Balades Romantiques
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 The LO Versailles County Hospital - saison 1

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Rosetta von Fersen
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MessageSujet: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyMer 16 Aoû - 16:07

Quand les personnages de "Lady Oscar" jouent à "Urgences" ! The LO Versailles County Hospital - saison 1 Chirolp3

The LO Versailles County Hospital

Saison I



Le générique des épisodes I et II

Starring :
- Docteur Oscar Jarjayes
- Docteur André Grandier
- Docteur Emma Cémoi-Lareine
- Hans Fersen
- Rosalie Lamorlière
- Sofia Fersen
And also :
- Docteur François Jarjayes
- Docteur Monica Morangias
- Docteur Victor Girodel
- Docteur Germain

Avec la participation de :
- Jeanne Lamotte
- Nicolas Lamotte
- Bernard Châtelet
- Mme Polignac
- Mme Lamorlière
- Fabian Fersen
And :
Rosetta Sten
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Rosetta von Fersen
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyMer 16 Aoû - 16:09

Les chapitres dépassant la longueurs autorisée, je les poste en deux fois. The LO Versailles County Hospital - saison 1 Chirolp3


Épisode I, pilote 1/2


Hans Fersen est tout content. Il vient de passer des heures à s'admirer dans son miroir avec sa jolie blouse blanche toute neuve et bien repassée. Aujourd'hui, il commence son externat aux urgences de l'hôpital du pays de LO, le Versailles County. Il sait déjà qu'il va faire de son mieux, qu'il va se donner à fond, et surtout tout faire pour oublier ses petites phobies. Comme celle du sang, par exemple, très gênante quand on ambitionne de devenir médecin comme Hans depuis qu'il est tout petit, en Suède.
- Ho-ho-ho, je vais y arriver !! s'écrit-il devant son miroir.


Aaaah, ça commence bien, tiens ! Le Fersen arrive en retard pour son premier jour ! Et pas qu'un peu ! Il devait commencer à 8 heures, et il arrive à 20 heures ! Et en plus il tombe nez à nez sur le chef du service qui paraît être d'une humeur massacrante parce qu'il déteste travailler la nuit mais que parfois même le chef ne fait pas ce qu'il veut. Le chef, c'est le Docteur François Jarjayes, qui mène le service comme un régiment. Certains l'appelent le général dans son dos. C'est vrai qu'avec lui ça ne rigole pas tous les jours, mais bon, qu'est-ce que vous voulez, faut bien qu'il se fasse respecter.
- Vous ! Où étiez-vous ?
Hans sursaute, ce qu'il a eu peur !
- Moi ? ... Euh...
Le Docteur Jarjayes a tout de suite su qu'il s'agissait de l'étudiant suédois ; les nouveaux arrivent toujours avec des blouses impecables, surtout quand papa est sénateur au pays, comme Fredrik Fersen.
- Oui, vous !!! rugit François.
- Hum, je suis Hans Fersen, et je suis venu pour...
- Et vous êtes venu pour être renvoyé !
- Je suis venu pour devenir médecin et je peux expliquer mon retard, répond Hans très vite.
François attend, bras croisés.
- Voilà, c'est à cause du soleil. Chez moi, le soleil brille la nuit, mais ici il brille le jour alors j'ai confondu.
- Je vous fais remarquer que nous sommes en hiver, alors le coup du soleil de minuit... Ah ben tiens, on ne me l'avais pas encore faite, celle-là, le coup du soleil de minuit ! Bon, tant pis, je n'ai personne d'autre, vous restez, mais je vous aurais à l'oeil ! Au prochain retard... Et puis tiens, pour vous apprendre, vous me ferez double garde, double ! Cette nuit et demain, c'est clair ? Rompez !
Hans n'a pas fait une très bonne impression.


Maintenant, Hans doit se trouver un interne (pas un nain terne, voyons !) pour le superviser. A l'intérieur, il y a une pagaille terrible, mais ce qui est bien c'est qu'on reconnait tout de suite les médecins parce qu'ils ont des blouses blanches. Hans aussi en a une, mais sur la sienne il n'y a pas écrit M.D. (medicinæ doctor) sous son nom. Le Docteur Jarjayes l'entraîne vers deux médecins qui se disputent un ivrogne. L'un est une jeune femme blonde assez grande et qui a l'air d'être dotée d'un sale caractère, et l'autre est un jeune homme brun bien de sa personne. Comme ils sont tout le temps ensemble même s'ils font semblant de se quereller tout le temps, on les a surnommés dans leur dos ovaires et yeux verts, mais bon les plaisanteries estudiantines, c'est pas toujours de bon goût.
- Oscaaaaaaaaaar !! crie le Docteur Jarjayes.
A la grande surprise de Hans, la blonde se retourne.
- Oscar, j'ai un étudiant pour toi, Hans Fersen !
Elle regarde Hans un petit moment, puis le boss, puis Hans, et hop, elle leur tourne le dos.
- J'en veux pas !
- Quoi ?
- Non, j'en veux pas, donne-le à André.
- Nous en reparlerons, Oscar, tu es entêtée comme une mule ! Et pour la peine c'est toi qui va t'occuper de l'ivrogne puant que je vois là ! André !! Tiens, c'est pour toi !
Et c'est ainsi que Hans se retrouve l'étudiant du Docteur Grandier.


Hans n'a rien dit parce qu'il n'avait pas vraiment envie de la ramener après son retard, mais il se demande bien pourquoi la blonde a refusé l'honneur de s'occuper de lui.
- Docteur Grandier ? Je peux vous poser une question ? Qu'est-ce qu'elle a, la blonde ?
- C'est le Docteur Jarjayes, répond André pendant qu'il lui fait visiter les lieux.
- Nooon, je parle de la blonde !
- C'est aussi le Docteur Jarjayes. C'est sa fille.
Hans commence à se dire que vraiment ça commence bien.
- Et on peut savoir...
- Ecoute, Fersen : tu veux savoir pourquoi elle n'a pas voulu de toi ? Alors accroche-toi bien à ton stéthoscope, vieux, parce que tu ne vas pas le croire. C'est à cause des suédois qu'elle a un prénom de garçon.
- Quoi ?
- Sa mère est folle de Point de Vue Image du Monde, elle connait par coeur la généologie de toutes les têtes couronnées de la planète. Quand elle a accouché, elle a commencé à réciter. Elle a fini par arriver à la Suède. Et quand elle a dit "Oskar Ier, 1844-1859", hop, le bébé a poussé son premier cri !
Une histoire de fou ! Hans commence à se demander où il est tombé, il sent revenir ses angoisses d'hypocondriaque.
- Hé ho ! Ca va, Fersen ? Voilà, tu as le rideau 1, ici. Elle, la blonde, c'est le Docteur Emma Cémoi-Lareine. En vrai, elle s'appelle Maria-Antonia mais elle trouve ça vieillot. Le pire, c'est son nom. Le vrai, c'est Habsburg, elle est autrichienne, mais elle en a eu marre d'entendre ses patients lui dire "A vos souhaits" chaque fois qu'elle disait "je suis le Docteur Habsburg". Bon, ok, mais elle a réussi à faire changer son nom et elle a réussi le tour de force d'en trouver un bien débile à la place : Cémoi-Lareine ! N'importe quoi.
- Vous n'avez pas l'air de l'apprécier.
- Bah, elle serait bon médecin si elle était moins étourdie. Et l'autre blonde, l'infirmière, c'est Rosalie Lamorlière. Elle, c'est je pleure, je pleure, je pleure, mais elle travaille très dur et elle est très à l'écoute des gens. Là, elles sont avec un ivrogne.
A ce moment là, on voit à l'arrière plan l'ivrogne qui vomit sur Emma et on entend un cri de sauterelle pendant qu'André entraîne Hans vers le rideau 2. Là, il y a une infirmière brune très jolie qui s'apprête à aller prendre sa pause. Ils se sourient.
- Dis-moi, Fersen, j'allais te présenter Sofia Fersen, mais c'est marrant vous avez comme qui dirait le même nom.
- C'est ma petite soeur, répond Hans.


André emmène Hans voir son tout premier patient !
- Une chose, Fersen :n'oublie jamais que tu es là pour faire mes corvées, hein ! Moi j'ai fait celles d'Oscar, alors à ton tour. Voici Monsieur Bernard Châtelet, journaliste au Versailles Tribune. Tu prends son dossier, là, et tu vas immédiatement savoir ce qui ne va pas. Rosalie a déjà pris ses constantes, et elle reviendra apporter un pyjama à Emma. Elle s'en sert un peu comme une bonne, elle ne devrait pas se laisser faire.
Hans prend le dossier et blêmit aussitôt. L'ignorant, André entame une conversation avec Bernard qui a l'air malade (enfin sinon il ne serait pas là).
- Alors, toujours la rubrique des chiens écrasés ?
Hans a enfilé des gants en latex.
- C'est un grand jour pour vous, Monsieur Châtelet, c'est Monsieur Fersen qui va s'occuper de vous !
Mais Bernard semble inquiet, surtout quand il voit comme les mains de Hans se mettent à trembler.
- Monsieur Châtelet a des hémorroïdes, Fersen, devine un peu ce que tu vas faire ? Un
toucher !
André, voyant Rosalie revenir, tire le rideau, les laissant tous les deux avec le pauvre Bernard. Soudain, on entend un cri affreux. André retourne voir. Apparemment, Hans ne s'y est pas très bien pris et Rosalie fait ce qu'elle peut pour aider. André soupire, puis il aperçoit les deux Docteurs Jarjayes en pleine engueulade et il va voir.
- Voilà, Monsieur Châtelet, dit Hans, vous vous sentez mieux, n'est-ce pas ? Remerciez donc Melle Lamorlière qui a pensé à me passer la vaseline ! C'est mon premier jour et vous êtes mon premier patient, ça arrive à tout le monde d'oublier, n'est-ce pas ?
Bernard grommelle un peu, mais Hans et Rosalie font comme s'il n'était pas là.
- Je ne me sens pas très bien...
- Vous êtes bien pâle, en effet. Asseyez-vous !
Hans s'assoit sur un chariot qui traîne là.
- Et comment vous appelle-t-on ?
- Hans Fersen.
- Rosalie Lamorlière, mais je crois que le Docteur Grandier vous l'a déjà dit.
- J'ai des phobies, Rosalie, et j'espère qu'elles vont disparaître. Je n'aime pas du tout l'odeur qu'il y a ici, j'ai peur du sang, des instruments coupants, et de plein de choses.
- Alors appelez un psy, j'en connais un qui travaille ici au troisième. Je vous donne son numéro si vous voulez, sinon montez le voir. Il ne faut pas laisser vos phobies détruire votre avenir.
- Le numéro, ce serait parfait. Si je m'éloigne d'un millimètre du service, le Docteur Jarjayes père va me tuer, il m'a à l'oeil à cause de mon retard.
- Très bien, tenez, c'est sa carte, je la distribue souvent aux patients. En plus, c'est un compatriote, si vous préférez raconter vos angoisses dans votre langue maternelle, ne vous gênez pas. C'est le Docteur Holstein-Gottorp. Gustav Holstein-Gottorp. Au 3ème.
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Rosetta von Fersen
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyMer 16 Aoû - 16:10

Pendant ce temps, donc, les deux Docteurs Jarjayes se crient dessus au milieu du couloir des admissions. Jarjayes senior est allé faire un tour en chirurgie, et là il est descendu engeuler sa fille.
- Oscaaar, ça fait 5 fois, 5, que tu lui poses un lapin ! Tu le fais exprès, ou quoi ?
- Mais bien sûr, p'pa.
- Bon Dieu, mais le Docteur Girodel commence à perdre patience, il en a marre de se geler bêtement devant l'entrée des restaurants en attendant une inconsciente qui ne viendra pas ! Je peux savoir ce que tu lui repproches ? c'est un gentil garçon et c'est un excellent chirurgien.
- Ah oui, et alors ? Il ne me plait pas, point !
- Et puis d'abord Oscar sort avec moi, ce soir.
C'est André qui a parlé. Fermement. Même que pendant quelques secondes papa Jarjayes n'a pas su quoi dire.
- Oui, c'est ça, renchérit Oscar, je sors avec André, ce soir, alors tu peux dire au Docteur Girodel qu'il a plus de chance de sortir une appendicite les mains ligotées derrière le dos que de me sortir moi.
- Ingrate !
Le boss est furieux, mais il a l'habitude des scènes avec sa fille. Il est un peu soupçonneux en ce qui concerne André, mais bon... Il n'a pas dit son dernier mot ! Le tout est de faire patienter Girodel. Et un docteur n'est pas un patient. Il les laisse, fâché, mais il est encore moins content quand il croise Jeanne Lamotte, qui administre l'hôpital d'une façon légèrement véreuse. Jeanne adore qu'on fasse plein d'opérations et plein d'examens parce qu'elle adore faire exploser le budget.
- Docteueueueur Jarjayayayayes !!!!!!!!!!!!
Flûte, elle l'a vu !
- Mme Lamotte...
- Je suis venue faire une petite intrusion sur vos terres. Mon mari Nicolas s'est démi le genou, ce matin, il a glissé bêtement sur le tapis de douche. Vous pouvez vous en charger ? Je veux le plus grand médecin pour mon cher poussin d'amour.
- Je regrette, mais j'ai à faire, voyez-vous. Aah ! Fersen, vous tombez bien ! Un genou à remettre en place ! Le Docteur Grandier va se faire une joie de vous montrer ! Au revoir, Mme Lamotte !
Mais en s'éloignant François tombe de Charrybde en Sylla en apercevant le Docteur Monica Morangias qui opère souvent avec lui mais qu'il considère comme une folle. Elle adore se promener dans les cimetières, lui a-t-elle dit une fois, et elle adore opérer tout le monde même si c'est inutile, ce qui fait qu'elle s'entend très bien avec Jeanne Lamotte. François se souvient qu'une fois elle lui a fait du pied sous la table d'opération, même qu'il a failli sectionner une artère à cause de ça. En plus, elle a un mari complétement maboule qui s'appelle John-Francis qui vient souvent la voir au boulot et qui a un temps tourné autour d'Oscar.
- La galerie des horreurs, dit François pendant qu'à l'arrière plan on voit Hans s'acharner sur le genou de Nicolas.


Hans a trouvé quelques minutes pour souffler. Il a de la chance, le service est maintenant assez calme, lui qui a horreur de la foule, et en particulier des foules agitées. Il est content que Sofia soit là. Il se sent plus à l'aise. Mais le calme ne dure pas. Déjà, André arrive en courant.
- Fersen ! Voilà une jeune fille qu'on nous ammène en ambulance. Elle a fait un malaise dans un restaurant, mais je crois que ça ira. Tu t'en occupes ? Je regarde.
Et là, Hans voit arriver son frère Fabian avec la jeune fille. Elle a la gorge bizarrement gonflée.
- A 3, on la met sur le lit, dit André. A mon compte ! 1, 2, 3 !
- Fabian ? Que fais-tu là ?
- C'est, euh, c'est la jolie fleuriste dont je t'ai parlé, je l'avais invitée... Elle s'appelle Rosetta Sten, elle est suédoise. Mais là, elle a dû mal à parler.
- Qu'est-ce qu'elle a pris ?
- C'était au Queen's Head, tu sais, le pub de Robespierre, Rob' !
- Mais ça va pas d'emmener une jeune fille dans cette gargotte ?
- Ben, il a fait une soirée huîtres...
Hans commence à comprendre.
- C'est une allergie aux huîtres !
André approuve, il demande à Sofia de prendre les constantes de Rosetta. Elle est revenue à elle dans l'ambulance, mais elle a plutôt mauvaise mine. Hans a bien l'intention de montrer qu'il peut se débrouiller.
- Que fait-on, Fersen ?
- On la met sous perfusion !
- C'est exact. Vous savez de quoi ?
- Un anti-huître !
- C'est ça, je crois que vous êtes doué ! Sofia, quand vous aurez posé la perf, vous lui ferez une prise de sang, il ne faut rien laisser passer. Moi, je...
Mais là Oscar est arrivée en courant et en criant :
- André ! Un accident arrive, dépêche-toi !!
- Je vous laisse finir.
Et André s'en va.


André, Oscar, Emma et Rosalie sont sur le coup.
- J'ai 5 soeurs et il faut que ça tombe sur moi !
- Qu'est-ce que tu dis, Oscar ?
- Tu le sais très bien ! Alors tu peux te le garder, ton Fersen !
- Accident, voiture contre pièton, leur dit-on. Dans la voiture, la vedette de la jet-set, Mme Polignac dite Margabpopo, entaille au bras. Le pièton, Nicole Lamolière, en mauvais état !
- Mon Dieu, crie Oscar, c'est la mère de Rosalie !
Rosalie pousse le chariot de Mme Polignac avec Emma. A ces mots, elle se précipite.
- M'man ! M'man !


Fabian est content de constater que Rosetta a retrouvé l'usage de la parole, malgrè une voix un peu bizarre à cause du gonflement de sa gorge.
- Je crois que tu devrais rentrer, Fabian, dit Hans. Nous allons garder Melle Sten en observation, mais d'abord nous allons lui faire quelques examens.
Fabian lui dit au revoir. La jeune fille murmure un
- Komtesse Konserevoi ?
- Bientôt, Rosetta. Dès que vous irez mieux.
Et il s'en va.
- Oooh, s'écrit Sofia peu après, vous avez de jolies veines bien dessinées et bien visibles, Rosetta ! C'est splendide !
Et ni une ni deux, voilà Sofia qui pose la perfusion et obtient de Rosetta un long gémissement de douleur. Occupée à dire au revoir à Fabian, elle ne s'est pas rendue compte que Sofia s'était emparée de son bras.
- Chuuut, ça va aller mieux, maintenant, votre gorge va très vite dégonfler et tout ira bien, ne craignez rien.
Sofia ne parle pas, elle susurre. Rosetta commence à s'apaiser, d'autant plus que maintenant c'est fait, la perf est en place, mais elle recommence à s'agiter en voyant la seringue. Hans non plus n'a pas l'air très bien. Encore une phobie. Elle se met à crier et à se débattre lorsque Sofia s'empare de l'autre bras.
- Allons, Rosetta, ne faites pas l'enfant ! Je vous donnerai une sucette si vous êtes sage.
Sofia se met alors à caresser sa joue du bout de ses gants en latex. Ses yeux se mettent à briller d'une façon un peu inquiètante et Hans s'en aperçoit.
- Sofia, je peux te parler, une minute ?
- Oui, après la prise de sang.
- Non, tout de suite.
Il tire le rideau et il fait les gros yeux à sa soeur.
- Ecoute, Sofia, je sais que Melle Sten est le genre de fille qui te plait, mais tu la terrorises. Je sais de quoi je parle, j'ai des phobies, et Melle Sten m'a l'air d'avoir très peur des aiguilles.
- Et alors ?
- Alors je veux que tu sois plus douce et surtout que tu arrêtes de lui faire les yeux gourmands de convoitise. Ça te donne un petit air sadique et cela lui fait peur.
Puis ils reviennent à Rosetta. La jeune fille, craintive, se laisse faire docilement, cette fois. Hans, par contre, s'évanouit. Il n'a pas pu supporter de voir l'aiguille enfoncée dans le creux du bras de la jeune fille, et encore moins le sang dans la seringue. Pouf, Hans dans les pommes !


Pendant ce temps, au bloc, le Docteur Germain et le Docteur Girodel se préparent, au cas où. On leur a dit qu'on allait sûrement leur monter Nicole Lamorlière, le pièton de l'accident, alors ils se brossent les mains, dix fois chaque doigt.
- Docteur Girodel... Quand donc allez-vous couper ces longs cheveux ?
Les deux hommes ne s'aiment pas beaucoup, un peu comme Monica et François. Victor Girodel est très fier de sa longue chevelure bouclée et il déteste le Docteur Germain pour ses réfléxions mesquines. Et puis il est tellement affreux avec sa grosse moustache, son regard froid et calculateur...
- Regardez-vous, vous êtes obligé de vous faire un chignon pour passer la charlotte ! Une charlotte de femme, en plus, votre tignasse ne tient même pas sous une coiffe normale.
Girodel évite toujours soigneusement de répondre, ce qui agace prodigieusement le Docteur Germain.
- Je vais en salle d'op attendre des nouvelles. Vous me rejoindrez quand vous serez coiffé...


A suivre...
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyJeu 17 Aoû - 21:34

Épisode II, pilote 2/2


En traumato, les choses ne vont pas très bien. Mme Lamorlière s'enfonce très vite, et elle n'a toujours pas repris connaissance. Pourtant, Oscar et André donnent leur maximum, aidés de François et de Monica. Très vite, Oscar prie Rosalie de sortir. La malheureuse est bouleversée et a quelque peine à se concentrer tant les larmes lui brouillent la vue.
- Rosalie, dit Oscar, je ne crois pas que ce soit une bonne chose que tu restes. Tu es trop impliquée émotionellement.
- Mais... je veux... rester !! Maman a ... besoin ... de moi !!
Mais Rosalie sait qu'Oscar a raison, elle doit sortir. En larmes, elle arrache ses gants qui atterrissent dans la première poubelle venue et cours chercher Sofia pour la remplacer.
- Et Fersen aussi, crie André.
En passant devant le rideau 1, Rosalie aperçoit Mme Polignac qui se fait suturer par Emma. Une rage sourde s'empare de la jeune fille. Cette femme qui a renversé sa mère, elle n'a qu'une entaille de rien du tout. Elle ne semble éprouver aucune tristesse. Elle rit, même, à une chose que lui dit Emma ! Rosalie voudrait la frapper.
- Rosalie ! appelle Emma qui vient de l'apercevoir, venez m'aider !
Mais Rosalie a continué son chemin sans se retourner, la rage au coeur, aveuglée par les larmes.


Hans a de la chance, il ne s'est pas fait mal en s'évanouissant. En défaillant, il a entraîné dans sa chute le porte-manteau avec l'épais manteau de Rosetta et cela a amorti le choc. Très vite, Sofia met un pansement sur le bras de Rosetta et s'en va donner des claques à son frère. C'est au moment,où il retrouve ses esprits que Rosalie entre.
- Vous devez aller tous les deux en traumato, il y a eu un accident !
- Rosalie ? Qu'y a-t-il ?
- C'est maman, gémit-elle avant de s'enfuire en pleurant.
- Bon, Hans, on y va, ta première expérience en traumato. J'espère que tu ne vas pas t'évanouire encore parce que ça risque d'être gore.
Hans n'est guère rassuré et c'est le coeur battant qu'il suit sa soeur. En chemin, ils croisent Monica qui n'a pas l'air très contente.
- Le vieux Jarjayes prétend que je l'empêche de voir ! Il a bippé Germain pour venir l'aider ! Aah, le vieux machin !!
En fait, Germain est déjà descendu, laissant Girodel en haut en cas où.
- Monica, crie Sofia en changeant de gants, va voir Melle Sten et veille sur elle pour moi, d'accord ?
A peine entré, Hans se met à vomir ses tripes. Il ne supporte pas la vue du sang, et là il est servi. Il s'évanouit à nouveau, mais cette fois il se tape méchamment la tête sur le carrelage et il se met à saigner. François hurle qu'on l'évacue et qu'il se fasse recoudre. Germain lui donne des claques. Hans va voir Emma en salle de suture, horriblement gêné, ayant hâte de rencontrer le psy que lui a indiqué Rosalie. Pauvre Rosalie... Oscar vient de prononcer l'heure du décès. Germain remonte, il trouve Girodel enfin prêt et il lui dit :
- Ne vous fatiguez pas, c'est trop tard.


