais Candy, il y a quelqu’un ici pour te voir.

Candy se demandait qui pouvait venir la voir. Elle vit sa petite fille avec un ours en peluche dans la main.

- Rosemary ? Oh mon dieu j’ai oublié la gardienne ! Viens ma chérie, dit Candy.

- Maman ? Terry ? Fit la petite

La petite courut dans les bras de sa mère joyeusement. Candy la prit et la mit entre elle et Terry. Candy regarda Terry qui comprit ce qu’elle voulait qu’il fasse.

- Maman, dit Terry, nous avons quelque chose à te dire…

Eleonor les regardait curieusement. Qu’est-ce qui se passe ?

- Maman, tu l’apprendras certainement ailleurs, mais je veux être celui qui te l’annonce …

- Vous allez vous marier ? dit Eléonor

- Oui, maman mais…

- Tout de suite ?

- Maman, tu vas me laisser parler oui ou non ?

- Je m’excuse, vas-y chéri

- Voilà, maman, Rosemary est ma fille….

Candy se sentit toute drôle. Terry savait quoi dire même avant qu’ils en discutent. Anthony allait certainement dire maintenant qu’il n’était pas le père de Rosemary, que c’était Terry. Elle le remercia intérieurement.

- Oh, fit Eleonor en le regardant tous les trois

Elle était encore sous le choc. Terry, Candy et Rosemary? Elle était grand-mère ?

- Je suis grand-mère ? Terry ! Comment as-tu pu me cacher ça ?

- Je l’ai su il y a quelques semaines seulement, à la conférence de médecins…

- C’est de ma faute, dit Candy, je suis désolée…

- Je suis la fille de Terry ? Demanda Rosemary incertaine

- Oui, je suis ton Papa…dit Terry

Rosemary le regardait. Elle avait maintenant un papa comme son amie ? Elle serra Terry dans ses bras avec amour.

Candy était ravie que personne ne lui demandait des précisions sur comment ils s’étaient rencontrés pour faire Rosemary. Elle n’aimait pas mentir, elle suivait seulement ce qu’Eliza avait mis sur ses papiers et sous le nom du père elle avait mis… Terrence Grandchester…. Eliza voulait être sure que personne ne la lie à l’enfant qu’elle avait abandonnée.
Eleonor s’approcha et embrassa Rosemary en la serrant dans ses bas.

- Je vais m’occuper d’elle ce soir, dit Eléonor, profitez de vos retrouvailles. Tu viens Rosemary, tu viens avec ta Grand-mère ? On va aller manger du chocolat et des gâteaux et des bonbons…

- Maman, ne la gâte pas trop, dit Terry…
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MessageSujet: Re: C'est lui le desir de mon coeur...   C'est lui le desir de mon coeur... - Page 2 EmptyMar 18 Oct - 18:55

- Si je ne le fais pas, qui va le faire ? Dit Eleonor

- ‘voir maman, ‘voir… papa, dit Rosemary

- Bye, dit Candy

- Bye, dit Terry

Ils restèrent silencieux pendant un moment.

- Je ne t’ai pas dit la meilleure ? dit Candy, sous le nom du père, Eliza a mis… Terrence Grandchester…

- Quoi ? Cette fille a un enfant illégitime et elle s’arrange pour t’en rendre responsable, littéralement et moi avec, pardessus le marché !

- Elle n’a aucun remords en plus. Mais elle ne dit jamais rien de mal devant Rosemary. C’est comme si elle est figée à chaque fois qu’elle est en sa présence

- Elle pense certainement à l’enfant qu’elle a abandonné sans savoir que c’est elle…peut être qu’inconsciemment elle sait que c’est sa fille…

- Mais comme elle a mis mon nom et le tien sur les papiers…

- …C’était certainement pour brouiller ses traces

- Et nous jouer un mauvais tour. Elle aurait pu inventer un nom… Mais elle a choisi les nôtres… Elle est vraiment mesquine…Mais tu n’as pas en t’en faire, tout est en règle. On va se marier et Rosemary portera mon nom…

- Tu es sur que ça ne t’ennuie pas ? Je ne veux pas que tu te sentes mal à l’aise pour une raison quelconque…

- Je suis seulement mal à l’aise d’avoir eu un bébé avec une femme qui n’a jamais été mienne…

- Moi de même, dit Candy en riant

- Tu restes avec moi ?

- Tu as de la place sur ton lit ?

- Tu crois que les médecins te laisseront ?

- Je crois que, pour eux, je suis ta bouée de sauvetage…

- J’ai besoin de toi pour vivre, dit-il en riant

Elle passa la nuit sur le lit avec lui. Ils étaient serrés l’un contre l’autre. Les médecins la laissèrent passer la nuit dans les bras de Terry. Après tout, sans elle, il serait mort. Ils le laissaient profiter de la presence de celle qu’ils avaient surnommée « son ange aux taches de son ».

Le lendemain, Candy se rendit à la clinique pour se changer. Elle s’apprêta là-bas. Elle n’était pas rentrée chez elle. Elle avait des patients et Anthony n’était pas là. Vers midi il arriva avec un mal de tête dû à la boisson consommée la veille avec Susanna. Annie était venue voir Candy avec Patty. Rien qu’en voyant leur expression, Candy savait de quoi il s’agissait.

- Candy ? dit Annie

- Annie, Patty, dit Candy, quel bon vent vous amène ?

- Salut Candy, dit Diana en entrant, qu’est-ce qui se passe ?

- Tu n’es pas au courant, Diana…Ne joues pas la comédie Candy, tu sais pourquoi nous sommes ici ! Dit Annie

- Euh, parce que vous êtes mes meilleures amies et vous vouliez me souhaiter bonne chance… ?

- Candy ! Cria Annie qui s’impatientait

- Ok, je m’excuse de ne pas vous l’avoir dit, il faut dire que vous ne me l’aviez jamais demandé… Vous aviez assumé que c’était Anthony le père et on ne vous a pas démentis c’est tout….


- C’est tout ? dit Annie c’est tout ce que tu trouves à dire ?

- Anthony était prêt à t’épouser et élever la fille de Terry, dit Patty, il t’aimait vraiment beaucoup…

- Je sais, dit Candy, mais j’aime Terry et je veux être avec lui maintenant et notre fille…

- Je suis contente pour toi dit Annie, finalement ! Ce n’est pas trop tôt dit !

- Merci Annie, Patty vous êtes de véritables amies !

- Non, c’est toi la véritable amie. Tu savais qu’ils étaient tous amoureux de toi et tu n’as rien fait pour les encourager par amitié et amour pour nous

- J’avais assez avec Anthony et Terry, vous ne trouviez pas… ? C’était dur de faire mal à Anthony

- Attendez un peu, dit Diana, je crois que j’ai manque un épisode… Terry est le père de Rosemary ?

- C’est vrai Diana, tu ne savais pas je m’excuse dit Candy

- Comment as-tu pu nous cacher ça ? dit Diana

- Comme je le disais à Annie et Patty, personne ne m’a rien demandé, à part Anthony qui a assumé que c’était Terry le père. Vous avez tous assumé que c’était Anthony le père.

- Tu sais qu’il était avec Susanna au manoir entrain de noyer leur chagrin dans l’alcool ? dit Patty

- Compagnons dans la misère…dit Candy, je dois y aller, je vais à l’hôpital voir Terry. Diana, tu peux prendre mes patients s’il te plait ?

- Bien sûr, dit Diana, va rester avec Terry.

Candy s’en alla à l’hôpital. Annie et Patty restèrent avec Diana.

- Diana, voilà ta porte d’entrée, dit Annie

- Quoi ? dit Diana

- Pour Anthony, dit Annie, il est libre maintenant

- Mais…

- Comment je sais que tu l’aimes ? Comme je savais que Candy aimait Terry, mais elle était trop têtue pour l’admettre. Anthony aura besoin d’une épaule pour pleurer…

- Mais tu as dit qu’il était avec Susanna…

- C’est des compagnons dans la misère, dit Annie, et puis elle est repartie à New York ce matin

- Oh… Mais Anthony n’est pas ici…

- Il a certainement la gueule de bois après tout l’alcool qu’il a ingurgité hier soir… Il va venir et ne rate pas l’occasion de te rendre indispensable ! Bon on doit y aller Patty. Aurevoir Diana

- Bye Diana, dit Patty, et bonne chance

- Bye, dit Diana et merci Annie.

Annie et Patty s’en allèrent. Diana resta pensive, la porte d’entrée ? Avait-elle vraiment une chance avec Anthony ? Elle l’espérait de tout cœur ! Candy était avec Terry et leur fille, Anthony est reste seul et vulnérable. L’univers lui donnait une occasion, elle ne pouvait pas la manquer !

- Diana ? dit Anthony doucement, Candy est à l’hôpital avec…

- Oui. Je m’occupe de ses patients. Anthony, je suis désolée pour vous deux et pour Rosemary…

- Merci

- Si tu veux parler ou te confier, je suis là…

- Merci Diana…

Diana vit effectivement une lueur d’espoir. Dans ses rêves les plus fous elle n’aurait jamais imaginé qu’une occasion pareille se présenterait aussi vite.


**********


A l’hôpital, Candy était avec Terry et Rosemary qui était venu visiter son « papa » avec sa « grand-mère ». La grand-mère la ramena à l’hôtel avec elle, laissant le jeune couple seul.

- Tu connais la meilleure ? Dit Candy

- Quoi ? demanda Terry

- Anthony et Susanna se saoulaient ensemble…

- Compagnons dans la misère, dit Terry, et bien ça aurait pu être pire, ils sauraient pu finir ensemble…

- Non, Diana est amoureuse d’Anthony…

- Quoi ? Et elle te la dit ?

- Non, je l’ai deviné et j’ai vu comment elle le regarde et sa douleur quand elle m’a vu avec Rosemary pour la première fois croyant que c’était la fille d’Anthony…

- Oh, et elle ne te déteste même pas ? Je leur souhaite le même bonheur que nous.

- Ok chou, dit Candy, on peut parler de notre futur… Tu habites New York, Rosemary et moi viendront pour vivre avec toi.

- J’ai quelques semaines de congé à cause de mon accident. Je peux rester ici avec vous, arranger tes affaires et ensuite, nous irons à New York ensemble. Ça ne t’ennuie pas de laisser ta clinique ?

- Pas du tout, dit Candy, je veux rester à la maison m’occuper de Rosemary pour un temps, on verra après…

- Comme je vais rester ici…

- La logique serait que tu viennes habiter avec moi…

- Pour que je sois torturé tous les soirs…

- Et bien il y une façon d’y remédier

- La seule façon serait de …

Il s’arrêta et la regarda.

- Tu serais d’accord ?

- Bien sur, chou, on peux le faire demain pendant la visite de Rosemary. On peut garder ça entre nous. Albert et le reste du monde s’attendent à ce que nous fassions un mariage grandiose. La nouvelle de la rupture de nos fiançailles respectives va faire la une des journaux…Mais c’est si tu es d’accord, bien sur, je te force pas, plaisanta-t-elle

- Tu plaisantes n’est-ce pas taches de son ? Tu sais combien j’ai rêvé d’être avec toi ? La vie s’acharnait à nous séparer…

- Je me suis sentie mal le jour de l’accident dès le moment où tu es parti. Ensuite c’est comme si tout me faisait penser à toi…

- Que veux-tu dire ?

- D’abord Anthony me dit « Penny pour tes pensées… » comme toi, ensuite j’ai eu une patiente appelée Henrietta, un autre qui venait de jouer la pièce « Beaucoup de bruit pour rien » à l’école et il voulait devenir acteur, une autre patiente nommée Teresa et qu’on appelait…

- Terry, termina-t-il

- Et c’était comme ça pour le reste de la journée. Je suis allée au restaurant avec Anthony qui voulait célébrer… Même lui a remarqué que je n’étais pas dans mon assiette. Il ne m’avait rien dit sur ton accident, il voulait que je mange d’abord. Mais je suis allée aux toilettes et j’ai entendue deux femmes en train de parler…. J’ai cru que j’allais m’évanouir… de retour à la table, Anthony a vu que je savais, rien qu’en voyant mon visage. Arrivée à l’hôpital, Susanna a essayé de m’empêcher de te voir, et ta mère m’a laissé entrer, elle disait que j’étais le miracle dont tu avais besoin…

- Ça devait peser lourd sur tes épaules… Mais tu as réussi. Si ma mère n’était pas là…

- Je crois que je l’aurais frappé pour entrer dans la chambre, dit-elle en riant.