Monica n'a même pas pris la peine d'examiner Rosetta.
- Ce n'est pas chirurgical, ça se voit très bien ! Pourquoi as-tu demandé un avis, Sofia ?
- J'aimerais bien le savoir aussi, ajoute André, encore ému par la mort de Mme Lamorlière.
- Vous étiez tous occupés et Hans et moi avons dû venir vous aider. j'ai croisé Monica, je ne voulais pas que Melle Sten reste toute seule.
- C'est très bien, cette sollicitude envers elle, Sofia, dit André, mais je crois qu'elle peut rester toute seule. Elle va très vite aller mieux. Vous n'avez qu'à attendre les résultats des examens et vous m'appelez. Quand votre frère sera recousu, dites-lui bien qu'il ne va pas rester longtemps s'il s'évanouit comme ça.
André s'en va, mais revient aussitôt.
- Monica... Avez-vous une opération de programmée ?
- Non. C'est de nouveau très calme, et s'il y a un autre trauma, les Docteurs Jarjayes père, Germain et Girodel seront là.
- Bien... Alors, pourquoi ne vous occuperiez-vous pas de Melle Sten, en fin de comte ? Je dois superviser Fersen et il y a d'autres cas que j'aimerai lui montrer.
- Bon. Je vais m'occuper d'elle, alors.
Sofia est toute contente, Rosetta l'est beaucoup moins. Les deux amies ont des petits sourires qui ne lui plaisent pas trop.


Emma est ravie qu'on lui ait laissé Mme Polignac a recoudre. Elle adore tout ce qui a trait à la jet-set, et en plus elle a tous ses albums, même le dernier qui n'a pas très bien marché.
- Mme Polignaaaac, si j'avais su que je vous rencontrerai un jour !!! Je suis le Docteur Cémoi-Lareine, et je vais être aux petits soins pour vous !
Pas une seconde cette étourdie d'Emma ne pense à l'accident. Enfin elle espère que le bolide de Mme Polignac n'est pas trop endommagé, mais comme c'est une Ferrari le sang ne se verra pas trop au milieu du rouge de la carrosserie. Emma commence par nettoyer la plaie, puis elle irrigue, elle endort la zone sensible et elle recout. Elle aurait bien aimé avoir une infirmière pour l'assister parce qu'elle adore avoir quelqu'un avec elle pour lui donner des ordres, mais Sofia et Rosalie sont occupées. C'est vrai qu'il y a eu cette piètone... La mère de Rosalie, a dit Oscar... Mais Mme Polignac ne l'a pas fait exprès, bien sûr... Elles deviennent immédiatement copines et elles entament aussitôt un brin de causette. Emma voit passer Rosalie, elle l'appelle, mais la jeune fille est trop bouleversée. Puis on lui ammène Hans qui s'est ouvert l'arcade sourcilière.
- Et voilà, Mme Polignac ! Il faut garder les points propres et secs. Enveloppez votre bras pour vous doucher.
Les yeux d'Emma se mettent à briller.
- Je retirerai ces points personnellement !! Je peux avoir un autographe ?
- Mais certainement ! Et, euh, cette pauvre femme, celle de l'accident...
- Je ne sais pas, mais quand j'aurai des nouvelles je vous le dirai !
Mme Polignac se lève et s'en va.
- A vous, Monsieur Fersen ! Quel vilain bobo !
Hans prend la place de Mme Polignac, mais il est très nerveux. Pour endormir la zone à recoudre, Emma doit lui injecter de la xylocaïne, et ça il n'aime pas trop.
- Ca va faire mal ! Ca va faire mal ! Ca va faire ... maaaaaaaaaaal !!!!!
- C'est fait, tenez-vous transquille, maintenant, on dirait un enfant !
Puis Hans prend la peine de regarder Emma de près. Il la trouve très jolie. Apparemment, il lui plaît aussi. Et il a de la chance d'avoir des points réguliers et surtout au bon endroit, parce qu'Emma le fixe intensement.
- Vous faites quelque chose, demain, Monsieur Fersen ?
- Hans, je vous en prie ! Demain, je suis encore là, j'ai droit à une double garde.
- Hans... Vous plairait-t-il de sortir avec moi après ?
Ca a le mérite d'être direct ! Et Hans qui répond oui, en plus ! Enfin, pas pour demain, parce qu'il veut prendre rendez-vous avec le psy.
- Il faut soigner ces vilaines phobies, Hans, et lorsque vous aurez ce rendez-vous nous pourrons arranger le nôtre.
Mais Hans a quand même un soucis.
- Est-ce que c'est permis ?
- Pourquoi ? C'est le Docteur Grandier qui vous supervise, pas moi. Je doute que vous vouliez sortir avec lui, n'est-ce pas ? Avec moi, vous pouvez.
- Alors je veux bien.
- Bien !
Et Emma se met à battre de cils !


Jeanne Lamotte rôde dans les couloirs. Son poussin d'amour va bien, même si Hans s'y est repris à plusieurs fois avant d'obtenir un genou à peu près normal. Elle fait le tour du service en profitant que Jarjayes senior soit remonté, elle joue les mouches du coche. Ce qui agace considèrablement André, occupé à faire un plâtre en compagnie de Hans, parfaitement
recousu et amoureux. Puis, Jeanne va voir Rosetta, déjà bien entourée par Sofia et Monica.
- Alors, qu'est-ce qu'on a ? s'écrit Jeanne en s'emparant du dossier médical alors qu'elle n'y connait rien.
- Je crois que vous le tenez à l'envers !
- Merci, Docteur Morangias, je suis distraite en ce moment. Mon poussin d'amour est si mal en point !!!!!!!!!
- Nous attendons les résultats des examens, Mme Lamotte, dit Sofia, mais voyez comme la jolie gorge a dégonflé !
- C'est très bien, continue Jeanne en se mettant sur le nez une paire de lunettes pour faire sérieux, mais pourquoi n'a-t-elle pas de sonde urinaire ?
Sofia et Monica font un geste de la main sur le front genre "je n'y avais pas pensé" et commence à se chamaîller.
- Je vais la poser !
- Non, c'est moi ! C'est le travail d'une infirmière !
- C'est Sofia qui va la poser.
Sofia est toute contente. Au premier geste qu'elle fait on entend crier Rosetta.
- Allooooonnnnnns, du calme, tout va bien...
- Sofia, qu'est-ce que c'est que cet échantillon de sang, sur la table ? demande alors Monica.
- Ooooh, j'ai oublié de porter ça au labo !!
- Donne, je m'en charge, fini de poser la sonde, plutôt.
On entend encore crier Rosetta. Quand elle a vu Monica, elle s'est demandée pourquoi un chirurgien venait la voir, mais alors là avec Jeanne en plus, c'est trop !


Oscar est très inquiète pour Rosalie. Elle la cherche partout depuis un moment. Elle demande même à Girodel s'il l'a vue, et en profite pour lui balancer qu'elle va sortir avec André. Bon, André a dit "ce soir" à son père, il voulait dire demain soir, bien sûr, puisque c'est la nuit. Girodel fait un sourire forcé.
- Eh bien, Oscar, je vous souhaite une bonne soirée pour demain. J'espère n'avoir rien fait qui mérite votre colère, mais sachez qu'au premier signe de vous, je...
- Ca ira, Docteur Girodel. Pour l'instant je cherche Rosalie.
Elle finit par la trouver recluse dans une salle de suture. Elle a tiré les stores, elle est assise par terre et elle pleure. Oscar vient s'asseoir juse à côté d'elle. Elle lui parle d'une voix très douce.
- Rosalie... Ta mère est arrivée ici avec de graves lésions. Nous avons fait tout ce qui était possible, mais elle a fait un arrêt cardiaque et... nous l'avons perdue. Nous avons essayer de faire redémarrer son coeur avec les palettes internes, mais il était trop tard... Je suis vraiment désolée.
Oscar a mal au coeur en voyant Rosalie pleurer de plus belle. Elle la prend tout contre elle.
- C'est... cette... femme !! C'est... cette Polignac... qui a tué... ma chère maman... !! Elle... le payera !
- Non, Rosalie, je ne crois pas que tu doives te faire du mal ainsi. Je ne sais pas dans quelles circonstances c'est arrivée. Mme Polignac a filé après avoir été recousue lorsque j'ai dit au Docteur Cémoi-Lareine ce qui venait d'arriver. Elle a entendu, sans doute. Elle a filé. Mais je ne sais pas si on pourra prouver quoi que ce soit alors il vaut mieux que tu penses à ta maman avant de vouloir la vengeance... Prends quelques jours pour te reposer...
- Je le prouverai ! Je prouverai que cette femme a tué ma maman !
Et Rosalie se sauve en courant. Aux admissions, elle heurte Bernard Châtelet, le journaliste aux hémorroïdes. André vient de signer sa feuille de sortie après avoir expliqué à Hans les biensfaits de la vaseline lors des touchers. Il semble que Bernard se soit plaint !
- Sortons, si vous le voulez, Mademoiselle.
Elle consent à le suivre devant l'hôpital. Elle lui raconte tout.
- Je peux vous aider, Mademoiselle. Je suis journaliste, je suis à la rubrique des chiens écra... euh, je suis encore débutant, mais je pense pouvoir vous apporter mon aide. J'ai un copain qui est inspecteur de police. Il s'appelle Alain Lavigne. Je vais aller lui parler, soyez tranquille. Il saura bien vous trouver des témoins de l'accident.
Bernard raccompagne Rosalie chez elle.
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyJeu 17 Aoû - 21:34

Rosetta se méfie toujours un peu quand elle voit arriver Sofia, en parliculier quand elle arrive avec un plateau et que dessus il y a une seringue.
- Nous allons faire une autre prise de sang, Rosetta.
- Mais pourquoi ? Quelque chose ne va pas ?
- Le labo a perdu les résultats de vos examens, il faut tout recommencer !
Hans arrive au moment où Sofia est en train de lui comprimer les chairs du bras.
- Vous serrez trop fort, vous me faites mal !
- Pas du tout, mais vous êtes terriblement douillette !
Hans prend le dossier, le lit, étonné.
- Mais que fais-tu Sofia ? Pourquoi lui prends-tu encore du sang ?
- Parce que le labo a perdu les résultats. Je t'ai fait chercher parce que je veux que tu regardes ça. Tu dois t'habituer à la vue du sang. Et aussi à ces petits cris, conclue-t-elle en entendant gémir Rosetta.
Hans tient bon, il ne s'évanouit pas, cette fois !
- Il y a du progrès, cher frère !
Puis Monica entre. Elle dit à Hans que c'est elle qui prend en charge Rosetta à la place d'André.
- Melle Sten, je vais vous garder en observation toute la nuit et dès demain nous essayerons un tout nouveau traitement pour que vous ne soyez plus allergique aux huîtres.
C'est Jeanne Lamotte qui lui a donné ce conseil.
- Ensuite nous ferons des tests. Ce sera un peu long et un peu douloureux, mais c'est pour votre bien. Nous voulons savoir si vous avez d'autres allergies. Aux plantes, par exemple.
- Mais non, je le sais bien, je suis fleuriste !
- On ne sait jamais ! Nous ferons des tests. Et bien sûr, nous ferons encore d'autres examens sanguins. Sofia, prenez note ! C'est un traitement pour permettre à Melle Sten de manger des huîtres sans danger.
- Mais je peux m'en passer !
Alors Sofia se penche sur elle et susurre, une fois de plus.
- Allons, Rosetta, comment pouvez-vous imaginer une vie amoureuse si vous ne pouvez pas manger des huîtres ? Vous serez courageuse, n'est-ce pas ?
- Pou... Pourquoi ?
Sofia regarde Monica avec un petit sourire puis se tourne de nouveau vers Rosetta.
- Parce que c'est un traitement qui s'administre par injections. Une injection trois fois par jour jusqu'à ce que vous soyez guérie. Nous allons vous garder avec nous !
Hans ne dit rien, mais il se promet de tout répéter à André quand il le verra. Tout ceci lui semble louche.
- Au fait, Sofia, dit Monica, tu vas pouvoir t'occuper toi-même de Melle Sten, demain. Rosalie sera absente, alors tu écopes d'une garde supplémentaire.
Sofia est ravie ! Elle va rester avec son frère et aussi avec Melle Sten !
- Ca me fait penser que le Docteur Cémoi-Lareine m'a demandé de l'aider, dit Hans. je vous laisse. Au revoir, Melle Sten. Je... je donnerai de vos nouvelles à mon frère.
Monica s'apprête à retourner à l'étage, mais elle dit à Sofia de donner à Rosetta quelque chose pour la détendre un peu pour qu'elle puisse dormir, maintenant que la perfusion est finie.
- Vous n'allez pas en profiter pour m'opérer, n'est-ce pas ?
- Ooh, mais non, voyons ! Si c'était le cas, je ne voudrais pour rien au monde que vous râtiez la montée en ascenseur sur un chariot ni l'effet que cela fait d'être couchée sur la table d'opération avec tous les instruments déjà prêts ! Rassurez-vous, Mademoiselle, si je dois vous opérer, vous le saurez, et je ne vous ferai endormir qu'au dernier moment pour que vous ne manquiez rien de tout cela ! Sofia ! Des tranquilisants pour Melle Sten !
Sofia décroche la poche vide et va pour en suspendre une autre à la potence, lorsque Monica l'interrompt.
- Non, non, Mme Lamotte préfère que l'on change le tout, maintenant. Elle trouve que c'est plus hygiènique.
- Mais ça veut dire que je vais devoir piquer une nouvelle fois...
- En effet !
Sourires sardoniques...


Finalement, la nuit touche à sa fin. Dur, pour Hans, mais après tout ça ne s'est pas si mal passé. Par contre, Emma lui a donné plein de choses à faire alors que c'est André qui est supposé le superviser, et du coup Hans n'a pas pu lui parler du cas de Rosetta parce qu'ensuite André est parti. Puis Hans va prendre le téléphone pour son rendez-vous avec le psy. Il est très embêté, parce que pendant qu'il lui parle Emma arrive sur la pointe des pieds et lui dit :
- Alors ? On sort ensemble ?
Et Hans répond :
- Oui, on sort ensemble.
Le Docteur Holstein-Gottorp a tout entendu, et dit à son tour :
- Attendez d'abord que je vous vois, Monsieur Fersen, pour savoir si moi je veux sortir avec vous !
Hans est tout rouge, Emma pouffe de rire. Il a son rendez-vous pour le soir suivant, à la fin de sa double garde. Et il sera sûrement plus qu'épuisé, à ce moment-là.
- Après-demain soir, si vous voulez, Emma !


Hans va se coucher sur un chariot après avoir baissé les stores de la salle de suture. Il dit qu'il faut le réveiller quand commencera la garde de jour. Il s'endort, et vingt minutes plus tard, un debout tonitruant claironné par le Docteur Jarjayes senior le renvoie au travail...
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptySam 26 Aoû - 0:38

Épisode III

Avec la participation de :
- Inspecteur Alain Lavigne
- Commissaire Phil Orléans
- Bernard Châtelet
- Docteur Gustav Holstein-Gottorp
- Neunoeil Le Borgne
- Jojo L'Accordéoniste
- Louis-Charles Bourbon
And :
Rosetta Sten


Hans n'arrête pas de bailler bruyament dans le dos d'André. C'est la première fois qu'il ne dort que vingt minutes. Il était en train de rêver au Docteur Cémoi-Lareine qui s'était mis à battre des cils en le recousant, mais c'était la voix du Docteur Jarjayes père qui l'avait tiré brutalement de son sommeil.
- Alors, Fersen, on dort ? ha-ha-ha ! J'espère que vous avez repris des forces car vous allez devoir rester toute la journée ! Moi, je rentre chez moi. je vais faire un bon gros dodo, et ensuite je vais savourer tranquillement de délicieux croissants tout chaud pendant que vous n'aurez que la lamentable nourriture de la cafétéria !
Et François s'en va en rigolant. Le patron n'est pas content lorsqu'il doit travailler la nuit, alors il se venge bassement, et c'est Hans qui en fait les frais.
- Fersen ! C'est pas un peu fini de bailler sans arrêt ? s'impatiente André. Moi aussi j'ai sommeil, mais est-ce que je casse les oreilles des autres, moi ? Pour ta peine, tu vas t'exercer au recueil de selles !
André aussi est en pétard contre Hans. Pour le punir de son retard de la veille, François a obligé Hans à faire une double garde, mais comme c'est André qui le supervise, il doit rester aussi ! En plus, François n'en est pas mécontent parce que c'est aussi une petite vengeance contre André qui doit sortir le soir avec Oscar. François est furieux, lui qui rêve du Docteur Girodel comme gendre.
- Tiens, Fersen, voilà ton patient, amuse-toi bien !
Ah non, André est de mauvaise humeur. Il va être très fatigué pour sortir avec Oscar alors qu'elle aura dormi toute la journée et sera en super forme, et tout ça c'est la faute de papa Jarjayes !


Pas très loin du Versailles County, il y a un commissariat de police. C'est là que travaille l'inspecteur Alain Lavigne, l'ami de Bernard, le journaliste. Comme il l'avait promis à Rosalie, Bernard est allé voir son ami pour lui demander de trouver un témoin de l'accident qui a coûté la vie à Mme Lamorlière. C'est facile, pour trouver Alain. Il passe souvent la nuit dans un estaminet. Il est malheureux depuis que sa petite soeur adorée Diane est partie avec un garçon dans une ville très loin. Alain noit son chagrin dans l'alcool car c'est pratiquement lui qui l'a élevée. Il aurait bien voulu la retenir, l'empêcher de partir, mais il veut tellement son bonheur qu'il n'a pas voulu la rendre triste. Bien sûr, il a souvent de ses nouvelles, mais elle lui manque tellement. Il n'aime pas rentrer le soir dans son appartement si vide et si en désordre. Pourtant, Alain est aussi un joyeux luron qui aime beaucoup faire la fête. Dès qu'il a vu entrer son ami Bernard il a retrouvé le sourire. Il lui a payé la tournée et ils ont parlé de plein de choses. Alain a promis qu'il ferait ce qu'il pourrait pour l'aider.
Au commissariat, Alain, qui désaoûle très vite, se précipite dans le bureau du commissaire Philippe Orléans. Il lui raconte tout, et il n'oublie pas de préciser que le chauffard est la célèbre et très show-biz Mme Polignac, dite Margabpopo. Le commissaire fait un long rire sardonique.
- Lavigne, tu me connais ! J'attrappe toujours tout le monde quel qu'il soit et d'où qu'il vienne ! Tu sais bien qu'à la brigade des moeurs on m'appelait Phil Égalité !
Alain n'a confiance qu'à moitié en son boss, mais il n'a pas trop le choix.
- J'appelle vos indics habituelles, patron ? Jeanne Barry et Nicole Leguay-Oliva ?
- Nous trouverons un témoin ! Ho-ho-ho !!


A l'hôpital, les ambulanciers amènent un petit garçon qui a eu un accident.
- C'est pour nous, Fersen, crie André.
Hans s'approche du petit garçon sans regarder sa jambe pourtant en piteux état. Le pauvre petit pleure, mais heureusement on lui a donné de la morphine dans l'ambulance. Hans lui parle très doucement.
- Bonjour, mon petit, comment t'appelles-tu ?
- Louis... Charles... Bourbon, ... m'sieur.
- Oooh, et qu'est-ce qui ne va pas ?
- Ma... jambe...
- Fersen ! Tu ne vois pas qu'il a une fracture ouverte ?
Hans sursaute, il regarde alors la jambe bien sanglante avec un bout de tibia qui sort. Et là, évidemment, devinez, Hans se trouve mal encore une fois.
- M'sieur ! M'sieur ! Qu'est-ce que tu as, m'sieur ?
C'est André qui ranime Hans en lui donnant des claques.
- Ca ne va pas mieux, les phobies, hein ?
- Un peu mieux, quand même, Docteur Grandier ! Cette nuit, j'ai pu assister à une prise de sang sans m'évanouire !
- Fascinant, Fersen, mais je crains que cela soit insuffisant. Tu vas voir un psy ?
- Oui, j'ai un rendez-vous, ce soir. C'est Melle Rosalie qui me l'a indiqué.
- Non ? Mais Rosalie indique toujours le psy suédois, mais franchement...
- Oui, où est le problème ? Il n'est pas bon ?
- Je le connais. Quand j'étais externe ici ce gars venait assez souvent. C'était ce qu'on appelle l'un de nos habitués. Il faisait semblant d'avoir des hémorroïdes pour que je lui fasse des touchers. Un vrai pervers.
Hans devient tout blême.
- Et c'est le psy du 3ème ?
- Oui, après il s'est installé là-haut.
- Et Melle Rosalie lui envoie tous ses patients ?
- Eh oui, mais il faut bien qu'il ait des patients. Au moins, quand il est avec eux, il ne vient pas nous enquiquiner. Rosalie n'est là que depuis peu de temps. Elle ne sait rien de ses fantaisies.
- ...
- Mais rassure-toi, Fersen, je crois qu'il s'est calmé, depuis quelques temps, ajoute André en lui donnant une grande tape sur l'épaule.
- Docteur Grandier... Comment va Melle Rosalie ?
- Je n'en sais rien. Elle est chez elle. C'est Oscar qui lui a surtout parlée, mais je crois qu'il lui faudra du temps pour accepter ce qui lui arrive.


Des doigts fins gantés de latex lui caressent la joue. Rosetta se réveille doucement. Elle a dormi longtemps sous les effets des médicaments. Elle voit le visage de Sofia près du sien. C'est elle qui lui caresse la joue pour qu'elle se réveille.
- Rosetta...
- Ooh, mais où suis-je ? Je n'étais pas là hier, je n'ai pas été opérée, j'espère ?
- Mais non, vous savez ce que le Docteur Morangias a dit : elle ne ferait pas une chose pareille sans que vous soyez consciente jusqu'à l'anesthésie. Nous avons eu besoin de votre lit, en bas, alors nous vous avons montée en médecine plus tôt que prévu. Vous dormiez si bien... Je vous retire votre perfusion et la sonde urinaire, vous n'en avez plus besoin.
Sofia lui fait des tas de petits sourires.
- Le Docteur Morangias n'est pas là, mais elle a parlé de vous au Docteur Germain. N'ayez pas peur, c'est aussi un chirurgien, mais il s'agit simplement qu'un médecin soit présent pendant l'administration du traitement. Il ne va pas tarder, à présent, je l'ai bippé à l'instant. Il a bien précisé que vous deviez recevoir la première injection à votre réveil.
- Oooh noon, ce traitement est inutile, je peux me passer d'huîtres !
- C'est pour votre bien, Rosetta. Vous m'aviez promis d'être courageuse !
Finalement, Rosetta ne proteste plus parce que le Docteur Germain est arrivé et que sa tête lui fait peur. Sofia en profite pour préparer la seringue.
- Tournez-vous un peu, Rosetta, je pique dans la fesse.
Et bien sûr on entend un cri. Le Docteur Germain s'en va.
- Je m'en vais, Melle Fersen. Monica prendra le relais dès qu'elle est reviendra. En attendant, n'oubliez pas les examens sanguins dans une heure pour voir si elle supporte le traitement. Et pareil à chaque fois.
- Ooooh... proteste Rosetta.
Pour la première fois, Germain lui adresse la parole.
- Melle Sten, si vous n'êtes pas coopérative, nous continuerons le traitement sans faire ces examens. Si vous ne le supportez pas, nous ne le saurons que lorsque vous irez très mal et nous serons obligés de vous faire un lavage d'estomac. Si c'est ce que vous voulez...
Le Docteur Germain a toujours excellé dans l'art de la communication. La pauvre Rosetta en reste médusée. Sofia est sûre qu'elle se montrera encore plus coopérative.


Hans a passé la matinée à courir à droite et à gauche pour André et il lui a fait les pires corvées sans avoir eu le temps de dire bonjour à sa soeur. Il l'a à peine aperçue derrière le rideau 1, puis il l'a vue monter. Il se souvient alors de Melle Sten. Il a oublié de parler d'elle à André, ainsi que de Monica et Sofia qui jouent les savants fous avec elle. Il le fera tout à l'heure. Pour l'instant, André lui a enfin permis de s'arrêter pour déjeuner. Comme le Docteur Jarjayes père lui a parlé de la lamentable nourriture de la cafétéria, il décide d'aller manger dans la rue. Il s'achète un sandwich et, en pestant contre la mayonaise qui coule, il se promène un peu. Tout à coup, en passant sur un pont, il trouve deux clochards qui se bagarrent en hurlant. Hans se précipite et évite de justesse la bouteille que l'un d'eux a lancé.
- Ha-ha-ha, Neunoeil, crie l'un, tu es aussi brogne que moi ! Tu m'auras pas ! Tu m'auras pas ! Tu m'auras pas !
- Messieurs...
Là, c'est Hans qui vient de parler. Mais les deux borgnes ne l'écoutent pas. Il s'approche un peu plus, et pan, il se prend un coup de poing qui rouvre ses points de suture à l'arcade sourcilière.


André n'a pas besoin de ça. Pas besoin de tomber nez à nez sur le Docteur Girodel à la machine à café. André est crevé et il a les cheveux dans tous les sens alors que l'aut' bellâtre, qui a pourtant passer la nuit comme lui, est impeccable, même avec un reste de sang sur son pyjama bleu.
- Alors, Docteur Grandier ? Pas bien belle, cette fracture ouverte. Mais avez-vous vu comme j'ai su arranger ça ?
- Oui, Docteur Girodel, c'est remarquable.
Grrr, il l'énerve !
- Alors ? vous sortez avec Oscar, ce soir ?
- Oui, et c'est pas vos oignons.
- Oooh là ! Du calme, André ! Pourquoi vous énervez-vous, tout à coup ? Vous allez vous brouiller le teint, votre teint qui déjà n'est pas bien brillant, aujourd'hui. Si vous voulez un masque au concombre, je sais où il y en a.
Mais André en a ras le bol. Il ne supporte pas ce ton faussement gentil alors que Girodel est très jaloux.
- Vous me parlez encore une fois du masque au concombre, celui qui prend si bien soin de vous, et je vous promet que la première paire de ciseaux que je trouve servira à couper vos jolies bouclettes ! Ce soir, je sors avec Oscar. Elle ne vous aime pas. Vous devriez vous le tenir pour dit !
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptySam 26 Aoû - 0:39

Hans interrompt la dispute en arrivant avec les ambulanciers. Il les a appelés pour qu'ils ramassent les deux clochards borgnes. La bagarre a bien dégénérée. D'abord, Hans s'est mis une escalope sur la figure. Il l'a achetée chez un boucher en attendant l'arrivée de l'ambulance. Il a besoin que l'on refasse ses points, lui qui n'aime pas qu'un docteur le touche. En plus, le Docteur Cémoi-Lareine n'est pas là, cette fois. Ensuite, il y a les deux borgnes qui se hurlent dessus. Il y a Jojo L'Accordéoniste et Neunoeil Le Borgne. Jojo a cassé son accordéon sur la tête de Neunoeil, et Neunoeil a donné un grand coup de tête à Jojo avec l'accordéon enfoncé jusqu'au cou. Quelle pagaille !
- Je vais te recoudre, Fersen, dit André. Je suis sûr que le Docteur Girodel sera ravi de s'occuper tout seul de ces deux rigolos.
Hans s'en tire avec un oeil gonflé, et de nouveaux points faits par André. Mais contrairement à Emma, André ne lui propose pas une sortie et il ne bat pas des cils.
- Docteur Grandier ? J'aimerais vous parler de Rosetta Sten...


Hans monte voir Rosetta avec la promesse qu'André passe à son tour dès qu'il le pourra. Sofia vient d'entrer dans la chambre de la jeune fille.
- C'est l'heure de la piqûre, Rosetta.
La jeune fille voit aussi Hans qui vient d'arriver.
- Bonjour, Melle Sten. Je suis Hans Fersen, vous vous souvenez de moi ? Le frère de Fabian.
- Fabian ! Comment va-t-il ?
- Je ne sais pas, je ne l'ai pas vu, mais dès que j'aurai fini ma garde j'irai lui donner de vos nouvelles. Sofia... Le médecin a-t-il dit quand elle pourrait rentrer chez elle ?
- Non. Tournez-vous, Rosetta.
Hans est en train de se concentrer en se disant que Rosetta est une patiente qui a besoin de soins, et pas seulement une jolie jeune fille seulement vêtue d'une blouse d'hôpital que Sofia s'empresse de retrousser.
- Hans !
- Mmm ?
- Hans ! Je veux que tu lui fasse la piqûre toi-même.
- Pourquoi ? C'est ton travail !
- Parce que je veux que tu surmonte tes phobies et que tu t'entraîne à accomplir des gestes thérapeutiques précis. Et sans lui faire trop mal.
- Bon, très bien.
- Alors je vais la maintenir immobile contre moi, ajoute Sofia en joignant le geste à la parole, les mains fermement appliquées sur les hanches de Rosetta.


Girodel contemple avec colère la bosse qui orne son frond. Il est furieux contre André qui lui a refilé Jojo L'Accordéoniste et Neunoeil Le Borgne. Ils l'ont insulté à qui mieux mieux. Neunoeil s'est même accroché à ses cheveux quand il a enlevé l'accordéon que Jojo avait enfoncé sur sa tête. Puis, avant de partir, le Docteur Germain lui a confié un patient à opérer. L'horreur suprême. Pour opérer ce patient, Girodel a été contraint de lui faire raser la tête. Le comble de l'inhumain. Girodel est membre honorifique de la société des amis des joyeux capilaires, et il a juré ne jamais toucher aux cheveux de quelqu'un. "Tu ne couperas ni ne raseras les cheveux d'autrui." Ce n'est pas sa main qui a tenu la tondeuse, mais il se sent coupable et se trouve mal. C'est pour cela qu'il a maintenant une bosse sur le front.


Le Docteur Monica Morangias vient d'arriver. Tout de suite, elle va voir Rosetta à qui Sofia vient de prélever encore du sang, comme l'a ordonné le Docteur Germain.
- Comment va-t-elle ?
- Bien, Monica, répond Sofia en retirant le garrot. Mais elle gémit toujours autant.
Et il y a de quoi ! Hans a dû s'y reprendre à trois fois avant de planter correctement l'aiguille, tout à l'heure.
- Ah, vous voilà, Docteur Morangias !
André et le Docteur François Jarjayes, de retour, sont entrés dans la chambre.
- Sofia, dit André, vous avez des patients qui vous attendent en bas, mais cela fait quatre fois aujourd'hui que je vous vois monter en médecine. Une fois ce matin, plus une fois une heure après, et la même chose maintenant. Je comprends enfin où est passé ma patiente, Melle Rosetta Sten.
André n'est pas très content qu'elle ait été confiée à deux chirurgiens bizarres, Monica et Germain, alors qu'elle ne nécessite aucun soin chirurgical.
- Sofia, sur votre insistance, j'ai permis qu'elle soit confiée au Docteur Morangias, mais c'est ma patiente. Docteur Morangias, il fallait me consulter avant d'ordonner le traitement que je vois inscrit là sur son dossier ! Et vous, Sofia, regardez donc ses veines : mais combien de fois l'avez-vous piquée avec des aiguilles ?
A son tour, François prend le dossier.
- Depuis son arrivée, Melle Sten a subi deux perfusions, une sonde urinaire, quatre prises de sang et deux injections. Melle Fersen, je crois savoir que c'est la petite amie de votre frère cadet, mais trop c'est trop. Ca suffit, on arrête ce traitement inutile, Mademoiselle se passera d'huîtres et au moins elle ne risquera pas de revenir avec un empoisonnement si l'un des ostréidés n'est pas frais. Je veux que vous restiez en bas où est votre travail.
Sofia est vexée, mais elle ne dit rien.
- Quant à vous, Morangias, et c'est valable pour Germain qui n'est pas là, je ne veux pas vous voir quitter l'étage de chirurgie. Vous vous occuperez des opérations programmées. Girodel et moi nous chargerons des traumas et des avis chir. Arrangez-vous avec les autres membres de votre équipe pour qu'il y ait toujours l'un de vous deux présents, puisque vous êtes les temps plein. C'est tout.
François s'en va. André dit à Rosetta qu'elle pourra rentrer chez elle lorsque les derniers résultats d'examen seront arrivés. Quant à Hans il a filé. Il ne tient pas à avoir d'ennuis avec sa soeur. Heureusement, elle est convaincue qu'il ne l'a pas dénoncée, en la privant du plaisir de "prendre soin" de Rosetta.


André a fini. Il quitte l'hôpital pour rejoindre Oscar. En sortant, il croise Emma Cémoi-Lareine qui arrive.
- Bon courage, Emma !
Elle en aura besoin, elle est encore de nuit. Heureusement que Hans a rendez-vous avec le psy, parce qu'elle n'aurait pas pu sortir avec lui, ce soir.
André et Oscar vont se ballader gentiment, mais main dans la main, quand même ! En bons camarades. Maintenant qu'André n'est plus l'externe d'Oscar, il compte bien en profiter. Il l'aime depuis le premier jour, même s'il a dû faire toutes ses corvées et subir son sale caractère.
Ce qu'ils n'ont pas vu, c'est que papa Jarjayes les a suivi et les espionne. Normalement, il devrait être à l'hôpital, mais il a réussi à se faire remplacer par le pauvre Girodel pourtant déjà victime d'une double garde mais qui n'a rien à lui refuser tant il espère que le patron devienne un jour son futur beau-papa. François se cache derrière des tas de buissons pour espionner Oscar et André. Il les suit toute la soirée, mais finalement pour pas grand chose.


Hans a croisé sa soeur. Elle est très vexée. Elle part dormir, puis tout va bien puisqu'elle rêve que Rosetta est tombée dans ses fleurs et qu'elle s'est mis dans épines de rose partout. Elle n'a pas oublié que "la petite" est fleuriste. Dans son rêve, Sofia et Hans lui enlèvent les épines une par une, puis Hans refait son vaccin anti-tétanique. Sofia jubile. Quel joli rêve ! Et puis Sofia sait qu'elle la reverra, puisqu'elle est la petite amie de Fabian.
L'ascenseur s'ouvre. Hans doit monter au troisième pour voir le psy. Il y entre alors que Rosetta en sort. Elle s'en va, elle rentre chez elle.
- Au revoir, Docteur Fersen, et merci.
- Ooh, c'est que... Je ne suis pas encore docteur... Peut-être nous reverrons-nous dans d'autres circonstances, Mademoiselle. Mon frère a beaucoup de chance de vous connaître.
Puis elle va à l'accueil en disant "Je m'appelle Rosetta Sten. Pouvez-vous m'appeler un taxi ?" et on lui répond "Vous vous appelez Rosetta Sten ou Untaxi ?"
Enfin, Hans, épuisé par sa double garde, s'étend sur le divan du psy, le Docteur Gustav Holstein-Gottorp. Il s'efforce de ne pas penser à ce qu'André a dit de lui. En fait, ils sympathisent tout de suite et Gustav lui fait des tas de sourire.
- Mettez-vous à votre aise, Hans Fersen ! Dites-moi tout !
- Voilà, docteur, j'ai des phobies.
- Fasciant ! Et quelles phobies ? Mettez-vous à votre aise, surtout ! Avez-vous froid ? Avez-vous chaud ? Faim ? Soif ? Un cigare ?
Et pendant deux heures, Hans raconte sa vie et ses phobies. Finalement, Gustav propose de tenter l'hypnose pour remonter dans ses vies antérieures.
- Nous pourrons peut-être trouver l'explication de vos phobies, mon cher.
Mais Hans se méfit.
- Je ne veux pas savoir d'où elles me viennent, je veux savoir les vaincre !
- Je vous laisse réfléchir, bien sûr, mais sachez que je serais ravi de vous aider et de vous hypnotiser.
Et Gustav lui fait un grand sourire.


Bernard sonne à la porte de Rosalie. Il attend quelques instant, mais elle est là, il entend du bruit dans l'appartement. Finalement, une Rosalie aux yeux rouges et gonflés ouvre la porte. Elle est en peignoir, un peignoir jaune qu'elle sert contre elle.
- Oh, Monsieur Châtelet... Je... Entrez, je vous en prie. Ne faites pas attention au désordre. J'ai passé mes nerfs sur tout ce que j'ai trouvé et les voisins m'ont demandée de faire moins de bruit. Ouinnnnnnnn...
Bernard entre, s'assoit sur le canapé, et accepte le thé qu'elle a préparé.
- Melle Lamorlière... Mon ami inspecteur vient de m'appeler. Il a trouvé un témoin de l'accident. Une demoiselle Rose Bertin qui tient un commerce à l'endroit où la tragédie s'est produite. Elle dit que c'est Mme Polignac qui...
- Oooh, merci, merci pour tout, merci pour tout ce que vous faites pour moi, Monsieur Châtelet !!
Bientôt, Rosalie, un peu apaisée, tombe endormie sur les genoux de Bernard qui n'osera pas bouger de la nuit.
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyMar 29 Aoû - 0:50

Épisode IV

Avec la participation de :
- Inspecteur Alain Lavigne
- Commissaire Orléans
- Bernard Châtelet
- Mme Boulainvilliers
- Mme Jarjayes
- Fabian Fersen
And :
Rosetta Sten


Début de matinée, quelques jours plus tard. Hans a enfin pu goûter à un repos bien mérité. Il a retrouvé toute son énergie, et il a l'impression d'avoir un peu moins de phobies depuis qu'il consulte le Docteur Holstein-Gottorp. La seule chose qui le tracasse, c'est qu'Emma a décommandé leur sortie, soi-disant pour voir une amie très chère. Enfin, ce soir, c'est dit, ils sortent ensemble. Cochon qui s'en dédit ! Tiens, voilà André.
Le Docteur Grandier donne ce matin l'impression d'avoir inhalé toute une bonbonne de gaz hilarant. C'est Oscar qui lui a appris la nouvelle. Son père a pris froid en les espionnant lors de leur sortie et il a dû rester au lit pendant 2 jours. Le pauvre Girodel s'en souvient, il a dû se taper toutes ses gardes, ça fait 5 jours qu'il n'arrête pas ! Heureusement, il va enfin pouvoir rentrer se faire un masque aux concombres parce que ce matin le Docteur Jarjayes père est de retour et il n'est pas content. Il est très vexé. Il aurait voulu aller travailler, même en se mouchant très bruyamement à longueur de jour-nez, mais sa femme l'a obligé à rester au chaud. Et contrairement aux apparences, elle n'est pas commode, Mme Jarjayes.
Il fusille du regard l'euphorique.
- Grandier ! Qu'est-ce que vous avez à ricaner comme ça ? 'm'ferait 2 jours, 2 !
Ce qui veut dire qu'André écope d'une double garde. Par contre, ce qui est bien, c'est que Hans échappe à la punition et à la corvée de devoir rester parce que son interne reste, comme ce qui était arrivé la dernière fois mais c'était l'inverse, parce que Hans a apporté un petit café à François.
- Merci, Fersen, vous êtes un bon garçon.
Heureusement, André n'a fait aucun commentaire.
Soudain, le Docteur Germain arrive, et lui non plus n'est pas content.
- Je peux savoir pourquoi je n'ai toujours pas le droit de donner des avis chir ici ?
C'est Oscar qui lui répond, parce que son père est parti au vestiaire.
- Vous êtes consignés comme les bouteilles, le Docteur Morangias et vous.
- Et jusqu'à quand ?
- Jusqu'à nouvel ordre. Point.
- Je ne vois vraiment pas ce que le Docteur Girodel vous trouve !
Et il s'en va furieux, la moustache hérissée. De toute façon, il a une appendisectomie qui l'attend.
- Drôle de bonhomme, dit Oscar à Hans. Venez, Fersen, je vais vous montrer quelqu'un de malade.
- Encore ? Mais il y a beaucoup de gens malades, ici !
Qu'il est perspicace !


André a permis à Oscar de lui emprunter Hans. Elle lui montre quelqu'un qui n'arrive pas à respirer. Sofia est là, elle aussi. Elle est toujours vexée depuis que François l'empêche de travailler avec Monica.
- Bien, Fersen, dit Oscar. Vous vous débrouillez bien, je vous laisse.
Puis une fois qu'ils ont fini, Hans et Sofia se plantent au milieu du couloir pour discuter des visites au psy. A un moment, Sofia tourne la tête et se lance dans une démonstration de la danse de Coppernic, connue de l'auteur seule de cette fic, qui consiste à plier les genoux en se mettant de profil et à montrer quelque chose du doigt.
- Lààààààààààà !!
- Hum ?
Hans voit arriver son frère. Il soutient une jeune fille qui sautille sur un pied.
- Mais... C'est Melle Sten !
Sofia est tellement contente qu'elle se met à sauter partout.
Rosetta a une cheville brisée, cette fois. Oscar est revenue et elle s'est mis à palper la cheville de la jeune fille, une jolie adorable petite cheville toute fragile. Rosetta pousse de petits cris chaque fois que les mains d'Oscar la frôle.
- C'est douloureux, Mademoiselle ?
- Oui, aïeeeeeeeeeeee !!
- Bien. Fersen ?
- Oui ? répond Fabian.
- Mais qui êtes-vous, vous ?
- Ben, Fersen...
- Ce n'est pas à vous que je parle ! C'est à l'autre !
- Moi ? demande Sofia.
- Non, l'autre !
Hans lève la main.
- Présent, M'dame !
Oscar pousse un gros soupir.
- Docteur, pas Madame ! Moi, c'est Docteur ! Grrrrrrr...
Puis elle se calme.
- Alors, que fait-on ?
- Une radio de la cheville.
- Oui, et on demande comment s'est arrivé. Je peux vous laisser ? Appelez-moi quand vous aurez la radio. En attendant, vous pouvez retrouver le Docteur Grandier, il a un abcès purulent à vous montrer.


Pendant ce temps, à l'accueil, l'inspecteur Lavigne est arrivé. Il vient mener son enquête sur l'accident et il veut interroger Emma.
- Le Docteur Cémoi-Lareine; je vous prie ?
- Ah non, ce n'est pas vous, ça !


Hans a expliqué très gentiment à Rosetta qu'il lui faudra sans doute un plâtre.
- Fabian ? Que s'est-il passé ?
- J'ai emmené Rosetta à l'opéra, hier soir. Nous avons vu "Orfeo ed Euridice", et tout d'un coup elle est tombée dans l'escalier à la fin du spectacle. Nous avons cru que ce n'était rien, elle disait que ça allait. Mais ce matin, quand, profitant de son jour de congé, je suis venu la chercher chez elle pour faire une promenade en traîneau, elle m'a dit qu'elle avait très mal, qu'elle ne pouvait pas marcher et que sa cheville était enflée.
- Je vois... Bon, tu peux rentrer, ce ne sera rien.
- Au revoir, Rosetta, j'espère vous revoir bientôt.
- Moi aussi, Fabian, je suis vraiment désolée de vous causer tous ces soucis.
C'est quand même leur 2ème sortie et aussi la 2ème fois que Fabian doit l'emmener à l'hôpital !
- Alors, Hans, interroge Sofia, tu sors avec Emma, ce soir ?
- Tu es bien renseignée. Oui, cette fois c'est pour de vrai.
Puis, sous l'influence de Sofia, Hans note plein d'examens à faire dans le dossier de Rosetta.
- Mais je suis obligé de le faire signer par un interne, je ne peux pas ordonner tout ça !
- Alors trouve Oscar, en général elle signe tout ce qu'on lui donne.
Alors Hans se promène dans le service en appelant "Docteur Jarjayes ! Hou-hou !" Mais c'est François qui répond.
- Que voulez-vous, Fersen ?
- Euh, juste un petit autographe, enfin, une petite signature sur ce dossier.
Mais François lit tout avant de signer n'importe quoi.
- Pourquoi tant d'examens ? Je suis sûr que vous avez noté bêtement ce que votre soeur vous a dit, mais votre soeur n'est pas médecin et de toute façon il n'y a pas besoin d'être médecin pour voir que cette ordonnance est idiote !
Hans blémit.
- Vous pouvez me dire pourquoi une fracture de la cheville nécessite un examen gynécologique ?
- Euh...
- Je vais lui parler, moi, à cette Sofia !
Je vous ai dit que François n'était pas de bonne humeur ?
- Sooooooooofiaaaaaaaa Feeeeeeeeerseeeeeeeeeeeen !! Qu'est-ce que c'est ?
- Un dossier médical, répond-elle en pleine possession de tous ses moyens.
Elle n'a peur de personne, Sofia, pas même du "général".
- Ca, je le sais, merci. Je vous suspends si vous continuez à faire du zèle avec cette patiente ! Soignez sa cheville et laissez-la tranquille ! Scrogneugneu !
Et Sofia lui tire la langue dans son dos. Puis finalement elle est contente parce que ses grimaces ont faire glousser doucement Rosetta.
Puis Hans va voir l'abcès purulent qu'André voulait lui montrer.