- Ça c’est ma demoiselle Tarzan que je connais !

- Arrête ! Je vais voir le prêtre pour faire les arrangements, dit-elle en riant.
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MessageSujet: Re: C'est lui le desir de mon coeur...   C'est lui le desir de mon coeur... - Page 2 EmptyMar 18 Oct - 18:57

Chapitre 19
« Je veux me réveiller près de toi tous les matins… »



Le lendemain, pendant la visite de Rosemary, Candice Neige André devint Mme Terrence G Grandchester, dans le plus grand secret. Ils auraient une autre cérémonie plus tard. Maintenant, ils ne se sentiraient pas mal de partager la même maison et la même chambre, surtout qu’aux yeux du monde, ils avaient déjà un enfant !

Le prêtre s’en alla et croisa Eliza Legrand à la porte de la chambre. Elle regarda le portrait, Candy, Terry et Rosemary. Elle se sentait toujours un peu drôle en présence de Rosemary. Elle pensa à l’enfant qu’elle avait abandonnée sans même l’avoir vu… Elle devait avoir l’âge de Rosemary maintenant. Mais ce bref moment de faiblesse fut balayé par son orgueil, son arrogance et son insolence. Elle ne pouvait pas dire au monde qu’elle avait un bébé sans père. Elle ne savait même pas qui était le père. Elle changeait de partenaire tellement souvent qu’elle avait perdu le compte.

- Bonjour, dit-elle

La petite famille leva la tête étonnée.

- Eliza, dit Candy

- Je suis venue voir comment allait Terry. Bonjour Rosemary, dit-elle avec un beau sourire

- Bonjour, dit la petite

- Comment vas-tu ?

- Je vais bien et vous ?

- Je vais bien, merci…

Candy et Terry regardaient Eliza et virent comment elle était tout à coup devenue douce devant Rosemary.

- Je vais bien aussi, dit Terry, c’est gentil d’être venu me voir

- Je suis contente que tu ailles bien. Je m’en vais maintenant. Aurevoir Rosemary, dit-elle en souriant

- Aurevoir Liza, dit la petite

Elle sortit de la chambre. Candy et Terry se sentaient un peu drôle.

- Je vois ce que tu voulais dire, on dirait que la présence de Rosemary l’a rendu aimable…dit Terry

- Je ne sais pas ce que c’est, c’est peut être la voix du sang ou son subconscient…en tout cas je suis heureuse d’avoir ma petite fille, pardon, notre petite fille…

- Tu savais qu’elle avait mis mon nom, c’est pour ça que tu as laissé Brown croire que j’étais le père

- Connaissant Anthony, j’étais sûre qu’il allait faire des recherches. Et il l’a fait et en a eu le cœur net.

- Il était prêt à t’épouser en croyant que j’étais le père de Rosemary. Il n’était pas si mal que ça. Il t’aimait vraiment…

- Si tu peux ne plus voir de rivalité entre vous, tu pourrais devenir son ami…

- On verra avec le temps. A propos je t’ai vu il a un an au moins à Boston dans un hôtel avec Rosemary bébé…

- Vraiment ? Et tu ne m’as pas dit bonjour ?

- Ça faisait trop mal de te voir avec un enfant qui aurait du être le mien… je n’ai pas dormi cette nuit là…

- Oh…Susanna et toi vous avez….

- Fait… ? Non Candy, jamais. Je te le promets. Mais elle a tout fait pour me séduire. Surtout quand je revenais saoul, mais je m’endormais toujours après quelques baisers…Je lui disais que je voulais attendre la nuit de noce, tout en priant que cette nuit n’arrive jamais…

- Oh Terry, je suis désolée…c’est de ma faute. J’aurai du te parler

- Mais tu aurais pris la même décision, j’en suis sûr

- Tu me connais trop bien. Quand j’y pense, je crois aussi que j’aurai pris la même décision même si je t’avais vu ce soir là…

Terry l’embrassa comme pour s’assurer qu’il ne rêvait pas, il embrassait sa femme !

- Hum hum !

Les jeunes mariés s’arrêtèrent et virent Annie, Patty et Diana qui les regardaient.

- Vous allez traumatiser la petite, dit Annie en riant, bonjour Rosemary !

- Tata Nie ! dit Rosemary

- Salut tout le monde, dit Candy

- Tu vas bien Terry ? demanda Diana

- Très bien, merci, dit Terry

- Rosemary t’aime bien Annie, tu vas avoir une fille, dit Candy

- J’espère bien ! Ma collection Rosemary aura besoin d’un mannequin et ma collection Candy pour femme enceinte aussi…

Candy rougit à l’allusion d’Annie. Les autres se contentèrent de rire.

- Annie, dit Candy, je croyais que tu étais en congé de maternité …

- Je ne vais pas laisser mes idées aller aux oubliettes parce que je suis en congé… ne t’en fais, je ne me fatigue pas, dit Annie

- Et toi Patty comment te portes-tu ? Demanda Candy

- Je suis toujours fatiguée, contrairement à Annie qui ne se fatigue jamais, mais ça va, dit Patty

- Vous allez vous marier quand ? Demanda Diana

Candy et Terry durent se retenir pour ne pas leur dire qu’ils venaient de se marier, il n’y avait même pas une heure, mais ….

- On n’a pas encore fixé de date, mais avant que nous allions tous à New York

- Tu vas à New York ? Et la clinique ? Demanda Diana

- Tu peux prendre ma place et engager un autre docteur, je vais te vendre mes parts et tu deviendras associée à Anthony, si tu veux…

- Oui, d’accord ! Merci Candy, dit Diana

Candy était contente d’avoir Diana comme amie. Si Anthony tombait amoureux d’elle, il serait très heureux.

- En tous cas vous allez attendre que j’ai mon bébé, dit Annie, il me faut un peu de temps pour organiser le mariage

- Annie je ne veux pas te fatiguer…

- Candy, n’essaye même pas de m’empêcher d’organiser ton mariage !

- D’accord Annie, mais si tu te fatigues, tu me promets d’arrêter ?

- Ok. La santé du bébé d’abord…

- Au moins tu m’écoutes, dit Candy, parfois j’ai l’impression de parler à un mur !


Ils éclatèrent tous de rire. Ils passèrent le reste de la visite à bavarder gaiement.