Ca y est ! Cette fois, l'inspecteur Lavigne a trouvé Emma. Il veut l'interroger sur la star qui est devenue son amie, celle pour laquelle elle a décommandé un rendez-vous avec Hans : Mme Polignacgnacgnac.
- Docteur Cémoi-Lareine ?
- Non, C.é.m.o.i.-L.a.r.e.i.n.e.
- Ben, c'est ce que j'ai dit, non ?
- Non, vous avez dit Cémoi-Lareine, alors je vous répond : non, Cémoi-Lareine.
- ...
- Oooh, peu importe, venez-en aux faits !
Et Alain qui n'a rien comprit à cette entrée en matière demande pourquoi Emma n'a rien demandé à Mme Polignac sur les circonstances de l'accident.
- Voyez-vous, Inspecteur avec un I majuscule, la malheureuse était affreusement choquée par cette tragédie tragique !!
Emma joint les mains et arrive même a en avoir les larmes aux yeux, si bien qu'Alain lui tend un mouchoir.
- Tenez. Il est propre.
Heureusement, quand même !
- Savez-vous que je pourrais vous mettre en garde-à-vue ?
- MOI ? Ooooh, mais, mais je...
Elle, Maria-Antonia dite Emma, dans une cellule ! Mais cet inspecteur a perdu la tête !
- Vous n'avez pas posé les questions que vous deviez poser quand il y a un accident aussi grave, surtout lorsque vous avez su que la victime était morte.
- Mais Mme Polignac est aussi une victime ! La pauvre chère avait une entaille au bras ! J'ai dû la recoudre ! Pourvu qu'elle ne garde pas de cicatrice ! J'aurais dû demander au Docteur Girodel, qui s'y connait en chirurgie esthètique, de le faire, mais j'étais si heureuse de m'occuper d'une si grande vedette !
- Ouais, vedette ! Vedette, comme une machine à laver, hein ! Enfin, ça ira pour cette fois, je vous laisse, de toute façon j'ai un témoin de l'accident. Mais attention à la prochaine fois ! Pensez que j'ai une paire de menottes et que je peux vous mettre en cage !
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyMar 29 Aoû - 0:50

Soudain, la radio d'une ambulance lance un appel. Papa Jarjayes est en ligne. On annonce l'arrivée de deux femmes brûlées. En fait, il y a aussi un couple qui va plutôt bien, mais quand François entend leur nom, il ordonne qu'on les envoie dans un autre hôpital. Par contre, le nom des deux femmes le met dans un drôle d'état. Tout le monde est prêt pour les recevoir. Il s'agit de Mme Boulainvilliers et de Mme Jarjayes, la femme de François et la mère d'Oscar.
- Bon, Grandier et Cémoi-Lareine, prenez Mme Boulainvilliers avec Sofia ! Oscar, tu vas m'aider pour ta mère avec Fersen.
- Ah non ! Fersen est nul, je ne veux pas qu'il s'approche de ma mère !!
- Bon, euh... Tant pis, fais descendre Germain, je lève la consigne, c'est automatique !
Chaque équipe se met en place, l'une dans une salle aux murs verts et l'autre dans une salle aux murs jaunes. Le cas de Mme Jarjayes n'a pas l'air très sérieux. Elle a juste quelques brûlures du 1er degrès sur les bras.
- Que s'est-il passé, Louise ?, demande François.
- Boulain' et moi, nous faisions une petite fête avec les Lamotte. Je crois que Jeanne a laissé brûler le gâteau.
- Quoioioioi ??????
Et François furieux contre sa femme parce qu'elle fréquente les Lamotte qu'il déteste. Même si Jeanne administre l'hôpital, il refuse de s'occuper d'elle, et c'est pour ça que Nicolas et elle ont attéri ailleurs.
- C'est quand même incroyable ! Louise, tu pactises avec l'ennemie sournoise !
- Papa ! Calme-toi, pense à ton coeur !
De toute façon, Louise va bien et elle hurle.
- De quoi j'me mêle ? J'fréquente qui j'veux, moi ! J'ai pas une Monica qui me fait du pied sous la table d'opération, moi !
- Monsieur a appelé ?, ironise Germain.
- Oui, mais finalement on s'en sort très bien sans vous ! Allez plutôt voir à côté.
Pour Mme Boulainvilliers, les choses sont plus sérieuses. Après les 1ers soins dispensés par André et Emma, pendant que Sofia se rend utile en ballonant, pendant que Hans regarde en essayant de tenir le coup malgrè l'odeur de brûlé qui sort de la dame, le Docteur Germain monte la patiente au bloc pour l'opérer en urgence car elle s'est déclenchée une hémorragie interne. François, qui en a marre des cris de sa femme qui va très bien, monte l'assister.


Au moment où il sort de l'hôpial, le téléphone d'Alain sonne avec une chouette sonnerie, "c'est à boire, à boire, à boire".
- Ouais, c'est quoi ?
- Eh, Lavigne de vin, cause correct à un supérieur !
Et on entend le commissaire Orléans qui tape sur son bureau.
- Allez, ramène tes fesses au commissariat de police. Et ne va pas au kinépolis comme l'autre fois !
Phil Égalité est très embêté et il fait d'ailleurs la tête qu'on fait quand on est embêté. Le témoin, Rose Bertin, a changé d'avis. Elle ne veut pas faire tomber Mme Polignac parce que c'est sa meilleure cliente. Elle prétend maintenant qu'elle ne se souvient de rien. Et comme
elle est têtue comme un âne, rien n'y fait.
- Je sais ce que je vais faire, s'écrie Phil.
- Quoi ?
- Je vais interdire à p'tit Louis-Phil d'aller dans son magasin !
Alain est consterné.
Une heure après, Alain va voir Bernard au Versailles Tribune. D'abord dégoûté, le jeune homme a une lumineuse idée.
- Alors c'est en journaliste que je ferai tomber sa réputation ! Je vais écrire une article à sensation sur la popo ! Je vais enquêter, mais je suis sûre qu'elle a quelque chose de pas très nette !
- Mais, toi c'est les chiens écrasés !
- Ca sera la star écrasée, cette fois !!
Et Bernard fait un gros rire sadique.


En réa, le Docteur Germain regarde Mme Boulainvilliers qu'il vient d'opérer avec François. Pour l'occasion, il se sont un peu réconciliés parce qu'ils ont fait des merveilles, à eux deux. Mme Boulainvilliers va survivre. François n'aurait pas aimé avoir à dire à sa femme que son amie était morte. Mme Boulainvilliers a inhalé beaucoup de fumée, mais ses brûlures vont guérir et surtout l'hémorragie interne a été réparée. Pour l'heure, elle a un tube dans la gorge, mais le plus dur est derrière elle.
- Docteur Germain, pourrez-vous lui envoyer le Docteur Girodel, d'ici quelques jours ? Il saura réparer les cicatrices, il est vraiment très doué.
- Bien sûr. Je me suis toujours demandé pourquoi ce garçon ne s'était pas spécialisé en ésthètique, d'ailleurs.
François ne répond pas. A vrai, dire, Girodel était prêt à sacrifier une carrière qui aurait été brillante pour pouvoir rester proche d'Oscar. Mais il n'était pas trop tard. Si un jour il comprenait qu'il n'avait aucun chance, il pourra enfin prendre sa carrière en main. Mais François, lui, voulait encore croire que son rêve finirait par se réaliser. Girodel serait son gendre.
- Le Docteur Girodel s'estime plus utile ici, dit-il à Germain. Il s'efforce d'aider le plus de monde possible, et il s'efforce de réparer les victimes d'accidents, au lieu de lipposucer les stars. C'est un excellent chirurgien.
- Il verra Mme Boulainvilliers dès que celle-ci aura été extubée.


Sofia a accompagné Rosetta à la radiologie. Elle a tenu à rester avec elle.
- Vous n'aurez pas mal, Rosetta, pas mal...
Puis elle l'a ramenée sur son lit.
Hans appelle Oscar, la radio est faite, la cheville est cassée.
- Alors faites un plâtre, Fersen. Vous en avez déjà fait ?
- Oui, le Docteur Grandier m'a montré.
- Parfait. Sofia, venez avec moi. Je veux que vous preniez la température de l'un de mes patients.
Et Hans reste tout seul pour faire le plâtre de Rosetta. Après un temps de silence, la jeune fille lui adresse quelques mots.
- Alors Mademoiselle Sofia est votre soeur ?
- Oui... J'espère que vous ne lui en voulez pas pour l'autre fois. Ce n'est pas une mauvaise infirmière, mais elle fait parfois trop de zèle.
Il ne va tout de même pas lui dire qu'elle plaît à sa soeur !
- Oh non, elle est très gentille, mais moi je suis si douillette...
Les mains de le plâtre, Hans préfère changer de sujet.
- Comment avez-vous rencontré notre frère ?
- Je suis fleuriste dans une petite boutique qui s'appelle "Aux jolies fleurs". C'est à côté de l'opéra.
- Oui, je vois très bien, j'ai bien souvent vu cette boutique, mais j'y ai toujours trouvé une vieille chouette à l'intérieur, si vous permettez l'expression.
Rosetta rit.
- C'est sans doute Mme Noailles, ma patronne. Je ne suis que son employée, et depuis peu de temps. C'est une vieille chouette, c'est vrai, elle n'est pas très gentille avec moi. Votre frère est entré dans la boutique il y a quelques semaines, puis il est revenu. Le souper d'huîtres, c'était notre 1ère sortie. Aïîo !!
- Pardon ! Votre cheville est douloureuse, mais le plâtre est fini. Je vais vous donner une béquille. Vous devriez vous reposer avant de retourner travailler. Si vous le souhaitez, je parlerais à votre méchante patronne.
- Merci, mais je vais me débrouiller.


Voilà Bernard devant la luxueuse demeure de Mme Polignac, une prodigieuse villa avec piscine comme à Beverly Hills. Impossible d'y pénétrer à cause des alarmes et des chiens. Mais par contre il réussit à s'introduire par la porte de service en se déguisant en domestique, parce que la star a plein de gens pour la servir. Elle est sortie, ça tombe bien. Il commence à fouiller des meubles dans sa chambre et il a de la chance parce que personne ne le voit faire.
Soudain, Eurêka, il trouve un truc qui lui semble louche. Mais en le lisant, la révélation est si incroyable qu'il refuse de la publier. Sa conscience l'en empêche. Il remet tout en place et il s'en va par où il est venu.


Oscar est au chevet de sa mère qui doit rester la nuit en observation. Elle change les pansements sur ses petites brûlures.
- Vraiment, Oscar, ton père est impossible ! Jeanne et Nicolas Lamotte sont des gens très
bien !
- Si tu le dis, maman...
- Mais oui, je le dis ! Ils font des fêtes fantastiques !
- Tu as fait attention ?
- Oui, oui, oui. Pas plus de deux verres, promis. Tu dois me croire sur parole. Tu es ma fille.
- Moi non plus je ne les apprécie pas trop, mais bon... C'est la gestion de Mme Lamotte qui est assez bizarre. Et puis elle a presque forcé papa à engager cette Monica Morangias. C'est un bon chirurgien, mais elle est assez étrange. Et son mari, ce John Francis... J'espère ne plus jamais le revoir.
Puis François arrive. Il s'excuse pour s'être énervé au sujet des fréquentations de sa femme. Pour se faire pardonner, il a téléphoné à l'autre hôpital pour demander des nouvelles de Jeanne et Nicolas. Ils sont en pleine forme !


Hans a fini. Il a appelé un taxi pour ramener Rosetta chez elle. Il a dit au revoir à sa soeur en salle de repos. Il s'apprête à sortir avec Emma. Justement, la voilà qui passe.
- Docteur Cémoi-...
- Aaaaaah, Fersen, je vous cherchais ! Je ne peux pas sortir avec vous, ce soir, je suis désolée, mais je dois dîner avec mon amie, Mme Polignac. Elle m'attend déjà depuis un moment, je
file !
Il n'a même pas eu le temps de placer une parole. En plus, tout le monde le regarde.


Bernard sonne chez Rosalie.
- Le témoin a changé d'avis. J'ai cru alors pouvoir mettre la main sur un scandale, mais je n'ai rien trouvé.
Mieux vaut mentir, parfois. Mais la pauvre Rosalie s'effondre en larmes dans ses bras. Pourtant, elle se remet assez vite.
- Alors je vais retourner travailler avec plus de coeur encore que d'habitude. Je veux que maman soit fière de moi. Et elle le sera. Aidez-moi, Monsieur Châtelet, apportez-moi votre soutien.
- Vous l'avez.
Et doucement, les lèvres de Bernard croisent celles de Rosalie...
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyDim 3 Sep - 14:26

Épisode V

Avec la participation de :
- Charlotte Polignac
- Mme Polignac
- Docteur Gustav Holstein-Gottorp
- Bernard Châtelet
- Fabian Fersen
And :
Rosetta Sten


Nous sommes au matin du 24 décembre ! Comme tous les ans, le Docteur Morangias boude. Elle déteste Noël et vient toujours travailler pendant la nuit du 24 au 25. Hélas, sa présence est assez néfaste pour les malheureux obligés de travailler eux aussi. Comme le Docteur Girodel, par exemple. Il a dit que si ce n'était pas pour être avec Oscar il préférait être à l'hôpital, et c'est ce qui lui arrive. Au départ, François l'avait invité malgrè les protestations d'Oscar, mais quand le Docteur Germain a fait dire qu'il était malade, papa Jarjayes s'est défilé, il n'a pas voulu se sacrifier, alors il a expédié Girodel au boulot à sa place. Une équipe du tonnerre, Girodel et Morangias !
Pour l'heure, Girodel a rangé ses jolis instruments chirurgicaux contre une échelle. Il met des décorations partout, et il a même proposé de chanter quelques cantiques. Bien sûr, ce n'est pas du goût de tout le monde.
- Girodel ! crie Monica, Mais étrangle-toi avec tes guirlandes !! Pendant que tu y es, accroche-toi des boules de Noël dans les cheveux !
Vous voyez ? Elle n'aime pas Noël, Monica. Par contre, celui qui est content, c'est Hans ! Il avait peur de devoir rester, mais finalement il est libre jusqu'au 26 ! C'est le cadeau d'André. Quant à Emma, elle est en vacances, elle avait beaucoup de shopping à faire.
C'est le jour du retour de Rosalie. Elle ne veut pas rester seule chez elle avec le sapin. Elle aime autant venir aider les gens. Bernard lui a bien proposé de rester avec elle, mais elle a refusé. Elle a un peu peur de ce qu'elle ressent pour lui. Tant pis, elle dormira sur place la nuit de la Nativité.
- Bonjour, Mademoiselle Rosalie, dit Hans.
- Bonjour.
- Je vous présente mes condoléances, je n'ai pas pu encore vous... Enfin... Comment a été l'enterrement ?
- C'était très beau, très émouvant. Excusez-moi...
Elle préférerait éviter les mines compatissantes et les mots gentils. Elle se dirige rapidement vers la salle de repos, au moment où François en sort.
- Aah ! Rosalie ! Je suis heureux que vous soyez de retour parmi nous, mais je veux que vous vous teniez éloignée des traumas, au début.
- Oui, Docteur.
- Je suis vraiment désolé.
- Merci.
Bah... Il est bien gentil, papa Jarjayes.

Et le Docteur Jarjayes père a bien fait, parce qu'arrive la fille de Mme Polignac, Charlotte, complétement shootée à on ne sait pas trop quoi. Il y a là André, Oscar, Hans et Sofia. Heureusement qu'on n'a pas besoin de Girodel parce qu'il s'est emberlificoté dans ses guirlandes et le voilà comme qui dirait ligoté sur son échelle. Rosalie se charge de le libérer.
Hans est heureux d'être allé parler au Docteur Holstein-Gottorp, parce que sinon il se serait senti très mal.
- Attention, elle va vomir ! crie Oscar.
Et André tourne vite Charlotte sur le côté pendant que Hans se pousse un peu pour ne pas se
salir. C'est véritablement Oscar qui prend les choses en main.
- On fait une recherche de toxiques et on apporte le charbon !
Ca s'active, autour de Charlotte.
- Mais qu'est-ce qu'elle a pris ? demande Hans.
En fait, des petites pilules de toutes les couleurs, c'est ce que révèle les analyses. Le charbon est passé et semble faire effet. Et puis Sofia a trouvé ses papiers sur elle.
- C'est Charlotte Polignac ! Je savais bien que sa tête me disait quelque chose ! Elle était à la fête d'Eddie Barclay, cet été, j'ai vu sa photo dans un magazine people chez le coiffeur ! Ah si Emma avait été là, elle nous l'aurait dit tout de suite !
En attendant, elle ne va pas bien. Oscar décide de l'intuber, et elle veut que Hans apprenne.
- Fersen ! Viens là !
André s'approche à son tour, il veut le guider lui-même.
- Tu cherches la glotte, tu fais attention à ne pas lui casser les dents, tu passes le tube, et tu retires le guide. C'est facile, à toi !
- J'ai rien compris !
Mais finalement, la première intubation de Hans est une réussite. Même Oscar l'a félicité !
Il est content, Monsieur Fersen.


Girodel, libéré par Rosalie, a trouvé un costume de Père Noël et il s'est déguisé avec. Il a mis un pantalon rouge avec des bottes noires, une grosse ceinture avec une boucle dorée et une veste rouge, mais pas de bonnet pour ne pas écraser ses cheveux. Par contre, il y a glissé une feuille de houx. Très décoratif. Il y a même des petits qui ont crié "T'es pas le vrai Père Noël !" Il a aussi mis une fausse barbe, même qu'Oscar a tiré sur l'élastique et que ça lui a fait mal au menton. Même qu'il faisait "Mmmm ! Mmm ! Mmmm !" Maintenant, il se promène avec un gros sac mystérieux. Pour se changer les idées, Rosalie a bien voulu jouer les Mères Noëls, et ils sont allés faire le tour du service pédiatrique.


Tout d'un coup, dans l'après-midi, Hans se dit qu'il a l'impression de revivre cent fois la même journée. Il voit arrivé son frère avec une jeune fille qui ne va pas bien.
- Tiens, encore Melle Sten, commente André. Alors, qu'est-ce que c'est ?
- En fait, explique Fabian, on a fait une promenade en traineau, et...
Et là Rosetta se met à tousser comme quelqu'un qui va cracher ses poumons.
- Ca m'a l'air d'une simple mais vilaine bronchite, Fersen, je te laisse te débrouiller. Moi, j'ai d'autres trucs qui m'attend, mais tu n'oublies pas de me faire signer le dossier.
On installe Rosetta, et là Hans se met à l'ausculter avec son stéthoscope après avoir soufflé dessus parce qu'il est froid. Il y a un sifflement.
- Dites-moi, Melle Sten, je croyais que vous deviez vous reposer à cause de votre cheville cassée ?
Elle rougit.
- Oui, mais Fabian m'a emmenée avec sa voiture et après j'ai sautillé jusqu'au traîneau.
- Mais vous deviez rester chez vous.
- Je n'ai pas pu rester chez moi. Depuis l'autre jour, j'ai dû aller travailler avec ma cheville parce que Mme Noailles n'a pas accepté que je sois chez moi alors que c'est Noël et qu'il y a beaucoup de fleurs à préparer.
- Mais alors, cette promenade... ?
Elle baisse les yeux. Quand elle fait cela, elle est vraiment mignonne, se dit Hans.
- J'ai menti. Je lui ai téléphonée ce matin en disant que j'étais très malade. Je préférais me promener avec Fabian. J'ai honte, je suis punie, maintenant.
Hans pousse un gros soupir.
- En tout cas, vous allez rester dormir ici cette nuit.
- Mais pourquoi ?
- Parce que... Euh... Parce que je le veux, voilà !
Sofia approuve.
- Vous avez forcé sur cette fracture, et vous sifflez. Juste une nuit. je sais, c'est celle de Noël, mais...
- C'est sans importance.
- Bon. Sofia, prend sa température.
Elle sourit.
- ... dans l'oreille !
Sofia est déçue.
- ... Fabian, je peux te parler, une minute ?


Mme Polignac arrive. On lui a téléphoné pour lui dire que sa fille avait avalé l'armoire à pharmacie, enfin juste deux ou trois trucs, car elle va bien. Oscar vient de l'extuber, et elle est en train de lui dire de parler avec le Docteur Holstein-Gottorp qui va bientôt venir la voir.
- Oooh, ma petite Charlotte !! Que s'est-il passé ?
- Je ne veux pas te voir, maman, laisse-moi ! C'est à cause de toi, tout ça !
- Mais...
Oscar aimerait bien en savoir davantage. Elle sort avec Mme Polignac.
- Alors, Madame ?
- Des gens mal intentionnés lui ont raconté l'accident. Ils lui ont dit que j'allais finir en prison. Je pense que Charlotte imagine son avenir fichu. Elle a toujours voulu être une vedette comme moi. Elle est bien jeune, mais je l'ai emmenée à des fêtes. Je suppose que tout cela lui a tourné la tête. Maintenant, elle ne supporte pas l'idée d'être éclaboussée par un quelconque scandale avant qu'elle ne soit devenue une star.
- J'avoue que j'ai du mal à comprendre.
- J'aurais aimé que le Docteur Cémoi-Lareine la réconforte, mais tant pis.
- Elle est en congés.
- Je sais. Nous sommes devenues bonnes amies.
- Vous devriez attendre un peu avant de parler à votre fille. Pour le moment elle est hostile, mais nous avons un bon psy, ici.


Hans a une discussion sérieuse avec Fabian, un peu à l'écart.
- Jusqu'où as-tu l'intention d'aller ?
- Comment ?
- Tu sais très bien ce que je veux dire, je connais tes trucs. les huîtres, l'opéra, tout ça. Est-ce que tu aimes Melle Sten ou est-ce que tu veux seulement coucher avec elle lors de la prochaine sortie ?
- Tu sais bien que je ne peux pas ce soir, nous allons souper ensemble, Sofia, toi, et moi.
- Ne te dérobe pas. Si ce n'est pas ce soir, ce sera à la prochaine sortie, j'ai raison, n'est-ce
pas ?
- Et pourquoi un tel intérêt ? Je te rappelle que ce n'est pas la première fois que tu me vois avec une fille !
- C'est que... C'est que... C'est que... C'est que je crois que Melle Sten ne s'y attend pas, voilà.
- Ecoute, si ça t'amuse de jouer les grands frères protecteurs, vas-y, mais si c'est parce qu'elle te plait, alors dis-le, et alors je te la laisse. Je commence à en avoir assez de devoir l'emmener à l'hôpital à chaque fois que nous sortons.
- Mais tu es méchant, toi, quand tu t'y mets !
- Ecoute... je ne veux pas rompre la veille de Noël. Je lui parlerai plus tard. Maintenant, je vais m'en aller.
- Alors tu l'abandonnes ?
- Je crois en fin de compte qu'elle voit en moi une belle amitié, mais qu'elle n'est pas amoureuse.
Hans regarde partir son frère, ne sachant que penser.
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Rosetta von Fersen


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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyDim 3 Sep - 14:26

Girodel saute partout dans les couloirs.
- Mes cadeaux ! Qui veut mes cadeaux ? Ho-ho-ho !!
Et il voit Oscar.
- Oscaaaaaar ! Le Père Noël a un cadeau pour vous !!
Sans même prendre la peine de lui répondre, elle ouvre le paquet, et dedans il y a une grande
photo de Girodel encadrée en doré. Une photo où il sourit de toutes ses dents. Avant qu'elle puisse dire quelque chose, André, qui espionne Girodel, a rappliqué avec un petit paquet tout bossu et très mal ficelé.
- C'est mon cadeau de Noël !!
Et c'est un collier de nouilles qu'André a fait lui-même !!
- C'est magnifique, je n'ai jamais rien eu d'aussi beau !!!!!!!!!!!!
Et elle embrasse un André médusé à pleine bouche, et sous les yeux d'un Girodel traumatisé.


André, encore étonné mais charmé par le baiser, revient auprès de Rosetta. Il a approuvé les médicaments que Hans lui a prescrit. Il lui lit l'ordonnance et il lui explique les posologies. Il lui dit aussi qu'on va la monter dans une chambre à l'étage où elle sera plus tranquille. Heureusement, le Docteur Morangias, qui est en pétard comme nous le savons, est très occupée en chirurgie. Elle ne viendra pas l'embêter.
- Vous n'avez pas de température, mais par contre, ajoute-il, vous êtes un peu déshydratée. Nous allons vous réhydrater. Sofia, je veux que vous posiez une perfusion à Melle Sten.
- Chic ! Euh, je veux dire, oui, Docteur !
C'est tout juste si Sofia ne se met pas à exécuter une petite danse.


La nuit vient de tomber. Il faut croire que le Docteur Holstein-Gottorp ne s'est pas montré convaincant. Le temps qu'il aille psychanalyser Rosalie qui s'est confié à lui, et voilà que Charlotte Polignac arrache sa perf et se sauve sur le toit. Immédiatement, tout le monde est sorti sur le parking, alerté par les cris de Mme Polignac.
- Mon Dieu, mais c'est horrible ! s'écrit Rosalie, qui arrive en courant avec Gustav.
La police n'est pas arrivée, mais quelqu'un de mal intentionné à cru utile d'appeler la presse. Bernard est là, mais en voyant Rosalie, il décide de faire grève et il laisse le soin aux autres de couvrir "l'évènement".
- Euh, ce n'est pas bien, Charlotte, crie Gustav dans un porte-voix qu'il a trouvé mystérieusement par terre. Il y a toujours d'autres solutions, descendez de là ! Enfin, descendez, mais sans sauter ! Descendez par où vous êtes venue !
Long moment de silence. Charlotte tient dans sa main l'une des roses de Noël que Girodel a accroché un peu partout. Elle ne porte que sa blouse, elle est pieds nus.
- Charlotte, appelle Gustav, tout va bien, vous n'avez que des amis, ici !
On entend pleurer Mme Polignac.
-Charlotte, continue Gustav, nous voulons vous aider !
Soudain, quelque chose attérit à ses pieds. La rose de Noël.
- Charlotte !! Ne faites pas cela, vous voulez qu'on en parle ? Soyez raisonnable !
De loin, on entend les sirènes des voitures de police.
- Charlotte !!
Mais Charlotte saute dans le vide. Très vite, Bernard presse Rosalie contre lui. Un long moment passe. Oscar a prononcé le décès. On entend les hurlements de Mme Polignac. Puis très vite chacun retourne travailler. Il le faut bien. Même extrêmement choqués. Oui, c'est la nuit de Noël, bientôt, mais ce n'est pas pour cela que tout est rose.
- Rosalie... Je vous raccompagne chez vous, murmure Bernard.
Elle ne répond pas mais elle le suit. Elle a un dernier regard pour Mme Polignac qui sert le corps fragile de Charlotte contre elle avant qu'on ne l'emporte. Rosalie ne se serait pas cru capable d'éprouver une telle compasion, une telle pitié pour celle qui avait renversé sa mère avec sa ferrari, sans même se retourner...


Hans ne sait pas encore que Charlotte est morte. Ayant fini sa garde, il était monté dans la chambre de Rosetta pour voir si elle allait bien. Il veut lui dire qu'il ne revient que le 26, mais qu'elle sera déjà sortie. Elle pourra rentrer chez elle dès le lendemain matin avec son ordonnance et ses médicaments. Il voudrait aussi lui parler de Fabian, mais il ne sait pas trop comment s'y prendre. Il décide finalement de ne rien lui dire.
- Mademoiselle Sofia m'a apportée des bonbons, lui dit-elle.
En effet, il y a un énorme paquet de bonbons avec un ruban doré sur la petite table. Hans constate aussi que Sofia n'a pas pu s'empêcher de lui souhaiter un joyeux Noël en l'embrassant, car la joue de Rosetta est couverte de rouge à lèvres.
- Je reconnais bien là sa gentillesse... Je vous ai apporté un cadeau, moi aussi, pour vous consoler de devoir passer la nuit ici.
Rosetta sourit. Elle l'a vu enlever vite fait l'étiquette du cadeau où était écrit "Pour Emma, la plus belle des doctoresses." Elle est très touchée.
- Ce n'est pas grand chose, je l'ai trouvé à la boutique de l'hôpital.
- Oooh, mais c'est magnifique !!!
Hans est content. Il avait eu comme un doute. Il adore les romans, mais il a pensé tout à coup qu'Emma préférerait sans doute quelque chose de plus frivole. Il y a pensé suffisement tôt pour acheter autre chose plus dans son style, des pantoufles fantaisies à têtes de dauphins qu'il lui offrira le 26, au retour de sa blonde.
- C'est un roman qui se passe au XVIIIème siècle, Melle Sten. C'est l'histoire du chirurgien du régiment croate à la Cour de Louis XVI. Il tombe amoureux d'une jolie Comtesse, vous verrez, mais elle est déjà mariée...
- Merci, Monsieur Fersen. Je n'oublierai jamais votre geste...
Puis Hans s'en va. Il rentre chez lui où la dinde de Noël l'attend avec son frère et sa soeur. Ses parents et sa soeur aînée lui ont promis qu'ils viendraient l'année suivante...


Et à la fureur de Monica Morangias, on entend Girodel se lancer dans une imitation de Sinatra en pleine opération :

Oh, the weather outside is frightful
but the fire is so delightful
and since we've not place to go
let it snow, let it snow, let it snow !

It doesn't show signs of stopping
and I brought some corn for popping
the lights are turned way down low
let it snow, let it snow, let it snow !

When we finally say good night
how I'll hate going out in the storm
but if you really hold me tight
all the way home I'll be warm.

The fire is slowly dying
and my dear we're still goodbying
but as long as you love me so
Let it snow, let it snow, let it snow !
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyJeu 7 Sep - 18:50

Épisode VI

Avec la participation de :
- Inspecteur Alain Lavigne
-Commissaire Orléans
- Bernard Châtelet
- Rose Bertin
- Mme Polignac
- Mme Grandier
- Nicole Leguay-Oliva
And :
John-Francis Morangias


Triste matinée d'hiver. Triste matinée où l'on met en terre Charlotte Polignac. Emma a tenu à être présente pour soutenir son amie. Elle n'était pas là au moment du drame, mais son émotion a été très vive. Bernard est venu. Non pas en journaliste, au contraire il a refusé que la presse approche du cimetière. En tant que détenteur d'un secret ; le secret qu'il n'a pas pu dévoiler à Rosalie. Le commissaire Orléans est là aussi. L'affaire Polignac, il s'en était chargé à la demande d'Alain. Maintenant, quelle raison a-il de retenir cette femme éprouvée ? Avant de se rétracter, le témoin de l'accident qui avait tout déclenché avait dit vrai, la mort de Mme Lamorlière était un accident. La conduite de Mme Polignac était à blâmer, mais sa souffrance présente était bien réelle. Le petit groupe quitte le cimetière. Emma accompagne son amie jusque chez elle.
- Je vais partir, Emma, lui dit-elle...

Au Versailles County, c'est l'effervescence. Pourquoi donc ? Y a-t-il des polytraumas ? Même pas. Seulement une vieille dame armée d'un parapluie qui asticote tout le monde.
- Andréééé !! Andréééééé !! C'est grand-mèèèèèèère !!!!!!
Mais comme André est introuvable, elle continue à vociférer.
- Puis-je vous aider, Madame ? propose Girodel dans son pyjama de chirurgien fraîchement repassé et encore propre.
- Galopin ! Galopin ! Vous êtes le frisé ! Vous êtes le galopin !
- Pardon ?
Girodel est perplexe. Il croit qu'elle a vraiment besoin d'aide.
- Veuillez attendre qu'un médecin puisse vous voir, Madame, moi je ne peux pas, je...
- Normal, vous êtes le frisé incompétent !
- Pas du tout, mais je dois aller voir mes patients de chirurgie, et ...
- Vos patients sont de moins en moins patients, n'est-ce pas ?
Puis le Docteur Germain arrive à son tour, se demandant pourquoi Girodel ne monte pas avec lui.
- Madame ?
- Le vilain moustachu ! Le vilain moustachu ! Je veux parler au patron, moi ! Le Docteur, euh... Jar-jar, c'est bien ça ?
- Docteur Jar-jar ? Oooh, vous voulez dire Jarjayes, sans doute !
- C'est Jarjayes, Grand-mère...
André a accouru, avec tout le bruit qu'elle faisait !
Hans arrive à son tour. Il a fait un rêve bizarre, pendant la nuit. Il a rêvé de matelas roses et de matelas bleus avec des couronnes, et du psy, Gustav Holstein-Gottorp. Il sautait sur les matelas, il se roulait dans tous les sens en ricanant bêtement, il faisait le mort, et puis il bondissait en faisant "wouaapppp !!" Bref, du grand délire. Et puis Hans imaginait Mme Jarjayes en train de donner son signalement à la police. Évidemment, il est hors de question d'aller raconter un truc pareil pendant l'une de ses séances ! Pour l'instant, il a retrouvé ses esprits, mais en se réveillant il était complétement euphorique et il ricanait bêtement lui aussi. En attendant, voyant André avec une vieille dame, il s'approche pour proposer son aide.
- Docteur Grandier... Madame...
Grand-mère allait frapper André avec son parapluie mais l'arrivée de Hans l'interrompt.
- Je te présente ma grand-mère, Fersen. Grand-mère, c'est Hans Fersen, mon étudiant.
- Oh, le Suédois de mon petit-fils ! J'étais un train d'expliquer à ce chenapan qu'il devait faire son travail correctement au lieu de touner autour de la fille du Docteur Jar-jar. Venez à la maison, jeune homme, il y aura toujours une tranche de cake pour vous.
Et André de s'arracher les cheveux. Comment grand-mère s'avait-elle cela, il ne le savait pas, mais il soupçonnait Girodel de lui avoir envoyé une lettre anonyme avec des lettres découpées dans un journal et un petit sourire en coin.
- Bon, je m'en vais, mon petit André, mais je veux que tu t'occupes de près de Monsieur Fersen parce que c'est ton travail, et ne le gâche surtout pas ! Jeune homme, si André est négligent, vous me le direz, surtout !
Et Grand-mère s'en va aussi vite. Hans a bien envie de rigoler, mais il se retient.
- Hum, Fersen, ma grand-mère est adorable, mais elle cache bien son jeu...


Bernard vient d'arriver, il est venu voir Rosalie.
- Bonjour...
- Bernard... Je n'ai pas eu la force d'aller à l'enterrement. C'était trop dur de voir cette femme qui m'a pris maman, mais qui souffre tant aujourd'hui.
Plus que jamais, Bernard est bien décidé à garder son secret.
- Rosalie, je veux que vous sachiez que je ne suis pas allé à l'enterrement pour écrire un article. Mon boss, Charles Comtedartois, m'a d'ailleurs passé un savon, à ce sujet, mais cela m'est égal.
- Oui, je sais Bernard.
Rosalie l'attire tout contre elle, sollicitant un baiser comme celui qu'il lui a donnée un soir.


Au milieu du couloir, alors que tout le monde s'affaire autour de lui, on trouve Hans, planté là, le regard dans le vide en direction de la porte des admissions. André s'en aperçoit et lui demande à quoi il joue.
- Vous allez voir, Docteur Grandier. Dans quelques instants, nous allons voir arriver mon frère avec Melle Sten malade ou blessée.
- Tu crois ?
- J'ai l'impression que la même scène se répète.
- Mais pourtant elle n'est pas revenue depuis Noël !
- C'est juste... Oooh, regardez, la porte va s'ouvrir ! 1...2...3, et...
Mais non, c'est quelqu'un d'autre ! Rosetta n'est pas là, cette fois. D'ailleurs, vous l'avez vu au générique, vous ? Nous, non.


Un par contre qui est au générique et qui est là, c'est John-Francis Morangias. Vous pensez qu'il cherche sa femme Monica et bien pas du tout. C'est Oscar, qu'il cherche, et c'est pour cela qu'il rôde dans les couloirs. Heureusement, le Doc Jar-jar ne l'a pas vu, parce que sinon ils se seraient battus. La seule fois où ils se sont parlés, ça a donné quelque chose dans le genre "Astérix en Corse". Le Doc Jar-jar a dit "elle te plaît pas, ma fille ?", John Francis a répondu "mais si elle me plaît", et là ça a été terrible, parce que Jar-jar a hurlé "Ah, elle te plaît, ma fille ?????!!!!!!" Mais non, là les deux hommes ne vont pas se croiser. Malheureusement, il ne trouve pas Oscar non plus parce qu'il s'est fait aggriper par le col par Madame.
- John-Francis Morangias ! Je t'y prends ! Tu cherches encore Oscar !
- Euh...
- Répond !
- Je...
- Silence ! Bavard !
Elle a son petit caractère, Mme Morangias. C'est pour ça qu'elle s'entend si bien avec Jeanne Lamotte. De vraies matonnes, ces deux-là. Mais John-Francis sait aussi se faire autoritaire, parfois. En général, c'est avec tout le monde, mais parfois aussi avec sa femme.
- Toi tu as longtemps cherché le père Jarjayes, moi je cherche la fille, et laisse-moi tranquille !
Alors pour le surveiller, Monica propose le truc ultime.
- Tu aimerais une promenade romantique à la morgue ?
- A...avec du phormol ?
Et là John-Francis est tellement content qu'il oublie complétement Oscar. Monica interpelle Germain et lui demande de la remplacer au bloc avec Girodel.


Alors qu'elle fait des pansements, Rosalie aperçoit Emma, tout en noir des pieds à la tête, qui vient de revenir de chez son amie. Elle a la figure tout allongée, mais c'est vrai qu'elle n'a pas vraiment eu l'occasion de rigoler. Rosalie est un peu ennuyée, elle ne sait pas si elle doit lui dire quelque chose ou pas. Emma sait parfaitement que son amie a écrasé Mme Lamorlière, et elle a peur qu'elle lui rétorque un truc du genre "heureuse d'être vengée ?" Rosalie choisit de ne rien dire. Puis elle entend Emma dire à Oscar que Mme Polignac a quitté la ville et qu'elle ne reviendrait peut-être pas, en tout cas pas avant un bon bout de temps.
Rosalie n'a pas trop le temps de se poser d'autres questions existentielles car il y a de l'agitation. Alain vient d'amener son patron Orléans qui s'est pris une balle à l'épaule. D'une façon très bête, en plus. En revenant de l'enterrement, il est allé chez un petit marchand de spiritueux et il s'est fait braquer. C'est le monsieur du magasin qui lui a tiré dessus parce qu'il n'y voyait pas trop clair et qu'il l'a confondu avec le type cagoulé.
- Aaaaaaaaaahhhhh !!!!!!!
- Allez, quoi, courage, chef, c'est qu'une petite ba-balle de rien du tout !!
Orléans arrête de crier pour s'énerver sur Alain.
- Mon petit Lavigne de vin, ça fait mal, et si tu ne disparais pas de ma vue je t'en met une
aussi !
- On se calme ! crie Oscar.
- Oui, aaaaaaaaaaaaahhhhhhhhh !!!!!!!!!


Hans est parti en courant chercher des compresses pour André qui a des tas de gens à recoudre parce qu'il y avait un concours de tartes et que des tas de gens se sont coupés en coupant les parts de tartes. Il aperçoit Sofia recroquevillée dans un coin avec un air tout triste. De temps en temps, elle pousse de gros soupirs de 3 mètres de long.
- Eh bien, Sofia, que t'arrive-t-il ? Toi qui est toujours enjouée, tu m'inquiètes...
- Je m'ennuie.
- Tu t'ennuies ? Mais ce n'est pas possible, regarde tous les gens qui attendent, il y a de quoi faire, quand même !
- M'en fiche. Je n'ai pas vu la petite depuis le 24 décembre.
Ca y est, ça la reprend, Rosetta lui manque.
- Hans... Tu crois qu'elle aurait osé aller dans un autre hôpital ? Ce serait très mal de sa part !
- Mais...
- Tu dis que Fabian l'a abandonnée ? La pauvre petite doit être très malheureuse. Je veux la consoler !
- Je crois que tu te fais ton film, là ! Laisse-la tranquille et retourne plutôt voir ton médecin légiste avec ses boyaux en bocal !
- M'en fiche pas mal, tiens ! M'en fiche, m'en fiche, m'en fiche !
Sofia boude. Et puis on entend André crier.
- Fersen ! Et mes compresses, c'est pour aujourd'hui ?
Hans y va en courant, et en même temps François Jarjayes hurle de son côté après Sofia.
- Sofia Fersen, z'avez pas entendu quand je vous appelle ? M'frez 2 jours, 2 ! Z'avez compris ?
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyJeu 7 Sep - 18:50

Alain est en train de parler avec le monsieur des spiritueux qui est venu avec sa carabine. Par contre, le gars à la cagoule s'est sauvé, mais heureusement Alain est le champion des portraits robots. Il a dessiné (très mal) un type avec une cagoule sur la figure, il a écris à côté "je suis un bandit, ho-ho-ho, arrêtez-moi !" et il a placardé ça partout, même sur les arbres. Alain est drôlement fier de lui, et il est sûr que le chef le félicitera pour cette initiative.
- Et vous, comment avez-vous fait pour tirer sur le commissaire Orléans ?
- C'est facile, j'ai fais comme ça !
Et là le gars commence à pointer sa carabine sur des tas de gens. Les gens crient et se jettent par terre.
- Oh, je vois, c'est très bien, et maintenant vous allez me la donner, n'est-ce pas ?
- Bien sûr, de toute façon j'en ai plein d'autres, des comme ça !
André en a fini avec les gens du concours de tarte, mais il a encore quelqu'un à recoudre. Même que la dame n'arrête pas de commenter les points qu'il fait. Il est en train d'en découdre avec elle !
- On ne peut pas dire que ce soit de la haute-couture, jeune homme.
En fait, c'est Rose Bertin, le témoin récalcitrant de l'accident, et elle est là parce qu'elle s'est entaillée avec ses ciseaux de couturière.
- Melle Bertin, mes points sont solides, c'est tout ce qu'on leur demande.
- Je n'aime pas la couleur du fil.
Il y en a, ils devraient se recoudre soi-même !
- Ah-ah !! Comme on se retrouve !!
C'est Alain qui a aperçut Melle Bertin et qui vient de tirer le rideau.
- Vous, inspecteur !
- Eh oui ! J'ai bien envie de vous coffrer pour entrâve à enquête. Le chef ne voulait pas, mais pendant qu'il est au bloc, je crois que je vais m'amuser un peu...
Et Alain s'installe et il se menotte à Melle Bertin.


Oscar, Hans et Emma, qui essaye de se changer les idées, s'amusent à savoir lequel à le plus de frères et soeurs.
- Toi, Fersen, dit Oscar, tu as une soeur et un frère, c'est ça ?
- En fait, nous sommes 4. Notre soeur aînée Hedda est restée en Suède.
- Moi j'ai 5 soeurs, nous sommes donc 6 !
Mais c'est Emma qui gagne.
- Ne vous fatiguez pas, moi j'ai 15 frères et soeurs.
- La vache, s'écrit Hans, à Noël, ça doit en faire, du monde autour de la dinde !
Puis un ivrogne arrive. Oscar s'approche, mais quand elle le voit, elle le refile à Hans.
- Fersen, c'est pour toi !
Et elle met une claque sur la tête de l'ivrogne.
- Mais, Oscar, c'est moi, John-Francis ! Je me suis déguisé en ivrogne pour te voir !
Monica l'a laissé sans surveillance pour aller enlever la balle d'Orléans, et voilà John-Francis qui prend une douche à la vodka pour voir Oscar ! Comme c'est romantique !!! Hans ne manque pas de ressource. Il va trouver sa soeur.
- Sofia, je veux que tu laves ce type.
Mais Sofia le connait, puisque Monica est sa meilleure amie.
- Je vais la chercher, elle ne va pas être contente.


Oscar n'est pas de bonne humeur après ça.
- Je n'ai pas de temps à perdre avec ces bêtises !
Effectivement, elle a autre chose à faire. Une prostituée maltraitée l'attend.
- Comment vous appelez-vous ? Enfin, votre vrai nom...
- Nicole Leguay-Oliva.
- Je peux vous soigner, Nicole, mais vous avez aussi besoin d'aide. Il y a un inspecteur très gentil qui est là, aimeriez-vous lui parler ?
Comme la petite accepte, Oscar, après avoir soulagé les brûlures de cigarette qu'elle a partout, l'emmène voir Alain. Stupéfaite, elle le trouve menotté à Melle Bertin !
- Mais...
- Euh...
André fait un air genre "j'y suis pour rien."


A l'étage de chirurgie, ça chauffe. Monica, qui en a fini avec Orléans, est en train de passer un savon à John-Francis.
- ... Et c'est une honte ! ... Et c'est n'importe quoi ! ...
- Oui, ma reine des cimetières...
Mais très vite comme toujours Monica retrouve sa bonne humeur.
- Mon vénéneux adoré, tu aimerais voir une opération ? Pour de vrai ?
John-Francis a l'air content.
- Avec des tripes ??????
Mais le Docteur Germain n'est pas d'accord.
- Et puis il sent la vodka, en plus !
John-Francis, furieux, devra se contenter de la passerelle d'observation derrière d'épaisses vitres.
Un peu plus loin, Girodel se brosse avec François Jarjayes. Il s'en ai fallu de peu que Jar-jar aperçoive John-Francis ! Il a bien entendu hurler, mais il a cru que c'était un patient récalcitrant qu'on allait opérer. Tous les deux se préparent pour arranger Mme Boulainvilliers.
Elle s'est bien remise de l'incendie, mais elle a de vilaines cicatrices, et Girodel s'y connait en esthètique. Bien sûr, il aurait pu l'envoyer à de vrais chirurgiens esthètiques, d'autant plus que Mme Boulainvilliers a les moyens (d'ailleurs il y a des gens qui l'ont surnommée "tout va très bien, Mme la Marquise"), mais Girodel veut se mettre encore plus en valeur devant son futur (ex ?) beau-papa. Mme Boulainvilliers est la meilleure amie de la mère d'Oscar. C'est aussi pour ça que Jar-jar vient aider Girodel, parce qu'il en a assez de subir les hurlements de Madame, à la maison, qui se plaint qu'il ne fait jamais rien pour lui faire plaisir.