Terry sortit de l’hôpital quelques jours plus tard. Albert vint le chercher pour l’amener chez Candy. Mme Baker était chez Candy et avait organisé un goûter qu’elle avait commandé chez un traiteur de la ville.

Annie et Patty étaient là, avec Christina et Diana. Alistair et Archie n’étaient pas là, par loyauté pour Anthony. La presse était à la sortie de l’hôpital et lui avait posé des questions, auxquelles il avait répondu très rapidement. Il leur confirma aussi qu’il avait rompu ses fiançailles avec Susanna Marlowe.

Lorsque tout le monde fut parti à part Mme Baker, Candy arrangeait Rosemary pour la mettre au lit.

- Candy, je la prends ce soir, après avoir passé toutes ces nuits sur ce petit lit d’hôpital, tous les deux vous aurez besoin de repos….

Candy rougit comme une pivoine, et Terry éclata de rire.

- Maman, ta subtilité laisse à désirer….je suis en convalescence

- Ouais c’est ça ! Et moi je suis la reine d’Angleterre….Viens Rosemary, tu vas passer la nuit avec granny…

- Yeah ! Fit la petite

Elle arrangea les affaires de la petite, et s’en alla.

- Maman comment ….

- Albert m’attends dehors, ne vous en faites pas. Aurevoir, reposez-vous bien.

Elle les embrassa tous les deux, ils embrassèrent la petite. Elles étaient parties. Restée seule avec Terry, Candy se sentait un peu drôle.

- Ça va taches de sons ?

- Oui, chou. J’ai seulement une drôle de sensation

- Ils nous ont tous laissé et ils imaginent que l’on va…

- Dans leur tête on n’est pas encore mariés…

- Dans leur tête, on a une fille…

Elle s’approcha de lui et lui fit un gros câlin.

- Tu es sûr que ça va ? Tu n’es pas trop fatigué ? On peut attendre…

- Tu plaisantes j’espère ?

- Oui, chou. Je voulais voir ta tête…dit-elle en riant, je vais m’apprêter…

Candy alla prendre une douche et s’arrangea pour la nuit. Terry avait pris une douche dans la deuxième salle de bain au rez-de-chaussée. Elle le trouva dans la chambre en train de lire un magazine. Elle alla s’asseoir à côté de lui.

- Nerveuse ?

- Un peu…

- Tout ira bien, ma chérie, je t’aime

- Je t’aime, Terry


Il posa ses lèvres sur les siennes et l’embrassa, doucement, très doucement au début et ensuite de plus en plus passionnément. Il se mit à lui caresser le dos, la poitrine à travers la chemise de nuit. Ils s’arrêtèrent un bref instant pour enlever la chemise de nuit de Candy, laissant découvrir son corps parfait et sa poitrine ferme. Il posa ses lèvres sur ses seins un à la fois, les caressant avec sa langue. Elle ferma les yeux et savoura les sensations délicieuses qu’elle éprouvait pour la première fois…oui, elle s’était gardée pour l’homme qu’elle aimait pendant toutes ses années et elle ne le regrettait pas une seconde ; elle consommait finalement la passion avec l’homme qu’elle aimait de tout son cœur et de toute son âme. Lorsqu’il entra finalement en elle, la douleur la fit sursauter un peu mais elle laissa vite place à une sensation exquise qui montait, montait, montait pour finalement exploser en les faisant crier ensemble ce nouveau bonheur qu’ils avaient attendu pendant toutes ces années.

- Oh mon Dieu ! Dit Candy essoufflée…

- Quoi ? Demanda Terry inquiet

- Je n’avais aucune idée que ça serait comme ça…

- Comme quoi ?

- Aussi merveilleux…

- J’avais une idée, mais c’était beaucoup mieux…

- Plus merveilleux que le rêve…C’est de ça qu’Eliza ne pas se passer ?

- Apparemment…

- Mais, je ne comprends pas pourquoi elle doit changer de partenaire… je suis contente avec toi seulement moi

- Peut être n’a-t-elle pas trouvé le bon…

- Tu vas me dire qu’avec tous les hommes qu’elle a eus, elle n’a jamais trouvé chaussure à son pied ?

- C’est possible Candy… tout le monde n’a pas la chance de trouver son âme-sœur…
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C'est lui le desir de mon coeur... - Page 2 Empty
MessageSujet: chapitre 19 suite   C'est lui le desir de mon coeur... - Page 2 EmptyMar 18 Oct - 19:00

- Oh…Je parie qu’elle ne sait même pas qui est le père de Rosemary…

- Tu comptes le lui dire un jour…Que tu as sa fille ?

- Pourquoi ? Tu sais qu’elle ne l’a même pas regardé avant de l’abandonner… ? Quand j’ai pris Rosemary et que je l’ai amené à la Maison Pony, je ne savais pas ce que j’allais faire exactement, je voulais la laisser…Mais quand Melle Pony et Sœur Maria m’ont demande à qui elle était, j’ai dit « à moi… », c’est sorti tout seul…et je n’ai jamais regretté

- Mais le fait qu’on te prenne pour une fille mère ne te dérangeait pas ?

- Pas du tout…J’aurai voulu que ma mère ait le courage de me garder…elle avait certainement ses raisons pour m’abandonner… Mais ça fait toujours mal de savoir qu’elle ne voulait pas de moi…

- Je suis désolée, ma chérie… je t’imagine bébé, qui n’aurait pas voulu de toi ? Tu étais certainement très mignonne…

Candy ne put s’empêcher d’essuyer une larme de tristesse sur sa joue.

- Quand j’ai vu Rosemary…je ne pouvais pas l’abandonner, Terry. Je sais que je ne peux pas sauver tous les enfants orphelins, mais…Je ne pouvais abandonner Rosemary…Eliza, pour une fois dans sa vie, avait fait une très bonne chose, elle avait mis au monde une très belle petite fille… Elle aurait pu s’en débarrasser avant…Mais elle ne lui a même pas jeter un regard et quand j’ai vu qu’elle avait mis mon nom et le tien…

- Je te comprends, ma chérie. Et je suis fier de toi. Rosemary est adorable. Quand je pense que j’aurai donné n’importe quoi pour qu’elle soit de moi sans savoir que sur papier, elle était de moi…

- C’est marrant, non ? Tu ne m’as dit bonjour quand tu m’as vu à Boston… Tu aurais dû. J’aurai été très heureuse de te voir…

- Je m’excuse, mais j’avais trop mal… N’oublies pas, dans ma tête, je croyais que tu ne voulais plus de moi… Et j’avais fait la promesse de ne plus te déranger… Si je t’avais parlé, j’aurai essayé encore de t’avoir…

- Même en croyant que j’étais mariée… ?