Hans a fini. Mais il ne rentre pas chez lui. Il va voir Emma qui est toujours bouleversée. C'est leur 1ère sortie, ils vont se promener. Hans n'a pas encore pu lui offrir son cadeau de Noël parce que la mort de Charlotte n'a pas rendu les événements propices à ce genre de choses.
- Docteur Emma...
- Oh, Fersen, appelez-moi Emma, je vous appelerai Hans, allons...
- Euh, Emma, je ne sais pas si c'est le moment, mais j'ai un cadeau pour vous.
Les pantoufles à têtes de dauphins sont vraiment mignonnes.
- Ooooh, Hans !!!
Emma sourit pour la 1ère fois de la journée !
- Elles sont ravissantes !!
Ils sont entrés dans un parc. Emma s'assoit sur un banc, défait ses bottines pour mettre les pantoufles.
- Regardez ça !! ... Regarde ça, Hans ! Ooh, tu m'as fais un très beau cadeau !
Et dans une froide soirée d'hiver, Hans et Emma s'embrassent longuement, serrés l'un contre l'autre...
- Je t'aime, Emma...


André est fourbu, il rentre enfin chez lui. Quelle journée ! Alain avait perdu la clef des menottes, il a dû aller chercher des pinces pour le libérer, lui et Melle Bertin ! Pour se remettre, il est allé boire un petit verre avec Oscar, après.
- C'est à cette heure que tu rentres, polisson ?
- Grand-mère ! Mais...
Eh oui, grand-mère s'est installée chez lui avec sa petite réserve de vin !
- Mais comment es-tu entrée ?
- Galopin ! Tu sais bien que j'ai toujours des épingles à chignon ! C'est facile de forcer une
serrure !
- Mais... la porte...
- Je ne suis pas une sotte, André, je l'ai refermée, après.
Puis il regarde le vin. Ce n'est quand même pas Grand-mère qui a braqué le magasin de spiritueux, quand même ? Angoisse !!
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyMar 12 Sep - 18:28

Épisode VII

Avec la participation de :
- Inspecteur Alain Lavigne
- Docteur Gustav Holstein-Gottorp
- Mme Grandier
- Diane Lavigne
- Antoine "Tony" Saint Just
- Jeanne Lamotte
- Nicolas Lamotte
And :
John-Francis Morangias


Oscar et André arrivent au travail en même temps, ce matin. Mais il n'y en a pas un qui soit de meilleur humeur que l'autre. Pourtant, ils ont passé la soirée ensemble et Oscar a même entraîné André dans un hôtel !! Tout a bien commencé, André a fait preuve d'initiatives et d'une mâle assurance, mais les choses se sont gâtées quand il a vu la culotte d'Oscar. Sur la culotte d'Oscar, il y a écrit "Docteur Jarjayes" car sa mère a toujours peur qu'elle égare ses vêtements partout. Quand André a vu ça, il s'est senti très mal. Il a vu la tête de papa Jarjayes et là il n'a pas pu continuer. Alors ce matin, Oscar est furieuse.
- Toi, je te retiens, vraiment ! N'importe quoi, mais enfin qu'est-ce qui t'as pris ?
- Mais, Oscar, c'est que... je suis timide, voilà !
- Tu t'es enfuis en hurlant ! Je ne te plais pas, c'est ça ?
- Mais...
Papa Jarjayes aussi est de mauvaise humeur.
- Oscaaar, te voilà, dévergondée !!!!!! Tu as vu à quelle heure tu es arrivée à la maison ?????
Puis il se tourne vers André.
- Je suis sûr que tout est de ta faute à toioioioioi !!!!!! Tremble !!!!!!!!!!!!!!
- Mais j'ai rien fait, m'sieur, enfin, Docteur !
- Oui !!! Il n'a rien fait !!!!!!!! Et il le dit, en plus !!!!!
Et comme André vient de s'esquiver, elle hurle.
- Gros nul !!!!!
- Calme-toi, Oscar, mon enfant...
Papa Jarjayes est en version gentil, maintenant.
- Le Docteur Girodel n'aurait pas été aussi goujat...
- M'en fiche !!!!!!
Voilà une journée de travail qui commence dans la joie et la bonne humeur !!!!!!!!!!!!!!!!!!


Hans est déjà arrivé, mais il est épuisé. Il a eu plus de chance qu'André car lui il a passé la nuit à faire des folies avec Emma qui s'est très vite remise du départ de son amie Mme Polignac. Aujourd'hui, la différence, c'est que lui est de garde alors qu'elle ne va arriver qu'en fin d'après midi. En arrivant, il est allé se coucher en salle de suture, dans l'illusion qu'il pourrait peut-être dormir sans qu'on le remarque. Peine perdue !!! Mais se n'est pas André qui va le tirer de là, c'est papa Jarjayes soi-même, qui a la mauvaise idée de se pencher sur Hans et de lui mettre la main sur l'épaule pour le secouer.
- Oooh, Cémoi-Lareine, oooh, Cémoi-Lareine !
Hans en garde un très bon souvenir ! Et là, il ouvre les yeux au moment où il allait embrasser papa Jarjayes sur la bouche !!!!!!!
- Aaaaaaah !!!!!!!!!!
Papa Jarjayes est de nouveau en version qui rigole pas.
- C'est fini de parler le océmoilarène ? Debout, Fersen, sinon z'aurez de mes nouvelles !!!!!
Alors Hans se lève péniblement et il s'assomme au passage avec une potence à perfusion.
-Aïïya !!!!
Et papa Jarjayes poursuit sa tournée pour voir s'il n'y a personne d'autre à réveiller. A l'arrière-plan on aperçoit Oscar qui a retrouvé André et qui lui hurle dessus.


Caché derrière un gigantesque bouquet de fleurs qu'il a ramassé dans un cimetière, l'inspecteur Lavigne fait son entrée. Il est venu voir Orléans qui va bientôt pouvoir sortir de l'hôpital. Finalement, il change d'avis et ne va pas le voir quand il aperçoit de loin quelqu'un qu'il n'a pas vu depuis longtemps, sa petite soeur adorée, Diane !!
- Diane !!!!!
Alain en a lâché le bouquet, ce qui va provoquer un accident quand papa Jarjayes va glisser dessus et se casser la jambe ! Pendant qu'Alain embrasse sa soeur, on voit à l'arrière plan Oscar, Rosalie, et André qui ramasse papa Jarjayes et le principal concerné qui crie
- Bougre d'inspecteur à la noix !
Et puis s'adressant à André
- Me touche pas, toi !
Alors André, qui ne veut pas faire d'histoire, lâche, et papa Jarjayes devenu trop lourd retombe sur sa jambe cassée. Heureusement Hans arrive à la rescousse et ils emportent papa Jarjayes loin de l'endroit où les gens attendent parce qu'il commence à crier des choses que nous refusons de rapporter.


Après cet "incident" qui a attiré un nombreux public, Alain aperçoit le type qui accompagne Diane.
- Diane, tu es venue avec lui ...
- Oui, Alain, je te présente Antoine Saint-Just, dit Tony. C'est mon petit ami.
Pour l'heure, on ne voit pas très bien le Tony en question parce qu'il a réussi à se coincer un seau sur la tête.
- Sans commentaire...
André va se faire une joie de sortir le seau, mais Alain, finalement, préférait Tony avec.
- Salut, mon gars !
- Humf, 'lut.
Mais Alain veut faire un effort pour faire plaisir à sa petite soeur : il lui sert la main !
- Ooh, comme vous voilà déjà bons amis !!!! Allons dîner tous ensemble, ce soir !!!!!!!!!!!!!
Alain n'est pas très content, mais bon... C'est bien parce que c'est Diane.


En se promenant innocemment dans les couloirs, Hans a subitement dû faire face à des gens qui n'étaient pas contents, et ça il n'aime pas du tout.
- Hep, vous ! Sur votre blouse, il y a écrit Fersen, comme l'infirmière, là-bas ! Vous êtes de la famille ?
- Euh, oui, c'est ma soeur, pourquoi ?
- Aaah !!!!!!! Ah-ah !!!!!
Et là Hans apprend que des tas de patients font les frais de la mauvaise humeur de Sofia et qu'elle fait exprès de piquer à côté pour pouvoir recommencer.
- Je vais lui parler, ne vous inquiètez pas !
- Oui, hein !


Pendant ce temps, Grand-mère cherche André partout, attention !!


Quand Sofia est de mauvaise humeur, il faut beaucoup de diplomatie pour l'approcher. Mais normalement Hans arrive à la calmer.
- Sofia... Il y a des gens qui...
- Haaannnnss !!!!!!! Ca me rend malade de ne pas voir la petite !!!!!! Ca fait des jours et des
jours !!!!!!
Et elle se met à taper du pied.
- Et Fabian qui refuse de me dire où elle habite !
- Encore cette obsession ?
Hans s'est bien gardé de lui dire chez quel fleuriste Rosetta travaille, mais il se doute que bientôt Sofia va y penser. Elle est capable de faire le tour de tous les fleuristes de la ville pour la trouver.
- Je ne comprends pas ! Avant elle tombait gentiment malade ou bien elle se blessait, et elle venait ici et je pouvais m'occuper d'elle, mais maintenant plus rienenenen !!!!!!
Et finalement Sofia tombe dans les pommes.


Au premier étage, le Docteur Germain est dans un état de joie indescriptible. Il vient d'apprendre que papa Jarjayes s'est cassé la jambe ! Pour fêter ça, il a courru s'acheter un cigare et maintenant il veut que Girodel l'allume.
- Pourquoi ? Vous ne pouvez pas le faire vous-même ?
- Mon petit Girodel, si je vous demande du feu, c'est parce qu'au cinéma le héros fait toujours comme ça ! Il demande à un quidam.
- Je savais bien que vous êtiez un gangster !
Girodel prend une boîte d'allumette qu'il a toujours sur lui au cas où papa Jarjayes en aurait besoin, et Girodel a toujours sur lui des tas de choses dont papa Jarjayes pourrait avoir besoin.
Mais Girodel est bouleversé. Papa Jarjayes s'est cassé la jambe, quelle horreur !!! Il doit à tout pris aller le voir en bon futur gendre ! Il est tellement distrait qu'il ne fait pas attention à l'allumette, jusqu'à entendre un "Aïïïïeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!! Crétin !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
Germain a la moustache qui flambe !!! Girodel, jamais à court d'idées, lui jette à la figure le contenu de la bouteille d'eau qu'il tenait à la main. Heureusement que ce n'était pas de la
vodka !! Quand Germain retourne à l'intérieur de l'hôpital (parce qu'il faut aller dehors pour fumer, hein, et vous voyez comme c'est dangereux ??), il est trempé et il lui manque une moitié de moustache. C'est papa Jarjayes qui rigolerait, s'il le voyait !!


Enfin laissée tranquille par les grognements de son père, voilà qu'Oscar aperçoit John-Francis aux admissions, l'oeil aux aguêts !! Alors elle ruse : elle prend un dossier médical au hasard, elle se le met sur la figure, et elle passe. Il ne l'a même pas reconnu. Sauf que Monica est arrivée, qu'elle a appelé "Docteur Jarjayes !" et qu'Oscar a tout lâché.
- Mais c'est Oscar !!! s'écrit John-Francis.
- Et zut !!
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyMar 12 Sep - 18:29

De son côté, André est en train de se faire passer un savon par Grand-mère.
- Galopin ! Tu as découché cette nuit ! Où étais-tu ?
- Euh... Pas devant tout le monde, Grand-mère, allons ailleurs.
- Ah oui, allons ailleurs ! Comme cette nuit, tu es allé ailleurs !
Quelle honte pour le pauvre André ! Et en plus elle agite un dangereux parapluie. Mais très vite Grand-mère se calme parce qu'elle vient d'apercevoir Hans.
- Jeune homme !!
Hans vient d'aller voir Sofia qui a repris ses esprits et qui est mieux disposée.
- Oooh, Madame Grandier !!!!!
- Ce soir, je vous invite chez André ! D'ailleurs il est d'accord !
- Moi ?
- Oui, toi !
André râle un peu mais bon...
- Merci, Madame, dit Hans, pas gêné de jouer les piques-assiettes, car il en profite pour caser qu'il a une soeur un peu triste, en ce moment.
- Alors emmenez-la !!
Quel cauchemar, pour André ! Un dîner avec sa Grand-mère, Hans et Sofia !


Quant à Monica, elle essaye de persuader John-Francis de laisser Oscar tranquille.
- Tu m'as moi qu'est-ce que tu veux de plus ???
- Mais, mon ange...
- Bon, moi je vous laisse, je vais voir mon père et sa jambe.
Quelle erreur de dire ça !! Monica saute sur l'occasion !
- Ooooh, le Docteur Jarjayes s'est fait quelque chose ???? C'est opérable ?????
Elle en bave !!
- Non, juste une jambe cassée, mais...
Bien qu'un peu déçu, Monica se précipite pour voir papa Jarjayes au lit avec un plâtre, et John-Francis vient voir aussi ! Pauvre François ! Et comme tout se sait très vite, Jeanne Lamotte en personne arrive à son tour pour voir ! Ca n'arrange pas l'humeur de papa Jarjayes, tout ça !


Hans vient de se souvenir qu'il avait décidé de se faire hypnotiser par le Docteur Holstein-Gottorp !! Mais il aura le temps d'y aller et ensuite d'arriver chez André pour le plat de résistance.
- Rosalie...
- Oui, je sais, Hans, je dois vous accompagner chez le psy, tout à l'heure, je n'ai pas oublié.
- Peux-tu dire à Sofia que je serai un peu en retard ce soir ? Elle comprendra.
Et ensuite Hans est content parce qu'il voit arriver Emma !! Un coup de chance qu'elle prenne la garde du soir, sinon il n'aurait pas pu concilier tous ses rendez-vous ! Il est toujours très occupé, Hans.


Jeanne, après avoir bien rigolé au chevet de papa Jarjayes, et après avoir signé son plâtre avec Monica et John-Francis, s'en va voir Girodel avec Nicolas qui la suit comme un petit chien.
- Docteur Girodel !!!!!!!!! Vous avez fait des merveilles avec mon amie Mme Boulainvilliers !! Vous l'avez presque rendue jolie grâce à votre opération !!!!!!
- Merci, Mme Lamotte, vous me flattez.
Et Girodel fait un sourire ultra-bright.
- Nicolas mon poussin a des boutons sur la figure, je voudrais que vous le soigniez.
- J'ai des boutons, répète Nicolas.
- Oui, mais moi je suis un chirurgien, pas un dermato.
- Allez !!!!!!!!!!!
- Oui, allez !!!!!!!!!!!!!
Girodel n'en a rien à faire, de Nicolas, mais Jeanne sort l'arme ultime.
- Docteur Girodel... C'est un ordre du Docteur Jarjayes père...
- Oooooh, c'est vrai ??
- C'est vrai, répète Nicolas.
Et Girodel est tellement pressé de se faire bien voir qu'il en oublie que Jar-jar déteste les
Lamotte !


François est très agacé d'être au lit avec un plâtre stupide ! Et voilà qu'il entend de drôles de bruits dans la chambre voisine, c'est d'un pénible ! Il trouve le moyen de se mettre dans un fauteuil roulant pour aller voir. Il ouvre la porte, et là... tadam !! Il surprend Hans et Emma !!!!!
- Quoioioioi ?????????????
Emma pousse un grand cri, mais Hans n'a même pas entendu !!
- Hans... Le Docteur Jarjayes est là juste derrière toi...
- Aaaaah !!!!!!!
Et ils se cassent la figure tous les deux, emmêlés comme ils le sont ! Et dire qu'ils sont montés au 1er pour être tranquilles !!
- Z'aurez de mes nouvelles ! promet papa Jarjayes !!
Et il retourne se coucher, tandis que Hans aide Emma à avoir l'air décente pour retourner travailler.


C'est le soir des dîners tartes ! Alain qui se retrouve avec Tony Saint-Just pour faire plaisir à Diane, et maintenant André qui doit se coltiner sa grand-mère et aussi Sofia qui se lance dans le récit des âneries monumentales qu'elle a fait quand elle était petite ! Il faut bien passer le temps en attendant Hans ! Par contre, elle a appris qu'il avait été surpris avec Emma, et c'est ce qui lui a rendu sa bonne humeur. Sofia adore les scandales !!


Rosalie accompagne Hans chez le psy pour la séance d'hypnose. Comme il se méfie il tient à ne pas être seul avec Gustav, et comme Rosalie le connait...
- Monsieur Fersen, s'écrit Gustav avec un énorme sourire sur la figure, entrez, entrez !!
D'abord, Gustav veut faire un essai pour voir si ça marche. Quand Hans est en transe, il lui dit
- Et quand je claquerai des doigts vous m'embrasserez à pleine bouche !
- Mais qu'est-ce que c'est que cet ordre idiot ? s'insurge Rosalie.
- C'est juste pour voir si ça fonctionne !!
Et effectivement, ça fonctionne ! Voilà Hans qui embrasse Gustav à pleine bouche !
- Oooooooh !!!!!!
Rosalie se met à rougir comme une pivoine, puis elle rappelle Gustav à l'ordre.
- Vous voyez, ça marche, continuons !
Hans a bien fait de se faire accompagner par Rosalie ! Au moins, elle surveille !! Cette fois, il se fait vraiment hypnotiser pour ce qu'il est venu chercher, l'origine de ses phobies. Et là, dans ses vies antérieures, il voit des choses si épouvantables qu'il pousse des cris terribles.
- Arrêtons-là, dit Gustav.
Mais au moins Hans sait d'où lui viennent ses phobies !! Au moment où il dit au revoir à Rosalie, il lui demande en quoi a consisté le test.
- Euh... Il vous a demandé de faire le poirier.
- C'est tout ?
Puis Hans va dîner chez André et il arrive au moment où Sofia en est à ses blagues qu'elle faisait à son petit frère. André est consterné, mais Grand-mère s'amuse beaucoup. Et Grand-mère et Sofia arrosent joyeusement leur rencontre.


Le plan final de l'épisode, c'est Girodel au chevet de papa Jarjayes en train de jouer les futurs gendres dévoués...
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyVen 15 Sep - 15:25

Épisode VIII

Avec la participation de :
- Inspecteur Alain Lavigne
- Diane Lavigne
- Mme Noailles
- Louis Glouton
- Max Robespierre
- Mme Grandier
-Docteur Gustav Holstein-Gottorp
- L'Ours
And :
Rosetta Sten


C'est encore un de ces jours où Monica est en pétard. Non, ce n'est pas Noël, mais elle est énervée quand même. Ce n'est pas à cause de John-Francis, il s'est calmé. De temps en temps il fait une petite crise obsessionnelle sur Oscar et puis il l'oublie pendant des mois. Non, Monica est furieuse parce qu'elle doit travailler avec Girodel. Elle voulait prendre un congé pour se promener dans les catacombes avec John-Francis, mais non elle a dû rester à cause de François et de Germain qui ne sont pas là. François est chez lui avec son plâtre. Il n'est pas de bonne humeur comme on peut s'en douter, et avec Mme Jarjayes ça fait des étincelles, du genre "c'est trop chaud" puis "c'est trop froid" et finalement "tu n'as que te le faire cuir tout seul, ton poisson !" avec le coup de poêle qui va avec. Quant à Germain, il a dit qu'il reviendrait quand il aura eu son rendez-vous en institut de beauté à cause de sa demi-moustache cramée. Il n'a pas pensé qu'il pouvait la raser et attendre qu'elle repousse. Le Docteur Germain est en fait un grand coquet, même s'il n'est pas très beau, et là ça s'appelle être indulgent.


Un autre qui enrage, c'est André. Il arrive entouré de Grand-mère et de Sofia !! Ces deux-là, il n'a pas réussi à s'en défaire de la soirée. Le malheur pour lui c'est que Grand-mère adore Sofia qui a une aussi bonne descente qu'elle. Elles ont bu toute la nuit pour savoir laquelle allait tomber en premier. Celui qui est tombé, c'est André, mais il ne participait pas au jeu. Lui, il était simplement fatigué.
- André, crie Grand-mère, nous avons bien ri, cette nuit !
- Mmm...
- André, crie Sofia, nous allons recommencer, hein ?
Et elles se mettent à rigoler toutes les deux. Puis Sofia aperçoit son frère qui lui a réussi à s'esquiver de la petite fête pour aller dormir et elle va le rejoindre. Un peu plus, et il dormait avec André pendant que ces deux idiotes faisaient n'importe quoi. Sofia partie, Grand-mère ne lâche pas André.
- C'est une femme comme ça qu'il te faut !
Aïe-aïe-aïe !! André se sent venir une migraine... Et là Grand-mère aperçoit Oscar.
- Ah !! La voilà, celle-là !! Oooh, regarde !
Oscar est en grande conversation avec Girodel. Elle rigole, elle se passe la main dans les cheveux, elle danse d'un pied sur l'autre.
- Ho-ho-ho !!
Grand-mère jubile, André est vexé. Il a peur qu'Oscar ne fasse exprès de sortir avec Girodel uniquement pour qu'il le sache et par dépit à cause de l'affaire de la culotte.
- André, je rentre, et ce soir je vais inviter à dîner ma future bru, ho-ho-ho ! J'adore cette
Sofia !!
André n'a plus qu'à avaler un grand verre d'aspirine.


Sofia a trouvé Hans, mais elle s'est vite énervée parce que son frère est en pleine scène de ménage avec Emma. En arrivant, Hans a trouvé Rosalie en larmes dans un coin, en cachette. Malgré tout l'amour de Bernard qui est maintenant son petit ami, elle souffre encore de la mort de sa mère. Hans l'a consolée, et là il voit arriver Emma avec un petit air nostalgique. Il va pour l'embrasser, et elle se met à lui parler de "cette gentille Mme Polignac" qui lui manque tant !! Alors Hans lui a dit de ne pas compter sur lui pour ce soir.
- Hans ! Tu me laisses tomber parce que Rosalie pleure ? Mais tu n'as qu'à sortir avec elle, si tu préfères !!
- Et toi, il faudrait savoir un peu qui tu veux : moi ou ta fichue copine Polignac, la "popo,
you !!"
Hans imite la Polignac dans son dernier clip. Elle s'est fait écrire un tube monstrueux par un type pas net qui s'appelle Charles Comtedartois et qui est le patron de Bernard. A ses heures perdues, Charles Comtedartois se prend pour un auteur et encore pire pour un compositeur et il nous sort des trucs comme le popo-you, une espèce de danse ridicule où la Polignac pousse de petits cris. Emma n'a pas aprécié la performance ironique de Hans. Pourtant, Hans se débrouille plutôt bien pour se déhancher en poussant de petits cris. A croire qu'il a dansé le popo-you tout l'été ! Et on en vient aux mots.
- Crétin !
- Idiote !
Et là Sofia arrive et elle s'énerve contre Emma parce que quoi qu'il arrive et même sans savoir la raison de la dispute elle prend toujours la défense de son frère.
- Chipie !
Comme Emma a un peu peur de Sofia, elle fait celle qui se retire avec beaucoup de dignité.