- Oui… Je suis affreux n’est-ce pas ?

- Non, tu es amoureux de moi, mon amour… Mais tu n’as pas essayé à la conférence de médecin…

- Quoi, tu te sens offensée ?

- Non, mais…Ça fait toujours plaisir de savoir qu’une ancienne flamme est toujours intéressée

- J’en suis sûr… Mais tu ne m’as pas laissé le temps… Tu m’as jeté la bombe de Rosemary et le fait que tu étais venue à la première…

- Et tu étais en colère… Mais la blague que tu voulais m’aider à perdre ma virginité…

- Qui te dit que je plaisantais… ?

- Oh Terry, je t’aime tellement… Renoncer à toi était la chose la plus dure que j’ai jamais eu à faire… Crois-moi, j’ai eu besoin de toutes les forces du monde pour y parvenir… Je voulais tellement rester avec toi… J’ai cru que j’allais mourir de chagrin… Je m’excuse de ne pas t’avoir parlé… Je m’excuse parce que tu es resté toutes ces années à croire que je ne voulais pas de toi…

- Oui, c’était l’enfer. Et Susanna… J’ai tout fait, mais je n’arrivais pas à l’aimer ou même la désirer… C’était une bonne amie c’est tout…

- Anthony… Tout le monde s’attendait à ce que nous aboutissions ensemble… Mais après t’avoir rencontré sur ce bateau… Tu étais comme un parasite qui ne voulait pas me quitter… Et quand je me suis sacrifiée pour Susanna… J’ai mis des années avant de reprendre Anthony… Il y a seulement un an que nous nous sommes remis ensemble, depuis notre rupture après l’incident de la grange…

- Il t’a accepté avec « mon bébé »… C’est un type bien…

- Tu dis ça maintenant parce que je suis avec toi…

- Bien sûr, plaisanta-t-il, il n’est pas question d’avoir des paroles aimables pour son rival…

- Terry, j’étais heureuse de voir que tu n’étais pas heureux sans moi… Que tu l’aurais été avec moi… Ce n’est pas très gentil…

- Mais non, c’est une réaction normale, ma chérie… J’aurai voulu te trouver aussi malheureuse, mais tu ne l’étais pas… Et ça m’a fait très mal…

- Je m’excuse, mon chéri…J’ai du me retenir pour ne pas me jeter dans tes bras…

- Moi aussi… On s’est vraiment fait souffrir tous seuls en laissant le monde extérieur influencer nos décisions au lieu de penser à nous et suivre notre cœur

- Mieux vaut tard que jamais… Trêve de bavardage, tu peux me faire encore plaisir mon amour… ?

- Autant de fois que tu le voudras….


**********


Les préparatifs du mariage de Candy et Terry se passaient dans la joie et la gaieté. Annie avec son gros ventre passait son temps au téléphone à tout organiser. Candy lui disait bien sûr de ne pas se fatiguer… Mais elle faisait la sourde oreille. Elle restait dans le confort de son salon et passait tous ses coups de fils.

Terry était avec Eleonor qui était venu chercher Rosemary pour passer quelques jours à New York avec elle.

- Tu aimes être grand-mère, maman

- Cette petite est absolument adorable…j’attends les autres avec impatience…

- Maman !

- Vous habitez ensemble… Tu trouves que c’est convenable ?

- Voilà maman. Pour ne pas prendre le risque d’être séparé encore, Candy et moi nous nous sommes mariés à l’hôpital…

- Quoi ??!! Encore un secret que vous avez gardé pour vous…

- Je te le dis parce que tu crois que nous vivons en concubinage…

- Oh… Félicitations… Merci de m’avoir invité

- Désolé maman… Je te promets, il n’y aura jamais plus de secret…

- D’accord. Rosemary et moi viendrons juste à temps pour le mariage officiel…

Candy arriva avec Rosemary prête à partir avec sa grand-mère.

- Voilà, tu vas me manquer, ma chérie, dit Candy

- Bye maman… Bye papa… dit Rosemary

- Aurevoir, dit Terry en l’embrassant

Eleonor s’en alla avec Rosemary dans les bras. Candy était triste.

- Ça va chérie ?

- Oui… Elle va me manquer…

- A moi aussi. J’ai dit à ma mère que nous étions mariés

- Oh… Elle n’était pas en colère ?

- Non, elle était déçue parce que nous ne l’avions pas invité…

- Oh…c’est ça être égoïste, je suppose, on ne pense qu’à nous….

- Et à notre plaisir…

- Je te promets de faire passer notre famille avant tout, désormais…

- Moi aussi…

Elle reçut la visite d’Alistair qui était venu la chercher quelques temps après.

- Candy, vite

- Ali ? Qu’y a-t-il ?

- Annie…

- Oh…le bébé ?

- Oui…

- J’arrive… Tu viens chéri ? demanda-t-elle à Terry

- Bien sûr…, Dit Terry

Ils se précipitèrent à l’hôpital et ils trouvèrent Archie en train de faire les 100 pas. Anthony aussi était là.

- Candy, Dieu soit loué, elle te veut toi, dans la salle…

- Ok, j’y vais, dit Candy en courant presque

Les hommes restèrent seuls. L’atmosphère était un peu tendue, avec Terry et Anthony dans la même pièce.

- Comment vas-tu Terry ? Demanda Alistair pour briser le silence

- Bien merci, dit Terry, et toi c’est pour quand ton heureux événement ?

- Dans deux mois… j’ai hâte…

- Tu aurais dû être là pour assister Candy, dit Anthony

- J’aurai été là si elle m’avait mise au courant, dit Terry très calme

- J’en suis sûr… Tu es fier de toi ? Tu as gagné…

- Brown…

- Prends bien soin d’elle…, dit Anthony, sinon tu auras affaire à moi… Ne lui fais pas de mal

- Je l’aime et je vais très bien m’en occuper… Merci Brown

Anthony fit un signe de tête. C’était très dur pour lui de prononcer ces paroles, mais il voulait continuer à fréquenter Candy sans être mal à l’aise en présence de Terry. Terry lui en était reconnaissant. Alistair et Archie les regardaient faire la paix et ils étaient fiers de leur cousin pour sa grandeur d’esprit. Terry et Anthony se serrèrent la main… Ce n’était peut-être pas le début d’une très grande amitié… Mais c’était le début de quelque chose.
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MessageSujet: Re: C'est lui le desir de mon coeur...   C'est lui le desir de mon coeur... - Page 2 EmptyMar 18 Oct - 19:03

Chapitre 20
« Tout est bien, qui finit bien »



Annie eut une très belle petite fille, qu’elle appela Vanessa. Elle était aux anges. La petite était brune comme sa maman et elle avait de grands yeux bleus. Candy avait été son docteur et elle avait eu la joie d’aider la petite Vanessa à venir au monde. Elle était absolument adorable. Candy alla dans la salle d’attente pour annoncer la nouvelle à Archie et aux autres. Patricia était arrivée entre temps.

- Candy ? Dit Archie en la voyant

- Archie… fit Candy, c’est une fille…

Les autres poussèrent un cri et se mirent à féliciter le jeune père.

- Je peux la voir ? Demanda-t-il

- Dans quelques instants… On doit la transférer dans sa chambre, dit Candy

- Ok, dit Archie fou de joie…

Candy s’approcha de Terry. Ils allèrent un peu à l’écart.

- Ça va Terry ?

- Avec ton ex, tu veux dire ? Ça va nous sommes polis…

- Polis ?

- Oui… Il m’a dit de bien m’occuper de toi, sinon j’aurais affaire à lui…

- Oh… Alors j’espère que tu vas le prendre au mot, je ne voudrais pas qu’Anthony te casse la gueule…

- Qui te dit qu’il va me la casser… ?

- Tu veux me rendre malheureuse pour prouver que tu vas gagner ?

- Bien sur que non, Taches de son, je ne vais risquer notre bonheur sous aucun prétexte…

- C’est ce que je croyais,

- Tu es coincé avec moi pour toujours…

- Coincée ? Je ne peux pas être coincée avec une partie de moi-même, dit-elle doucement avec tant d’amour

- Oh Candy…, dit-il en prenant ses lèvres

Une infirmière était venue chercher Archie et les autres pour aller voir Annie. Anthony ne put s’empêcher de regarder Candy et Terry entrain de s’attendrir… Et il eut très mal au cœur.

Candy et Terry rejoignirent les autres dans la chambre d’Annie.

- Candy, Terry ! Dit Annie en souriant

- Félicitations Annie, dit Terry en souriant

- Merci Terry… Dépêchez-vous de donner un frère ou une sœur à Rosemary…

Candy rougit comme une pivoine.

- Annie…, dit-elle mal à l’aise

- Tu fais rougir ma fiancée, dit Terry en souriant.

Il dut se mordre la langue pour ne pas dire « femme ». Tout le monde éclata de rire à part Anthony.


**********



La cérémonie du mariage de Candy et Terry eut lieu dans le jardin de la résidence des Andrés, quelques semaines plus tard. Candy avait passé la nuit au manoir. Le mariage fut grandiose, évidemment, avec des centaines d’invitées. Toute la maison Pony avait fait le voyage jusqu’à Chicago pour l’évènement Tout le monde s’amusait bien. Anthony et Diana étaient devenus des amis proches, très proches. Diana était patiente, elle savait qu’il faudra à Anthony beaucoup de temps pour se remettre d’avoir perdu Candy.

Candy, Terry et Rosemary quittèrent Chicago pour New York. La villa de Terry était grande et Susanna avait déménagé depuis des semaines.

- Tu peux changer le décor, si tu veux dit Terry, c’est Susanna qui avait décoré…

- Elle a plutôt bon goût, dit Candy, mais je crois que je vais rendre cette maison à mon goût…

- Pas de problème, Taches de son, tu as carte blanche...

- Merci, Terry…

- Je veux que tu te sentes chez toi…

- Justement… Cette maison tu l’as acheté avec Susanna…

- Oui…

- Ça t’ennuierait qu’on achète la notre ?

- Je suis en avance sur toi, dit-il en lui donnant des brochures avec des maisons à vendre…

- Oh Terry… Merci…

Candy ne changea pas le décor de la maison de Susanna. Ils choisirent leur nouvelle maison, l’achetèrent et Terry donna l’autre maison à Susanna… Il alla la voir chez elle un soir. Elle était avec sa mère.

- Terry, dit-elle en le voyant quelle bonne surprise !

- Susanna, comment vas-tu ?

- Je vais bien et toi…

- Très bien merci…

- Comment vont ta femme et ta fille ?

- Elles vont bien merci…Nous avons acheté une maison…

- Oh…,dit Susanna blessée

- C’est pour retourner le couteau dans la plaie de ma fille que vous êtes venu ? Dit Mme Marlowe

- Non… je m’excuse Susanna… Je ne voulais pas te blesser…, dit Terry

- Alors qu’es-tu venu faire ? Demanda Susanna

- C’est au sujet de la maison…

- Oui ?

- Et bien tu y as habitée pendant longtemps, tu l’as décorée… je voulais te la donner…

- Oh…dit Susanna qui ne savait pas quoi dire…

- Tu acceptes ? Tu peux y habiter, tu peux la vendre, dit Terry

- Merci Terry, dit-elle avec des larmes aux yeux

- Voici, les papiers, j’ai changé le nom et j’ai mis le tien…, dit Terry

- Vous croyez qu’une maison va remplacer sa jambe ? Dit Mme Marlowe

- Maman ! Dit Susanna, forcer Terry à être avec moi, ne remplaçait pas ma jambe non plus… Ça l’a rendu malheureux… Je m’excuse pour tout Terry, je m’excuse de t’avoir tenu loin de celle que tu aimes… Sois heureux avec elle…

- Je le suis. Merci Susanna. Aurevoir, Susanna.

- Aurevoir, Terry.

Susanna avait finalement tourné la page sur Terry. Elle se tournait vers l’avenir. Elle prit la décision ne plus ignorer tous les jeunes hommes qui la draguaient, désormais.


**********



Candy passait son temps à élever Rosemary et elle ne tarda pas à se rendre compte qu’elle attendait un heureux évènement à son tour. Terry lisait le journal le matin à table.