Pendant ce temps, André voit partout Oscar avec Girodel. Même qu'elle lui fait des sourires narquois du genre "t'as vu, André ?" !!


Sofia ne pense plus à Emma, elle saute de joie ! Elle vient d'apercevoir Rosetta !! Sofia raffole de la petite. Elle ne peut pas résister à ses joues roses et douces, il faut absolument qu'elle l'embrasse pour fêter son retour. Rosetta, tout étonnée d'avoir encore du rouge à lèvres partout, la voit ensuite la saisir par la main et l'entraîner dans une salle d'examen en s'écriant
- Nous allons voir ce qui ne va pas !! Nous allons faire des examens !! Viens, Hans !!
- Euh...
- Mais je vais bien, je suis juste venue parler à votre frère !
- Oooh, mais vous avez peut-être quelque chose de caché ?
- Je vous assure que tout va bien, lâchez-moi, voyons, Mademoiselle Sofia !
Sofia est toute déçue. Elle fait une moue de dépit. et elle les laisse dans l'idée de faire enrager André. Hans, lui, pousse un soupir et conduit Rosetta en salle de repos pour qu'elle puisse lui parler à son aise. La jeune fille s'asseoit et garde les yeux baissés.
- Vous vouliez me voir, Melle Sten ?
- Oui... Fabian ne veut plus de moi. Il me l'a dit. Je lui ai dit non quand il a voulu... euh...
- Il ne vous a pas forcée au moins ?
- Non, non. Il a été très gentil. Il voulait m'embrasser... sur la bouche, vous voyez ?
Rosetta est rouge comme une pivoine, Hans en est tout surpris.
- Alors je suis triste et je culpabilise un peu parce que je ne veux pas que votre frère soit malheureux. Il a dit qu'il vallait mieux que nous ne nous voyons plus parce que je le vois comme un ami ou un grand frère alors que lui ne voulait qu'une aventure.
Hans sourit.
- Ne soyez pas triste, Melle Sten. Vous avez fait ce que vous pensiez être juste. Je pense que Fabian va très bien.
- J'espère qu'il aura plus de chance avec sa prochaine aventure, comme il dit.
Hans lui sourit encore une fois. Fabian lui avait dit qu'il avait un souper d'huîtres avec une belle inconnue, ce soir.


Nouvelle tentative d'Alain pour aller voir Orléans !!
- Bonjour, Melle Lamorlière ! Je cherche mon chef, où est l'ascenseur pour aller à l'étage ?
- Oooh, vous n'avez pas de chance...
Alain se méprend en voyant la mine défaite de Rosalie.
- Oooh, il est mort ???!!!
Et le quiproquo continue !
- Vous avez l'air bien triste, Melle Lamorlière, cela vous a fait tant de peine ? Vous le
connaissiez ?
Mais Rosalie se demande pourquoi il s'imagine qu'Orléans est mort. Puis Oscar s'en mêle.
- Qui est mort ?
- Mon chef, dit Alain sur un ton mi-content mi-triste.
- Quoi, votre chef est mort ? Girodel ! Le commissaire est mort !
Girodel arrive à son tour, il a passé son temps à suivre Oscar.
- Oooh, il est mort ?
- Qui est mort ? demande André qui suit Girodel parce qu'il suit Oscar.
- Si vous parlez du vieil enquiquineur, intervient Monica, il est en convalescence chez lui et je crois qu'il est furieux contre vous, Lavigne ! Attention à son retour !
Tout le monde, plus ou moins déçu, retourne à ses occupations.


Rosetta, rassurée par Hans, s'en va. Elle doit retourner travailler avant que Mme Noailles ne la gronde encore une fois. Subitement, alors qu'elle allait franchir les portes de l'hôpital, elle se trouve nez à nez avec un patient qui s'est échappé du cabinet du Docteur Holstein-Gottorp. C'est un grand brun ténébreux super costaud avec d'épais sourcils qui se ballade dans les couloirs depuis un bon moment en criant "Je suis un ours !!" Comme il y avait des tas de trucs à faire, personne n'a fait attention à lui. Puis Gustav est arrivé en disant qu'il le cherchait. L'Ours, tout à ses instincts, saute sur Rosetta qui pousse un cri de frayeur, il l'embrasse à pleine bouche un peu sauvagement, il lui donne un grand coup de langue dans le cou et il l'emporte. Tout le monde est resté stupéfait, puis Gustav qui a su bien gérer, comme on sait, la crise de Charlotte, décide d'être prudent.
- Ah, Monsieur Fersen, mon patient s'est sauvé par là ?
- Oui, il a emporté une jeune fille dans ses bras.
Sofia est dans tous ses états.
- C'est la petite Rosetta !
Alain décide qu'il faut faire quelque chose.
- Je vais attraper l'ours !
Sofia suggère une carabine avec des tranquilisants, mais Gustav ne veut pas et il tend à Alain à filet à papillon.
- Voilà, attrapez-le !
Pour information, le gars qui se prend pour un ours fait 1m95 et 8 mm, alors le coup du filet à papillon... Vite, Alain et Gustav se précipitent sur le parking. Ils entendent un petit gémissement, "hou-hou-hou-hou" et ils vont voir. Alain retrouve Rosetta que son ravisseur a finalement déposé par terre. Il la prend doucement dans ses bras et il l'emmène à l'intérieur. Elle tremble comme une feuille. Mais Gustav a beau chercher, l'Ours s'est volatilisé dans la nature !
- Oooooh, Rosetttttttaaaaaaa !!!!!!!!!!!
Ca, c'est le cri de Sofia qui enroule ses bras autour des épaules de la jeune fille pour la consoler.
- C'était mon premier baiser ! gémit-elle en pleurant.
Évidemment, comme souvenir, il y a mieux, même si l'Ours était très séduisant. Comme Rosetta n'a rien, Oscar décide de la laisser partir, malgré les suggestions de Sofia qui pensait qu'il fallait peut-être regarder pour être sûr.
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyVen 15 Sep - 15:26

Après la chasse à l'Ours, toujours en train de courir, Alain a la surprise de voir arriver sa petite soeur Diane, certaine qu'il serait dans les parages.
- Alain !
- Oooh, soeurette !!!!
- Je viens t'annoncer que je repars, Alain. Avec Antoine. J'ai été heureuse de te revoir mais les vacances sont finies.
Alain est bien triste.
- Tu n'es venue que deux jours... Tu repars avec lui...
- Oui, Alain, et je suis persuadée qu'un jour vous serez bons amis.
Alain en doute, vu comme il s'est agacé au dîner, la veille...
- Bien, alors bonne chance, Diane. Tu sais que je ne veux que ton bonheur...
Diane lui saute au cou, l'embrasse, et s'en va, laissant Alain à sa solitude.


André en a assez. Non seulement Oscar et Girodel sont encore en train de se parler, mais voilà qu'en plus Sofia s'amuse à le faire enrager ! Elle se colle à lui et elle imite la voix de Grand-mère quand il ne s'y attend pas. Elle lui dit qu'elle l'espionne pour rapporter à Grand-mère s'il ne travaille pas assez dur et pas avec assez de conviction.
- Sofia, j'ai besoin de toi ! appelle Emma qui est gênée de travailler avec Rosalie à cause de l'histoire de la Popo et des choses que lui a dit Hans.
Sofia et Emma voient arriver deux types sur un brancard. Le 2ème, c'est Oscar et Rosalie qui s'en occupent. En arrière-plan, on aperçoit André qui jette un regard mauvais à Girodel.
- Empoisonneur ! crie le premier.
- Menteur ! crie le second avec la voix de quelqu'un qui a très mal aux dents.
Le 1er, c'est Louis Glouton qui a très mal au ventre et le 2ème c'est Max Robespierre, celui qui tient une gargotte qui s'appelle The Queen's Head. C'est là que Fabian avait emmené Rosetta pour les huîtres. Ce soir, il ne va pas pouvoir y emmener sa nouvelle conquête, vu que le patron de la gargotte n'est pas très bien depuis que Louis Glouton lui a donné un coup de jambonneau à la mâchoire.
- Calmez-vous, Monsieur Robespierre, dit Oscar, je vais vous bander la mâchoire, mais d'abord on va faire une radio, elle a l'air cassée.
- Oui, oooh ma tête ! Mais appelez-moi Max, d'accord ? Ce Glouton, j'aurai sa peau, me faire ça, c'est nul !
Toujours avec la voix de quelqu'un qui a très mal aux dents. En plus, avec le bandage, il ressemble à un oeuf de Pâques.
- J'ai un copain qui lui fera sa fête ! Il s'appelle Llotine. Guy Llotine.
- Pas de violence, gronde Rosalie.
Mais Max n'est pas content. Il ne se calme qu'avec la promesse qu'on lui donnera une chambre avec la télé en attendant le plasticien.
- Bonne idée, oui, il passe Thermidor II, ce soir !
Quant à Louis Glouton, il a en fait une crise d'appendicite. Emma le confie au Docteur Morangias, heureuse de pouvoir se défouler sur quelqu'un.


C'est le soir. Ceux qui ont fini peuvent partir. André voit Oscar sortir de l'hôpital avec Girodel, et en plus elle lui tire la langue !
- Venez, Victor, nous allons bien nous amuser !
Et là Grand-mère vient chercher André. Elle emmène Sofia avec eux, elle n'a pas oublié !!


Hans a quelques remords pour Emma. Il l'aime et ensemble ils passent de super bons moments. Il était en colère, mais c'est passé et il décide d'aller sonner chez elle. Il va à la petite boutique où travaille Rosetta. Il veut des fleurs pour la réconciliation. Il arrive "Aux jolies fleurs". Il a gardé sa blouse sous son manteau, qu'est-ce qu'il est beau !!! Rosetta, elle, porte un joli tablier sur sa robe toute rose. Elle a enroulé ses nattes brunes sur la nuque. Elle est vraiment mignonne. Hans s'aperçoit qu'elle boîte encore un peu. Il ne l'avait pas remarqué avant, ni Sofia pourtant très observatrice. Elle a dû se faire mal quand l'Ours l'a déposée par terre, et ils n'ont pas fait attention en la laissant partir. Pendant que Rosetta prépare les fleurs, Hans lui propose de regarder sa cheville. Mais Mme Noailles, la patronne de Rosetta, est dure avec elle.
- Rosetta ! Que je vous y reprenne à conter fleurette aux clients !
- Mais, Madame, Monsieur est médecin, je lui montre ma cheville qui est encore douloureuse !
- Pas de mais ! Dépêche-toi, rends la monnaie, Comptesse !
A voix basse, Rosetta explique à Hans qu'elle l'appelle "Comptesse" parce qu'elle se trompe parfois en rendant la monnaie. Hans lui fait un petit sourire gentil. Il pense à l'Ours qui lui a arrachée un baiser, mais il ne dit rien sur cette mésaventure. Puis il s'en va avec ses fleurs, il sonne chez Emma et ils passent la nuit sur l'escalier.


Girodel est très déçu, la sortie avec Oscar ne se passe pas comme il l'avait imaginé. Il a réussi à l'emmener chez lui, après avoir téléphoné à papa Jarjayes pour le prévenir (et il jubile, papa Jar-jar !). Mais là elle lui dit qu'il lui a servi à faire enrager André, puis elle le ligote et elle le baîllonne jusqu'au matin pour être sûre qu'il ne fasse pas de drôles de choses pendant la nuit...
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyDim 24 Sep - 1:32

Épisode IX

Avec la participation de :
- Inspecteur Alain Lavigne
- Commissaire Orléans
- M Mercy-Argenteau
- Mme Grandier
- Rétaux Vilette le Scribouillard
- Rose Bertin
And :
Rosetta Sten


Ce matin, André a la surprise de se réveiller avec une longue mèche de cheveux qui lui châtouille le nez. Des cheveux bruns, mais qui ne lui appartiennent pas car ils sont très longs. Ce ne sont pas non plus ceux de Girodel car ils sont trop foncés, ce qui est quand même une consolation. Il se frotte un peu les yeux, surpris. Il passe en revue les filles qu'il côtoie. Oscar est blonde... Emma est blonde... Rosalie est blonde... et puis de toute façon il ne voit pas pourquoi il se réveillerait avec les deux dernières citées. Il n'a quand même pas ramassé une fille dans un bar ? Mais non... Oooh, Monica est brune... Il frémit d'angoisse. Et là, il se souvient d'une personne que Grand-mère invite tout le temps à dîner, en ce moment... Sofia Fersen !!
- Aaaah !!
André vient de tourner la tête et il l'a vue ! Il s'est réveillé dans les bras de Sofia Fersen ! Et en plus il ne comprend pas comment il a attéri là parce qu'il n'est pas chez lui ! Il est dans des draps (dans de beaux draps !!) roses satinés. Puis il pousse un autre cri quand il s'aperçoit qu'il a des morsures partout...
- Aaaaaaaaaaah !!
Ce qui a pour effet, cette fois, de réveiller Sofia qui n'est habillée que par son vernis à ongles rouge vif.
- Andréééé !!!!!!
Et elle lui saute dessus ! En pleine forme, Sofia !


Au commissariat, Alain est en train de se faire passer un savon. Pas un savon de Marseille, bien qu'avec celui-là il pourra se passer de se laver pendant un an. Orléans est de retour avec le bras en écharpe et il n'est pas content du tout.
- Lavigne ! Cette vieille fille de Rose Bertin a porté plainte ! Elle dit que tu l'a menottée sans raison !
- Mais...
- Pas de mais !! La vieille chouette est furieuse et c'est moi qu'elle vient enguirlander ! Je commence à ressembler à un sapin de Noël, à force, et maintenant c'est toi qui va prendre !
C'est pas juste, pense Alain.
- Voilà ta punition, Lavigne. Quand tu auras fini ton service tu vas aller à sa boutique et tu vas lui laver la vitrine ! Tu seras son esclave pendant une semaine !
- Quoi ??? Et la déclaration des droits des inspecteurs, vous en faites quoi ?
- Connais pas !
C'est pas son jour, à Alain !


Ca y est, André se souvient, effectivement Sofia mord ! Par contre, il aimerait bien savoir ce qu'il fait là...
- Hum... Sofia... Tu peux me dire ce que je fais chez toi ?
- Oooh, mais tu le vois bien, non ??
Et elle le pince "amicalement", genre, "petit coquin !"
- Euh... Je veux dire, comment suis-je arrivé ?
- Oooh, mais Grand-mère était fatiguée, hier, elle m'a dit qu'elle ne voulait pas être dérangée par tes ronflements alors elle m'a permis de t'emmener dormir chez moi, entre amis, innocement !
Et en plus elle l'appelle Grand-mère !
- Je lui ai dit que c'était très gênant pour une innocente jeune fille comme moi, mais finalement je n'ai pas pu m'empêcher de lui rendre service !
Une innocente jeune fille, ben voyons, se dit André. Elle mord, en plus !
- Mouais...
En fait, il ne sait pas trop quoi dire, mais il n'est pas très content parce qu'Oscar va le savoir. Il n'est pas question de demander à Sofia d'être discrète parce que la discrétion elle ne connait pas. Puis André se souvient d'Oscar qui est partie avec Girodel... Ah ben tiens ! 'y a pas d'raison, finalement !
- André...
Oooh, voilà qu'elle prend l'air malheureuse ! Elle ne va pas avoir le culot de l'accuser de harcèlement, tout de même ! C'est plutôt lui, qui...
- André... je suis amoureuse de la petite Rosetta...
- HEIN ??!!
Et Sofia fait le coup des grands yeux tristes.
- Tu te souviens d'elle, quand même !
- Oui, mais là franchement, me confondre avec elle...
- C'est pas vrai ! J'ai pas confondu !
Et elle lui explique que quand quelqu'un lui plait elle ne regarde pas si c'est un homme ou une femme, et que lui, André, a aussi la "chance" de lui plaire, et qu'elle ne l'aurait pas mordu sinon.
- Je vois, c'est un "honneur", alors ?
- Oui ! Mais la petite Rosetta est si mignonne et si fragile... je crois que je ne pourrais pas la mordre trop fort... Enfin j'aimerai mieux la mordiller que la griffer... En tout cas, j'adorerais lui faire encore des piqûres...
Sofia, complétement partie dans ses rêves !
- Mon frère veut que je la laisse tranquille ! Bouououououh !!!!!!!!
Et Sofia fait le coup des grandes eaux. Pourtant, en une seconde et demi elle retrouve sa bonne humeur.
- Heureusement que je t'ai, toi, André !!


Un autre qui a passé une nuit bizarre, c'est Girodel, ligoté comme un saucisson sur son canapé pendant qu'Oscar se prélassait dans son lit. Ils arrivent ensemble, bien sûr, elle a enfin daigné le libérer.
- Oscar, c'est nul, ce que tu as fait ! T'es plus ma copine !
- Tu t'en remettras, Gigi l'amour !
- Non, je vais trouver une autre fiancée qui seras très gentille et qui me préparera du pain
d'épices !
- Tu peux toujours rêver !
Et Oscar se met à rigoler.
- Aaah, ma fille, je suis heureux de te voir heureuse !
Girodel sursaute, le Docteur Jarjayes père est là, avec une béquille pour soutenir sa jambe cassée. C'est son grand retour.
- Oooh, Docteur Jarjayes ! s'écrit Girodel embêté à l'idée qu'il ait entendu "autre fiancée", comment vous portez-vous ? Votre jambe vous fait-elle souffrir ? Comme vous êtes courageux de revenir si vite !!
'y a pas à dire, il sait flatter, le Docteur Girodel !
- Merci, Victor, je suis heureux de vous revoir, moi aussi, et je ne souffre presque plus ! Je suis même en pleine forme, maintenant que je sais quelle merveilleuse soirée ma fille a passé en votre compagnie ! C'est beau, la jeunesse, soyez heureux, mes enfants !
Et quand il voit arriver André avec Sofia, il exulte !


Hans, lui, en dépit de sa nuit très mouvementé avec Emma, est déjà au travail. Il est sérieux, lui ! Et en guise de remerciements, il commence sa journée par se faire vomir dessus par une sorte d'écrivain à la noix qui lui a dit s'appeler Rétaux Vilette, alias Rétaux le Scribouillard.
- Je suis un ami de Mme Lamotte, commence-t-il.
- Ah ? je vois...
Ca, c'est pas bon signe !
- Et j'ai avalé plein d'encre !
- Je vois ça aussi, dit Hans.
- Vous ne voulez pas savoir pourquoi ?
- Euh... Oui, pourquoi ?
- Je ne vous répondrais pas, la-la-lair !!
Hans soupire.
- Bon, euh, je vais faire signer cette ordonnance au Docteur Grandier, et je vous envoie rendre visite au psy, il s'appelle Holstein-Gottorp.
Mais quand Hans voit André arriver après qu'il ait pris sa dose de caféine, il ne peut pas s'empêcher de rigoler. Sofia vient de tout lui raconter, elle n'a pas perdu de temps !
- Bonjour, Docteur Grandier, pfff, hi-hi-hi, euh, voilà M Vilette dit le Scribouillard, ha-ha-ha !!
- Fersen, vous vous sentez bien ?
Et en plus Rétaux s'en mêle.
- Vous avez vu ? Il rigole ! Il se fiche de vous Docteur !!
Hans n'en peut plus.
- Hmmmf... Hmmmmf... Wouahahaha !!!
Heureusement que Sofia n'habite pas avec ses frères ! Ce serait infernal !
- C'est lui qui a besoin du psy ! s'écrie Rétaux, triomphant.
- Ne vous inquiètez pas, Monsieur Vilette, Monsieur Fersen connait très bien le Docteur Holstein-Gottorp et ils ont entrepris une thérapie ensemble. Mais j'ai bien l'impression qu'ils ont essayé le gaz hilarant... Fersen ! Allez mettre un pyjama, vous êtes dégoûtant !
Et Hans s'éloigne en faisant
- Ho-ho-ho, hi-hi-hi, ha-ha-ha !!
Mais il se cache très vite dans les vestiaires quand il aperçoit de loin François. Il n'a pas oublié que papa Jar-jar l'avait surpris avec Emma dans une position délicate et il a peur d'être grondé.


C'était bien l'intention de Doc Jar-jar ! Mais il oublie très vite de punir Hans et Emma. En effet, il vient de croiser le Docteur Germain dans les couloirs, et maintenant c'est François qui a l'air d'avoir sniffé du gaz hilarant. Le Docteur Germain est rasé ! Plus de moustache !! Il fait tout nu, comme ça !
- Ooh, Docteur Germain, vous avez essayé un nouveau look ?
- Mm, oui, marmonne-t-il, grincheux.
- Ca vous va au poil !!! Poil de moustache, ho-ho-ho !!
Cela faisait longtemps que papa Jar-jar n'avait pas rigolé ! Surtout en ayant passé quelques temps en tête-à-tête avec madame et sa poêle à frire ! Le Docteur Germain, lui, est super-vexé, et il s'éloigne en murmurant des choses pas très gentilles et aussi contre Girodel qui a causé ce désastre.
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyDim 24 Sep - 1:33

Elle n'est pas de bonne humeur, Oscar, elle ne rigole pas, elle ! Comme on dit, la Gauloise fume encore ! Alors elle, elle fait exprès de partir avec Girodel, mais par contre André n'a pas le droit de s'amuser avec Sofia ! C'est dingue ! Mais en fait elle n'a pas aimé la façon de Sofia de s'accrocher après André. Elle aurait voulu qu'André fasse comme elle, qu'il ligote Sofia sur le canapé et qu'on n'en parle plus.
- Andréééé !! Avec elle, tu ne te bloques pas, c'est pas juuuuuuste !!!!!
Et elle se venge en renversant une boîte de pansements. Alain choisit mal son moment pour s'approcher.
- Docteur Jarjayes, j'ai besoin d'un plâtre !
En fait, il cherche une excuse pour ne pas faire les corvées de Rose Bertin.
- Vous vous êtes cassé le pied, la cheville, la jambe ?
- Euh, tout !
Oscar l'examine.
- Il n'y a rien ! Ce n'est même pas la peine de faire des radios, simulateur !
- Mais c'est parce que c'est cassé à l'intérieur !
- N'importe quoi !
- Mais si, regardez, je boîte !
Et Alain se met à traîner la patte.
- Inspecteur Lavigne...
- Oui ?
- Quand vous êtes arrivé, vous boîtiez avec l'autre jambe...
Oups !