- Terry… dit-elle

- Oui, mon amour…

- Que dirais-tu d’avoir une addition à la famille ?

- Addition ?

- Oui…un garçon ou une fille…

Il la regarda perplexe. Puis il se leva et alla sa serrer dans ses bras, et il l’embrassa longuement. Ensuite il toucha son ventre délicatement.

- Candy… C’est pour quand ?

- Dans 5 mois…

- 5 mois… Alors c’est depuis…

- Notre nuit de noce…

- Oh…L’univers est avec nous cette fois-ci…

- On peut avoir le monde, Terry

- Oui, mais tout ce que je veux, c’est toi, Rosemary et le futur bébé …

- Tu nous as, mon amour… Pour toujours… Nous pouvons avoir le monde maintenant, comme tu me l’as sur cet arbre en Ecosse… Tu peux poursuivre tes autres rêves…

- Merci, mon amour pour tout ce bonheur…


**********



Quelques mois plus tard, Candy était chez elle. Elle avait reçu quelques enfants pour jouer avec Rosemary dans le jardin derrière la maison. Les domestiques l’aidaient à s’en occuper. Son ventre était gros et Terry ne voulait pas qu’elle se fatigue. La journée touchait à sa fin et les mères vinrent chercher leurs enfants. Elle était assise au salon en train de tricoter et Rosemary feuilletait un livre d’images, quand le majordome lui annonça qu’elle avait de la visite.

- Faites les entrer, Holmes.

- Bien madame.

Candy leva les yeux et elle vit un couple entrer, qu’elle ne connaissait pas ; la femme devait avoir une trentaine d’années avec des cheveux bond-roux et l’homme avait une quarantaine d’années avec des cheveux noirs grisonnant légèrement.

- Bonjour, dit Candy en souriant, je peux faire quelque chose pour vous ?

- Bonjour, dit la dame, je m’appelle Mellicent Candice Greenlee et voici mon mari Woodruff…

- Bonjour, dit-il, on m’appelle Woody

Candy les regardait sans comprendre. Que venait faire ce couple chez elle ?

- Vous êtes Candice Neige André ? Demanda Mellicent

- Oui…Grandchester maintenant, dit Candy

- Et ça c’est votre petite fille ? Demanda-t-elle en regardant Rosemary

- Oui…elle s’appelle Rosemary… Dis bonjour chérie…, fit Candy

- Bonjour, dit Rosemary en souriant

- Bonjour, dit le couple…

- Vous voulez boire quelque chose ? Dit Candy

- Du thé…s’il vous plait, dit Mellicent

- Pour moi aussi, dit Woody

Le majordome alla dans la cuisine et apporta un plateau de thé avec des sandwiches. Pendant qu’il les servait, Mellicent se mit à parler.

- Mme Grandchester…

- Appelez-moi Candy s’il vous plait

- Candy… Je suis venu vous voir vous raconter une histoire. Il y a longtemps, quand je n’étais encore qu’une adolescente, je me suis retrouvée enceinte. Je voulais garder mon bébé, mais mes parents m’ont forcée à l’abandonner… J’ai essayé de m’enfuir avec, mais la vie n’était guère facile pour une adolescente avec un enfant… Je suis retournée chez mes parents après avoir abandonné mon bébé… J’ai obéi à mes parents et j’ai épousé Woody qu’ils avaient choisi pour moi… Apres un début difficile, je suis finalement tombé amoureuse de mon mari… Et dernièrement seulement je lui ai avoué que j’avais eu un bébé adolescente…

- Je lui ai bien sûr pardonné et j’ai suggéré de retrouver cet enfant…, dit Woody

- Nos recherches nous ont amenées ici, chez vous…, Candy…je crois que vous êtes ma fille…

Candy était restée silencieuse et elle avait mis la main sur son ventre. Son bébé bougeait beaucoup. Elle n’arrivait pas à croire ce qu’elle venait d’entendre.

- Quoi ? Dit Candy

- Candice…C’est mon deuxième prénom, c’est moi qui te l’ai donné…Je suis ta mère…

- Oh mon Dieu ! Cria Candy…

Ils entendirent du bruit a la porte. Le maître de la maison était de retour. Rosemary se leva et courra en criant :

- Papa !!!!

- Rosy !!!!, Dit Terry, comment va ma petite fille ?

- Biennnn !! Dit Rosemary en riant

Terry la prit dans ses bras et entra dans le salon et il fut étonné de trouver des visiteurs.

- Bonsoir chérie, dit-il en entrant, nous avons de la visite…

Il vit l’expression bouleversée de sa femme… Il s’inquiéta.

- Candy ? Est-ce que ça va ? Le bébé ?

- Non, chéri ça va, dit Candy
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MessageSujet: Fin   C'est lui le desir de mon coeur... - Page 2 EmptyMar 18 Oct - 19:05

Il alla s’asseoir à coté d’elle et l’embrassa sur la joue.

- Terry, voici Mellicent et Woody Greenlee, dit Candy

- Bonsoir, Terrence Grandchester, le mari de Candy

- Bonsoir, dit le couple

- Que se passe-t-il Candy ? Pourquoi étais-tu si bouleversée ?

- Mellicent croit que je suis sa fille…

- Vraiment ? Dit Terry, vous êtes sure ?

- Oui, dit Mellicent, Candice est mon deuxième prénom, je l’ai donné à ma petite fille…avant de l’abandonner devant l’orphelinat

- Vous l’avez laissé devant quel orphelinat ? Demanda Terry

- La Maison Pony… Il y avait aussi un autre bébé à la porte…, dit Mellicent…, regardez, je ne vous demande rien, je veux seulement connaître ma fille…

Candy était entrain de pleurer, toutes ces années, elle avait rêvé de sa mère, elle se demandait pourquoi elle avait été abandonnée… Elle reprochait à sa mère de ne pas avoir eu le courage de la garder… Maintenant elle apprit que la pauvre adolescente avait essayé… Mais avait dû quand même l’abandonner.

- Vous vous souvenez de la date ? Demanda Terry qui voulait être sur

- Je n’oublierai jamais ce jour-là… c’était le 7 mai 1898….

- Oh mon Dieu ! Cria Candy en se jetant dans les bras de Terry et elle éclata en sanglots…

- Maman ? Dit Rosemary effrayée…

- Mirna ! Cria Terry

Quelques instant après, une bonne se présenta au salon.

- Oui Monsieur ? Dit Mirna

- Amenez Rosemary dans sa chambre s’il vous plait… Va ma chérie, maman va bien… dit Terry pour la rassurer

- Ok dit Rosemary…

Et elle quitta la salle avec Mirna.

- Je suis désolée, dit Mellicent, je ne voulais pas effrayer votre fille…

- Non, dit Candy qui se calmait, ce n’est pas de votre faute… maman…

Candy se redressa et regarda Mellicent et se sentit très bien en la regardant.

- Maman… je peux vous appeler maman ? Dit Candy incertaine en se levant

Mellicent se leva et se dirigea vers Candy et la serra dans ses bras en pleurant, Candy se mit encore à pleurer…

- Candy, je te demande de me pardonner, s’il te plait, je voulais te garder, j’ai essayé… Je m’excuse, pardonnes-moi s’il te plait de t’avoir abandonné, mes parents ne voulaient pas s’occuper de moi avec toi…

- Oh… Toute ma vie, j’ai voulu avoir une mère, je voulais savoir pourquoi j’avais été abandonnée… Pourquoi tu ne m’avais pas gardé pour souffrir avec toi… Oh mon Dieu !


Les deux dames continuaient à s’attendrir. Les deux hommes eux, avaient commencé à parler.

- Grandchester ? Comme le duc ? Demanda Woody

- Oui… dit Terry,

- J’ai rencontré votre père plusieurs fois dans les réceptions mondaines… vous êtes son fils rebelle qui fait du théâtre ?

- Oui dit Terry en souriant, je crois que mon père ne s’en est jamais remis…

Ils éclatèrent de rire de bon cœur. Ils continuèrent à parler. Les deux dames s’étaient calmées et parlaient maintenant calmement. Candy l’amena dans la chambre de Rosemary pour lui présenter sa nouvelle grand-mère. Rosemary était contente d’avoir une autre grand-mère qui allait la gâter.

- Et l’autre bébé c’est pour quand ? Dit Mellicent en regardant son ventre

- Très bientôt, dit Candy en souriant… Tu as d’autres enfants ?

- Oui, j’ai un garçon Léo et une fille Whitney…ils ont 18 et 17 ans…

- Oh mon Dieu, je n’arrive pas a croire ce qui m’arrive… !

- Nous habitons Chicago, pour le moment, nous étions en Australie…, dit Mellicent

- J’habitais à Chicago avant de me marier, dit Candy, je suis docteur

- Je sais et j’ai une nièce qui est docteur aussi…

- Ah oui, qui donc ?

- Diana Trevor…

- Quoi ? Tu es la tante de Diana ? Oh Mon Dieu, Diana est ma cousine !!!

- Tu la connais ?

- J’étais à la fac de médecine avec elle, dans la même chambre !

- Le monde est petit, dit Mellicent en souriant…

- Elle m’invitait toujours dans sa famille… Oh…

- Je n’étais jamais là, j’étais en Australie avec mon mari…

- Je connais aussi Bertrand Chandler…

- Vraiment ?

- J’étais au college royal de St. Paul avec lui…

- Les enfants de mes sœurs… Oh Candy ! Dit-elle en l’étreignant. Tu es heureuse ?

- Je suis mariée à l’homme que j’aime comme une folle, j’ai une petite fille et un autre enfant en cours…tu es la seule chose qui manquait à mon bonheur…Merci de m’avoir retrouvée !

**********


Candy organisa une grande réception en l’honneur de ses retrouvailles avec sa mère. Mellicent invita toute sa famille et Candy invita sa famille adoptive et ses amis. Diana et Bertrand étaient arrivés en premier et n’en revenaient pas que Candy était leur cousine !

- Diana, dit Candy en la serrant dans ses bras

- Candy… AHHHH je suis ta cousine !!!

- Je sais, dit Candy, n’est-ce pas merveilleux !?

- Oui, dit Bertrand, dire que j’avais des vues sur toi…

- Vraiment ? Chandler ? Dit Terry, sur ma Candy… ?

- Tu n’étais pas dans le portrait, dit Bertrand, elle était libre…

- Tu as de la chance qu’elle n’avait que Terry en tête, dit Diana

Ils éclatèrent de rire. La soirée se déroula dans la joie et l’émotion. Candy put rencontrer son frère et sa sœur. Les parents de Mellicent rencontrèrent Candy et regrettaient maintenant d’avoir forcé leur fille à abandonner Candy. Cette dernière avec son grand cœur pardonna à tout le monde, elle était tellement heureuse et rien ne pouvait ternir son tableau.

Candy eut une raison de plus d’aller à Chicago, elle allait souvent passer du temps avec sa maman. Cette dernière était allée à la maison Pony pour les remercier d’avoir fait du beau travail en élevant sa fille si bien. Elle les remercia avec un don mensuel d’une grosse somme d’argent. La maison Pony, entre Candy, Albert et Mellicent ne manquait plus de rien.

**********


Candy mit au monde une petite fille qu’elle appela Kimberley. Ensuite elle eut un garçon, André et un autre Richard. Terry et elle étaient très heureux.
Anthony finit par se remettre de son chagrin et se rendit compte que Diana était très séduisante…Annie eut encore un garçon et une fille et elle n’arrêtait pas de travailler. Patricia avait eut un petit garçon et elle attendait un autre bébé. Eliza ne se remaria pas, elle continuait à jouer les mangeuses d’hommes. Albert et Daniel avaient aussi leur petite famille. Albert fit un ultime effort pour ne pas voyager pendant que ses enfants étaient petits.

Candy avait appris une chose avec toute cette histoire, que le cœur a ses raisons, que la raison ne connaît pas ; que le cœur était en anatomie un muscle involontaire. Au sens figuré aussi il était un muscle involontaire, ses désirs et ses souhaits venaient d’on ne sait ou, et on ne savait pas ni comment les contrôler, ni comment s’en débarrasser. Elle avait aussi appris que lorsque son cœur avait dit : « C’est lui mon désir… », elle aurait du l’écouter et le suivre depuis le début. Ça lui aurait évité tant de chagrin et de cœurs brisés….Mais elle avait fini par l’écouter et elle était heureuse comme un poisson dans l’eau. Mieux vaut tard, que jamais.



FIN
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