Voilà Hans qui revient tout beau tout propre dans un élégant pyjama vert ! Et aux admissions, il aperçoit Rosetta qui bavarde gentiment avec Rosalie.
- Hans, j'expliquais à Melle Sten que tu fais du bon travail et que tu surmontes tes phobies !
- Oooh, euh, ho-ho, oui, je fais de mon mieux ! Bonjour, Melle Sten...
- Ooh, Monsieur Fersen, qu'avez-vous fait de votre blouse ? demande Rosetta.
- Euh, un petit incident...


Oscar est toujours énervée. Elle a balancé par terre une autre boîte de pansements ! Et André qui vient la voir pour lui demander du sérum ! En fait, il voulait l'éviter, mais elle était dans la pharmacie !
- Euh, hum...
- Bon, montre-moi pourquoi tu veux du sérum.
- Un chat sauvage m'a mordu.
- Sofia Fersen ?
Et alors là Oscar rigole tant qu'elle peut, ça y est !
- Mon pauvre André, tu vas devoir t'y habituer ! Ha-ha-ha !!
- Hum... en fait un mélange de chat sauvage et de serpent sournois qui se sauve à toute allure mais qui revient quand on ne l'attend pas.
- Mouaf ! Mouaf ! Mouaf !
Oscar en a mal aux cottes !



Et pendant ce temps, le chat sauvage déguisé en serpent sournois a vu Rosetta. Sofia s'est naturellement précipitée, et elle n'est pas contente de voir Rosalie. Personne d'autre qu'elle n'a le droit d'être l'infirmière de Rosetta, non mais !
- Rosalie ? Bernard t'appelle !
- Oooh, où ça ?
- Dehors !
Et Rosalie s'en va.
- Bonjour, Rosetta, susurre Sofia.
Il y a du monde, autour de Rosetta ! Il y a Hans, Emma qui vient faire son docteur parce qu'André vient de partir voir un accident avec Oscar, et Monica qui passait par là. Sans oublier Sofia !
- Bonjour, Mademoiselle, je suis le Docteur Cémoi-Lareine.
- Je voulais juste faire contrôler ma cheville, c'est tout...
- Mais je peux la fixer avec des broches, insiste Monica.
Emma palpe la cheville de Rosetta. C'est vrai qu'elle est jolie, la doctoresse blonde, pense la jeune fille. Monsieur Fersen a bien de la chance...
- Non, Docteur Morangias, ce ne sera pas nécessaire. Allez plutôt vous occuper de l'accident d'Oscar et André, il me semble que c'est pour cela que vous avez été appelée...
Puis Emma se tourne vers Sofia .
- Vous appliquerez un gel, Sofia, c'est suffisant. Votre cheville est bien resoudée, Mademoiselle.


Emma va ensuite voir un gars avec une grosse moustache et une tête d'espion.
- Bonjour, je suis le Docteur Cémoi-Lareine.
- Et moi je suis Argenteau.... Mercy-Argenteau...
- Merci qui ?
- Mercy-Argenteau !
- Comment allez-vous ?
- Je vais très bien ! Comme quelqu'un qui va à l'hôpital ! ... Question idiote, non, je ne vais pas bien ! J'ai besoin d'antalgiques, j'ai mal !
- Ah oui ? Où ça ?
- Je n'en sais rien ! C'est vous le médecin, non ?
Emma l'examine, et s'aperçoit rapidement que c'est un simulateur. Elle refuse de lui en donner.
A l'arrière-plan, on aperçoit Rétaux le Scribouillard qui rigole.


Rosalie revient, vexée.
- Sofia ! Tu m'as mentie ! Bernard n'était pas là !
- Moi ?
Et Sofia dit ça avec un air si angélique qu'on pourrait presque voir une auréole au-dessus de la tête de cette charmante diablesse !
- Oui, toi ! Et en plus tu fais n'importe quoi, regarde !
Sofia a tellement de soin à appliquer du gel sur la cheville de Rosetta qu'elle en est à tartiner la jambe jusqu'au genou.
- Je crois que Mademoiselle Rosalie a raison, dit timidement Rosetta.
Et Sofia fait son adorable moue.
- Oooh, Rosetta, soyez sage ! Et toi, Rosalie, va plutôt aider mon frère et Emma, là-bas !
Et c'est Grand-mère qui arrive !
- Sofiaaaaa !!
- Grand-mèèèèèère !!
Elles se font des regards complices et du coup Sofia oublie même Rosetta !
- Ma petite Sofia, je vous confie André, ce soir !
- Merci, Grand-mère !!
- Et je vous ai apporté des chocolats à la liqueur !
Mais sitôt Grand-mère partie à la recherche d'André, Sofia se souvient de Rosetta.
- Un petit chocolat, Rosetta ?
- Volontiers ! Merci, Mademoiselle Sofia.
Rosetta n'a pas entendu Grand-mère dire que les chocolats sont à la liqueur...
- Oooh, ouch !
- Hi-hi, Rosetta, ce n'est qu'un peu de liqueur...
Aaah, qu'elle est attendrissante !


Mercy-Argenteau s'en va tout content ! Rétaux le Scribouillard lui a fait une fausse ordonnance !!!


C'est le soir. Oscar est de nuit, elle reste. Papa Jar-jar et Girodel aussi, c'est la fête ! Hans part avec Emma, comme tous les soirs, maintenant. Sofia accroche André et l'entraîne chez elle.


Alain, lui, lave la vitrine de Rose Bertin.
- L'eau est trop savonneuse !
Alain en change.
- L'eau est trop sale !
Il en change.
- Non, c'est mal fait !
Et Rose Bertin n'arrête pas de l'enquiquiner...
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyLun 16 Oct - 15:10

Épisode X

Avec la participation de :
- Inspecteur Alain Lavigne
- Bernard Châtelet
- Max Robespierre
- Louis Kainzze
- Jeanne Barry
- Jojo L'Accordéoniste
And :
Rosetta Sten


Eh oui, André est toujours avec l'encombrante Sofia ! A croire qu'il commence à bien s'en accomoder parce que cela fait déjà une semaine de folie !! Et ils ne se quittent plus ! Bon, de temps en temps, Sofia lui parle de Rosetta et lui dit qu'un amour à sens unique c'est très triste, mais le plus souvent elle ne se consacre qu'à lui. Avec toute la délicatesse qu'on lui connait, d'ailleurs. André a été mordu, griffé, pincé dans tous les sens ! Lui, il se persuade que c'est pour rendre Oscar jalouse, mais il va quand même acheté du parfum à sa maîtresse "serpent sournois", et même du vernis à ongles dont elle fait une grande consommation. Comme on dit, le p'tit André est amoureux !
- Sofia... Tu es sous la douche ?
- Oui, entre !
Eh oui, qu'on se le dise, voilà qu'André est devenu l'amant de Sofia Fersen !! Ce n'est pas de tout repos... Grand-mère, elle, est repartie chez elle, toute contente, mais en promettant de revenir. A l'improviste, bien sûr ! Elle a même dit qu'elle savait son petit-fils entre de bonnes mains !!


A l'hôpital, Rosalie est à deux doigts de se trouver mal. Bernard est blessé ! Il s'est planté bêtement son stylo dans la main ! Et au lieu de l'aider, son vilain rédac' chef, Charles Comtedartois, l'a accusé de le faire exprès pour aller voir sa petite amie ! Mais pourquoi est-il aussi méchant ?
- Bonjour, Monsieur Châtelet, dit Oscar, comment est-ce arrivé ?
- J'étais en train d'écrire, quand tout à coup, je ne sais pas pourquoi, le stylo a dévié, et paf il s'est planté là, et moi j'ai fais "Aïeeeeeeeeeeeee !!!!"
En gros, c'est ça ! C'est sûr, il a le sens de la prose et du poids des mots ! C'est clair, précis, succint, tout !
- Je vois. Rosalie, peux-tu nettoyer la plaie qu'on y voit mieux ? Euh, tu es toujours avec
nous ?
- Oui, Oscar, ça va ! Je maîtrise !
Mais Rosalie est toute blanche. Il faut d'abord éponger tout le sang de Bernard ! Oooh, le sang de Bernard ! Mais Bernard est très courageux ! Il ne crie même pas !! A la place, il fait toute sorte de petites grimaces.
- Il n'y a pas trop de mal, dit Oscar, la plaie est assez superficielle, c'est d'ailleurs pour cela que vous avez pu sortir le stylo, il n'a touché que la surface. Je vais faire quelques points. Rosalie, tu m'apportes une ampoule de xylo ? Et un plateau de suture, aussi.
Et en faisant l'injection pour anesthésier la main de Bernard, Oscar se lance dans un cours sur les hémorragies avec corps étranger.
- Soyez prudent, la prochaine fois, Monsieur Châtelet. Vous avez eu la chance que le corps étranger ne soit qu'à peine enfoncé, mais ne retirez jamais vous-même un corps étranger. Pensez à une flèche. Vous voyez la pointe, mais vous ne pensez pas aux ailes. Si vous arrachez la flèche les ailes peuvent au passage sectionner des nerfs.
Tout en parlant, Oscar fait de très belles sutures. Moins sophistiquées que celles d'Emma qui fait dans la haute-suture, mais celles d'Oscar sont célèbres pour leur régularité. Rosalie est admirative.
- Rosalie ! Que fait-on quand on trouve quelqu'un qui a une hémorragie avec corps étranger ?
- Hum ? Ah ! Euh, on fait un point de compression à distance !
- Bien, Rosalie. Voilà, j'ai fini...
Oscar retire ses gants.
- Il n'y a que de l'encre dans un stylo, vous ne risquez pas d'infections.
Puis, subitement, Oscar change de conversation.
- Comment va l'inspecteur Lavigne ? Je crois savoir que vous êtes amis. Il est venu me voir la semaine dernière pour que je lui pose un plâtre pour rien. J'ai entendu dire que son chef l'avait obligé à faire des corvées pour Rose Bertin.
- Oui, pendant une semaine, et c'est le dernier jour aujourd'hui. Il lui a passé tous ses caprices le matin avant son service et le soir après. Il a lavé la vitrine, réparé le rideau de fer, changé la vitrine, etc... Elle n'était jamais satisfaite, cette vieille pie ! Et ce matin, je l'ai vu en allant au Versailles Tribune. Alain est en train de distribuer des publicités dans la rue pour elle, devant sa fichue boutique. Comme c'est son dernier jour et qu'il n'était pas de service, elle en profite pour l'exploiter toute la journée.
- Oui, je vois... Je connais cette boutique, enfin, ma mère...
Oscar a l'air pensive, remarque Rosalie. On dirait que le Docteur Jarjayes a quelque chose derrière la tête...


Tiens, voilà André ! Bien sûr, avec Sofia. Et ils partent à la recherche de Hans car aujourd'hui le Docteur Grandier va décider de son sort ! Il voit Oscar, ils regardent chacun ailleurs. De vrais gamins !! Le pire, c'est que maintenant André est très fier de se montrer avec Sofia ! Ca fait un peu genre "regardez, je ne suis pas le nigaud que vous croyiez !"


Derrière le rideau 2, Hans s'occupe d'un grincheux avec Emma. C'est là qu'André et Sofia le trouvent. Le grincheux, c'est Max Robespierre qui a toujours la mâchoire esquintée mais qui, en plus, a mal au ventre. Emma pose les questions pendant que Hans lui palpe le ventre.
- J'ai mal-j'ai mal-j'ai mal-j'ai mal-j'ai mal !!!!!
- Et là, ça fait mal ? demande Emma.
- Évidemment ! Vous croyez que je m'amuse ?
Il est super désagréable !
- En plus, vous avez des têtes qui ne me reviennent pas ! Je veux un autre médecin, et sans externe pour me tripoter !
- Très bien !
Emma s'est vite agacée. Elle jette ses gants et comme André est là, elle lui refile le grincheux.
- Et moi je ne vous tripoterai plus ! s'écrie Hans.
Mais André le retient au passage.
- Fersen, j'ai à te parler, c'est au sujet de ton évaluation, c'est important.
- D'accord, Docteur Grandier, et en attendant que vous ayez fini ce patient je vais voir si je peux aider Emma !
- "Fini ce patient" ? répète Max, Mais vous voulez ma mort ou quoi ?
Donc André prend le relais avec Sofia.
- Bonjour, Monsieur, je suis le Docteur Grandier, et je vais m'occuper de vous avec Mademoiselle Fersen.
- Quoi, c'est la soeur de l'autre ? j'en veux pas !
- Tant pis, vous l'avez ! Et elle peut être très méchante, alors calmez-vous ! Et estimez-vous heureux que son frère ne vous ait pas posé une sonde urinaire !
Comme Robespierre ne dit plus rien cette fois, André l'examine calmement.
- Comment êtes-vous dans cet état ?
- J'ai goûté ma soupe !
- Oh, grave erreur !!


Hans a bien fait de suivre Emma ! Il a eu l'occasion de poser sa première voie centrale ! Il est tout content parce qu'il s'en est bien sorti et qu'il ne s'évanouit plus comme au début au premier truc qui saigne. Il court vite le dire à André !
- Ah, Fersen, oui, c'est très bien. Je tenais à te parler de ton évaluation pour cette année. Viens en salle de repos avec moi.
Sofia y est déjà et elle saute à son cou.
- Félicitations, mon frère !
- Oui, Fersen, bravo, c'était bien, tu as fait du bon boulot et surtout tu ne tombes plus dans les pommes ! Je crois que je dois une fière chandelle à ce sacré coquin de Gustav ! Et comme récompense, tu vas revenir ici l'année prochaine pour terminer ton externat, et tu as intérêt à continuer comme ça parce que je veux qu'à la fin de l'année prochaine tu sois docteur en médecine. Sacré veinard ! Tu vas pouvoir continuer à voir Cémoi-Lareine tous les jours !
Ça pour une nouvelle... !! Hans est bien content ! Il sent s'approcher le jour où on pourra enfin l'appeler "Docteur Fersen" !
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MessageSujet: Re: The LO Versailles County Hospital - saison 1   The LO Versailles County Hospital - saison 1 EmptyLun 16 Oct - 15:11

Pendant la pause déjeuner, Oscar a mis un joli berret sur la tête et elle est allée apporter du café à Alain dans un thermos. Le pauvre en a marre avec ses prospectus que personne ne prend. Il la voit arriver, il n'en revient pas.
- Docteur Jarjayes ! C'est bien vous ?
- Bonjour, inspecteur... J'ai pensé que vous deviez avoir besoin d'une boisson chaude. C'est votre ami Bernard Châtelet qui m'a dit...
- Ce vieux Bernard ! ... Vous l'avez vu ? Il n'est tout de même pas venu vous voir uniquement pour vous donner des nouvelles d'un beau gosse comme moi dont vous n'avez pas eu pitié de la jambe cassée !
Oscar rit. Elle aime bien Alain.
- Vous n'aviez rien du tout, vous le savez très bien ! Aah, mais votre ami a eu besoin de quelques points, il s'est blessé avec son stylo.
- Non ?!? Ha-ha-ha ! Ce vieux Bernard ! Tout ce qu'il sait faire c'est tenir un stylo et il trouve le moyen de se faire mal avec ! Il va bien ?
- Il va très bien.
- Oscar... Je peux dire "Oscar" ?
- Euh, oui, pourquoi pas ?
- Oscar... J'aimerais bien que nous fassions plus ample connaissance...
- Comment, Bernard et vous ? Je ne savais pas qu'il vous plaisait autant ! Mais il est avec Rosalie, je crois...
- Meuh non, pas Bernard ! Vous !
Alors là, Oscar ne trouve rien à dire, et c'est très étonnant ! Il faut dire qu'Alain n'y va pas par quatre chemins...


Aux urgences du Versailles county, c'est la fête ! Un couple pittoresque vient
d'arriver ! Un certain Louis Kainzze menoté à une certaine Jeanne Barry qui a une tenue SM assez curieuse. En fait, ils n'ont rien, mais Jeanne a perdu la clef des menottes alors ils font le tour du quartier pour trouver une scie à métaux. Le problème c'est qu'ils ne sont pas toujours d'accord pour prendre la même direction, ce qui est assez gênant.
- Allons par là, dit Louis.
- Non, par là, c'est plus joli, dit Jeanne.
Et vlan, ils se retrouvent par terre. Les gens rient ! Emma s'est approchée, mais finalement elle refuse de s'en occuper. André lui fait alors des repproches.
- Emma, tout à l'heure tu n'as pas voulu de Robespierre parce qu'il t'agaçait, et maintenant tu refuses encore des patients ? Tu te souviens du serment d'Hyp...
Mais Emma a croisé ses bras sur sa poitrine et elle tourne la tête genre "je boude".
- Si c'est du serrement d'hypocrite que tu parles, vas-y, je m'en fiche, mais je ne veux pas de ces deux-là, je les trouve dégoûtants !
- Hé, la petite rousse, tu ne veux pas nous aider ? glapit Jeanne.
Grave erreur ! Emma passe des heures à se mettre de la teinture blonde sur ses mèches
rousses ! Mais il arrive parfois que des reflets subsistent et ça elle n'aime pas. Elle pousse alors un cri
- Raaaaahhhh !!!
Puis elle s'en va.
- Calme-toi, ma colombe en sucre, susurre Louis à sa "compagne", tu vas te brouiller le teint !
C'est André qui hérite du cadeau, avec Sofia qui s'est précipitée, et elle n'est pas déçue !
- Ooooh, où avez-vous trouvé ces belles menottes ? Je cours chercher Monica et la scie sternale !
Monica vient voir à son tour et elle prend la scie pour les libérer. Bien sûr, André aurait pu le faire, mais Sofia aime bien que son amie soit au courant de tout ce qui est pittoresque. André ramasse les menottes qui viennent de tomber par terre et il les regarde, stupéfait.
- Hé, rendez-les nous même si elles sont en deux morceaux ! se plaint Louis.
- Un petit instant, s'il vous plaît...
André les montre à Sofia.
- Tu as vu ce qu'il y a d'écrit dessus ? "Commissaire Philippe Orléans" ! Je parie qu'il les cherche partout !
- Nous les lui rendons ? Il ne pourra pas s'en servir maintenant...
- Hum... Je parie que cette... dame est l'une de ses indics et qu'il l'a connu à l'époque où il était à la bridage des moeurs. Je suis sûr qu'il entretient avec elle des relations privilégiées.
Il revient.
- Monsieur Kainzze, vous aviez vu ce qui est écrit là ?
- Hum ? Ben oui, Phil, c'est un ami de Jeanne !
- Aah, euh, très bien...
Et André s'éloigne en faisant un geste genre "ils sont tous fous." Pendant ce temps, Monica utilise la scie pour leur enlever à chacun le bout de métal accroché à leur poignet.


Tiens, un habitué ! Le retour de Jojo L'Accordéoniste ! Il est venu tout exprès voir Oscar !! Malheureusement, elle est très occupée, et c'est Germain qu'il trouve avec sa nouvelle moustache tout hérissée qu'il s'est acheté dans un institut et qu'il a fait assurer contre le feu ! Il vient d'opérer quelqu'un et il est descendu parce qu'Emma l'a bippé pour un avis. Et là, Jojo L'Accordéoniste le heurte !
- Vous ne pouvez pas faire attention, non ?
- Héééééééé, attention, hein, sinon je vous zassomme avec mon naccordéon !! Je veux voir le beau Docteur Jarjayes !!!!
- Euh, vous êtes sûr ou vous avez trop bu ? Le BEAU Docteur Jarjayes ?
- Ouiiiiiiiiii !!!!!! Le beau Docteur Jarjayes de mes rêves !!!!!!
- Aaaah oui, la blonde ? Mais elle est très occupée...
- Je veux qu'elle me désinfecte les pieds !!
- Oooh, mais nous avons un très grand Docteur pour faire ça ! Je cours chercher le Docteur Girodel !!
Germain adore embêter le pauvre Victor parce qu'il est le chouchou de papa Jar-jar et qu'il lui a brûlé la moustache !! Mais le pauvre Victor n'aura pas à désinfecter les pieds de Jojo L'Accordéoniste, parce que lui il veut Oscar ou rien, alors il s'en va très vite en promettant de revenir.


Il aurait peut-être mieux valu que Girodel soit occupé à désinfecter Jojo L'Accordéoniste, parce qu'ainsi il ne se serait pas fait attraper par Papa Jarjayes ! Girodel s'est assoupi une vingtaine de minutes avant de reprendre sa nouvelle garde, parce qu'il était déjà là toute la nuit d'avant. Mais même pour 20 minutes, il se met des bigoudis et un filet parce que lui il le vaut bien. En se réveillant, il enlève le tout, mais comme il est encore un peu ensommeillé, il ne fait pas attention et un bigoudis est tombé par terre. Ce qui est dommage, c'est que Papa Jarjayes est entré, qu'il a glissé dessus et qu'il s'est recassé la jambe. Girodel est maintenant un peu en froid avec son futur ex beau-papa, comme qui dirait... Heureusement, il lui a porté secours.


André rentre chez lui comme il est venu, c'est-à-dire avec Sofia. Rosalie, elle va chez Bernard. Quant à Emma, elle est déjà partie, mais elle a dit à Hans de venir la rejoindre chez elle. L'inédit, c'est Oscar. Elle part retrouver Alain après avoir supporté pendant une heure les plaintes de son père et les excuses de Girodel. Elle le trouve devant la boutique de Rose Bertin, mais il baisse le rideau de fer et il s'en va.
- Bonsoir, Alain... Melle Bertin vous a affranchi ?
- Oui, je quitte mes fers !
- Marchons, voulez-vous ?
Et ils s'éloignent tous les deux, Oscar et Alain.


Avant d'arriver chez Emma, Hans fait un détour par la boutique Aux jolies fleurs. Sofia, tout occupée avec André, lui a quand même dit que la petite Rosetta lui manquait. Est-ce pour cela qu'il va dans sa petite boutique ? Non, ses pas l'y ont conduit. Rosetta lui prépare des roses. Mme Noailles n'est pas là, elle est déjà partie. Soudain, en mettant le papier transparent, elle se pique avec les épines et gémit doucement. Hans prend sa petite mains au moment où elle allait porter son doigt à la bouche.
- Non, Melle Sten, ne faites pas cela, il ne faut pas sucer une plaie.
Elle est troublée par son simple geste.
- Ooh, oui, vous avez raison...
Hans l'a lâchée. Puis il sort son portefeuille mais elle l'arrête.
- Non, Monsieur Fersen... Mme Noailles n'est pas là, je... Je vous en fait cadeau pour la belle doctoresse blonde...
Elle a les mains jointes, elle est mignonne. Il y a une telle sincérité dans ses yeux noisettes... Hans la prend doucement dans ses bras et lui donne un baiser...


FIN DE LA SAISON I
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